[Match-e]

Il n’en est rien. Si la signature s’était limitée à “Gilbert POZZO DI BORGO” nous aurions tous compris de qui il s’agissait non ?

Pourquoi pas rajouter “papa d’Orane”. Mais rajouter “16 ans”, c’est vraiment faire entrer le registre émotionnel dans la discussion une nouvelle fois. Et moi c’est précisément cela que je trouve lamentable.

[Utilisateur anonyme 37304]

Match-e a écrit :
Suite à une modération de mes propos qui me semble infondée puisque ces derniers n’ont rien d’injurieux et sans réponse du modérateur, je poste à nouveau ma demande.

gpdb04 a écrit :
Gilbert POZZO DI BORGO
Papa d’Orane 16 ans

Quel est l’intérêt d’une telle signature ? Appuyer vos arguments par le registre émotionnel ?

Pour ma part, je trouve intéressant de savoir qui nous parle, surtout lors d’une première intervention et s’agissant d’une personne aussi impliquée dans l’affaire dont on parle ici.

Accuser gpdb04 de vouloir centrer le débat sur le seul registre émotionnel parce-qu’il nous dit qui il est, je trouve cela assez lamentable.

J’ose espérer que cela vient d’une mauvaise interprétation de ta part.

[Utilisateur anonyme 37304]

Match-e a écrit :
Suite à une modération de mes propos qui me semble infondée puisque ces derniers n’ont rien d’injurieux et sans réponse du modérateur, je poste à nouveau ma demande.

gpdb04 a écrit :
Gilbert POZZO DI BORGO
Papa d’Orane 16 ans

Quel est l’intérêt d’une telle signature ? Appuyer vos arguments par le registre émotionnel ?

Je te trouve un peu exigeant quant au délai de réponse…

Tu as répondu à mon MP d’explication de ma modération à 21h56, soit presque 1h30 après que je te l’ai envoyé.

Tu n’as attendu ici que 31 minutes avant de te plaindre d’une absence de réponse de ma part.

Concernant la modération, je te l’ai expliquée et je vais répondre à ton MP, bien entendu.

Je considère que ce que j’ai supprimé à ton message ne correspondait pas exactement à la question que tu formules ici. Il ne s’agit d’ailleurs pas d’une question.

[Match-e]

Suite à une modération de mes propos qui me semble infondée puisque ces derniers n’ont rien d’injurieux et sans réponse du modérateur, je poste à nouveau ma demande.

gpdb04 a écrit :
Gilbert POZZO DI BORGO
Papa d’Orane 16 ans

Quel est l’intérêt d’une telle signature ? Appuyer vos arguments par le registre émotionnel ?

[Utilisateur anonyme 37304]

Sur le seul point de l’absence de tapis de sol pour dormir dans les campings (je ne parle pas de la nuit à la belle étoile improvisée) je ne suis pas trop choqué.
Je n’ai personnellement jamais utilisé de tapis dans une tente, et quand on m’en a imposé un, je me suis toujours retrouvé à dormir à côté.

—–

“De plus même si il est vrai que les adolescents ne sont plus des enfants, c’était à l’animatrice de s’assurer du port de la ceinture en permanence du début du trajet jusqu’à l’arrêt du moteur !” => Personne ici n’a dit le contraire.
La loi a même était clairement rappelée.
Reste que tout le monde sait bien qu’il n’est pas si simple de parvenir à cela.
Il suffit de voir le nombre de parents qui n’y arrivent pas, même avec des enfants encore jeunes.

Dans le cas présent des indices laissent penser que la conductrice a été négligente, ce qui est bien pire que d’avoir des difficultés à gérer son groupe. Mais il faut laisser un tribunal juger de cela.

——

“Nous pensions confier nos enfants à un organisme sérieux et compétant mais il n’en fut rien.” => Vos arguments précédent cette phrase sont contre l’animatrice. Ils sont graves et je ne doute pas de leur sincérité.
Mais je ne crois pas qu’un organisme puisse être jugé sur la seule conduite d’une de ses employées.

Ça reviendrait à dire que l’attitude de l’animatrice était directement influencée par l’organisateur, et ça je ne le crois pas. Je ne crois pas qu’une société puisse dire à ces employés de ne pas mettre leur ceinture, de ne pas être exemplaires devant les jeunes.

