A-t-on le droit de ne rien faire en centre de vacances?

  • Ce sujet contient 130 réponses, 37 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par au84972, le il y a 10 années et 6 mois.
20 sujets de 1 à 20 (sur un total de 131)
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    Messages
  • #41835
    Al-Batros
      @al-batros

      Marie13

      On a déjà eu l’idée, Lau, je crois, avec le coup du “Le système de la «boutique».

      C’est beaucoup d’investissement pour quoi? Se priver d’un moment festif, l’activité commune.

      A quand les colos où chacun se prévaut du droit de ne rien branler.

      Al

      #41845
      crevette76
      Administrateur
        @crevette76

        Vaste question.

        Une partie de la réponse se situe peut-être dans l’aménagement des lieux, du matos… et du coup de fait un peu du temps 🙄

        Si je m’ennuie et que j’ai “sous la main” de quoi bricoler ou bien que j’ai la possibilité d’aller voir les piafs plus loin, est-ce que je ferais des conneries ou des trucs sympas ? Et si je m’ennuie et que j’ai la possibilité de rejoindre un truc impulsé par quelqu’un d’autre ?
        Y’a surement pas de réponse unique et immuable à cette question, mais quand même ça peut laisser un peu songeur, non ?

        #41848
        Marie13
          @marie13

          Je me permettrais de faire remonter ce sujet, ancien certes mais fort intéressant.

          A la question “A-ton le droit de ne rien faire en centre de vacances?”, la réponse initiale quasi unanime semble être OUI.
          Cependant, si j’ai bien compris, cette réponse semble quasi systématiquement nuancée : il est permis de ne rien faire en CV, mais seulement si c’est occasionnel... donc si la situation ne se reproduit trop souvent (1 enfant qui ne souhaite “rien faire” 2 jours de suite ce n’est pas normal, il faut chercher à comprendre pourquoi pour tenter de remédier à la situation)

          Pour illustrer cette nuance un exemple parlant est donné : ce groupe d’ado sur un séjour en Grèce qui n’a “rien fait d’autre” que de “glander” sur la plage pendant une semaine tout simplement parce qu’ils ne souhaitaient rien faire d’autre (et au final les jeunes semblent enchantés de leurs vacances)
          Or cet exemple semble “choquer” tous les participants à la discussion (je caricature un peu) qui “argumentent” que partir en Grèce pour ça, ça ne vaut pas le coup et que ces jeunes auraient pu tout aussi bien partir en France voire rester chez eux.

          (Donc OUI on a le droit de ne rien faire en centre de vacances à l’échelle d’une journée, mais NON on n’a pas le droit de ne rien faire en centre de vacances à l’échelle d’une semaine ou d’un séjour…)

          Qu’en pensez-vous? et si vous êtes d’accord, ou placez vous la limite?

          Par ailleurs, à plusieurs reprise certains membres de ce forum évoquent “les bienfaits de l’ennui”, car se serait avant tout lors de ces plages “libres” dépourvues de stimulation que l’enfant construirait ses rêves, donnerait libre cours à ces envies …

          Mais voilà, comment “permettre” ces temps libres et faire en sorte qu’ils se déroulent de le plus sereinement possible?

          Car il est également évoqué que se sont principalement durant ces temps ou les enfants “s’ennuient” que ceux-ci vont faire des bêtises, se disputer… (pour attirer l’attention? )

          Alors faut-il constamment proposer (sans imposer) des activités à l’enfant?

          #98437
          Shaaa
            @shaaa

            Je rejoins ta dernière phrase. Mais dans ce cas-là, pourquoi se torturer pour monter des fabulations, hein ? 😀

            #98442
            steppenwolf
              @steppenwolf

              Bonjour,

              à la question initiale du post je réponds : bien sur.

              par “le rien faire” j’entends quelque chose de non dirigé.
              après il faut que l’enfant en ait la possibilité, je ne parle pas du bon vouloir de l’animateur mais des opportunités d’espaces et de matériels qui s’offrent à lui.
              Vous me direz “il ne fait rien. il n’a pas besoin d’espace pour ca, ni de matériel”. Soit, mais quitte à ne rien faire autant que ça soit tranquillement (qq mètres carrés suffisent) . Et le matériel? A moins d’être déclaré en état de mort cérébral l’enfant va vouloir au bout d’un moment d’immobilisme corporel faire quelque chose de son corps (et là carton, tissus suffisent).
              Ces deux conditions me semblent nécessaires et si elles sont bien pensées en amont solutionnent les problèmes de surveillance ou de désordre énoncés ça et là dans le post. De plus ça évite de donner une image total freestyle/glandage.

