Il y a sans doute un changement de position à observer dans les prochains mois pour une association d’éducation pop.
En effet, en vue du congrès prochain que tiennent les Ceméa, un groupe a proposé comme amendement au projet associatif sur le thème de la laïcité, l’affirmation de la dimension sportive (définie par le dyptique compétition/institution) comme dimension avilissante pour l’individu au même titre que la religion ou la publicité (élément déjà intégré au projet associatif)
A suivre…
fanchel a écrit:
je me rappelle quand j’avais 7,8 ans. Je jouais, dans un club, au foot et cela a duré 6 mois. Pourquoi si peu de temps? parce que je ressentais la compétition à outrance où je jouais peu…
Puis, j’ai fait du judo où j’ai pris beaucoup de PLAISIR. Mais, le médecin de famille a dit à mes parents qu’il fallait que je fasse un sport co sinon je me désocialiserais (drôle non). Alors, j’ai fait du rugby et là, quel PLAISIR de jouer ensemble, d’être ensemble et de bien faire les choses.J’écris ceci pour signifier que chacun a ou non l’esprit de compétition au sein ou non d’un groupe…
De plus, lorsque je regarde du sport à la TV, eh bien, je peux facilement “zapper” car ce que je recherche c’est du spectacle, du beau jeu et non à ce que mon équipe favorite écrase l’autre en face même en trichant …
PS : cela me gave de voir les footeux cracher et, donc, inonder le terrain. Et les jeunes font pareil … 😮
Avé FANCHEL
Je suis d’accord avec l’ensemble de ton message et tes témoignages.
Il est, en particulier, vrai que l’esprit de compétition est plus ou moins développé suivant les personnes.
Mais je pense que notre role, est, entre autres, de montrer aux enfants qu’ils n’y a pas que la compétition dans la vie et que si elle existe, elle n’est pas présente partout et à chaque instant.
De plus la compétition n’implique pas d’écraser l’autre.
Reste comment. Et la c’est tout sauf facile.
Surtout lorsque l’on voit les pratiques de certains sports de haut niveau et quelquefois les commentaires des journalistes qui vont avec.
solleana a écrit:
😮 La vie est une lutte perpetuelle où il faut se battre??? C’est une valeur a transmettre aux mômes ça???
Oui la vie est une lutte perpétuelle, je ne souhaite pas que les enfants deviennent des moutons, des beni oui- oui, qui acceptent tout sans réfléchir, et qui sont toujours des victimes..
Jeunes prends la parole et agis.
Désolé si je te choque.
Sois le meilleur et pour être le meilleur écrase les autres (principe de la compétition)
La c’est toi qui extrapole. Je n’ai jamais écrit cela.
Nous vivons tous deux une forme de compétition, sur ce sujet,pourtant il n’y aura ni gagnant ni perdant.
Il ne s’agit pas de faire vivre les enfants dans un monde de bisounours mais au moins de leur montrer qu’on peut se construire sans écraser son copain, voir qu’on peut avoir confiance en soi sans débiner le petit, faible, moche, voir qu’on peut devenir un être qui tend à la liberté.
Je suis d’accord avec tout ce paragraphe.
Mais je n’ai jamais dit le contraire!
On peut trés bien affirmer sa propre personalité, avoir ses idées, ne pas être soumis sans écraser les autres.
Au contraire, quelque qui est toujours soumis ne pourra pas aider les plus faibles.
Merci de ne pas interpréter mes propos.
XXYYZZ a écrit:
Enfin ouvrons les yeux!
Lavie est une lutte perpetuelle où ils faut se battre.
La vie est une compétition en elle même.
Sur ce forum, nous sommes tous deux en compétition, amicale certes, sans enjeux graves, mais compétition tout de meme.
OUI le sport de haut niveau est une compétition, à la limite même du nationaliste, dans les compétitions importantes.
Mais il ne s’agit pas de généraliser. .
😮 La vie est une lutte perpetuelle où il faut se battre??? C’est une valeur a transmettre aux mômes ça???