Je ne dis pas que l’organisme n’a aucune responsabilité.
Sur les détails du parcours par exemple, je n’ai pas les informations pour me faire une idée claire… Qui a choisi d’accélérer le départ le premier jour ? Qui a voulu, permis ou décidé d’annuler une nuit à l’hôtel pour finalement finir à la belle étoile ? Était-ce exigé, permis, toléré par l’organisme ou fait à son insu ?

C’est bien sur tous les détails que la justice devra se pencher afin de déterminer au plus juste les responsabilités des uns et des autres.
A la fois pour soulager (un peu seulement, hélas) les familles en répondant à leurs questions, mais aussi pour faire avancer les pratiques de tout le monde de l’animation afin qu’un tel drame ne puisse plus se reproduire dans des circonstances similaires.

[mimi40]

Je vous répond car je crois que vous n’avez pas bien compris clairement ce que je souhaitais dire. En effet, les enfants ont dormi à même le sol et sur des cailloux ! De plus ils ont été reveillé à deux reprises par des arrosages automatiques. Dans les campings c’est à peu près la même chose puisque les enfant dormaient sur le sol, sans tapis (comme le souligne le père d’Orane car cela n’était pas signalé sur toutes les explications concernant le séjour), la seule différence étant qu’ils avaient une tente au dessus de la tête. Les enfants ont donc cumulé de très courtes nuits et la fatigue était présente en permanence, il est donc normal qu’au bout d’un moment on s’écroule, comment ne pas comprendre çà? De plus même si il est vrai que les adolescents ne sont plus des enfants, c’était à l’animatrice de s’assurer du port de la ceinture en permanence du début du trajet jusqu’a l’arrêt du moteur ! De plus comme le souligne le père d’Orane, la conductrice elle même faisait semblant de s’attacher en la mettant dans son dos. Nous savons également que ce ne sont pas les seuls manquements aux “règles” ( infractions au code de la route, insultes et remarques désobligeantes envers les ados et animateur..). Nous pensions confier nos enfants à un organisme sérieux et compétant mais il n’en fut rien. Il ne s’agit pas ici de regler des comptes mais juste de dire la stricte vérité afin que justice soit rendue à Léa et Orane ainsi qu’à leurs familles. Leur combat est aussi le notre, nous n’aurons de cesse de dire la vérité sur ce voyage de la honte.

[Match-e]

Bonjour Monsieur,

Encore une fois et pour la dernière, mon objectif n’est pas de dire que des fautes graves n’ont pas été commises. Comme je l’ai déjà signalé, j’ai dirigé le même séjour dans un autre organisme un mois avant avec une toute autre organisation et je ne reconnais en rien le fonctionnement “classique” d’un séjour itinérant. Je ne reviendrai donc pas là dessus. Simplement, un van n’est pas un train de nuit. On n’y rentre pas pour se coucher immédiatement sans s’attacher.

D’autre part, pourquoi devrions-nous rebondir sur l’âge de l’animatrice, 32 ans ? Il me semble que c’est un âge où l’on reste en pleine possession de ses moyens. C’est une question de compétence et si cette demoiselle en manquait, ce n’était certainement pas du à son age. Elle aurait fait les mêmes erreurs avec dix ans de plus ou de moins.

J’ai dirigé ce séjour à 22 ans, j’ai croisé des directeurs de 30, 50. Il ne m’a pas semblé que nos compétences et nos prises de responsabilités soient différentes.

[Utilisateur anonyme 37304]

Bonjour gpdb04, et bienvenue sur les forums de Planet’Anim.
Bienvenue aussi à mimi40.

—–

Je ne pense pas que l’âge de la conductrice soit si important que cela.

A 18 ou 20 ans, on n’est pas plus excusable qu’à 32.
A 32, on n’a pas à attendre plus qu’à 18 ou 20 ans.

Quand on a une responsabilité, on doit l’assumer pleinement, quelque-soit son âge.

——

“on cherche à faire des victimes des responsables” => Je ne crois pas que ce soit ce qui est recherché par qui que ce soit ici.

