franchement un pot à crayon avec des batons à glace c’est naze !
qu’est-ce qu’il y a à faire à part coller et peindre ?
quelle est la possibilité pour les enfants de dévier du modèle, d’inventer, de créér leur propre objet à part changer la couleur ?
qu’est-ce qui, dans cette activité pour maternelle, va faire apparaître la formidable capacité à animer qui vaudra l’obtention d’un diplôme professionnel en l’occurrence le BAAPAT ?
si le critère est la façon d’animer, autant choisir une acti riche en possibilités non ?
si il y a un fil à lire, c’est celui-là qui montre bien les compétences d’un animateur à mener une activité maitrisée , pensée en fonction des enfants, sans objectifs préalables, pour le plaisir
qu’on le veuille ou non, je reste persuadé que chaque jeu, chaque atelier, chaque chose que tu met en place (conseils de jeunes, réunions, etc) à des objectifs, à des valeurs derrière.
Il y a deux choses dans ce que tu dis : du jeu et du non-jeu. Tout ce qui est conseil de jeunes, réunions on est plus dans de l’animation de loisirs, on est sur de l’accompagnement citoyen. Si toi animateur, anime une réunion de conseil de jeunes tu vas peut être avoir pour critère d’évaluation “si j’ai au moins 10 jeunes de plus que l’année dernière au conseil des jeunes, je considère ce projet comme réussit”
Là tu vas évaluer cette action selon ton critère et ce critère précis. Mais le non-sens c’est que même si tu as 4 jeunes et qu’il en ressort des trucs géniaux tu vas considérer que ton projet à foiré alors qu’au final c’est très positif si on se base sur d’autres critères et sur les critères des jeunes. C’est pour ça que ces objectifs n’ont pas de sens. On ne peut baser nos activités d’animateur dans une dynamique productive (tel nombre d’enfant présent, c’est gagné) donc je ne vois pas comment formuler des objectifs utiles sachant que l’on évalue des situations humaines et non des résultats économiques.
Par contre on m’enlèvera pas de la tête que y a pas meilleur conseil de jeunes qu’un groupe d’ados qui refait le monde posé sur un escalier sans adulte derrière. L’animateur qui initie cela c’est déjà une manière de vouloir contrôler et s’approprier les mots des jeunes. Même si l’avantage pourrait être que l’animateur peut aider les jeunes à donner plus de portée à ce qui est dit.
Je reviens sur la transformation sociale. Si je résume ce que tu dis, c’est pour toi juste du partage
La transformation sociale (même si c’est un terme générique derrière lequel on peut mettre plein de choses) quand on l’applique au domaine de l’animation c’est de remettre en question les fondements même de ce qu’est notre métier pour pouvoir entrer dans une dynamique de changement. Actuellement on est plus dans un mode de reproduction où les animateurs passent leur bafa apprennent des choses, utilisent ces choses sur le terrain et vont a leur tour retransmettre la même chose et ainsi de suite. Aller vers une transformation c’est être en capacité de se poser des questions de fond et c’est quasiment jamais le cas dans l’animation.
à des objectifs, à des valeurs derrière.
Déjà il faut distinguer objectifs et valeurs. Les valeurs c’est ce qui fait ce que je suis “je suis solidaire” “je suis citoyen” “je suis respectueux de l’autre”. Et ça c’est quelque chose qui émane de moi, que je fasse de l’animation ou que j’aille acheter mon pain. Et donc quand les gens vont me fréquenter dans le cadre professionnel et personnel ils vont voir ce que je suis donc ils vont peut être avoir envie (ou pas) d’être comme moi. C’est comme ça que je conçois la transmission des valeurs.
On ne parle même pas d’un projet d’animation, mais de n’importe quelle action de tout les jours. (Je met mon papier à la poubelle plutôt que par terre, je protège l’environnement. Je laisse ma place aux personnes âgées dans le bus, je suis solidaire et citoyen…). Donc forcément oui, ses valeurs personnels vont s’appliquer aussi dans ce qu’on veut faire avec les gamins.