Sois le meilleur et pour être le meilleur écrase les autres (principe de la compétition) c’est un principe fondateur de l’éducation populaire ça??? 😮
Tu ne généralises pas XYZ, j’espère que tu t’égares car de tels propos sont choquants
Il ne s’agit pas de faire vivre les enfants dans un monde de bisounours mais au moins de leur montrer qu’on peut se construire sans écraser son copain, voir qu’on peut avoir confiance en soi sans débiner le petit, faible, moche, voir qu’on peut devenir un être qui tend à la liberté
XXYYZZ a écrit:
Je contate cependant que le message 2 de ce sujet, tu emploi le mot SPORT, que tu associes à la souplesse et à la perte de poids.
Je suis bien sur d’accord avec toi sur ce point, mais pas sur le mot barbare . 😆
Je persiste sur ma citation de Césaire.
Je rajouterai, que tous les 2 nous jouons au ping-pong, qui peut être , un jeu, une activité physique, un sport de distraction, un sport de haute compétion, suivant le cas.
Allez bye et bonne soirée.
J’ai dit si tu me relis bien non pas que ces sports étaient barbares (ce qui est un raccourcis j’espère involontaire de ta part) mais que leur pratique pour atteindre la souplesse et la perte de poids étaient barbares
N’as tu jamais lu de témoignages de danseuses ou gymnastes qui se sont sorties tant bien que mal de là, avec moult troubles du comportement alimentaires et moults problèmes physiques
Au judo pour nous faire perdre du poids on nous pesait avant l’entrainement et apres l’entrainement (qui se faisait avec les kway a meme la peau et plusieurs pulls en laine sous le kimono), si l’entraineur estimait qu’on avait pas assez perdu, on recourait (apres 2h d’entraimenent)
On nous imposait un régime, on nous conseillait de peu nous couvrir en hiver et de dormir la fenetre ouverte, on nous humiliait sur notre poids,on nous apprenait les trucs pour bien vomir ou pour avoir une bonne diarhee on était tellement lobotimisé que de nous meme les week end sans compet on courait encore et encore,
Pour la souplesse on s’asseyait jambes ecartees et les lourds s’asseyait sur notre dos jusqu’à ce nos tete touchent le tatami
Je ne parlerai pas du sexisme dans le sport (pas qu’au judo) et la manière dont il est véhiculé dans les clubs mais il y aurait beaucoup à dire aussi
Certains diront que c’est le prix à payer pour être un vrai sportif moi je dis que c’est abîmer des corps en croissance par des pratiques barbares
D’autre diront ben fallait pas accepter, ou les parents devraient réagir, moi je pense simplement que le sport induit de telles pratiques et qu’elles sont inacceptables et devraient être dénoncées pluôt qu’encensées
je me rappelle quand j’avais 7,8 ans. Je jouais, dans un club, au foot et cela a duré 6 mois. Pourquoi si peu de temps? parce que je ressentais la compétition à outrance où je jouais peu…
Puis, j’ai fait du judo où j’ai pris beaucoup de PLAISIR. Mais, le médecin de famille a dit à mes parents qu’il fallait que je fasse un sport co sinon je me désocialiserais (drôle non). Alors, j’ai fait du rugby et là, quel PLAISIR de jouer ensemble, d’être ensemble et de bien faire les choses.
J’écris ceci pour signifier que chacun a ou non l’esprit de compétition au sein ou non d’un groupe…
De plus, lorsque je regarde du sport à la TV, eh bien, je peux facilement “zapper” car ce que je recherche c’est du spectacle, du beau jeu et non à ce que mon équipe favorite écrase l’autre en face même en trichant …
PS : cela me gave de voir les footeux cracher et, donc, inonder le terrain. Et les jeunes font pareil … 😮
solleana a écrit:
itation :Lorsque l’on fait jouer des enfants à la Téque, peu m’importe que l’on appelle cela, sport, activités physiques, jeux sportifs ou autres.
Non, justement pas peu importe, ça a quand même un sens de savoir ce qu’on fait et d’être capable de distinguer le sport du jeu ou de l’activité physique.
Le sport est une activité récente au regard de l’histoire puisqu’il date de la Révolution industrielle et porte en lui les traits et catégories centrales du capitalisme ce qui est tout à fait différent dans le cas du jeu ou des activités physiques.
Nous aurons bien du mal à tomber d’accord.
Il me semble que pour toi, il y a une différence nette et franche entre jeu, activités physiques et sports.