J’ai plutôt le sentiment que les différents intervenants cherchent à évoquer tous les faits (ou du moins toutes les éventualités), avec objectivité et en n’accablant aucune des parties, ni en cherchant à en dédouaner une autre.

Nous ne savons pas ici pourquoi les jeunes n’étaient pas attachés.
Nous n’avons que la parole des uns, parole qui est respectable et qu’il ne s’agit pas de mettre gratuitement en cause.
La justice, elle, aura un peu plus d’éléments, je l’espère et sera quand même mieux placée pour se prononcer sur les responsabilités de chacun, et leur degré d’importance dans le drame qui est survenu.

——

“Lorsque l’on exerce un métier tel que le votre c’est-à-dire l’encadrement de mineurs on ne se réfugie pas derrière la maturité que devrait avoir des adolescents, on assume.” => Pour ma part, je ne parle pas de la maturité que devraient avoir des ados, mais plutôt de leur capacité bien connue à faire des choses dans le dos des adultes.
Je parle bien entendu de façon générale, pas dans le cas précis des jeunes participant au séjour de l’été dernier, que je ne connait pas et que je ne me permettrait pas de mettre individuellement dans un schéma généraliste et un peu caricaturale, forcément.

—–

“Moi je peux m’interroger sur le recrutement de l’équipe d’encadrement qui finalement n’a pas fait preuve de plus de maturité que le 6 personnes sur 7 à ne pas être attachées.” => Je comprend parfaitement votre interrogation.
Elle est légitime et indispensable pour toute personne recrutant une équipe d’animation.
Cependant, il est hélas difficile de déterminer sur un entretiens d’embauche le degrés de maturité d’un individu, et il n’est pas possible ensuite de le “fliquer” dans ses moindres tâches.
Mais il est clair que, même si la perfection n’est pas atteignable, les recruteurs doivent s’attacher à discerner au mieux les compétences et défauts de ceux qu’ils envisagent d’embaucher.

—–

Comme je l’ai déjà dit à Nathalie, je compatis à Votre souffrance monsieur.
Il serait inhumain de nier que ce drame a une dimension bien plus importante que les débats techniques que nous pouvons avoir ici.

Mais en même temps, ces débats seront peut-être le moyen d’obtenir des avancées concrètes sur le terrain, au moins une prise de conscience de la part de ceux qui les lisent.

[POZZO DI BORGO]

Je suis le papa d’Orane POZZO DI BORGO, je tiens à m’exprimer car je crois que l’on passe à côté de l’essentiel ici, c’est-à-dire la vie de 2 adolescentes, qui comme le dit très justement un intervenant, ne portaient pas leur ceinture. Léa et Orane sont entrées dans le van et se sont immédiatement couchées afin de récupérer d’une nuit sans sommeil derrière une station essence, couchée par terre sur les graviers sans tapis de sol (puisque non réclamé sur la liste des fournitures) et sans monter de tente. Tous les enfants avaient l’habitude de s’attacher au début du voyage (bien que l’exemple ne vienne pas de l’animatrice qui avait pour habitude d’attacher sa ceinture dans son dos) mais encore faut-il pouvoir le faire, lors du premier accident les enfants étaient transportés dans 2 vans au lieu de 3 il était donc impossible qu’ils soient tous attachés faute de ceinture. Tout le matériel de camping, les tentes, les valises se trouvaient dans l’habitacle du véhicule parfois les enfants n’avaient pas de place pour poser les pieds au sol. L’animatrice ne s’attachait pas on peut donc difficilement imaginer qu’elle l’ait exigé des enfants, personne ne rebondit sur l’âge de l’animatrice 32 ans !!!!
Pour l’assurance je peux vous en parler personnellement car j’ai reçu 23 000 dollars à payer pour le transport de ma fille en hélicoptère vers l’hôpital, le transport de l’enfant blessé du lieu de l’accident jusqu’à l’hôpital n’est pas prévu chez Cousins… Il me semble aussi que lorsqu’on traverse des zones désertiques ( de façon régulière) un téléphone satellite est peut être utile, ma fille est restée quasiment 1 heure à attendre les secours et cela lui a été fatal. Personne n’évoque les véritables faits révoltants, les vrais manquements, on cherche à faire des victimes des responsables,
Lorsque l’on exerce un métier tel que le votre c’est-à-dire l’encadrement de mineurs on ne se réfugie pas derrière la maturité que devrait avoir des adolescents, on assume. Moi je peux m’interroger sur le recrutement de l’équipe d’encadrement qui finalement n’a pas fait preuve de plus de maturité que le 6 personnes sur 7 à ne pas être attachées.
Quant à une plainte Monsieur Javault est parfaitement informé de la procédure qui est intentée aux Etats Unis. Nous sommes 3 familles parfaitement unies dans cette démarche. Les mots de la maman de Léa sont nos mots, les faits de Nathalie sont nos faits. Inutile de tenter de diviser pour mieux régner, nous nous battons pour nos enfants, pour dénoncer des conditions de travail honteuses, qui profitent toujours aux mêmes et desservent toujours les mêmes.
Gilbert POZZO DI BORGO
Papa d’Orane 16 ans

