Bin, c’est là que ça a pas de sens, parce qu’un animateur lambda ne rencontrera jamais les conditions que je peux avoir pour travailler.
Mais par contre ça donne une idée de ce qui peut être fait, de ce que les limites de l’animation, elles sont en partie dans ce que l’on veut bien faire. Dans ce que l’on veut bien imaginer, créer.
Voir dans ce qui nous entoure ce que l’on va pouvoir utiliser, quelque soit la structure, le matériel à disposition.
La nuit par exemple n’ppartient à personne, et elle est un outil ici pour amener les enfants dans cette imaginaire.
Moilapa, combien de temps de préparation pour tout ça ?
Autant pour moi pour les objets.
2 équipes qui s’affrontent : vraiment dommage. Il y a tellement mieux à faire que d’opposer les enfants les uns aux autres… Y compris s’agissant d’un système de relais (mais je vais pas m’étaler sur ce thème, qui n’en finirait pas… y’a un post où je parle des jeux coopératifs, d’une façon de voir ces grands jeux)
Sinon : pour te donner un exemple concret alors :
Soit un grand jeu Harry Potter (ça tombe plutôt bien) (j’aurais pu écrire ce message depuis le début, mais cela n’aurait pas de sens ; comme cela n’aurait pas de sens te donner les 15 autres épreuves et photos ou même le scénario du jeu)
Et dans ce scénario élaboré, une épreuve (qui a sa raison d’être dans ce scénario…) au milieu d’un décor en rapport évidemment avec le thème :
(chaque “épreuve” est une maison. Ici, à droite on voit celle de la plante carnivore. Mais il y en avait bien d’autres, puisque le décor était un village recontitué) avec ces ruelles étroites et sombres…
épreuve proche de ce que tu proposes : un joueur qui met la main dans une boîte pour gagner un objet.
Et, plutôt que comme dans ton épreuve où il faut juste mettre la main et prendre l’objet, les boîtes ici sont les bouches d’une plante carnivore :
L’enfant doit prendre la grenouille dans l’une des bouches (grenouille : pour la potion : elle même inclus dans le scénario) sans réveiller la plante, soit sans toucher les bords des bouches. Et sans savoir dans quelle bouche se trouve la grenouille : la grande posée au sol, les bouches suspendues au bout des tiges ?)
En gardant le “visuel” du thème : les sorcières, les créatures fantastiques, ici une méga géante plante carnivore.
Donc : en plus de juste prendre l’objet, je lui donne un sens (les ingrédients de la potion à rassembler) Et je donne du suspens : si la plante se réveille, l’enfant se fait croquer la main (3 marionnetistes enfin derrière le système de maison-castelet : là aussi je donne du sens : ce ne sont pas des animateurs mais des enfants qui gèrent le stand)
En sachant que pour les plus petits des participants, mettre la main dans ce qui pour l’adulte n’est qu’un bout de mousse, mais pour l’enfant est bien une créature réelle, qui bouge toute seule !!! ce n’est pas anodin du tout du tout !!! Surtout que l’enfant n’arrive pas sans “historique devant cette créature où les autres créatures. Il en est à un moment de l’histoire, il est plongé dedans. Le scénario n’est pas juste l’outil qui permet de passer d’une épreuve à l’autre ou de faire avancer le jeu.
Le professeur de ce cours, c’est lui :
une très grande marionnette entirèrement animé (notamment la bouche dans laquelle un enfant pourrait tenir !!!) et qui parle en coordination avec le mouvement des lèvres.
manipulé par les 3 enfants.
Voilà ce dont je te parle s’agissant de rêve, de faire entrer les enfants dans un imaginaire, une histoire.
Ce n’est qu’un des cours de l’école de sorciers parmi bien d’autres. C’est ici le plus simple au niveau du moteur de jeu, en partie tourné vers les petits ce soir -là -qui sont aussi ton public sur ton centre) avec un “habillage”.
Sur l’idée c’est très proche de ce que tu présentes. In situ, c’est à des années lumières.