Les objectifs c’est autre chose c’est de vouloir amener X personnes vers X évolution et ca me pose problème dans un contexte de loisirs de désirer une évolution du public alors que celui-ci vient simplement pour du temps libre et gratuit.
cadeaux pour ben_ si tu veux toujours “dévier” 🙄
C’est quoi un séjour qui rend l’enfant auteur et acteur!
la qualité des activités proposées
le jeu libre a-t-il un avenir ?
Faut-il faire un planning d’activités ?
Je cherche des idées originales pour des thèmes ou des projets cet été (bien lire le déroulé du fil)
!! l’enfant acteur de son séjour !!
Sinon sur ce fil moi ce qui m’échappe c’est de parler de la fabrication basique d’un pot à crayon comme d’un truc méga élaboré comprenant dix mille objectifs et sous objectifs… c’est quand même assez révélateur de ce à quoi servent ou ne servent pas les projets d’animation et leur écriture, non ?
Ce qui devrait être un outil, un support pour l'(apprenti-)animateur n’est-il pas simplement trop souvent devenu une contrainte bureaucratique dont le sens n’est plus lié au public encadré ?
N’est-il pas dommage que Aude -sans aucunement vouloir lui jeter la pierre- semble ne vouloir réfléchir son activité que pour valider un diplôme, et non pas pour prendre en compte son public et le pourquoi de ses actions ? Qu’elle choisisse cette activité “pot à crayon” parce qu’il lui semble qu’elle peut y coller des objectifs qui sont en phase avec ce qu’on lui demande pour le diplôme et non pas parce qu’elle a envie de partager un truc avec les enfants ou parce que certains constats, certaines observations des mômes lui auraient donné l’idée de faire ça pour répondre à une situation liée au public ?
Moi ça me fait de la peine parfois de lire comment/pourquoi les animateurs réfléchissent sans tenir compte du contexte (ou en ne tenant compte que de LEUR contexte) ; ça me fait de la peine aussi de constater que pour beaucoup c’est leur formation qui les amène à ça, à oublier le public encadré pour réfléchir leur action sans lui…
Bonjour Hanu,
Même si tu dévies légèrement du sujet d’origine, le débat est très intéressant.
Je te rejoins cependant sur certains points, notamment le premier. Ce n’est pas parce que tu vas proposer plusieurs ateliers a tes mômes qu’ils vont devenir soudainement acteurs de leur séjour, de leurs ateliers, de leurs jeux.
Pour moi, être acteur, c’est pas juste sur les ateliers, c’est un tout. Être acteur, c’est pouvoir dire “non, je veux pas faire d’atelier, je préfères jouer avec mes copains, faire une sieste dans l’herbe, lire dans ma chambre, etc”.
Être acteur, c’est pouvoir créer ses ateliers, ses jeux et les proposer au groupe. C’est aussi pouvoir s’exprimer sur le séjour, faire changer les choses. Être acteur, c’est aussi pouvoir faire des retours aux animateurs, dire que tel chose ou telle chose n’était pas “bien”.
En somme, être acteur, c’est créer et vivre pleinement son séjour.
Et c’est toute cette démarche, qui va conduire pour moi à la citoyenneté, a l’enfant acteur et pas consommateur. Ce n’est pas un atelier en mode “Cours d’éducation civique” qui va d’un coup rendre tes enfants citoyens.
Mais on dévie du sujet…
Je reviens sur la transformation sociale. Si je résume ce que tu dis, c’est pour toi juste du partage… Pour moi ça va plus loin que ça.
Déjà, je reviens sur le mot objectif qui à l’air de te poser problème. Qu’on le veuille ou non, je reste persuadé que chaque jeu, chaque atelier, chaque chose que tu met en place (conseils de jeunes, réunions, etc) à des objectifs, à des valeurs derrière.
Après, tout est question de mesure. Je ne pense pas que tu puisses faire un objectif sur ton séjour “Au bout du séjour, tous les jeunes seront devenus acteurs et citoyens”.. Ça n’a aucun sens et ça va même a l’encontre de ce à quoi on tend.