              Globalement il me semble que l’activité libre est grandement oublié en animation, quant aux aménagements des espaces c’est pire. (ces 2 sujets ont-ils fait l’objet d’un post? perso j’en vois pas de traces. c’est dommage, ils le méritent)

              #102330
              Langelous
                @langelous

                Ca y est j’ai compris ton point de vue, et je le partage.

                Il faut distinguer 2 choses :
                – un anim a en charge les jeunes qui “ne font rien” (ou autre chose, ou autrement ou etc …)
                – les jeunes “qui ne font rien” sont placés en autonomie, sous (sur)veillance d’un ou plusieurs anims qui passent les voir à tour de role

                Cette organisation se decide en amont comme tu l’evoques, car dépend aussi de la tranche d’age.

                On est bien d’accord qu’il faut privilégier l’anticipation…mais parfois ce n’est pas toujours possible, alors on se rattrape sur la réactivité.

                #102363
                crevette76
                Administrateur
                  @crevette76

                  Ce que je voulais dire c’est que ton “cas extrème” de 1 anim pour 1 enfant pourrait au lieu d’être un cas “extrème” qui pose des soucis d’organisation (et contraint du coup à faire autrement) être juste une de possibilités offertes par l’organisation en place pour prendre en compte le choix ouvert de l’enfant à participer aux actis proposées/menées par des anims et/ou à “ne rien faire” et/ou à faire des actis qui viennent de lui/eux (des projets d’enfants).

                  Ce que je voulais dire c’est que l’organisation concrète devrait prendre en compte du positionnement politique de la place accordée ou pas à ce “ne rien faire” et à tous les “faire autre chose/ autrement” qui peuvent en découler.
                  Donc qu’en fonction des valeurs et des objectifs du projet, ben on organise le fonctionnement avec ses modalités… et non pas le fonctionnement nous contraint “logistiquement” à faire comme ça, pour éviter des cas “extrèmes”.

                  Les cas “extrèmes” ne sont problématiques que si :
                  – on ne les a pas pensé/anticipé
                  – on ne veut pas par choix qu’ils se produisent (mais dans ce cas, autant poser un fonctionnement qui ferme vraiment l’éventualité)
                  Non ?

                  Autrement dit pour faire court : si on estime que le môme peut “ne rien faire” ou “faire autre chose”, on s’organise logistiquement en fonction ; si on estime que non, on s’organise autrement.
                  Le problème ne devrait donc pas se poser “pendant”, mais “avant”.
                  Non ?

                  Tu veux laisser champ libre au “rien” ou pas ?
                  Si oui, forcément tu vas te dire “pourquoi” un peu, mais surtout COMMENT… sinon ça n’a pas vraiment de sens…

                  Mais peut-être qu’on se comprend de travers mutuellement ?

                  #102375
                  Langelous
                    @langelous

                    crevette76 a écrit :
                    c’est un peu ce que je “craignais”…

                    Je ne vois vraiment pas ce que tu crains …

                    faut-il partir d’un problème organisationnel pour monter sa manière de fonctionner (sous entendu quitte à s’asseoir sur certains trucs pourtant mentionnés comme objectifs dans le PP…) ou bien faut-il s’organiser en fonction de ces “trucs” notés comme objectifs dans le PP ?

                    Je ne comprends pas ce que tu veux dire, ou alors tu lis mal entre les lignes

                    Laisser un enfant “ne rien faire” à un moment donné, n’est-ce pas en fait tenter de le laisser faire d’ autres choses à terme ?
                    Même si ça ne se limite probablement pas à ça, y-a-t-il possibilité d’émergence de projet d’enfant si y’a jamais de place au “ne rien faire” ?

