[selinger]

réponse Lau

L’histoire est tjr écrite par les vainqueurs :

“…c’est dans le domaine social que la Deuxième République accomplit sa plus grande œuvre, avec le souci de créer une démocratie sociale et de militer pour l’avènement d’une fraternité universelle.

L’esprit ” quarante-huitard ” permet l’adoption d’importantes réformes : scolarisation obligatoire jusqu’à 14 ans, création des ateliers nationaux destinés à offrir des emplois aux chômeurs, abaissement de la durée quotidienne du travail des ouvriers à 11 heures (10 heures à Paris), et abolition de la peine de mort en matière politique.”

source http://www.assemblee-nationale.fr/histoire/histoire-1848.asp

Cordialement

alexis Selinger

[Lau]

Salut sosvoyages :coucou:

Outre l’abolition de l’esclavage la II République institua notamment le 2 mars 1848 le suffrage universel masculin a partir de l’age de 21 ans ,la scolarisation obligatoire jusqu’à 14 ans,l’ abaissement de la durée quotidienne du travail des ouvriers à 11 heures (10 heures à Paris), et l’abolition de la peine de mort en matière politique.

:non: Euh non, je ne crois pas, sauf erreur de ma part la scolarisation obligatoire c’était plutôt en 1880 avec Jules Ferrry, non ? 😕

Et par ailleurs, il me semble que c’était 12 ans et non pas 14 ? 😕

[XXYYZZ]

Matim a écrit :

J’ai eu l’occasion de voir des commémoration régionales pour d’autres faits historiques et je me suis aperçu que, à part quelques “vieux sages” quelques politiques et quelques acharnés des traditions, la majorité de la population “jeunes” était là plus par habitudes de la fête que par volonté de célébrer un fait historique.
Une sorte de présence par habitude, plus que par conviction profonde.

Plus les génération passent, plus ce risque augmente.**

chercher le bout = chercher la petite bête ??

Ou et c’est pour qe les jeunes et les moins jeunes puissent participer activement que ce jour est férié.
Il ne faut pas éliminer le coté festif. Le 20 décembre 1848, les ex esclaves étaient content. Mais tu as raison il ne fazut pas voir QUE le coté festif. Je te rasure ce n’est pas le cas.
Chercher le Bout: veut dire demander tous les détails possibles dans le but de contrdire la proposition de son interocuteur. Chercher la faille si tu veux.
Allez bye

[selinger]

Outre l’abolition de l’esclavage la II République institua notamment le 2 mars 1848 le suffrage universel masculin a partir de l’age de 21 ans ,la scolarisation obligatoire jusqu’à 14 ans,l’ abaissement de la durée quotidienne du travail des ouvriers à 11 heures (10 heures à Paris), et l’abolition de la peine de mort en matière politique.

Ironie de l’histoire ce même jour 20 décembre 1848 le prince Louis-Napoléon Bonaparte ,élu le 11 décembre à la présidence de la II République ,prêta serment devant l’Assemblée nationale “en présence de Dieu et du peuple français,de rester fidèle à la République démocratique, une et indivisible et de remplir tous les devoirs que (lui) impose la Constitution.”

1848 est un marqueur important de notre histoire

alexis Selinger

[Matim]

Merci.
Je cherche effectivement à en savoir plus, car ça m’intéresse oui.
Non pas le fait historique en lui même mais la façon dont il est commémoré.

Et pour dire vrai, tu as remarqué que je reste dubitatif quand a ce genre de célébration régionales voire locales.(qui plus est avec un jour férié)

J’ai eu l’occasion de voir des commémoration régionales pour d’autres faits historiques et je me suis aperçu que, à part quelques “vieux sages” quelques politiques et quelques acharnés des traditions, la majorité de la population “jeunes” était là plus par habitudes de la fête que par volonté de célébrer un fait historique.
Une sorte de présence par habitude, plus que par conviction profonde.