Je pense que le rôle d’un animateur est de permettre, de laisser la possibilité.. Et non d’imposer, de manipuler. C’est à dire, de proposer un cadre : par exemple, le conseil de jeune est un cadre. Il va permettre des choses : donner son avis, changer le fonctionnement, changer les jeux, ateliers, faire naître des projets… Mais c’est juste un cadre de possible et non d’obligations.
Cela serait incohérent d’avoir le raisonnement “Il faut que les jeunes soient acteurs, donc je les force à créer un projet. Tant pis si ils ont pas envie, il faut !”
C’est ce même “cadre de possibles” qui va permettre à l’enfant de refuser de faire un jeu, atelier et d’aller faire une sieste peinard sous l’arbre.
Mais justement.. Créer cette dynamique ou le jeune est acteur à des valeurs et des objectifs derrière.
Edit : On s’éloigne un peu du sujet… Pour revenir au sujet initial, je pense que justement le rôle aussi d’un animateur, c’est de savoir dire et analyser pourquoi tu vas proposer telle activité et pas telle autre.
Et je pense pas que des réponses comme “Parce que j’aime bien” ou “Parce que les enfants aiment” sont vraiment intéressante. Je pense que creuser ce qu’il y a derrière, quels valeurs, quelles choses ça apporte, est plus constructif.
Je reprend l’exemple du jeu sportif, car c’est le plus parlant que j’ai sous le crâne pas bien réveillé de ce matin.
Ton groupe est pas soudé, des tensions sont palpables. Mais il a envie de jouer. Savoir pourquoi tu vas proposer un jeu coopératif, en équipes ou chacun pour soi.. Me parait plus intéressant que “Et si on faisait un poisson pêcheur, j’adore ce jeu”
c’est rendre l’enfant acteur, responsable, citoyen.
Rendre l’enfant acteur … de quoi ? Du truc que tu vas proposer à 5 gamins où tu imagines que tu as une sacro-sainte mission d’amener l’enfant à quelque chose ? Un enfant qui est acteur c’est un enfant qui a déjà pu trouver un moment pour s’ennuyer et se dire “bon faut que je me bouge sinon ça sera pareil dans 2 heures”. Si l’enfant participe à ton atelier où tu y as collé des objectifs, sans même imaginer que l’enfant va peut être vouloir aller à l’opposé total de ce que tu veux et bien j’appelle pas ça avoir des enfants acteurs.
Responsable ? Concrètement de quoi ? Vu qu’en fixant des objectifs pour les gamins tu leur enlève déjà la responsabilité de savoir ce qui est bon pour eux. Toi adulte tu as une image de ce que tu veux que l’enfant soit donc tu formule tes objectifs et tu manipules le groupe pour arriver (ou pas) à ce que toi adulte tu voulais. Aucune responsabilisation, aucun “rendre acteur”, juste de la manipulation.
La citoyenneté quel beau mot ! Déjà pour qu’un gamin puisse se sentir “citoyen” dans le sens “appartenant au peuple” peut être faudrait il qu’il puisse avoir l’expérience du vivre ensemble “entre pairs”. Il ne peut y avoir émergence de la citoyenneté par un atelier où la citoyenneté est un objectif. Les grandes valeurs bateau des projets peda, la solidarité, la citoyenneté, le respect de l’autre, l’anti-consommation; tout ça c’est ce qu’on défend, ce qu’on est nous, tout les jours. Cela ne peut être un objectif car ça n’est pas évaluable et ce n’est pas quelque chose qui rentre dans une logique marchande.
On peut dire “Mon magasin rencontre un franc succès cette semaine car j’ai fais un bénéfice de 15 000 euros.” par contre on ne peut pas dire “Mon AL fonctionne bien parce que au moins la moitié des gamins qui ont participé à mon atelier ont dit que la citoyenneté c’est le bien.” ça n’a pas de sens.
Ensuite pour reprendre tes exemples des jeux. Déjà il y a un monde entre le Jeu sportif mené par l’animateur et le jeu entre enfants sans intervention d’un animateur. Le jeu mené par l’animateur fonctionne dans une grande majorité des cas sur un schéma scolaire (l’adulte dicte les règles, les enfants y ont une influence très limitée).
