Accueil collectif de mineurs et développement durable

Dans le cadre de son plan d’éducation au développement durable, la communauté urbaine de Lyon (appelé aussi le Grand Lyon) a réalisé un livret ressources intitulé "L’éducation au développement durable dans les accueils collectifs de mineurs".

Le constat est que les accueils collectifs de mineurs constituent un terrain naturel de l’éducation au développement durable. Des actions en lien avec le développement durable se sont développées dans de nombreux accueils ces dernières années. Il s’agit maintenant de mieux les intégrer dans des dispositifs plus globaux comme les agendas 21.

L’idée du guide est donc de valoriser les pratiques existantes puis de les approfondir en impliquant les différents partenaires. Trois axes de développement sont présentés : la vie quotidienne, les activités et la relation du centre avec son milieu.

Ainsi l’objet du livret ressources est d’aider à croiser les démarches présentes dans les séjours et les démarches plus globales qui peuvent être à l’initiative des communes ou s’inscrire dans des dispositifs de politique éducative locale  (projet éducatif local, CEL, CEJ).

Le guide réaffirme l’enjeu des loisirs collectifs dans l’éducation des jeunes et particulièrement l’importance des ACM comme lieu d’expérimentation, d’apprentissage du choix et d’exercice de la citoyenneté.

La première partie met en parallèle le développement durable et les pratiques éducatives :

Développement durable et ACM

Les accueils collectifs de mineurs sont propices au développement durable car ils travaillent sur la vie collective, le développement personnel et le plaisir des enfants. Les questions éducatives qu’on peut se poser sur un séjour sont valables pour l’éducation au développement durable :

  • Cherche-t-on à imposer une vérité, un comportement ou à mettre en mouvement ?
  • S’agit-il de transmettre ou d’éveiller un esprit critique et responsable ?
  • Le jeu suffit-il à générer une appropriation active des questions d’environnement et de développement durable ?

La seconde partie propose une démarche de construction d’un partenariat entre les accueils collectifs de mineurs et les acteurs locaux :
Lien entre ACM et développement durable

La troisième et dernière partie présente des outils, supports pour l’action :

– les trois dimensions d’un ACM éco-responsable :

  • l’ancrage dans le territoire ;
  • la participation : elle concerne la collectivité, les parents, l’équipe du centre et les publics accueillis ;
  • la cohérence, de la gestion à la pédagogie.

– l’importance du degré de participation

Les degrés de la participation

– l’importance de la cohérence

Le guide est illustré de 13 micro reportages sur des projets mis en place ces dernières années dans des centres de vacances et de loisirs :

  • découvrir la ville depuis une péniche ;
  • participer à des séances de jardinage ;
  • découvrir le commerce équitable ;
  • appréhender la santé globalement : sommeil, alimentation et activité physique ;
  • associer une action sportive à une action d’éducation à l’environnement ;
  • mettre en place une charte pour un accueil de loisirs éco-responsable : achats, déchets, énergie, transport, activités ;
  • vélo, bus, marche à pied : varier les déplacements ;
  • participer à la conservation des habitats des amphibiens ;
  • construire un centre de loisirs économe en énergie ;
  • construire une éco-cabane ;
  • mettre en place une charte santé-loisirs dans un ACM ;
  • enquêter sur l’énergie utilisée.

En conclusion, un document qui est à la fois un outil de réflexion et un ensemble de ressources pour les acteurs de terrain et qui démontre que les croisements possibles entre les fonctions d’un ACM et les champs du développement durable sont nombreux.

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 Rappel d’autres ressources existantes sur le sujet :

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