Une enfant de strasbourg
Petit papa, c’est aujourd’hui carĂȘme,
Et te voila déguisé en soldat,
Petit papa, il faut que tu me dises,
Que c’est pour rire que pleurent les enfants (bis)
Mais non ma fille,je pars pour la patrie,
C’est le devoir de tous les p’tits papas,
Ne pleures pas, ma petite chérie,
Je reviendrais bien vite Ă la maison (bis)
Deux mois plus tard, on reçoit une lettre,
Que le facteurvient de nous apporter,
Maman accourt de joie et de tristesse,
On vient de tuer petit papa chéri (bis)
La neige tombe sur le toit d’une Ă©glise,
Ou est assise une enfant de Strasbourg,
Elle reste là , malgré le froid la bise,
Elle reste là malgré le froid du jour (bis)
Vint Ă passer une petite troupe,
Elle reconnait l’uniforme allemand
Elle refusa l’aumĂŽne qu’on lui donne
‘a l’ennemi, je ne tends pas la main’ (bis)
Ma mÚre est morte sous les toits écroulés,
Mon pĂšre est mort sur le champs de bataille,
BlessĂ© Ă mort par l’une de vos balles,
BlessĂ© Ă mort par l’un de vos boulets (bis)
Vous avez eu l’Alsace et la Lorraine,
Vous avez eu des millions d’habitants,
Vous avez eu mon pĂšre et ma mĂšre,
Mais mon p’tit coeur vous ne l’aurez jamais,
Car mon p’tit coeur, il restera français.