                    C’est sans doute une évidence… sauf que parfois ils ne font vraiment rien, donc tu peux toujours attendre pour voir émerger l’ombre d’une idée … ou alors ils font tout ce dont tu aurais aimé qu’ils ne fassent pas … Dans ta facon de présenter les choses, je ne suis pas contre, mais comme tout, il faut mettre des bémols

                    Ce que je veux souligner, finalement, c’est qu’on peut ne rien faire, tout depend comment ce temps est encadré et tout dépend ce que chacun voit derrière le “rien faire”.

                    #102386
                    Simon
                    Administrateur
                      @simon

                      De mon côté, je revendique le droit à l’ennui.

                      Oui parce que comme bien dit, ne rien faire n’existe pas. Mais l’adulte s’inquiète bien souvent à ce que l’enfant soit occupé à l’activité proposée dans le cadre. Pourtant, ça peut même produire des situations à risque !

                      Même sans le voir, parce que non expliqué, non visible, un enfant qui participe à une activité qui l’emmerde c’est un enfant qui potentiellement peut avoir envie justement à un moment donné de foutre en l’air cette activité, d’emmerder les autres, de ne plus avoir envie ensuite de cautionner les activités proposées.

                      Une activité doit rester LIBRE.
                      De plus, cela oblige à faire des choses de QUALITE.
                      Car, mettre en place des systèmes d’inscription ou des fonctionnements qui régissent l’activité de l’enfant car hémorragie, désintérêt démontre fondamentalement que l’animation est de piètre qualité….

                      Puis, donc le droit à l’ennui, c’est pouvoir ne pas forcément rebondir sur l’interpellation d’un enfant qui s’exclame de son ennui. Il va se trouver tout d’un coup une inventivité à tout épreuve parce que née d’une imagination crée par l’envie de s’amuser, de rêver, de partager, d’épater. L’ennui est producteur de créativité.

                      #102388
                      crevette76
                      Administrateur
                        @crevette76

                        c’est un peu ce que je “craignais”…

                        faut-il partir d’un problème organisationnel pour monter sa manière de fonctionner (sous entendu quitte à s’asseoir sur certains trucs pourtant mentionnés comme objectifs dans le PP…) ou bien faut-il s’organiser en fonction de ces “trucs” notés comme objectifs dans le PP ?

                        Quelques pistes dans le fil comment faites vous pour motiver les enfants ?, et des possibilités concrètes de mise en oeuvre dans les liens que j’y mentionne…
                        un fil où on voit que peut-être c’est pas toujours facile mais peut-être ça peut se réfléchir et s’organiser…

                        Laisser un enfant “ne rien faire” à un moment donné, n’est-ce pas en fait tenter de le laisser faire d’ autres choses à terme ?
                        Même si ça ne se limite probablement pas à ça, y-a-t-il possibilité d’émergence de projet d’enfant si y’a jamais de place au “ne rien faire” ?

                        Il se passait quoi pour vous gamins quand on vous laissait “ne rien faire” ? 🙄

                        #102393
                        Langelous
                          @langelous

                          Disons que c’est juste bassement un probleme organisationnel comme tu peux certainement t’en douter…. en prenant le cas extreme de mobiliser un animateur uniquement pour un gamin, ou de revoir la proposition d’ateliers par ce qu’une poignée ne veut pas faire les 3 activites proposées … etc …

                          Ce que je veux dire, c’est toujours mieux de mettre en place ce qu’on a prévu et préparé plutot que d’improviser pour faire plaisir a tout le monde … tout est à nuancer dans ce que je dis, tout est à prendre un peu au cas par cas, mais voilà un peu plus pour t’éclairer, si toutefois ca t’éclaire…

                          #102398
                          crevette76
                          Administrateur
                            @crevette76

                            Merci d’avoir répondu Langelous, mais ça ne m’éclaire pas sur ce qui me questionne le plus dans ta phrase, à savoir que tu veux inciter les enfants “car c’est mieux pour les anims“…

                            Je ne suis pas certaine de saisir ce que ça implique pour toi…

                            #102416
                            Langelous
                              @langelous

                              crevette76 a écrit :
                              salut langelous

                              Bien sur on va quand meme l inciter [le gamin] car c est mieux pour les anims

                              je ne suis pas certaine de bien te suivre..?
                              Peux tu expliciter ?

