Quand j’étais chez mon père,

01/01/1970

Periwinkle

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Quand j’étais chez mon père,
Apprenti pastouriau,
Il m’a mis dans la lande,
Pour garder les troupiaux.
Troupiaux, troupiaux, je n’en avais guère,
Troupiaux, troupiaux, je n’en avais biaux !

Mais je n’en avais guère,
Je n’avais qu’trois agneaux,
Et le loup de la plaine,
M’a mangé le plus biaux.
Troupiaux, troupiaux, je n’en avais guère,
Troupiaux, troupiaux, je n’en avais biaux !

Il était si vorace,
N’a laissé que la piau,
N’a laissé que la queue,
Pour mettre à mon chapiau.
Troupiaux, troupiaux, je n’en avais guère,
Troupiaux, troupiaux, je n’en avais biaux !

Mais des os de la bête,
Me fis un chalumiau,
Pour jouer à la fête,,
A la fête du hamiau.
Troupiaux, troupiaux, je n’en avais guère,
Troupiaux, troupiaux, je n’en avais biaux !

Pour fair’ danser l’village,
Dessous le grand ormiau,
Et les jeun’s et le vieilles,
Les pieds dans les sabiots.
Troupiaux, troupiaux, je n’en avais guère,
Troupiaux, troupiaux, je n’en avais biaux !

Post by matthieu