jetty a écrit:
Re,D’accord avec toi XXYYZZ sur le prncipe les organisateurs doivent former leurs pro sauf que :
A. Certains animateurs intervenant à l’année ne VEULENT pas être formés
B. Certains veulent se former sur des diplômes inadaptés ex: J’ai un BEPC une expérience de 1ou 2 ans en péri sco et je veux passer le DEJEPS ou inversement Bac+3 veut passer un BAPAAT pour être plus proche du terrain.
C. Des formations BPJEPS notamment proposés par certains organismes qui donnent clairement envie de pleurer tant le niveau est lamentable.
Je connais, malheureusement plusieurs exemples dans les 3 cas que tu évoques.
En particulier des organismes de formation BPJEPS ou DEJEPS dont le principal objectif est la rentabilité, aussi bien au niveau du recrutement, qu’au niveau du controle des competences.
Mais cela n’est pas une raison pour baisser les bras.
Professionnalisons aussi les responsables d’organisme de formations et les formateurs ?
Re,
D’accord avec toi XXYYZZ sur le prncipe les organisateurs doivent former leurs pro sauf que :
A. Certains animateurs intervenant à l’année ne VEULENT pas être formés
B. Certains veulent se former sur des diplômes inadaptés ex: J’ai un BEPC une expérience de 1ou 2 ans en péri sco et je veux passer le DEJEPS ou inversement Bac+3 veut passer un BAPAAT pour être plus proche du terrain.
C. Des formations BPJEPS notamment proposés par certains organismes qui donnent clairement envie de pleurer tant le niveau est lamentable.
Donc le discours faut professionnaliser faut professionaliser à tout crin bof, bof… proposons déjà des diplômes EXIGENTS dans les savoirs faire , savoirs être et savoirs qui à la fin valent véritablement quelque chose aux gens réellement motivés pour les passer.
Avé
D’accord avec Lau et jetty sur les deux points.
Les animateurs professionnels doivent se battrent pour avoir de meilleurs salaires et être davantage reconnus. Ceci implique bien sur, qu’ils fournissent un vrai travail professionnel et que la formation soit de qualité. Ce qui n’est pas toujours le cas, sans généraliser bien sur.
Cependant j’ajoute un bémol aux propos de Lau sur les ACM. De nombreux animateurs sont en formation BAFA ou ont le BAFA. Il ne faut pas se BOUCHER LES YEUX .
Un stagiaire BAFA a juste 8 jours d’une formation qui est forcément plus large que profonde.
Quant aux breveté BAFA, ils ont en tout et pour tout 28 jours de formation, si elle est bien faite!
Le BAFA n’est pas un diplôme professionel ,il fait partie de l’animation volontaire. Certe quelques animateurs sont devenus permanents avec juste le BAFA, mais cela ne devrait pas être la logique.
Il faudrait que les associations et les animateurs se donnent les moyens pour que ces personnes suivent une formation diplomante.
Le BAFA doit rester un tres bon tremplin ,un marchepied pour un diplome professionnel.
Ps: c’est je crois la première fois que je ne suis pas tout à fait d’accord avec Lau, (bien que ma divergence porte sur un détail) et chez moi, il pleut beaucoup.
Cause à effet ? 😆 😆 😆 😆
Tout à fait d’accord avec toi Lau. Rien à rajouter
“Les animateurs professionnels doivent se battre plus que jamais pour obtenir ce statut professionnels qui leur est dû.
Cependant, manifester, revendiquer… tout cela n’est pas suffisant. Si on revendique un statut de professionnel, il faut aussi être en mesure de fournir un travail… professionnel. Lorsque je vois la qualité des animations proposées dans certains accueils de loisirs je me dis qu’il y a du boulot.