Pour moi ,il y a une continuité entre tout cela, l’un amène l’autre.
Comme métaphore le petit jeu de mot : marathon, tonton jules, jules césar, zaricot, cocotier etc.
Mais ce qui est important est l’objectif que l’on a.
Citation :
Maintenant, je crois aux vertus éducatives du sport, à l’éducation par le sport (ou l’activité physique, si vous voulez); j’ai déjà dit pourquoi.
Moi je ne crois pas aux vertus éducatives du sport qui n’en a aucune par contre je pense que les activités physiques sont intéressantes et ludiques contrairement au sport. D’ailleurs si tu pouvais nous dire quelles sont les vertus du sport ça m’intéresse car tu ne l’as dit nulle part me semble t il.
Je crois en avoir parlé, mais bon je complète.
Développement physiques : vitesse, adresse, résistance ,force ( le fameux VARF), réflêxe, souplesse, motricité latéralisationetc.
Plus intello : esprit d’équipe, gout de l’efforts, prise de décision, respect des règles, prise de conscience de ses limites ,sécurité.etc
Sans compter de nombreux jeunes, en difficultés sociales et civiques, qui se sont insérer grace aux sports
N’oublions pas aussi et ce n’est pas le moins important : le plaisir de courrir, de marcher de nager, de faire du vélo, de se rencontrer.
Tu vas sans doute me répondre que pour toi, c’est de l’activité physique, mais pour moi c’est aussi du sport.
Nous sommes tous deux libres d’avoir notre avis.
Tu vas peut être me dire qu’il y a d’autres moyens que le sport pour prendre du plaisir ou pour inserer des jeunes. C’est vrai. tu as raison. Mais le sport y contribue grandement.
Citation :
. Quelle est donc la définition du sport sur laquelle tu te bases xyyy?
Pour moi le sport ,c’est se dépenser physiquement, prendre du plaisir, entretenir son corps, etc.
Pour les jeunes c’est permettre de déveloper les qualités citées plus haut.
Citation :
Si tu lis la définition du sport, tu verras que ce n’est pas tant l’activité qui compte (mis à part le caractère moteur et physique) mais le cadre compétitif et institutionnel. On peut jouer au foot sur la plage avec des copains sans que cela soit du sport. Poruquoi? parce qu’on peut changer les règles, parce qu’on arrête quand on veut, parce qu’on autorise les gars à jouer avec les filles ce que ne fait jamais le sport.
Je vois avec plaisir que tu reconnais le caractère moteur et physique.
Voila ce qui, entre autres, nous différencie.
Pour moi jouer sur la plage avec des copains, c’est à la fois un jeu ,des activités physiques et du sport, même si on peut changer les régles, mélanger garçons et filles, compter les buts ou pas etc.
Citation :
Sur la question de la compétition, je trouve l’argument très mauvais. La question de la compétition n’est pas du tout propre au sport.
Mais elle en est quand même l’un des ses fondements… La définition ne fait pas état que de la compétition. La compétition est propre au développement de la société capitaliste dont le sport est l’un des rejetons en terme de domination des corps.
Enfin ouvrons les yeux!
Lavie est une lutte perpetuelle où ils faut se battre.
La vie est une compétition en elle même.
Sur ce forum, nous sommes tous deux en compétition, amicale certes, sans enjeux graves, mais compétition tout de meme.
OUI le sport de haut niveau est une compétition, à la limite même du nationaliste, dans les compétitions importantes.
Mais il ne s’agit pas de généraliser.
Je contate cependant que le message 2 de ce sujet, tu emploi le mot SPORT, que tu associes à la souplesse et à la perte de poids.
Je suis bien sur d’accord avec toi sur ce point, mais pas sur le mot barbare . 😆
Je persiste sur ma citation de Césaire.
Je rajouterai, que tous les 2 nous jouons au ping-pong, qui peut être , un jeu, une activité physique, un sport de distraction, un sport de haute compétion, suivant le cas.