Le jeu libre entre enfants sans intervention de l’adulte c’est là où tout ce qui est autonomie, responsabilité, coopération, citoyenneté, démocratie se joue. Parce que les enfants ont cette possibilité d’expérimenter la vie, les relations humaines libres et gratuites. Un atelier mené, l’animateur va forcément aller interférer avec ça (à plus ou moins grande mesure selon son attitude).
Éduquer par le jeu c’est déjà enlever au jeu sa gratuité, parce que toi adulte tu vas vouloir développer quelque chose chez l’enfant. Donc ça n’est plus du jeu, c’est un atelier fonctionnant sur un mode scolaire.
Je ne dis pas que l’enfant n’apprécie pas de venir découvrir quelque chose que l’animateur veut mener et partager mais du coup cela doit se faire uniquement par le “donner envie” et la liberté de venir ou de rester sur de l’entre enfants. C’est un simple moment de partage. Du partage de ce que l’animateur aime, ce qu’il a envie plus que tout de partager.
Pour moi c’est ça la transformation sociale. Sortir d’un fonctionnement has been qu’on retrouve partout, dans 95% des CSC et AL. Il n’y a qu’une poignée de ce type de structures qui luttent réellement pour la transformation sociale. Les autres se contentent de reproduire ce qui se fait depuis des lustres, sur de la marchandisation du loisir (programmer des activités sur un thème etc…), de la consommation à tout va (cet aprem, laser game !) ou du pseudo éducatif-scolaire sans intérêt et qui n’a rien à faire dans du temps libre.
A mon tour de ne pas être d’accord !
Chaque activité, chaque jeu que tu proposes a des valeurs, des objectifs et des choses derrière. Je vais prendre un exemple tout bête : Le jeu sportif.
Si tu prend un jeu avec deux équipes, un jeu en coopération, et un jeu chacun pour soi, le résultat final ne sera pas le même.
Si tu as un groupe avec une dynamique très difficile et ou les tensions sont très fortes, faire un jeu “chacun pour soi” renforcera ces tensions (ou par équipes, si tu laisses les jeunes faire les équipes eux même). A l’inverse, de la coopération (normalement) renforcera la dynamique de groupe.
C’est juste un exemple, assez caricatural bien entendu, et qui ne marche pas a chaque fois, mais c’est la pour illustrer mes propos.
Alors bien sur, que “faire plaisir” aux enfants est important. Mais a mon avis, l’animation, le champ de l’éducation populaire, ce n’est pas notre premier objectif. Notre premier objectif, c’est la transformation sociale, c’est rendre l’enfant acteur, responsable, citoyen.
Et toujours à mon sens, la plus-value d’un animateur, comparé a une télévision ou un manège, c’est de savoir pourquoi on propose ça et pas ça, et d’éduquer en jouant.
Ben.
Carrément pas d’accord avec toi ben_
Pour ma part je dirais même l’inverse de ce que tu dis : “peu importe là destination l’important c’est le moyen de locomotion”
Étant donné qu’un animateur enfants / jeunes que se soit en périsco / centres socioculturels / AL / villages de vacances / Camping intervient sur du loisir et qu’on part du principe qu’on a rien à attendre d’un enfant sur ses loisirs (comparé à un temps scolaire par exemple, où on attend de l’enfant qu’il assimile contenus / compétences…) je ne vois pas pourquoi on irait mettre pour objectif la motricité ou autre de la sorte.
La seule chose c’est de prendre en compte les envies des enfants qu’ils peuvent avoir dans leurs loisirs : Rien faire, jouer librement avec trois potes, dormir, papoter avec la copine, être attiré et intéressé parce que l’animateur s’est déguisé en touareg et va proposer des contes du désert ou celui qui va faire découvrir des nouveaux jeux sportifs… Bien sur la dessus l’enfant il va développer de la motricité, de l’autonomie et tout ça, mais ça c’est le développement de l’enfant et c’est lui, si il vit dans un environnement saint où notamment ses loisirs sont respectés pour être des temps libres qu’il va recevoir tout ça…
Mais c’est totalement absurde de mettre cela pour objectif car d’une “qu’est ce qu’on s’en tamponne qu’un gamin ait acquis des capacités motrices dans ses loisirs”. Le maître mot c’est le plaisir, l’enfant c’est ce qu’il cherche dans ses loisirs, comme toi à l’âge adulte. Et ses loisirs il en tirera tout ce qu’il veut en tirer et ça ne concerne personne d’autre que lui.