[Utilisateur anonyme 37304]

Al-Batros a écrit :
Salut à toi, Match-e,

Etre légitimement épuisé par une nuit éprouvante ne donne pas le droit de retirer sa ceinture de sécurité.

Il y a vraisemblablement eu des grosses erreurs de la part de l’équipe d’encadrement sur place, je vous rejoins parfaitement. Je pointe simplement le fait que ces ados ne devaient pas se détacher.

Je rappelle le Code de la Route français.

“Article R412-2
I. – En circulation, tout conducteur d’un véhicule à moteur dont les sièges sont équipés de ceintures de sécurité en application des dispositions du livre III et dont le nombre de places assises, y compris celle du conducteur, n’excède pas neuf DOIT S’ASSURER que tout passager âgé de MOINS de DIX-HUIT ans qu’il transporte est maintenu soit par un système homologué de retenue pour enfant, soit par une ceinture de sécurité.”

Le défaut d’autorité de l’équipe est une faute qui, selon les tribunaux, est la cause de nombreux accidents.
Les jeunes anims immatures tissent avec les ados des relations de copinage qui détruisent l’autorité qu’ils doivent exercer sur les jeunes.

Si la conductrice devait faire attacher les ceintures, elles devaient le faire, quitte à contrarier “le vif désir des ados” et se faire moins “aimer” par eux.
Si elle sait pas, qu’elle se tire ailleurs dans l’infanterie.

Al

Je rejoins assez Al.

L’obligation légale était clairement pour les anim dans cette affaire.

Il n’empêche qu’on peut un peu pondérer leur responsabilité par le fait que des ados sont des individus plus autonomes que des enfants (autonomes au sens étymologique : “capables de s’appliquer à eux-même la loi”).

Il est à l’évidence plus facile de faire conserver la ceinture à des enfants de 6 ans qu’à des ados… Un tribunal peut aussi prendre en compte cette réalité de fait (j’ai vu dans des jurisprudences récentes citées par Al que cela est déjà arrivé il me semble). Mais une responsabilité un peu moindre pour les adultes ne signifie pas aucune responsabilité.
Je fait une différence entre l’adulte qui dit de mettre la ceinture et se fait berner par son groupe qui “fait semblant” en laissant passer les ceintures sans les boucler et l’adulte qui ne donne aucune consigne ou, pire, qui “laisse faire” en toute connaissance de cause.

Et là on est bien sur un point précis que la justice va devoir aborder et élucider, calmement et avec le recul nécessaire qu’elle peut avoir, elle.

Il ne s’agit ni de dédouaner les animatrices de leurs responsabilités, ni d’accabler les jeunes, bien évidemment.

[Al-Batros]

Salut à toi, Match-e,

Etre légitimement épuisé par une nuit éprouvante ne donne pas le droit de retirer sa ceinture de sécurité.

Il y a vraisemblablement eu des grosses erreurs de la part de l’équipe d’encadrement sur place, je vous rejoins parfaitement. Je pointe simplement le fait que ces ados ne devaient pas se détacher.

Je rappelle le Code de la Route français.