                              Il ne faut pas confondre inciter et forcer …. Si tu relis ce que j’ai écris, je suis contre de forcer un jeune à faire l’un des ateliers proposés … en revanche, avant tout de chose, faut aussi savoir vendre son atelier auprès des jeunes. J’emploie ce verbe inciter dans ce sens. S’il n’a pas envie de faire mon superbe atelier Photo Noir et Blanc… je m’efforce avant tout de lui montrer que cet atelier sera génial, tout ce qu’on va pouvoir apprendre, faire et refaire plutard chez soi, seul à la maison etc …. Alors seulement, si ca ne lui plait pas parce qu’il y a manifestement autre chose caché derriere, je creuse un peu plus avec lui et propose d’autres choses a mettre en place.

                              Bonne journée

                              #102424
                              edophoenix
                                @edouard-l-j

                                car il y à des animateurs qui augmentent
                                et pensent que ces temps là sont des temps de repos pour eux.

                                Après, rien n’empêche le directeur du camp, d’organiser une ch’tite réunion pour les anim’s durant ce temps libre 😀 …Ca peut même permettre aux anim’s de se coucher plus tôt le soir, et d’être donc mieux en forme et plus dynamiques pour les activités du lendemain.

                                #102433
                                crevette76
                                Administrateur
                                  @crevette76

                                  salut langelous

                                  Bien sur on va quand meme l inciter [le gamin] car c est mieux pour les anims

                                  je ne suis pas certaine de bien te suivre..?
                                  Peux tu expliciter ?

                                  #102438
                                  Langelous
                                    @langelous

                                    edophoenix a écrit :

                                    Après, il y a la question “est-ce que les animations proposées sont obligatoires”. Et je prône dans ce cas l’idée du “non, mais une non-participation doit être justifiée si elle se répète trop souvent”. En clair, qu’un jeune veuille rester tranquille une après-midi (ou une matinée, heing) sur le séjour, je suis prêt à le lui accorder (en négociant s’il le faut avec le directeur), mais si il recommence, je lui demanderais pour quelle raison ; est-ce qu’il est fatigué (manque de sommeil, et dans ce cas, trouver un moyen d’y remédier – par exemple si ses camarades de tente ou de chambre font du bruit tard, lu proposer de changer de chambre ?) ; est-ce l(es)’activité(s) qui ne lui plai(sen)t pas ? Et dans ce cas, je lui demande de faire un effort pour être avec les autres, quand même (parce qu’en même temps, s’il vient en colo, c’est dommage qu’il s’isole), surtout si on offre le choix entre plusieurs activités différentes.

                                    Je suis complètement d’accord… dans la mesure où la “non-activité” est argumentée….mais ce qui ne veut pas dire pour autant qu’une non-activitié n’est pas sans vigilence des anims.

                                    Un gamin qui ne veut pas aller en atelier le matin, peut rester dormir s’il est fatigué … mais un anim passe de temps en temps dans sa chambre

                                    Un gamin qui ne veut pas aller en atelier le matin, peut faire un autre atelier, ou peut faire l’atelier autrement, ou peut aider l’animateur qui anime l’atelier, ou aider à faire autre chose, ou … bref, à chaque cas sa solution. Le jeune est en vacances dont on ne peut pas le forcer a faire un atelier s’il n’a pas envie. Biensur on va quand meme l’inciter car c’est mieux pour les anims… mais ensuite, on peut s’interoger aussi sur le fait qu’il ne veut pas faire cet atelier … mauvaise ambiance, atome crochu avec un jeune, ou rien a voir avec tout ca.

                                    Je conclus en disant qu’il faut toujours mettre en avant la possibilité que les jeunes puissent choisir – leur atelier ou autre – dans la mesure du possible. La place du choix dans un séjour est le début de la responsabilisation du jeune !

                                    #102455
                                    lejoueur
                                      @lejoueur

                                      Ok là je comprends mieux
                                      qu’il y est des moments d’inactivités je suis pour néanmoins le pense qu’il faut bien faire attention
                                      car il y à des animateurs qui augmentent
                                      et pensent que ces temps là sont des temps de repos pour eux.