La seule chose qu’on peut attendre de l’enfant c’est qu’il respecte la loi (respect des autres, matériels etc…). Sinon l’enfant il a le droit de pas être autonome, d’être égocentrique et d’avoir une motricité de moule tant qu’il prends du plaisir et qu’il ne gêne personne. Il est libre et c’est cette liberté qui va lui permettre de faire plein de choses donc de s’enrichir personnellement. Il a pas directement besoin de toi pour ça.
Donc pour finir, un animateur il doit rendre possible la liberté. Il doit vouloir donner envie et pour donner envie de faire quelque chose à quelqu’un il faut aimer faire ce que l’on propose.
Tout ça pour dire qu’il faut proposer aux enfants ce que l’on aime faire. Sinon il faut les laisser faire et les aider à rendre possible ce qu’ils veulent faire eux.
Bonjour,
Je pense que tu t’y prends à l’envers… Je m’explique.
Une activité c’est comme un trajet. Tu peux le faire a vélo, en voiture, a pied… Mais ce qui compte, ce n’est pas tellement le moyen de locomotion, mais la destination d’arrivée.
Dans une activité, la destination est l’objectif : ce que tu veux travailler. La motricité, la responsabilisation, la citoyenneté… Bref, tout le champ de possibles sur quoi on veut travailler.
Le moyen de locomotion ca va être ton activité. Exemple : pour travailler la motricité, tu peux faire du sport, du cirque, du yoga… Mais le résultat sera le même : tu auras travaillé la motricité.
Donc avant de choisir si tu vas partir en vélo, en voiture ou en bus.. Il faut d’abord décider d’ou on va.
Choisit ce que tu veux travailler et pourquoi.. Et ensuite ton activité coulera de source.
Ben (qui aime bien les images.)
AudeLfp a écrit :
Salut, bon bah j’ai du changement, j’aurais des 7 ans.
Est ce que tu croix que l’activité du pot à crayon sa marchera quand même ?
J’espère ne pas répondre trop tard mais oui je pense que ça devrait le faire!
Après, je pense comme Matim sur ce que t’apporte ou devrait t’apporter ta formation BAPAAT. J’avoue ne pas bien connaitre ce diplôme, ses tenants et aboutissants. Mais même si ton organisme n’est pas à la hauteur, n’hésite pas à avoir ta propre analyse, de l’animateur BAPAAT que tu devrais / voudrais être par rapport à un animateur ayant un diplôme non professionnel.
J’espère que tout ce passera bien, tient moi au courant.
Ma formation ne m’a servi à rien si tu veux savoir. Je leur es plus appris des choses, et former le stagiaire bafa plutot que faire un boulot de bapaat.
Mon organisme et la plupart des organismes qui existe chez moi ne savent pas ce qu’est le bapaat ou il pense que s’est le bafa. Ma tutrice qui est bafd et non bp jeps a assisté à mon épreuve pratique, le jury lui a demandé comment elle avait trouvé l’activité, elle est dis bien et le jury l’a rembaré en lui disant : ” c’est ce que vous pensez ” en gros nous on pense pas sa.
Mon activité était en rapport avec le thème et le moment de l’année, et s’est ce qui m’a été reproché, j’aurais du faire autre chose que le cadeau de la fète des pères.
Et il n’y a aucun ou très peu de suivi de l’organisme de formation. Donc je peux pas tout deviner toute seule. Faut bien qu’on me guide.
Bonjour.
Il s’agit ici d’une validation d’une formation BAPAAT au sein de laquelle tu es censée avoir développé des capacités d’évaluation, d’autoévaluation et de maitrise des outils adaptés.