La maison vu d’un autre angle (derrière) :
(décor en cours de montage, le jeu ayant eu lieu de nuit (côté magie de la nuit, travail sur les éclairages, les effets spéciaux neige, fumée…)
sur le son de par la bande sonore : bruitage avec une très grosse installation pour avoir un son qui entoure les joueurs dans la grande place, cachée.
Avec nécessité d’une régie : table lumières et table son.
Il y a plus d’ombres d’ailleurs que de coins éclairés. Et cette atmosphère va encore mieux amener les événements (imprévus) qui n’ont pas été présentés aux enfants lors du lancement du jeu. Juste évoqués ici et là : si jamais la neige se mettait à tomber, en plein été, cela annoncerait la venue de telle créature… peut être… et dans ce cas là, il n’y a qu’une chose à faire : où que vous soyez dans l’école il faudrait de suite s’allonger. Et faire semblant de dormir. Quoi qu’il arrive. Y compris si une créature inquiétante approche, vous frôle de ses vieux tissus :
Je passe sur toute la symbolique : les yeux fermés, la nuit… ça me semble assez évident.
Donc : qu’est-ce que je vais piocher dans mon bagage technique, à mon niveau, pour créer cet univers onirique : ici la construction de décors (qui ne sont pas juste des décors mais les lieux des différentes classes ou des épreuves comme la grotte, la salle aux machines…) des marionnettes en tous genres : muppets, à fils… (on voit aussi mon dinosaure posé au sol sur l’une des photos), la nuit et le rapport de l’enfant à la nuit, les bruits de la nuit, les effets lumineux avec ou sans “gros matos”, les costumes, le jeu d’acteur, le travail sur le scénario et notamment sur ces rebondissements qui boustent les grands jeux qui ont tendance à être trop linèaire, trop attendus…
Avec cette idée : surprendre les enfants, leur proposer quelque chose qu’on ne leur a pas déjà proposer. Avec une réflexion sur la centaine (ou beaucoup plus en fait) de participants, mais aussi sur cette vingtaine d’enfants-organisateurs qui a un moment ou un autre, face à l’ampleur du jeu proposé, cette atmosphère de village perdu dans la brume, auront envie de “passer de l’autre côté” de la barrière, entrer eux aussi dans le scénario sans en maîtriser le déroulement….
Moilapa ,
– Pour le relais oui, 2 équipes s’opposent.
-Non pour les boîtes, ça ne dure pas 1 minute maxi…
-…”repartir avec le meilleur objet possible, que je leur remettrai…” dixit moi. Je leur remets évidemment UN O-BJET (baguette, grimoir, etc…) pas une feuille de papier! Bon “ou est la magie?” me demandes-tu. j’ai du mal m’exprimer depuis le début
Mon but n’est pas de faire le prestidigitateur pdt 5 jours, si c’est ce que tu veux dire. Créer une atmosphère durant le jeu a l’aide de mon costume, du décor, en me plongeant dans mon personnage… OK. Certes il y a plusieurs mini-tours de magie que j’envisage de proposer comme activité mais ce que je recherche ce sont des activités sachant que le thème du séjour est “Sorcellerie (Harry Potter notament)et Magie” je n’était pas à la 1ere réunion, mais la directrice ne m’a jamais dit “Fais le Copperfield, fabriques des filtres d’invisibilité pendant 5 jours stp”.
Je trouve que tu me fais creuser mais sans jamais vraiment donner de pistes, de direction, moilapa
S’agissant d’abord du jeu : ce n’est donc juste qu’un jeu de hasard où les enfants vont ouvrir une boîte plutôt qu’une autre ?
C’est à dire ça va prendre une minute maxi… l’intérêt ici me semble quand même très limité.
N’importe quel autre jeu, aussi bateau soit-il, me semble alors plus riche. Même un “dégomage” avec une baballe de chateau de boîte de conserves a alors plus de sens vis à vis de ces mômes.
S’agissant là aussi de magie : les enfants vont ouvrir cette boîte et juste trouver un papier sur lequel est inscrit “baguette”… Pourquoi ne pas au moins faire l’effort de constuire baguette, grimoire… ?