Plus les génération passent, plus ce risque augmente.

Voilà, c’est tout..Merci encore pour ces précisions

**

chercher le bout = chercher la petite bête ??

[XXYYZZ]

J’avais juste posté un message pour information en expliquant que la jeunesse participe.
Mais bon, puisque certain cherche “le bout” . Prononcer le bouttt. 😕
La population de l’île participe. Les jeunes ausi.
A l’école l’histoire de La Réunion est étudié. Bien sur l’esclavage en fait partie.
Dans plusieurs mercredi jeunesse, il y a eu une préparation ; Bien sur le coté festif a existé (heureusement).
Il y a eu aussi des informations sur les grands noirs marrons : Anchaing, Eva, Dimitile, Mafatte, Dampiarre, Marianne. Dans une commune de l’Est chaque enfant s’est nformé sur l’histoire d’un noir marron et a défilé avec son nom dessus.
Dans la principale commune du sud (Saint-Pierre) il y a eu la fête, mais aussi des cerémonies à la mémoire des esclaves. Il y a eu aussi du théatre sur l’esclavage et son abolition.
L’évèque de La Réunion, à même ecrit une pièce racontant une histoire d’amour entre une jeune fille blanche et un esclave.
Le Maloya est bien sur une danse, mais c’est aussi et surtout un élément important de la culture Réunionnaise.
Voila .J’espère que cela te conviens.
Si je fais la liste de tout ce qui a été organisé, ce sujet sera aussi long que le nawak.

[Matim]

sosvoyages a écrit :
Last but least j’ai découvert le texte de SARDA-GARRIGA qui a mon sens vaut son pesant de bon piment

Heu… quitte a écrire en anglais autant le faire bien, c’est pas plutôt Last but not least ?
Parce que là ça veut rien dire du tout…

**
Sinon XXYYZZ,
Est ce que “la jeunesse ” de l’ile participe à ces commémoration pour autre chose que l’aspect festif et jour férié ?

Et, quel travail est fait – en dehors de cette date anniversaire- pour transmettre l’Histoire ?

Et, c’était bien le concert …?

**

[selinger]

Matim est jaloux il rêve de beignets mais ce n’est qu’un rêve alors que moi dimanche j’ai mangé du bon cari poisson accompagné de riz ,de grain, de achard de légumes pimenté ,de rougail condiment et en entré des samoussas et du bonbon piment le tout arrosé d’un bordeaux rosé

Last but least j’ai découvert le texte de SARDA-GARRIGA qui a mon sens vaut son pesant de bon piment

alexis Selinger

[Matim]

sosvoyages a écrit :

ils m’ont offert un assortiment de samoussas et du bonbon piment
//
Je dois sûrement être démago mais j’ai le sentiment que dans un certain sens j’ai moi aussi pris part à l’événement.

Hm… avec un sac de Samoussa gratuits ? oui.. certainement après tout.
Ça ne mange pas de pain et ça donne bonne conscience.

Après tout, sans cette envie de poisson au curry, la commémoration de l’abolition de l’esclavage serait restée aux oubliettes …
Comme quoi, le monde ça tient pas à grand chose…

**

[selinger]

Bjr XXYYZZ

Hier malgré la neige je suis descendu au marché. Là un couple de réunionnais vendent des plats à emporter.

La nana cuisine top de chez top, comme d’ab j’ai commandé du cari poisson, du grain, du achard de légumes pimenté et du rougail condiment pour réchauffer l’atmosphère.

A ma surprise ils m’ont offert un assortiment de samoussas et du bonbon piment

Quand je leur ai demandé la raison, ils m’ont répondu que le lendemain c’était la fête à la Reunion en commémoration de l’abolition de l’esclavage.

J’ai trouvé ça cool, je les ai remerciés et souhaités bonne fête.

Je dois sûrement être démago mais j’ai le sentiment que dans un certain sens j’ai moi aussi pris part à l’événement.