Ainsi il est totalement absurde de vouloir distribuer des grilles d’évaluation a des gamins de 6 ou 7 ans…!
Avant tout évaluation tu dois savoir ce que tu souhaites évaluer , ensuite seulement tu adaptes l’outil (oral, écrit, question, smileys, etc..).
Ton autoévaluation est primordiale, tu dois être en mesure d’aborder ce qui s’est passé durant ta séance et d’en expliquer les écarts éventuels avec le “prévu”.
Même une activité qui a foiré peut très bien être validée si tu es en capacité d’expliquer les raisons du foirage et ce que tu aurais du faire ou pas faire à ce moment là (on est dans un acte de formation !)
D’autre part, quelle différence fais tu entre cette activité “pot a crayon” proposée par un BAPAAT et la même activité proposée par un titulaire du BAFA ..??
Dans quelle cadre s’inscrit cette activité ? quelle intérêt ? N’arrive-t elle pas un peu comme un cheveu sur la soupe ?
Moi à ce stade je ne vois pas en quoi ta formation BAPAAT t’a été utile pour cette activité : le jury doit pouvoir s’en assurer et te notera en conséquence.
**
Salut, bon bah j’ai du changement, j’aurais des 7 ans.
Est ce que tu croix que l’activité du pot à crayon sa marchera quand même ?
Tu peux faire une fiche d’évaluation pour toi, avec ce qui est pour toi les critères de réussite de ton activité, ex: pots terminés, implication des enfants pendant l’activité, niveau de difficulté de l’activité…
Et puis je trouve ça bien que tu prépares aussi une évaluation avec les enfants à la fin de l’activité. Moi c’est pareil je ne me verrai pas donner une fiche à des 6 ans pour qu’ils “notent” ce qu’ils viennent de faire. Mais tu peux garder 5/10 min à la fin de ta séance pour discuter avec eux, sur ce qu’ils ont trouvé facile, sur la partie de l’activité qu’ils ont préféré: la peinture, le collage, voir leur création terminée, sur ce qu’ils vont en faire une fois ramenée à la maison: le mettre sur son bureau, l’offrir à papi… et puis sur ce qu’éventuellement ils aimeraient fabriquer avec toi la prochaine fois, comme ça tu n’auras même pas à te creuser la tête la prochaine fois à trouver une activité ;-).
J’aime bien l’idée des cases dans le pot en plus ça te permet de “réguler” ton activité. Ceux qui sont un peu plus lents ne sont pas obligés de les faire, par contre ceux qui tracent pourront compléter leur pot et ainsi tout le monde terminera presqu’en même temps. C’est pas mal pour le critère: faire vivre le groupe pendant l’activité.
N’hésite pas à montrer ici ta fiche de séance et ton évaluation une fois que tu les auras préparées.
Oui, j’avais ma fiche séance bien détaillé mais s’est vrai que j’avais pas fais de grille d’évaluation parce qu’il y en a dans ma formation qui en on fait pour donner au enfant, mais j’me vois pas donner sa, surtout que les connaissant y mettront tout bien …
Et pour le pot en batonnets je pensais à celui sans le PQ, en gros, casiment le même que tu m’as donné en lien. Je voulais juste rajouté une croix dedans pour faire des compartiments.
Merci pour ces précisions! C’est vrai que le cadre avec les boulettes de crépon c’est sympa mais c’est pas très “difficile” pour les 6 ans du coup pour ce critère “capacité à transmettre des savoirs ou des consignes utiles dans les conditions optimales d’efficacité” tu as dû être en difficulté.
Pour la préparation et l’évaluation est ce que tu avais une fiche d’activité préparée en amont? Avec dessus le déroulement de ton activité, le matériel nécessaire…, un petit texte de lancement, quelques caractéristiques de ton public en rapport avec les activités manuelles, la grille d’évaluation de l’activité avec des critères quantifiables?