Je vois un peu le jeu que tu voudrais faire ici. Le côté suspens sur le choix à faire, la tension “est-ce que j’ai pas éliminé la bonne boîte… Je continue à dire que cela n’a que peu d’intérêt pour ces enfants. Ils vont s’engueuler dix secondes pour choisir une boîte… et après ?
Cela me semble un jeu adapté à un seul joueur, face à lui-même, ces choix. En groupe, cela ne me semble avoir aucun sens. Parce qu’il sera par exemple très facile à un petit garçon de dire “Vous voyez ! Je vous avais dis de pas prendre cette boîte” !
Encore une fois, où est la magie ici ?
S’agissant du relais : là encore, où est la magie ?
Comment vas-tu organiser ce relais ? Les équipes vont jouer les unes contre les autres ?
Quelles sont les infrastructures à disposition où cette magie existe déjà ?
Si tu n’as la chance de pouvoir utiliser par exemple la nuit (exemple de symbole magique, de magie déjà existante, très fort et riche justement de ces possiblités magiques) qu’as tu à disposition pour notamment ce relais ?
Qu’as tu à offrir pour surprendre ces enfants ? Les amener réellement dans ton histoire ?
Qu’as-tu à proposer à ces enfants que n’importe laquelle de leur maman ne pourrait apporter sur un goûter “magie” organisé dans le jardin de chez l’un d’eux ?
merci moilapa pour ta réponse
J’ai évoqué ces activités en vrac: par exemple activité pochoir est une activité c’est vrai, digne d’un temps calme ils n’ont pas besoin de moi pour le faire, je n’interragis pas avec eux, la magie est loin de passer là, je l’avoue.
Concernant les 2 autres activités évoquées, je les envisageais comme stands de grand jeu mais comment les étoffer (mis à part le costume que j’aurai sur le stand, le décor créé)?
*Pour le relais j’ai pensé à par exemple leur donner pour mission qqchose comme se rendre de l’école serpentard à griffondor avec le balai magique comme moyen de locomotion pour récupérer telle potion, je sais pas
*Pour le jeu “a prendre ou à laisser “revisité, finalement, je pense les faire jouer en concertation l’équipe décide ensemble de la boîte qu’elle doit choisir après avoir éliminé les autres. Je précise davantage les règles pr que tu me dises ce qui doit être réadapté:
imaginons une équipe de 8 enfants, il y aura donc 8 boites(ou +) contenant des noms (baguettes magique, potion, formule magique…ces noms correspondent a des objets de valeur +ou moins importante) . Leur but est d’eliminer les boites dont la valeur est la + faible et de repartir avec le meilleur objet possible, que je leur remettrai. J’elimine la boite “Voldemort”: c une mauvaise idée.
Il y a en animation une même difficulté sur laquelle les équipes butent tout le temps. C’est le fait qu’elles mettent en place les quelques idées que même une personne extérieure à l’animation aura en tête s’agissant de jeux avec des enfants. Ce que l’on pourrait appeler les “clichés” s’agissant d’animation. Et qui sont aussi malheureusement la réalité du tous les jours, partout, en ACM.
Et qu’il est pratiquement impossible de “s’arracher” à ces maigres “idées” que les enfants tout au long de leur parcours de colons ou de mômes du centre de loisirs vont bouffer encore et encore, jusqu’à ce qu’ils soient enfin trop grands et échappent enfin au sempiternel poule-renard-vipère… Sans que jamais leurs “anim'” ne soient en capacité de les surprendre (de toute façon, je crois que peu d’enfants fréquentant les ACM s’attendent à être surpris, et que plus ils grandissent, plus ils en ont fini avec cette ridicule croyance)
Ce qui fait, par exemple, qu’un grand jeu “Harry Potter” aura les mêmes épreuves, le même déroulement, le même dénouement, que le grand jeu “les animaux de la ferme”, que le grand jeu “les pirates à l’abordage”… où l’on va parler de dégommer des boîtes de conserve, avant de tater du kim, des relais…
Ce que l’on devrait prendre en compte quand on prépare par exemple une animation exceptionnelle comme un grand jeu. Essayer en tout cas d’échapper un peu à cette “malédiction”. Ou quand on réfléchit son planning d’activité, notamment sur un thème magique, et que finallement on va faire bouffer aux gosses des activités sans rapport entre elles, les unes après les autres, entre un relais et un coloriage !!! Alors même que le travail d’animation est aussi à ce niveau : créer sur la semaine, le séjour, le lien, le rapport, le sens entre toutes ces activités, pour donner du sens au thème choisi, au séjour lui-même.