Allez bye et bonne soirée.
solleana a écrit:
“Pour trouver une définition correcte du sport il me semble qu’il faille se reporter à Brohm:
“Le sport est un système institutionnalisé de pratiques compétitives, à dominante physique, délimitées, codifiées, réglées conventionnellement dont l’objectif avoué est, sur la base d’une comparaison de performances, d’exploits, de démonstrations, de prestations physiques, de désigner le meilleur concurrent (le champion) ou d’enregistrer la meilleure performance (record). Le sport est donc un système de compétitions physiques généralisées, universelles, par principe ouvertes à tous, qui s’étend dans l’espace (toutes les nations, tous les groupes sociaux, tous les individus peuvent y participer) ou dans le temps (comparaison des records entre diverses générations successives) et dont l’objectif avoué est de mesurer, de comparer les performances du corps humain conçu comme puissance sans cesse perfectible. Le sport est donc en définitive le système culturel qui enregistre le progrès corporel humain objectif, c’est le positivisme institutionnalisé du corps”
Mais alors dans ce cas, moi j’appelais sport plein de choses qui n’en sont pas :
– mon footing occasionnel (je me fous de la performance, il me sert à me détendre, à me vider l’esprit et accessoirement à garder un peu de souffle)
– tous les jeux d'”activités physiques/motrices” auxquels je participe en encadrant des mômes ou avec mes potes
– l’escalade que je pratiquais en club (pour la sécu, le matos et les conseils ; encore une fois sans compet ni comparaison de résultats…)
– l’initiation aux arts du cirque (incluant jongle) avec les mômes
– …
Tout ça n’est donc pas du sport selon cette définition, non ?
J’avais bien aimé les choses présentées ainsi…
Le sport n’est-il pas basé sur la domination de l’autre / des autres ?
Le sport n’a t-il pas pour base la compétition ?
Pratique t-on la compétition a toutes les échelles du sport ?
Le sport concentre t-il en lui même les catégories centrales du capitalisme (rendement, mesure, record, rationalisation…)?
Qu’exprime le sport mis à part la performance elle même?
itation :
Lorsque l’on fait jouer des enfants à la Téque, peu m’importe que l’on appelle cela, sport, activités physiques, jeux sportifs ou autres.
Non, justement pas peu importe, ça a quand même un sens de savoir ce qu’on fait et d’être capable de distinguer le sport du jeu ou de l’activité physique.
Le sport est une activité récente au regard de l’histoire puisqu’il date de la Révolution industrielle et porte en lui les traits et catégories centrales du capitalisme ce qui est tout à fait différent dans le cas du jeu ou des activités physiques.
Citation :
Maintenant, je crois aux vertus éducatives du sport, à l’éducation par le sport (ou l’activité physique, si vous voulez); j’ai déjà dit pourquoi. Sauf évide
Moi je ne crois pas aux vertus éducatives du sport qui n’en a aucune par contre je pense que les activités physiques sont intéressantes et ludiques contrairement au sport. D’ailleurs si tu pouvais nous dire quelles sont les vertus du sport ça m’intéresse car tu ne l’as dit nulle part me semble t il. LE sport développe surtout la virilité, la capacité à infliger la souffrance à autrui et à soi, le rendement et la rationalisation du corps, la haine de l’autre…
Citation :
Sauf évidemment dans certains sports de haut niveau, qui, à mon humble avis, devraient être classés dans l’économique et le financier.
C’est plus simple comme ça, on élimine ce qui dérange et qui ne rentre pas dans son cadre d’analyse permettant de légitimer le sport. Quelle est donc la définition du sport sur laquelle tu te bases xyyy?
Citation :
Pourtant leurs adeptes disent que c’est du sport. Au nom de quoi je leur donnerait tort.
Cela dépend si on cherche à penser ou si on se contente comme souvent des théories de comptoir. On ne peut quand même se baser sur les dires des gens pour discuter scientifiquement. Si bien sur on ne cherche pas la vérité, on peut dire que le jardinage c’est du sport, que les entraîneurs sont de formidables éducateurs, que l’école ne sert à rien et dans un autre registre que les frites sont meilleures que les patates sautées. Si tu lis la définition du sport, tu verras que ce n’est pas tant l’activité qui compte (mis à part le caractère moteur et physique) mais le cadre compétitif et institutionnel. On peut jouer au foot sur la plage avec des copains sans que cela soit du sport. Poruquoi? parce qu’on peut changer les règles, parce qu’on arrête quand on veut, parce qu’on autorise les gars à jouer avec les filles ce que ne fait jamais le sport.