Voici le texte de la proclamation du 20 décembre 1848 que j’ai trouve sur un site

Sa lecture a des cotes paternalistes discutable mais le pragmatisme interdit de bouder son plaisir ,qu’importe donc le breuvage pourvu que l’on est l’ivresse

Mes amis.

Les décrets de la République française sont exécutés :  Vous êtes libres. Tous égaux devant la loi, vous n’avez autour de vous que des frères.

La liberté, vous le savez, vous impose des obligations. Soyez dignes d’elle, en montrant à la France et au monde qu’elle est inséparable de l’ordre et du travail.

Jusqu’ici, mes amis, vous avez suivi mes conseils, je vous en remercie. Vous me prouverez que vous m’aimez en remplissant les devoirs que la Société impose aux hommes libres.

Ils seront doux et faciles pour vous. Rendre à Dieu ce qui lui appartient, travailler en bon ouvriers comme vos frères de France, pour élever vos familles; voila ce que la République vous demande.

Vous avez tous pris des engagements dans le travail : commencez-en dès aujourd’hui la loyale exécution.
Un homme libre n’a que sa parole, et les promesses reçues par les magistrats sont sacrées.

Vous avez vous-même librement choisi les propriétaires auxquels vous avez loué votre travail : vous devez donc vous rendre avec joie sur les habitations que vos bras sont destinés à féconder et où vous recevrez la juste rémunération de vos peines.

Je vous l’ai déjà dit, mes amis, la Colonie est pauvres beaucoup de propriétaires ne pourront peut-être payer le salaire convenu qu’après la récolte.

Vous attendrez ce moment avec patience. Vous prouverez ainsi que le sentiment de fraternité recommandé par la République à ses enfants, est dans vos cœurs.

Je vous ai trouvés bons et obéissants, je compte sur vous.

J’espère donc que vous me donnerez peu d’occasion d’exercer ma sévérité; car je la réserve aux méchants, aux paresseux, aux vagabonds et à ceux qui, après avoir entendu mes paroles, se laisseraient encore égarer par de mauvais conseils.

Mes amis travaillons tous ensemble à la prospérité de notre Colonie. Le travail de la terre n’est plus un signe de servitude depuis que vous êtes appelés à prendre votre part des biens qu’elle prodigue à ceux qui la cultivent.

Propriétaires et travailleurs ne feront plus désormais qu’une seule famille dont tous les membres doivent s’entraider. Tous libres, frères et égaux, leur union peut seule faire leur bonheur.

La République, mes amis, a voulu faire le votre en vous donnant la liberté. Qu’elle puisse dire que vous avez compris sa généreuse pensée, en vous rendant dignes des bienfaits que la liberté procure.

Vous m’appelez votre père; et je vous aime comme mes enfants; vous écouterez mes conseils : reconnaissance éternelle à la République française qui vous a fait libres ! et que votre devise soit toujours Dieu, la France et le Travail.

Vive la République !

Signé SARDA-GARRIGA.

[Utilisateur anonyme 37304]

Matim a écrit :

fg63 a écrit :
Si je te suis : il faut supprimer tous les fériés “locaux”.

Oui, ça peut être une solution, sans pour autant supprimer les commémorations ou autre “devoir de mémoire”.

**

A mons sens, ce serait dommage.

Le jour férié est un niveau de reconnaissance “supérieur” à la commémoration, et dans le cas particulier dont on parle ici, il me semble très justifié.

Bien plus que le lundi de Pentecôte ou la Toussaint qui ne sont même pas revendiqués par l’Église catholique et ne résultent que d’habitudes anciennes et pas vraiment justifiées.

[Matim]

fg63 a écrit :
Si je te suis : il faut supprimer tous les fériés “locaux”.

Oui, ça peut être une solution, sans pour autant supprimer les commémorations ou autre “devoir de mémoire”.

**

[Utilisateur anonyme 37304]

Matim, le jour férié n’est pas lié à l’anniversaire particulier de cette année : il existe depuis près de 30 ans nous a dit XXYYZZ.