surtout d’un thème comme celui-ci : magie !!! Qui à lui tout seul est une promesse faite aux enfants !!! Qui vont finallement s’en vouloir de s’être encore fait bernés, d’y avoir cru une fois encore… à tort. Parce que finallement ils auront effectivement bouffé du relais et du coloriage.
Certaines équipes d’animation arrivent à aller au delà de cette difficulté de création, d’imagination, d’inventivité. Par l’habillage notamment, le jeu d’acteur, la capacité à faire vivre aux enfants l’aventure qu’il leur propose. Ce qui est déjà énorme…
Néanmoins, le “moteur” du jeu, les épreuves, le “contenu”, n’en reste pas moins “vus et déjà vus”, dans le cas toujours d’un grand jeu, qui est l’exemple à mon avis le plus flagrant. Mais qui est tout aussi vérifiable sur les autres activités de la semaine.
Tu as donc, toi :
1) un relais. A la rigueur, malgré que ce type de jeu simplissime fasse parti, parmi ces classiques vus er revus, des encore plus vus et revus, de basique parmi les basiques, est ce qui de mon point de vue (dans ce que tu proposes en tout cas) de plus potentiellement intéressant. Dans ce là, c’est de cette magie (dont je parle au dessus) que les animateurs seront capables de faire surgir (ou non), que les enfants pourront vivre ce temps autrement que comme un simple relais (que la cantinière de leur école aurait pu tout aussi bien mettre en place dans la cour de l’école)
2) A prendre ou à laisser : Là, j’ai pas très bien compris (peut être parce que je ne visualise pas l’émission télé. Quel est le but ? A quoi sert ce jeu dans le déroulement de votre journée ? Vis à vis du thème ? Est-ce qu’il y a une raison d’être ? Ou le jeu “se suffit-il à lui-même ? Quel est le rapport avec ce monde de magie ?
Sur le coup, c’est ta proposition qui s’échappe le plus de ces “clichés d’animation”. Mais… Quelle est l’adéquation entre ton public et la proposition ? Est-ce que cette idée originale pêchée ailleurs a un sens ici ?
Le peu que tu en dis, me fait dire quand même que le “moteur” du jeu ici, n’est pas du tout adapté à cette tranche d’âge. Que le “suspens” qui peut exister chez des adultes, et qui doit être certainement le moteur de jeu, a beaucoup moins de sens vis à vis d’un enfant de 6 ou 7 ans. Que la durée aussi d’un tel jeu, qui participe de la tension créée, de ce suspens, n’a là encore pas de sens avec ces enfants de 6 ans… Que d’un jeu aussi pauvre dans les événements, qui pour des adultes peu avoir un attrait du fait de la tension créée, n’a il me semble rien pour accrocher des petits.
3) Activité pochoir : Voilà donc où tu arrives finallement en partant d’un thème “monde magique, merveilleux, créatures incroyables, sorcières, fées, rêve, voyage dans un imaginaire merveilleux…” Tu en arrives donc à proposer du dessin…
Mais… est-ce que les enfants ont besoin de toi pour colorier ? Est-ce là une animation ? En quoi tu n’aurais pu juste durant un temps où les enfants échappent un peu aux animateurs, juste mettre à leur diposition feutres et papier, pochoirs, sans que ta présence soit aucunement nécessaire ?
Pour simplifier : quelle est la part de magie dans ce que tu proposes ?????????
crevette76 a écrit :
et donc que penses-tu faire ?