“Article R412-2
I. – En circulation, tout conducteur d’un véhicule à moteur dont les sièges sont équipés de ceintures de sécurité en application des dispositions du livre III et dont le nombre de places assises, y compris celle du conducteur, n’excède pas neuf DOIT S’ASSURER que tout passager âgé de MOINS de DIX-HUIT ans qu’il transporte est maintenu soit par un système homologué de retenue pour enfant, soit par une ceinture de sécurité.”

Le défaut d’autorité de l’équipe est une faute qui, selon les tribunaux, est la cause de nombreux accidents.
Les jeunes anims immatures tissent avec les ados des relations de copinage qui détruisent l’autorité qu’ils doivent exercer sur les jeunes.

Si la conductrice devait faire attacher les ceintures, elles devaient le faire, quitte à contrarier “le vif désir des ados” et se faire moins “aimer” par eux.
Si elle sait pas, qu’elle se tire ailleurs dans l’infanterie.

Al

[Match-e]

Bonjour mimi40,

J’ai dirigé un séjour identique au mois de Juillet 2009. Lorsque mes ados dormaient dans mon van ou dans celui de mes anims, ils restaient attachés, cela faisait partie du non négociable et cette règle était tout à fait comprise, acceptée et respectée, fatigue ou pas. Pourtant, je ne suis pas Superdirlo et mes ados n’étaient pas des choristes.

Etre légitimement épuisé par une nuit éprouvante ne donne pas le droit de retirer sa ceinture de sécurité.

Il y a vraisemblablement eu des grosses erreurs de la part de l’équipe d’encadrement sur place, je vous rejoins parfaitement. Je pointe simplement le fait que ces ados ne devaient pas se détacher.

Essayons de sortir de l’émotion-spectacle et restons rationnels.

[mimi40]

Ma fille à fait partie de ce maudit voyage, organisé et mené de main de maitre par des incompétents. Comment osez-vous incriminer nos enfants, en les accusant de ne pas avoir attaché leur ceinture de Sécurité. Car si nos enfants avaient dormi la nuit dans des motels, au lieu de dormir dehors à même le sol sur des cailloux, ils n’auraient pas été fatigués et n’auraient pas eu à s’installer pour dormir dans les vans et auraient donc attachés leur ceinture de sécurité. Nos enfants eux contrairement à ces deux « pseudo » monitrices, sont des ados responsables et surtout très bien éduqués. Ce qu’ils ont subi s’apparente à du harcèlement morale et je pèse mes mots, ce qu’ils ont acceptés aucun adulte ne l’aurait supporté. Prendre de la nourriture dans les fastfoods pour le petit déjeuner du lendemain matin, dormir à même le sol, payer parfois sa nourriture, humiliation d’un autre moniteur, insultes désobligeantes envers eux même. Si nos enfants nous avaient prévenus de ce qu’ils vivaient, nous aurions fait arrêter ce voyage de l’enfer. Non en effet nos enfants ont la valeur de l’argent, ce ne sont pas des enfants pourri gâtés comme on a pu leur dire. Ils n’ont rien dit se disant qu’ils avaient déjà beaucoup de chance d’être aux Etats-Unis et qu’il fallait profiter et surtout ils avaient formés une vrai petite famille et s’entendaient très bien. C’est malheureusement leur éducation, leur gentillesse, leur respect qui a fait que deux de nos enfants ne sont plus là aujourd’hui pour dire ce qu’ils ont supportés. Alors avant d’écrire des textes insultants envers la mémoire de Léa et Orane, il faudrait se renseigner, personne n’accuse « à tors et à travers », tout ce qui se dit correspond à ce que les enfants ont vécus sur place, et jusqu’à preuve du contraire ils savent ce qu’ils ont vécu. Si pour vous il est facile de dire que Léa n’aura jamais 18 ans, vous ne comprenez donc pas grand-chose. Je mesure tout les jours la chance que j’ai d’avoir mon enfant à mes côtés. Beaucoup de parents tout comme moi-même pourrirons nous retrouver aujourd’hui dans la situation de Nathalie et Gille, vos propos me sont donc insupportables. Un peu de respect et d’humanité ne serait pas de trop. Il est regrettable que seule la deux animatrices aient été sanctionnées, l’organisme de ce voyage doit l’être aussi et doit savoir reconnaître ces manquements aux règles les plus élémentaires. De plus je rajouterai que le combat que mène les proches de Léa et Orane au quotidien ne trouve pas comme source le désarroi et le désespoir mais la volonté de soulever le fait que « cet accident » n’aurait jamais du se produire et d’éviter qu’une telle situation se reproduise.

