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Je me suis en tant que directeur retrouvé plusieurs fois avec des “boulets” qui foutent en l’air les vacances des anims et des gamins…

Comment faire dès lors… sans tomber dans des pratiques limites tant du point de vue moral que légal ? Plusieurs cas se sont présentés au cours de ma jeune carrière :

1. Sans rien lui avoir demandé, l’un de ses boulets est parti tout seul (faux arrêt maladie), ça soulage et pas de basse besogne à accomplir.

2. Je convoque “le boulet” 3 fois par semaine pour le remettre dans le droit chemin, ça ne sert à rien et les vacances se poursuivent… avec le boulet qui mine les vacances de tout le monde.

3. On trouve un incident mineur, et on fait “sauter” l’anim pour défaut de surveillance par exemple… dur dur à prouver et c’est un peu tendencieux.

Depuis on a préciser dans le contrat le respect du PE et du PP comme condition au contrat. Je ne sais pas si ça va nous mettre à l’abris mais au moins, on aura un argument en disant à tel et tel moment, tu n’as pas respecter le PE. Donc maintenant, soit tu pars – soit on lance la procédure du licenciement pour non respect du contrat de travail. Voilà où nous en sommes actuellement même si pour l’instant on ne s’est pas servi de cette “mention” du contrat.

En tout état de cause faire chanter en parlant d’un blame de J&S est une pratique aussi courante que dégeulasse.

[RANCHON]

Il n’ai jamais trop tard pour le soutenir et pour que ce genre de pratique s’arrete…

[s3phirot]

En août dernier je me suis retrouvé dans une équipe, où un animateur s’est retrouvé un peu à côté de la plaque, mais sans toutefois commettre de faute grave.
Le directeur voulait qu’il démissionne, et devant son refus, il lui a carrément dit : “soit tu démissionnes, soit je fais un rapport à jeunesse et sports”.

Ce genre de pratique est outrageusement un abus de pouvoir, et pire que ça, du harcèlement moral !
– soit l’anim commet une faute qui justifie un rapport à jeunesse et sports (attitude ambigue, mise en danger des enfants…) et cette faute justifie également son licenciement
– soit rien ne justifie son licenciement, et dans ce cas, rien ne justifie de rapport à jeunesse et sports !

Il est bien-sûr évident que ce rapport, s’il avait été fait par le directeur, n’aurait eu aucune conséquence pour l’anim puisqu’il ne reposait sur rien ! En effet, les directeurs n’ont pas le pouvoir de faire sauter les bafa, ils peuvent (et dans certains cas, ils doivent) signaler les faits à DDJS qui se chargera, si elle le juge nécessaire, de convoquer l’anim, d’auditioner les témoins… la décision finale de retirer ou pas le bafa relevant d’une commission spécifique

Mais mettez vous à la place de cet anim !!! Quand on s’y connait pas trop, et que le directeur vous menace de faire sauter votre bafa si vous ne démissionez pas, comment allez-vous réagir ????

Lui, il a démissioné sans demander son reste…..

Cet épisode m’a beaucoup travaillé depuis…. même si j’étais d’avis que cet anim démissionne, je n’apprécie pas la forme……

Si un anim s’en sort vraiment mal, y’a 2 possibilités :
– soit assumer son rôle de formateur, et essayer de le faire progresser
– soit, si la situation ne s’y prête pas, en parler avec lui, et lui conseiller de démissionner avant qu’il ne commette l’irréparable

Un directeur peut se tromper dans son recrutement, mais je trouverais plus normal qu’il soit solidaire de ses anims, car finalement c’est lui qui les a choisi !!!

Enfin bon, c’est un autre débat. Je trouve simplement honteux d’avoir procédé de la sorte…. Je sais maintenant que si jamais je me retrouve de nouveau dans une situation similaire, je n’hésiterais pas à soutenir l’animateur (en l’encourageant à porter plainte pour harcèlement moral ou à menacer de démissioner aussi) car vraiment, l’abus de pouvoir ça me fait vomir………

Olivier

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la vie est dangeureuse, la preuve on en meurt

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