                                      #102705
                                      edophoenix
                                        @edouard-l-j

                                        Questions très pertinentes ; je soutiens…
                                        Cependant, je réagis à ceci :

                                        lejoueur a écrit :
                                        connaissez vous beaucoup d’enfants inactifs et qui ont besoin de temps où ils ne font rien .
                                        Cela ne serait – il pas plutôt un besoin de l’adulte
                                        ?

                                        je ne sais pas ce que vous entendez réellement par “ne rien faire”, parce qu’on fait toujours quelque chose (on dort, on lit, on se repose, on pense, on réfléchit, on rigole, on regarde, on écoute, … tout ça, c’est faire quelque chose.) bref, ne “rien faire” c’est un concept que je ne connais pas vraiment.

                                        Mais, pour répondre à la question, avoir des temps de pause ou de repos, c’est nécessaire à tout le monde, adultes comme enfants. 😉

                                        edit.: pour répondre au tout premier post : je suis, mais dans de nombreux camps dans lesquels j’ai travaillé (pas tous, mais beaucoup) on propose au moins un temps de repos, en général après le repas du midi, appelé “temps calme” ou “temps libre”, ou autrement. Bref, en proportion avec les temps d’activités, c’est peu, mais c’est quand même prévu.

                                        Après, il y a la question “est-ce que les animations proposées sont obligatoires”. Et je prône dans ce cas l’idée du “non, mais une non-participation doit être justifiée si elle se répète trop souvent”. En clair, qu’un jeune veuille rester tranquille une après-midi (ou une matinée, heing) sur le séjour, je suis prêt à le lui accorder (en négociant s’il le faut avec le directeur), mais si il recommence, je lui demanderais pour quelle raison ; est-ce qu’il est fatigué (manque de sommeil, et dans ce cas, trouver un moyen d’y remédier – par exemple si ses camarades de tente ou de chambre font du bruit tard, lu proposer de changer de chambre ?) ; est-ce l(es)’activité(s) qui ne lui plai(sen)t pas ? Et dans ce cas, je lui demande de faire un effort pour être avec les autres, quand même (parce qu’en même temps, s’il vient en colo, c’est dommage qu’il s’isole), surtout si on offre le choix entre plusieurs activités différentes.

                                        Après, dans mes propres souvenirs de vacances, autant le matin j’étais pas trop motivé pour me lever avant 9h30/10h, autant le reste du temps, j’avais quand même envie de m’occuper et si je restais sans rien faire, c’était pas vraiment la joie, donc j’étais content qu’on me propose des trucs à faire et à découvrir
                                        (je précise ma vie, non pas parce que je la trouve intéressante, mais pour expliquer ma position sur cette question.)

                                        #102734
                                        lejoueur
                                          @lejoueur

                                          Salut
                                          Quand vous dites ne rien faire de qui vous parlez? De l’enfant qui ne doit pas être qu’un consommateur ou de l’animateur qui ne doit plus proposer mais écouter les propositions et laisser faire . Pouvez vous me dire combien d’animateur sont formés à ce style de fonctionnement . Sinon dans ce fonctionnement
                                          quel est le rôle de l’animateur car je n’ai pas encore vu d’annonces où l’on demande à l’animateur de savoir rien faire .
                                          De plus pour moi il me semble qu’un enfant acquière des connaissances avec l’aide de l’adulte pas différentes méthodes qui vont de là découverte pas soi même et sur proposition de l’adulte
                                          Par la répétition d’une action pour finir pas une méthodeplus scolaire
                                          L’enseignement magistral qui considère que l’enfant ne sait rien et que l’adulte sait tout .
                                          Je vous pose une question
                                          connaissez vous beaucoup d’enfants inactifs et qui ont besoin de temps où ils ne font rien .
                                          Cela ne serait – il pas plutôt un besoin de l’adulte ?

                                          #104752
                                          XXYYZZ
                                            @xxyyzz

                                            Voila le sujet que tu cherches michmuch

                                          20 sujets de 1 à 20 (sur un total de 131)
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