Moi, ça ne me choque pas que la République, sur ce territoire particulier, avec son histoire singulière, mette en place un jour férié.
C’est une reconnaissance encore plus forte qu’une simple journée de commémoration.

—–

Si je te suis : il faut supprimer tous les fériés “locaux”, ou alors les généraliser à tout le monde (multipliant par là les jours chômés)…

La première solution me semble dommage, la seconde irréaliste (d’ailleurs, faut-il proposer un férié sur le sujet de l’abolition de l’esclavage dans la seule Réunion à toute la population française, au risque que la majorité ne s’y intéresse en fiat pas ?).

—–

Par contre, mais c’est un tout autre débat, on pourrait sans doute imaginer de modifier quelques jours fériés actuels pour les remplacer par d’autres.

[Matim]

fg63 a écrit :
Il s’agit (si j’ai bien compris) de commémorer la fin de l’esclavage à la réunion, pas sur tout le territoire français.
Je pense pour ma part que la République n’est pas moins “Une et indivisible” quand elle reconnaît des spécificités historiques locales, comme les langues locales.
//
Je ne comprends même pas ta réaction à vrai dire.

Je vois effectivement que tu n’as pas compris .

Il ne s’agit pas de mettre en cause cette reconnaissance (j’ai pourtant pris la peine d’insister la dessus dans mon précèdent post..) mais plutôt de se demander pourquoi on met en place un jour férié et chômé à l’occasion de cette fête (qui je le rappelle est simplement le 162ème anniversaire! on est pas sur une date marquante style bicentenaire ou autre hein..)

Le réunionnais qui vit en Métropole ou ailleurs ne souffre pas plus de ne pas profiter de ce jour férié que l’alsacien qui vit en Auvergne le vendredi saint ou que le basque qui vit à Brest des panneaux en bretons à l’entrée des villages

C’est pas non plus le sujet. Je n’évoque pas la souffrance..
Cependant ton affirmation reste à prouver. L’identité culturelle peut être lourde à transporter tu sais.

Ce réunionnais de métropole, si on considère à juste titre que cet événement est important pour lui, ne peut pas célébrer cette commémoration avec les mêmes droits.
Au nom de quoi ? de la spécificité locale ?

Bref, le jour férié “local”, quelque soit la région, c’est pas une bonne chose.
Le Français bouge, il ne faut pas raisonner avec des vieux réflexes de population sédentarisée !

**

[Utilisateur anonyme 37304]

Matim, tu négliges pour le coup la dimension territoriale de cette affaire.

Il s’agit (si j’ai bien compris) de commémorer la fin de l’esclavage à la réunion, pas sur tout le territoire français.

Je pense pour ma part que la République n’est pas moins “Une et indivisible” quand elle reconnaît des spécificités historiques locales, comme les langues locales.

—–

Le réunionnais qui vit en Métropole ou ailleurs ne souffre pas plus de ne pas profiter de ce jour férié que l’alsacien qui vit en Auvergne le vendredi saint ou que le basque qui vit à Brest des panneaux en bretons à l’entrée des villages.

Je ne comprends même pas ta réaction à vrai dire.

[Matim]

Xav43,
La démagogie consiste a dire ce que le peuple souhaite entendre, en cela tes phrases sont démago.
Ca n’apporte strictement rien à la question de départ sur le bien fondé d’un jour férié-chômé.
On ne parle pas du fond de cette fête, on parle de la forme !
Dans le même genre tu as ” la guerre c’est moche, tant de peuples ont soufferts, tant de morts ” ..bla-bla-bla… ouais et donc ?

Xav43 a écrit:
ce jour si important dans l histoire de la réunion et de l humanité mettant fin a ce régime d’ esclavage niant les principes fondamentaux des droits de l homme…
…ce jour qui a permis a tout un peuple de retrouver son droit a la dignité humaine…trop longtemps bafoues…

etc, etc.. On peut en faire des pages comme ça !

