Chouette idée !
C’est l’un des ateliers en périsco que j’ai vu mettre en place qui ont le plus marché. Si en plus, tu arrives à intégrer les parents…
Par contre, 4 ateliers dans l’année en périsco, tu vas faire des malheureux….
Sans doute as-tu déjà pris en compte que c’est le type d’animation qui est difficilement envisage avec de grands groupes d’enfants ?
Je ne vais pas de donner de recettes, tu trouveras ça sans difficulté sur internet, mais je vais te raconter une expérience d’atelier cuisine cet été (si vous me permettez d’être très long, de toute façon si ça vous intéresse pas, rien ne vous oblige à lire)
Avec ma collègue, fin août, on a eu envie de se faire plaisir : et si on faisait des crêpes avec les mômes ?
On a donc mis ça au planning en après-midi, à un moment où on aurait pas trop de mômes, sans faire de pub, puisqu’atelier pas facile à gérer…
Donc animation en catimini, après-midi, aux heures les plus chaudes, avec la plage juste à côté….
Sauf que quelqu’un a eu la bonne idée de caguer dans la piscine 10 mn avant le début de l’atelier : donc pisicine fermée et plus grosse affluence d’enfants sur les deux dernières semaines : soit une cinquantaine d’enfants… Entre 5 et 14 ans.
Ma collègue complètement dans les fraises, tous ces gamins qui arrivent au fur et à mesure…
Première étape : de quoi on a besoin : j’ai demandé aux enfants ce dont on avait besoin pour les crêpes et des roses des sables (ajout de dernière minute) on a donc listé : en plus des trucs traditionnels des crêpes, y’a avit nutella, miel, confiture… Soit déjà presque tous les gamins envoyés dans la supérette du camping : chaque enfants devait ramener un truc (par exemple on avait besoin de 5 kilos de farine : 5 enfants qui devaient revenir chacun avec leur kilo. Idèm pour le sucre, les oeufs… (on avait un compte sur la supérette : j’avais juste dis à la grande de rentrer par la caisse et de prévenir le patron)
Pour rapporter ça au claé : quit à faire l’effort de faire de la cuisine, autant aller acheter avec les gamins ce qu’ils ont eux même lister (à partir de rcherche sur internet…) en calculant ce que ça va coûter….
Les quelques gamins restant : vous allez avec Daisy (daisy c’était ma collègue dans les fraises) et vous allez voir les hollandais (deux familles qui nous suivaient sur tous les ateliers du matin) pour leur demander de nous prêter leur réchau double.
Et les encore quelques gamins arrrivés en cours de route : vous allez avec moi : on va au TC (c’est là où étaient hébergés les salariés du camping) pour récupérer tout ce qui nous manque : d’autres saladiers, spatule….
Rendez-vous ici dans dix minutes…
Ma collègue étant toujours au fraise, je dis aux enfants de s’assoir par tables (des grandes tables en bois d’extérieur) en 5 tables on câle tout le monde : soit une dizaine d’enfants : et tout multiplié par 5 : un saladier par table, un kilo de sucre par table, une boîte à oeufs, etc…
Je disais : un enfant prend la farine et met la moitié du sachet : ne vous disputez pas : chacun aura un truc à faire… surout qu’il y a les oeufs et ça c’est plus rigolo…
– D’avid, le petit il a mis tout le sachet…
-C’est pas grâve : tu enlèves la moitié…
– A quoi je vais voir que c’est la moitié ?
– C’est pas grâve : je verais “à l’oeil” la pâte. Si il faut rajouter du lait ou de la farine.
Bref, j’ai déjà réussi à faire que chaque enfant fasse un truc.
On a pas laissé reposé la pâte : j’ai dit à la grande de 14 ans (celle qui avait été voir le gars de l’épicerie de s’occuper des roses des sables : on sort les tablettes et chaque enfant coupe sa part de petits carrés que l’on fait fondre dans plusieurs casseroles (piquées aux saisonniers) je montre l’exemple ; je me découpe un petit bout de film aluminium, je balance un sachet de pétales de blé dans le chocolat fondu et avec une cuillière je me fait mon “petit tas” que je mets avec amour sur mon petit bout d’aluminium : “il faut de suite le mettre dans votre frigidaire dans votre mobil home : ça, ça occupe pas mal les gosses qui vont et viennent.
Pendant ce temps, avec le papa et la maman hollandaise, on a allumé les 3 réchauds :
il y a une vingtaine de poêle (piquées, on les ramènera : chaque enfant prépare sa poele : il met l’huile avec le petit papier et attend son tour dans la queuleuleu : et finit par arriver au saladier où ‘attend l’un des 3 adultes… etc…
Les locaux étaient dans un sale état : du chocolat sur les tables… mais on a réussi à gérer le nombre d’enfants : tout le monde a fait sa rose des sables et sa crêpe.
Ce qui peut être reproduit sur le claé : pour répondre au problème de la place dans le coin cuisine très limité : sortir les tables au milieu de la cour, penser “groupes”, et penser “un truc à faire pour tout le monde”…
Et les roses des sables, c’est très simple à faire : plutôt que de chercher à faire un gateau élaboré qui oblige à limiter le nombre d’enfants…
Je suis sorti vané (et les deux parents aussi) mais au final il restait un saladier entier : j’ai mangé pratiquement que ça durant 4 jours…
, le il y a 11 années et 8 mois.
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