Vous animateurs professionnels, lorsque vous irez demander une augmentation de salaire à votre maire ou à votre président, vous pourrez mettre en avant la qualité de votre travail. Si vous ne faites pas cet effort de réflexion sur vos activités, si vous vous contentez de rester dans des activités dignes d’une garderie, (et encore) si vous n’avez pas d’objectifs clairement définis et évalués, vous ne pouvez pas revendiquer ce statut professionnel. Toutes vos manifestations et autres grèves n’auront que peu d’impact. “
Bah, tu as raison Moilapa tout cela est inutile. 😀
L’animation professionnelle est quand même relativement nouvelle à l’échelle de l’histoire du droit du travail. En conséquence, c’est un secteur qui est mal connu et surtout qui souffre d’un manque de reconnaissance. On entend souvent dire que ce travail n’est pas un vrai travail, qu’il n’est pas très difficile, qu’il ne faut pas être très intelligent pour faire ça. Il y a aussi souvent un mépris des autres professionnels de l’enfance vis à vis des animateurs (surtout les enseignants.) :tresfache:
Les démarches bancales de professionnalisaition initiées par JS n’ont rien fait pour arranger tout cela. 🙁
Donc, non :non: tout cela n’est pas inutile. Les animateurs professionnels doivent se battre plus que jamais pour obtenir ce statut professionnels qui leur est dû. :hammer:
Cependant, manifester, revendiquer… tout cela n’est pas suffisant. Si on revendique un statut de professionnel, il faut aussi être en mesure de fournir un travail… professionnel. Lorsque je vois la qualité des animations proposées dans certains accueils de loisirs je me dis qu’il y a du boulot. 😮
Vous animateurs professionnels, lorsque vous irez demander une augmentation de salaire à votre maire ou à votre président, vous pourrez mettre en avant la qualité de votre travail. Si vous ne faites pas cet effort de réflexion sur vos activités, si vous vous contentez de rester dans des activités dignes d’une garderie, (et encore) si vous n’avez pas d’objectifs clairement définis et évalués, vous ne pouvez pas revendiquer ce statut professionnel. Toutes vos manifestations et autres grèves n’auront que peu d’impact. :pen:
Je me demande combien de temps il va falloir attendre pour qu’ici, comme à chaque fois, il y ait quelqu’un qui vienne nous expliquer en quoi tout cela est inutile…
Allez on commence cette année, plus déterminés que jamais.
Le jeudi 21 janvier, appel à la grève pour le service public à l’appel de la CGT, Solidaires et FSU en particulier pour dénoncer la suppression des 100 000 postes dans la fonction publique depuis 2007.
Dépêche AFP portant sur les revendications :
LEMONDE.FR avec AFP
Trois syndicats de la fonction publique (CGT, FSU et Solidaires) ont appellé mercredi 23 décembre les fonctionnaires à “un temps fort, de grèves et de manifestations”, le 21 janvier, contre “la politique destructrice du gouvernement”.
Ces trois syndicats, représentant plus de 45 % des voix aux dernières élections professionnelles, dénoncent notamment la suppression de “plus de 100 000 emplois dans la fonction publique d’Etat depuis 2007, l’individualisation des rémunérations et la mise en concurrence des agents”. Il s’insurgent aussi contre les “conséquences néfastes sur les conditions de travail” et “la qualité du service rendu” de la révision générale des politiques publiques (RGPP), le vaste – et controversé – programme de réorganisation et d’économies de l’Etat.
Ils s’opposent également au projet de réforme territoriale, qui “constitue un recul démocratique important” et “met en danger le service public”, et la suppression de la taxe professionnelle, qui va conduire à “l’assèchement des ressources des collectivités locales”. Pour eux, nombre de services publics, comme l’hôpital, l’éducation nationale, l’enseignement et la recherche, sont “en danger”.
Les trois syndicats appellent “à débattre et à agir dès la semaine du 11 janvier pour permettre de faire converger les mobilisations et de construire un temps fort, de grèves et de manifestations, le 21 janvier”. “Face à la politique destructrice du gouvernement, les personnels organisent la résistance”, ajoutent-ils, rappelant que “depuis des mois, les mobilisations se succèdent : les agents territoriaux, les hôpitaux publics, la Poste, l’éducation, la culture, l’ONF, la DGCCRF, les finances publiques, l’équipement, etc”.
Le samedi 30 janvier, journée nationale pour l’Education à l’appel de la FSU. Le défilé aura lieu à Paris.