Citation :
Bourricot a dit justement que la compétition se pratique aussi, au niveau de l’art de la culture. Il a raison.
Bien sûr mais est ce leur fondement? Le fondement de l’art est ce la compétition? Est ce qu’on peint pour devancer l’autre? Enregistre t on des performances d’art? Y’a t il un championnat institutionnalisé des artistes? Quelles en sont les règles? Taille de la toile? Quels sont les pinceaux autorisés?
Citation :
J’aurai encore beaucoup de chose à dire la dessus, mais je risque d’être trop long.
Tu dis souvent cela mais tu ne finis jamais, vas y lâche toi.
Citation :
Mais quelque soit le mérite de ces deux personnes, je ne vois pas pourquoi ,ils détiennent, seul , la vérité.
Peut être quand même parce qu’ils sont des chercheurs ou des intellectuels. Maintenant si ce que dit Jojo du bistrot a la même valeur que la pensée scientifique, il est clair que le débat risque d’être difficile.
Citation :
Sur la question de la compétition, je trouve l’argument très mauvais. La question de la compétition n’est pas du tout propre au sport.
Mais elle en est quand même l’un des ses fondements… La définition ne fait pas état que de la compétition. La compétition est propre au développement de la société capitaliste dont le sport est l’un des rejetons en terme de domination des corps.
On doit donc critiquer à la fois les beaufs des stades qui se charcutent tous les dimanches, les entraîneurs pervers et fascistes qui massacrent des gosses à longueur de journée, les cocaïnomanes des Jeux olympiques mais aussi toute la cohorte des petits laquais du sport alternatif, du sport santé, du sport fun, ou encore du sport de “gauche” version PCF ou UFOLEP.”
Et sinon on a le droit d’aimer çà le sport?
Personnellement,
Je ne fais pas de foot par contre je joue au foot avec les enfants. Et pour moi la différence est là, je ne fais pas de sport dans mes colos, je joue. Je prends l’exemple du foot qui est un bon exemple clivant.
Dans le jeu, pas d’institution donc on se concerte entre nous pour les règles qui ont des fois rien à voir du tout avec les règles “officielles”.
Sur la question de la compétition, je trouve l’argument très mauvais. La question de la compétition n’est pas du tout propre au sport. Et si l’on omet les cas des clubs et fédérations qui ne vivent et c’est vrai que par la compétition, dans le sport, il peut se passer beaucoup d’autres choses.
En faisant un tennis avec un pote un samedi, je n’ai pas l’impression d’être barbare. On ne fait pas un tennis dans l’intention d’écraser l’autre mais bien pour le plaisir de jouer.
Sur les objectifs, comme je disais précédemment, je réfute l’idée de l’existence du sport. Mais des activités à caractère sportif (courir, s’attraper, jeux d’opposition), sont l’essentiel des activités et je ne vois pas en quoi il faudrait nier cette évidence. Mais je ne poursuis aucun objectif éducatif au travers des jeux. Nous jouons pour jouer.
Merci d’avoir recopier/ coller le texte.
Mais quelque soit le mérite de ces deux personnes, je ne vois pas pourquoi ,ils détiennent, seul , la vérité.
Au sujet de mes exemples, d’abord on peut aussi les pratiquer pour le plaisir. C’est vrai pour moi en ce qui concerne la randonnée. Vrai pour d’autres pour les autres sports.
Ensuite, je ne vois pas en quoi ces sports sont barbares.
Pour finir, ce message, permets moi de citer une réplique d’Ariel à Caliban, dans “Une Tempête” d’ Aimé Césaire :
” CHACUN DE NOUS ENTEND SON TAMBOUR. TU MARCHES AU SON DU TIEN. JE MARCHE AU SON DU MIEN. “
Je copie/colle du dernier sujet
“Pour trouver une définition correcte du sport il me semble qu’il faille se reporter à Brohm:
“Le sport est un système institutionnalisé de pratiques compétitives, à dominante physique, délimitées, codifiées, réglées conventionnellement dont l’objectif avoué est, sur la base d’une comparaison de performances, d’exploits, de démonstrations, de prestations physiques, de désigner le meilleur concurrent (le champion) ou d’enregistrer la meilleure performance (record). Le sport est donc un système de compétitions physiques généralisées, universelles, par principe ouvertes à tous, qui s’étend dans l’espace (toutes les nations, tous les groupes sociaux, tous les individus peuvent y participer) ou dans le temps (comparaison des records entre diverses générations successives) et dont l’objectif avoué est de mesurer, de comparer les performances du corps humain conçu comme puissance sans cesse perfectible. Le sport est donc en définitive le système culturel qui enregistre le progrès corporel humain objectif, c’est le positivisme institutionnalisé du corps”
La définition est complète non?