= “encore un anim sorti du berçeau qui veut du tout cuit, jles mets tous dans le même panier”
Crevette76 Cycyr l’écrit et toi tu le penses fort Cpdt merci de nous avoir réunis car j’ai été recruté tard (hausse d’effectif des enfants) qu’ils ont déjà eu une 1è réunion de préparation sans moi. D’ailleurs Antoinea
pourrais tu me dire précisément ce dont vous avez parlé le 9? stp
Bref.. alors concernant ce que j’ai à proposer/ ce que je souhaiterais améliorer grâce a vous:
– Parcours ‘course de balais de sorciers’: 2 parcours distincts faits de fil tendu d’arbres en
arbres.
2 équipes s’affrontent chaque membre d’équipe doit à tour de rôle effectuer le parcours à
califourchon sur le balai lui-même relié au fil . C’est un jeu de vitesse, l’équipe la + rapide
remporte le jeu.
– “A prendre ou à laisser” revisité: même principe que la célèbre émission d’Arthur sauf que les boîtes ne contiennent pas des sommes d’argent mais des nom d’objets liés à la Magie (de valeurs différentes), répartis au hasard.
Une boîte contient l’image de “Celui-dont-on-ne-doit-pr…” (Voldemort) sur laquelle il ne faut pas(surtout pas) tomber sinon on a perdu. Un membre doit faire le meilleur choix possible. Dans une équipe, un ou plusieurs doi(ven)t choisir sa(leur) boîte et les autres ont chacun une boîte dont ils ne connaissent pas le contenu. On a les fameux coups de fils pour inciter l(es) enfant(s) à changer de boîte..voilà.
–Activités “pochoirs “ on fabrique les pochoirs d’après des modèles, on ajoute les couleurs au pinceau, à la brosse à dents…
bon j’ai pas le temps de tout écrire pour le moment je reviens tt à l’heure,” A suivre”!
LOL Crevette pour “le collègue”… Ca y est, les nouveaux nés de l’animation viennent de sortir de leur oeuf et ils ont faim d’animation pré-maché. ;o)
Moilapa, je suis tout à fait d’accord avec toi, c’est bien ce que je disais. A cet age là, pas besoin de magie “technique” et de manipulation compliquée. Pas besoin de magicien en fait ! La “vraie” magie, celle qui fera réver les enfants, chaque animateur en est capable… A condition de cogiter un peu… ;o)
et donc que penses-tu faire ?
sinon, à mon avis t’as un/e collègue ICI (clic)
moilapa tu as tout a fait raison: ce qui prime c’est le rêve avant tout pour une tranche d’âge comme celle-ci Cpdt bon je sais qu’il y a un petit spectacle de magie de prévu en fin de séjour mais c sûr qu’on ne cherche pas à en faire des prestidid-..prestigidi… Enfin.. magiciens pros quoi!
Je sais pas si du point de vue animateur (adulte) on ne parle pas de deux choses différentes. Un thème façon “Harry Potter”, c’est une magie fantasmée, c’est la magie du conte de fées, des sorcières, etc… C’est à dire “les pouvoirs magiques”. La magie étant ce qui ne s’explique pas ! Dont on ne remet pas en question la réalité, puisqu’on accepte ce “voyage” dans du “fantasmagorique”. Quand on va voir un film avec des fantômes ou des morts-vivants, on va pas se dire dés le début “Mais les fantômes ça ésiste pas”. On accepte ce point de départ fantastique. Et en tant qu’adulte cartésien, on plonge ou pas dans l’histoire.
Rien à voir sur ce thème avec la magie “technique de manipulation, de prestidigitation, que l’on voit sur scène” Ce n’est pas ça qu’il y a dans les contes de fées, dans Harry Potter. Les professeurs qui y apprennent la magie ne font pas disparaître un lapin dans leur manche. Ils jouent avec des créatures imaginaires, des fantasmes, des “ça serait bien si on pouvait”… ça serait bien si on pouvait être invisible, ça serait bien si on pouvait remonter le temps, ça serait bien si les licornes existaient…
Donc, sur un thème comme celui-ci, a mon avis il ne faut pas partir sur des considérations seulement techniques : comment je fais pour faire disparaître ma petite cueillère aux yeux de tous. Ce n’est sans doute pas cela qu’attendent les enfants. Cet atelier prestidigitation peut être un atelier parmi d’autres, mais il ne peut être ce autour de quoi tourne ce thème.