[Utilisateur anonyme 37304]

Bonjour Dominico et bienvenue sur les forums de Planet’Anim.

—–

Il faut savoir que les sanctions qui ont été prises ne l’ont pas été par la justice, mais par une commission administrative.
Plus précisément, par le Préfet, après avis d’une commission administrative.

Cette commission ne peut que mettre en œuvre des interdictions d’exercer, provisoires ou définitive (ce qui est rare, et pourtant c’est le cas ici).

Si cette commission avait sanctionné “Cousins d’Amérique”, cela aurait amené cette société à ne plus pouvoir exercer son activité, donc à fermer ses séjours et licencier son personnel.

Je ne pense pas qu’on puisse reprocher à cette organisme d’être totalement incapable d’organiser des séjours de vacances.
Je ne connais pas les animatrices sanctionnées (il n’y a pas encore eu de condamnation) mais visiblement la commission et le Préfet ont estimé que la directrice n’était plus apte à encadrer des séjour et que les autres animatrices devraient attendre avant de pouvoir en refaire (ce qui leur laisse un droit à évoluer).

—–

“Cousins d’Amérique” n’est absolument pas dégagée de ces responsabilités par cette décision.
C’est à la justice de déterminer leurs étendue et de condamner ou non cette société (et les animatrices).

——

Concernant les animatrices, et pour être clair, elle pourraient très bien (en théorie) ne pas avoir commis le moindre fait illégal et ne pas être condamnée par la justice, tout en étant sanctionnées par la commission.

Pour l’entreprise il en va de même, sa non sanction ne signifie aucunement qu’elle ne sera pas condamnée.
Ce sont des procédures parfaitement différentes.

[BROUSSE]

Parent d’une jeune fille presente le jour de l’accident de van qui a cause le deces de 2 jeunes filles aux Etat-Unis, je voulais juste apporter mon soutien aux familles de ces 2 adolescentes et surtout exprimer combien nous sommes deçus et en colere de voir comment l’organisme se degage de toute responsabilite ne serait-ce qu’humaine et le peu de cas ressenti devant la douleur de ces familles qui ont perdu leur enfant!! Ce n’est pas rien je regrette. La vie s’est arretee pour ces gens et a destabilisee bien d’autres familles concernees par cet accident et qui ont eu la chance de voir revenir les leurs. Le fait d’avoir uniquement sanctionne l’animatrice responsable de l’accident ainsi que la directrice de colonie n’est pas suffisant a mon sens. L’organisme est fautif aussi dans bien des domaines et en premier, dans le recrutement de ces personnes inexpérimentees, immatures et non professionnelles en charge de plusieurs jeunes. Montrer l’exemple s’apprend, c’est un metier à ce que je sache. Savoir recruter est donc indispensable. Comme je suis limitee dans mes paroles, je dirais uniquement que jamais au grand jamais mes enfants ne repartiront avec cet organisme dont j’ai su faire une large publicite autour de moi. Je suis ecoeuree par le manque d’humanite avec lequel le directeur de l’organisme traite les parents endeuilles.

[Utilisateur anonyme 37304]

matw25 a écrit :
L’enquête se termine et débouche sur des interdictions d’exercer temporaire voir permanente pour la directrice qui confirme donc parfaitement les négligences commises sur cette équipe pendant le séjour.

Quelle enquête ? Pas celle de la justice en tout cas.

L’enquête administrative, on ne sait pas du tout sur quoi elle a reposé.
La seule commission de sauvegarde dont je sais un peu de chose, elle s’est basée sur des témoignages et quelques faits rapportés par la gendarmerie (des lieux et horaires surtout) pour infliger des interdictions d’exercer.

Je ne critique pas cette procédure, je rappelle juste qu’elle est moins stricte et rigoureuse qu’une enquête judiciaire, qu’elle laisse une plus grande part à l’interprétation, en particulier sur des aspect pédagogiques… Et ce n’est peut-être pas plus mal d’ailleurs.