Je tiens à recentrer mon intervention sur la forme de la commémoration et non pas sur le fond (que je ne remet pas en cause évidemment)

****
fg63,
Je pense qu’il est justement INÉGAL de fêter ce jour à la Réunion, au mépris de tous les autres Français qui ne sont pas physiquement présents sur l’ile.

Soit c’est une commémoration historique et ça concerna tout le monde, soit c’est une commémoration locale et dans ce cas le jour ferié-chômé n’a aucun sens.
Qui sont les personnes aujourd’hui qui sont directement et personnellement touchés par cette commémoration au point d’en faire un jour férié ??

Comme je le disais plus haut, y’a certainement plus de gens touchés par le déportation de la 2nde guerre, et pourtant on ne fête pas la fin de la Shoah ou la libération des camps avec un jour férié.

Aujourd’hui avec les mouvements de population cela n’a aucun sens car la mixité des population fait que je peux me retrouver dans une région qui fête un truc qui m’est complètement étranger ! et a contrario, une personnes touchée par l’esclavagisme dans sa famille ne pourra pas bénéficier de ce jour férié si il vit en métropole ..
Incohérence et ségrégation donc.

*****
XXYYZZ,
Pas de polémique non, juste peut être une remise en question de la forme de cette commémoration régionale (et pas le fond j’insiste).

Je suis Breton et je trouverais absurde qu’on me colle un jour férié pour commémorer le massacre des Bretons par l’armée royale.

**

[Utilisateur anonyme 37304]

Le 14 juillet est une fête qui commémore la fête de la fédération du 14 juillet 1790 (et pas la prise de la Bastille un an plus tôt, évènement jugé trop sanglant pour en faire la fête nationale).

La fête de la fédération était celle e la réconciliation et de l’unité de tous les Français, pas la fin d’une exploitation.

D’ailleurs, ce jour-là, Louis XVI était encore roi et a même prêté serment à la Nation et à la loi.
La République n’existait donc pas encore (mais était en gestation).

[XXYYZZ]

Et bien matim, je ne pensais pas déclencher une polémique.
Bon cette journée est férié et chômé depuis 1981 ou1982 (Gouvernement Mitterand). Actuellement tout les Réunionnais se réjouissent de cette fête, même la majorité des patrons, qui perdent une journée de travail.
Au début c’était la “fet caf”( fête des cafres). Maintenant , c’est la fête de tous les Réunionnais.
Dans les autres ex colonies françaises, l’esclavage n’a pas été aboli le 20 décembre, donc ce n’est pas férié.
Pour l’anecdote, un ami enseignant Réunionnais, a pris volontairement sa retraite le 20 décembre.
Je rapelle que depuis quelques années, l’esclavage est reconnu( à juste raison) comme un crime contre l’humanité.
Alez bye. Il ya un concert tout pres de chez moi et j’y vais.

[xav43]

Démagogie land !!! Si tu veu… Quoique je vois pas en quoi mon discours est démagogue… Mais bon!

Reconnaitre l importance de ce jour pour toute une région et le droit a le considère férie et chôme a plus de sens pour eux que le 14 juillet… Qui pour eux n a jamais été le jour de la fin de l exploitation tant voulu par les républicains…

La France est vaste et son histoire n est pas que celle de l hexagone…

[Utilisateur anonyme 37304]

Matim, du calme !

Qui a dit que ce jour n’est férié qu’à la Réunion ?
Je ne sais pas ce qu’il en est ailleurs.

Concernant l’Alsace et la Lorraine, cet état de fait est historique.
C’est la même histoire qui fait que là-bas les prêtres sont payés par l’État et que la religion est enseignée dans les écoles publiques (ce fut même un cours obligatoire jusqu’à récemment).

—–

Il ne faut pas confondre égalité et égalitarisme.

[Auteur]

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