Ensuite si tu veux faire ton porte-crayons en bâtonnets, comment vas-tu faire? Les enfants vont-ils peindre d’abord les bâtonnets puis les coller ensuite sur le rouleau de PQ (j’imagine que c’est ce que tu vas utiliser, non?)? C’est la solution la plus “propre” mais du coup que vont faire les enfants pendant que les bâtonnets sèchent? Quelle colle vas-tu utiliser (le vernis colle c’est le mieux mais souvent elle demande un peu de temps de prise et les enfants de 6ans ont du mal à comprendre que ça ne tient pas de suite)?
Bref teste ton activité avant pour bien voir toutes les difficultés qu’elle peut poser. Profites-en pour noter tous les savoirs et consignes utiles et mets les dans un coin de ta tête pour pouvoir les ressortir pendant ton animation et devant le jury.
Si tu as d’autres question n’hésite pas!
PS: perso je me lancerai dans un pot de ce type là http://trucsetconseilsecolos.com/2012/07/04/un-pot-a-crayons-avec-des-batonnets-de-glace-cest-rigolo/ il me semble plus “stable” mais par contre il faut beaucoup de bâtonnets et entre peinture et collage il peut être un peu long, peut-être peux tu découper ton activité en 2 séances, une pour la peinture (sans le jury) et une pour le collage (devant jury).
Mon activité était faire un tableau pour la fète des pères, avec des boulettes de papiers crépons, j’avais des enfants de 6 ans.
Ouai je comprend ce que tu veux dire, adapté l’activité à l’age.
J’ai la grille mais par contre ils peuvent pas me donner le détail des notes :
– capacité à préparer une activité de groupe
– capacité à lancer la séance d’activité
– capacité à faire vivre le groupe dans l’activité
– capacité à transmettre des savoirs ou des consignes utiles dans les conditions optimales d’efficacité
– capacité à garantir la sécurité des personnes
– capacité à s’adapter aux réactions du public en cours d’activité
– capacité à évaluer les résultats de la séance à l’aide d’une grille pré-établie.
Voila les critères, je sais que j’ai foiré sur le dernier avec mon entretien où j’ai la sale manie de contredire le jury.
Merçi pour tes conseils
Qu’est ce que tu as proposé la 1ère fois? Pour des enfants de quel âge?
As-tu la grille d’évaluation de ton jury pour nous donner les critères?
Ensuite au delà de l’activité en elle même, je pense que c’est bien la façon dont tu proposes l’activité qui est “trop simple” ou pas.
Par exemple pour le pantin articulé: pour un enfant de 3/4 ans je dessinerai le pantin, découperai et percerai le pantin. L’enfant n’aurai qu’à le colorier, et reconstituer son corps. Pour des un peu plus grands, ils auraient en plus la “charge” de découper leur pantin. Des encore plus grands devraient le concevoir de A à Z.
Pour le cerf-volant je te le déconseille, 1 fois sur 2 (voir plus) il ne vole pas et merci la déception des enfants qui ont passé du temps dessus…
Enfin, parfois l’âge est trompeur aussi, tout dépend de la dextérité des enfants. J’ai eu des enfants de 8 ans très “empotés” parce qu’ils ne faisaient que rarement de bricolages et des 6 ans plus débrouillards parce qu’on leur en proposait souvent…
Je viens aussi de penser à un pot à crayon à faire avec des batons à sorbet. C’est l’activité que je pense faire.
Bonjour à tous,
je voulais avoir l’avis d’autres animateurs, j’ai passé ma validation pratique professionnel (bapaat) en activité manuelle il y a 2 semaines, malheureusement pour moi je l’es pas eu parce que mon jury a trouvé que l’activité était adapté à l’age mais trop simple. (malgré qu’ils doivent pas évaluer l’activité mais ma façon d’animer, enfin bref)
J’ai donc une chance de pouvoir repasser l’épreuve dans le mois de juillet,
je suis donc entrain de chercher une activité manuelle, qui doit être adapté à l’age de l’enfant mais où l’enfant doit avoir de la difficulté.
J’ai quelques idées, je devrais travaillé avec des enfants de 6 ans:
– un pantin articulé
– un carillon
– un cerf-volant
– un attrape-rève
Pensez vous que ses activités sont trop simple à faire ? Avez-vous un conseil à me donner ou d’autres activités que je n’aurais pas citer.