[Match-e]

matw25 a écrit :

Ensuite je ne pense pas que de parler des autres négligences soient utiles au vu des faits. Je ne sais pas quelles sanctions seront prises au pénal et je pense que maintenant il faut laisser continuer le travail de la justice.

Enfin, il faut aussi avoir une pensée pour la famille des deux jeunes filles pour qui cela demeure une terrible épreuve et donc parler des erreurs de jeunes adolescentes ne sert à rien à part aggraver une peine déjà assez présente.

Je ne suis pas d’accord. Si on doit parler des négligences commises, on parle de toutes. Sinon on reste dans l’affectif et ça n’a pas grand intérêt.

Malgré l’aspect tragique de cet accident, les erreurs humaines de l’équipe d’animation/direction qui l’ont causé, la possibilité envisageable que l’issue aurait été la même pour ces deux malheureuses, il y a quand même eu un certain nombre d’adolescents qui n’ont pas mis ou qui ont retiré leur ceinture de sécurité.

Ce n’est faire offense à personne que de le rappeler, simplement une question d’équité.

[matw25]

Pour compléter les précédentes réponses. L’attitude qui a été préconisée ici a été d’attendre les conclusions de la justice et de ne pas porter de jugement à charge même si les négligences des deux côtés avaient été mises en évidence. Après certaines personnes comme moi ont plus ou moins défendu l’organisateur contre les attaques portées par cette famille qui bien sur étant dans l’affectif très fort a eu une peine + que compréhensible donc voila.

L’enquête se termine et débouche sur des interdictions d’exercer temporaire voir permanente pour la directrice qui confirme donc parfaitement les négligences commises sur cette équipe pendant le séjour.

Ensuite je ne pense pas que de parler des autres négligences soient utiles au vu des faits. Je ne sais pas quelles sanctions seront prises au pénal et je pense que maintenant il faut laisser continuer le travail de la justice.

Enfin, il faut aussi avoir une pensée pour la famille des deux jeunes filles pour qui cela demeure une terrible épreuve et donc parler des erreurs de jeunes adolescentes ne sert à rien à part aggraver une peine déjà assez présente.

[Utilisateur anonyme 37304]

Match-e a écrit :
Ce qui me choque particulièrement, c’est l’attitude de la famille de Léa, accusant à tort et à travers, baffouant la présomption d’innocence, dévoilant des identités, avançant des idées bancales puis basculer dans l’affectif pour émouvoir lorsqu’elle n’a plus d’argument (-> “Léa est morte à 17 ans, elle n’en aura jamais 18 etc”). Un peu facile.

On peut comprendre quand même qu’une famille soit très largement portée sur l’affectif, et il est difficile de lui reprocher essentiellement cela.

Ce que tu abordes a aussi été très largement débattu ici.
Il a été reproché à la maman d’oublier parfois la présomption d’innocence en portant des accusations fermes et définitives avant que la justice ne soit passée, mais on ne peut pas lui reprocher d’être bouleversée et de chercher à émouvoir les autres non plus.

Dans tout ce qui a été dit, ce ne sont pas les propos de la maman de Léa qui m’ont le plus choqués, mais plutôt ceux des personnes qui n’étaient pas touchées de près par ce drame et qui n’ont pas toujours su garder un minimum de distance et de capacité d’analyse. Ceux qui se sont parfois fourvoyés dans des attaques non étayées contre des personnes, un organisme ou un type de séjour, partant d’un fait isolé pour développer une généralisation terrible. Et ceux-là n’avaient aucune “excuse” émotionnelle.

[Match-e]

J’ai lu l’ensemble des messages je te remercie. Loin de moi l’idée de remettre en compte l’enquête ou de dédouanner l’équipe d’animation de ce séjour, il y a vraisemblablement eu des négligences graves.

Ce qui me choque particulièrement, c’est l’attitude de la famille de Léa, accusant à tort et à travers, baffouant la présomption d’innocence, dévoilant des identités, avançant des idées bancales puis basculer dans l’affectif pour émouvoir lorsqu’elle n’a plus d’argument (-> “Léa est morte à 17 ans, elle n’en aura jamais 18 etc”). Un peu facile.

[Auteur]

Messages