Le travail à mon avis se situe ailleurs. Sur la fabrication du décor merveilleux, les dragons-marionnettes, les costumes, l’atmosphère crée, etc
Sur un scénario qui plonge les enfants dans une aventure, un rêve. Avec toute la maîtrise que cela impique avec ces 6-8.
La magie, elle va être dans l’arrivée du vieux monsieur à la longue barbe qui va mettre les enfants face à une énigme, une aventure à vivre, une palette de sentiments. Dans cette créature-marionnette qui va, le temps de la scénette, de la manipulation être vivante pour les enfants.
Ne nous trompons pas de public. Si des pré-ados attendraient justement d’être confrontés à la technique d’une disparition dans une malle ou la lévitation d’une personne allongée sur une table, aux explications concrète, terre à terre, à la difficulté ensuite de reproduire ces techniques en spectacle, les 6-8 eux ne demandent qu’à ce qu’on leur entrouve les portes de ce monde magique, et surtout qu’on les y accompagne, à leur rythme, à leur hauteur. C’est un voyage, c’est pas une explication-déconstruction des coulisses.
A cette tranche d’âge, la magie est déjà là. Dans chacun de ces gamins, quand ils font un combat d’épée-brindille dans la cour de récré ou quand “mon papa il a 6 voitures plus grosse que celle de ton papa”.
La difficulté de trouver cette magie, elle est plus du côté des animateurs et de leurs grandes limites.
Ah oui c’est clair pour les cours de magie a cet âge, tu as raison. Tu es apparu aussi vite que tu a disparu (quel magicien!!) et Merci pour tes conseils! je continue les recherches 🙂
Merci Lolotte je vais chercher davantage sr le site. Vous etes au taquet en tout cas Merci bcp
Hocus Pocus !
PSSSSHIIIIIT !
(Apparition dans un nuage de fumée…)
(Mortel les effets spéciaux… lol)
On m’a appelé ? Me voila ?
Ce qui est sur, c’est que pour cette tranche d’âge, je ne te conseille pas de donner des cours de magie. A cet âge là, ils sont encore dans “la vraie magie” alors pourquoi casser leur rêves et leur dire qu’il y a un truc. Autant balancer à un enfant de 4 ans que le père Noël est une invention mercantile !
Pour les grands jeux, tu peux prendre le jeu que tu maitrise (pour faire simple et que tu as peut être vu en stage BAFA ou sur un précédent séjour) et puis tout simplement remplacer les noms d’équipes par les quatre maisons d’Harry Potter : Gryffondor, Poufsouffle, Serdaigle et Serpentard. Le méchant, c’est “Celui qu’on ne prononce pas”… etc etc etc…
Ca te va ?
PSSSSHIIIIIT !
(Disparition dans un nuage de fumée…)
Signé : Cyryl, le magicien ! 😛
bjr et bienvenue
un forumeur du nom de CYCYR….. pourra , enfin sil le souhaite…..surement te répondre en ce qui concerne la magie………
aprés qu as tu chercher de ton coté sur le sité ? as tu chercher dans le carré RECHERCHE en bas a gauche ce qui a déja été dit ? ( surtout sur HARRY POTTER ???????)
ps : on ne dit plus clsh mais acm
Bonjour à tous,
Voilà je suis anim BAFA, pas une grosse expérience (pas assez a mon gout!) je travaille pour les vacances de toussaint 5 jours en CLSH et je recherche des idées surtout de grand jeux en rapport avec la magie, la sorcellerie. le thème est plus ou moins “Harry Potter” pr les 6/8 ans. Vos idées sont les bienvenues, ou vous pistes pour me permettre d’en trouver 🙂 Merci