Si la définition que tu donnes de Parlebas signifie qu’il faut qu’il y ait ces trois temps alors les jeux de pleine nature ne sont pas du sport, ce en quoi je suis assez d’accord car il n’y a pas institution…
La définition que j’avais de Parlebas était plutôt la suivante:
Le sport est avant tout une situation motrice (ce critère éliminant les jeux non moteurs tels les échecs par exemple) ; cette tâche motrice est assujettie à des règles définissant une compétition (traits rejetant les activités libres et improvisées) ; enfin, et c’est là que gît une grande part de son identité sociologique, le sport est un fait institutionnel (trait excluant l’immense cohorte des jeux non reconnus par les instances officielles).
Le sport représente donc la motricité ludique et compétitive approuvée par l’institution.
De fait, là encore, les grands jeux et jeux traditionnels ne sont pas du sport.
On peut donc bien exercer une critique du sport qui n’est pas uniquement la critique du sport-spectacle ou du sport média et autres foutaises pour sociologues fans de sports. le sport est une totalité complexe qui comprend le sport amateur, le sport spectacle, ces catégories n’ayant pour moi très peu de sens puisqu’elle relève au final de la même essence: le sport institutionnalisé et compétitif.
On doit donc critiquer à la fois les beaufs des stades qui se charcutent tous les dimanches, les entraîneurs pervers et fascistes qui massacrent des gosses à longueur de journée, les cocaïnomanes des Jeux olympiques mais aussi toute la cohorte des petits laquais du sport alternatif, du sport santé, du sport fun, ou encore du sport de “gauche” version PCF ou UFOLEP.”
—-
Sinon XYZ pour tes exemples tu as fait exprès de choisir des sports dont les pratiques pour la souplesse ou la perte du poids sont barbares? 😀
Avé à tous
Il est évident, et c’est heureux, que nous n’avons pas tous la même définition du sport.
Les avis de DIT-PTR, de Solléana, de Bouricot,de fg, de Parlebas, de Brohm, le mien( tant qu’a faire, hein),et d’autres, méritent tous d’être pris en compte.
Pour moi il y a une évolution, sans hiatus, entre : jeux actifs, activités physiques, jeux pre sortifs, jeux sportifs, sports avec différents objectifs( dépenses physiques, dévelompement physique, apprendre à respecter des règles, compétition à différents niveaux, j’en passe et des meilleures).
Lorsque l’on fait jouer des enfants à la Téque, peu m’importe que l’on appelle cela, sport, activités physiques, jeux sportifs ou autres. L’important est que l’on se fixe des objectifs et que l’on essaie de les atteindre. En tout cas c’est mon avis
Ca n’est bien sur qu’un exemple.
Maintenant, je crois aux vertus éducatives du sport, à l’éducation par le sport (ou l’activité physique, si vous voulez); j’ai déjà dit pourquoi.
Sauf évidemment dans certains sports de haut niveau, qui, à mon humble avis, devraient être classés dans l’économique et le financier.
Sur la définition du sport ; il y aurait encore beaucoup à dire.
L’escalade, la randonnée, le ski, le cyclisme, la gymnastique,la danse classique se font couramment sans compétition. Pourtant leurs adeptes disent que c’est du sport. Au nom de quoi je leur donnerait tort.
Bourricot a dit justement que la compétition se pratique aussi, au niveau de l’art de la culture. Il a raison.
De nombreux pratiquants du tarot, du bridge, du scrable, des échecs, nous diront que ces disciplines sont des sports cérébraux.
J’aurai encore beaucoup de chose à dire la dessus, mais je risque d’être trop long.
Je finirai par une banalité.
Dans ce domaine, comme dans d’autres, nul ne peut se flatter de détenir la vérité.
Allez salut à tous.