Hanu
la marge de manĆuvre que l’organisateur lui propose
Je rappelle les prophéties de Slem41:
“Sous traitance = TransfĂ©rer la charge de travail + externaliser le risque juridique + garder un bĂ©nef
ConsĂ©quence: On en demande encore plus au directeur + on l”engage” de plus en plus (juridiquement parlant, on s’arrange pour que cela soit sa faute) + on baisse son salaire…
Et quand on va trop loin, ca dĂ©rape…
Mais, je reste persuadĂ© que chez certains, c’est un objectif…
Sinon, par exemple, faire signer tous plein de documents au directeur, ou il s’engage Ă faire plein de choses, qui ne sont pas forcĂ©ment faisable (temps, moyens, compĂ©tences)…
Te faire faire (t’es pas obligĂ©, hein !) des fausses dĂ©clarations pour les assurances…(genre bris de lunettes)
Laisser le soin au directeur de louer des vĂ©hicules (parfois avec sa carte bancaire), sans lui rappeler toutes les rĂšgles, les choses Ă vĂ©rifier…qu’on ne connait pas forcĂ©ment tous par coeur, mais le PV, les gendarmes c’est bien au chauffeur qui les mettent…
Puis d’une façon gĂ©nĂ©rale, te faire faire des Ă©crits pour tout, et eux ne passer les consignes que par oral…
Evidemment le juge pourra parfois remettre en cause l’organisateur…”
Ben ouĂš, si le PP est le texte de rĂ©fĂ©rence, son scribouilleur sera le RESPONSABLE tout dĂ©signĂ© en kadecouille. L’organisateur dira: “Je vous rejoins pour tĂ©moigner trĂšs vite, j’ai quelques chĂšques Ă encaisser.
Al
Et bien le PP c’est ni plus ni moins la mise en pratique du PE. C’est cette mise en pratique qui peut grandement diffĂ©rer, mĂȘme si elle respecte ce qui est dit dans le PE. Cette mise en pratique appartient au directeur et Ă l’Ă©quipe dans la mesure que l’organisateur veut bien accorder. AprĂšs c’est au directeur de choisir si il accepte la marge de manĆuvre que l’organisateur lui propose, sinon il va voir ailleurs.
Morbac
C’est vrai que la notion de PP est tellement floue que seuls les membre de la JS, les directeurs de centre, la CAF et toutes les organismes de formation en font Ă©tat.
Finalement s’il n’y a que le nom qui choque l’oiseau, il n’est qu’Ă l’appeler :
Document dĂ©finissant la mise en oeuvre du projet Ă©ducatif de l’organisme rĂ©alisĂ© en concertation avec les personnes qui animent le sĂ©jour, prenant en considĂ©ration l’Ăąge des enfants et prĂ©cisant notamment la nature des activitĂ©s proposĂ©es en fonction des modalitĂ©s d’accueil, et, lorsqu’il s’agit d’activitĂ©s physiques ou sportives, les conditions dans lesquelles celles-ci sont mises en Ćuvre ; la rĂ©partition des temps respectifs d’activitĂ© et de repos ; les modalitĂ©s de participation des mineurs ; le cas Ă©chĂ©ant, les mesures envisagĂ©es pour les mineurs atteints de troubles de la santĂ© ou de handicaps ; les modalitĂ©s de fonctionnement de l’Ă©quipe constituĂ©e du directeur mentionnĂ© au premier alinĂ©a du R227-25 , des animateurs et de ceux qui participent Ă l’accueil des mineurs ; les modalitĂ©s d’Ă©valuation de l’accueil ; les caractĂ©ristiques des locaux et des espaces utilisĂ©s.
Et non! Ce n’est pas que le nom qui choque le piaf.
Ce qui me dĂ©range, c’est qu’on essaie de donner Ă PP une autre importance que la simple mise en oeuvre du PE.
Dans un ACM, le responsable, c’est le PE, cad, l’organisateur, le “il” du R227-25. C’est lui le grand dĂ©cideur. La loi 2001-624 a d’ailleurs voulu renforcer son importance.
Le dirlo n’est qu’un obĂ©isseur. Par le stratagĂšme du “il” fĂ©minin, l’organisateur se dĂ©sengage de sa responsabilitĂ©, tout en gardant le bĂ©nĂ©fice. (Comme l’a justement expliquĂ© le remarquable Slem41
Al
Hanu a Ă©crit :
Je suis d’accord avec le fait qu’un projet pĂ©dagogique n’est pas une notion trĂšs claire, tout dĂ©pend ce qu’on met dedans …
La notion en elle mĂȘme est quand mĂȘme trĂšs claire pourtant, surtout depuis quelques annĂ©es.
En remontant ne serait-ce que dix ans en arriĂšre je veux bien qu’on parle d’un concept flou (il suffisait d’avoir travaillĂ© avec deux formateurs BAFA/D diffĂ©rents pour s’en convaincre) mais au jour d’aujourd’hui il n’y a du flou dans ce projet que pour ceux qui n’ont pas envie d’y voir clair.
J’avoue que j’ai du mal Ă te suivre pour le coup Al Batros ; Initialement dans ma phrase que tu as pas compris :
Je sais, et ce n’est pas un problĂšme. Il est tout Ă fait possible de justifier un projet pĂ©da en accord avec un projet Ă©duc relatif Ă un fonctionnement “libertĂ© et plaisir”. Il est possible d’expliquer l’enrichissement personnel que les enfants pourront vivre…
Je parlais simplement qu’il est tout Ă fait possible de pouvoir argumenter un fonctionnement et un positionnement quel qu’il soit. Je suis d’accord avec le fait qu’un projet pĂ©dagogique n’est pas une notion trĂšs claire, tout dĂ©pend ce qu’on met dedans … Mais pour moi lĂ n’est pas la question, la question initiale Ă©tait l’argumentation d’un positionnement, pas la place d’un projet pĂ©dagogique dans le droit …
Bref j’ai du mal Ă voir oĂč tu veux en venir …
Je suis dĂ©solĂ© de dĂ©truire tes croyances naĂŻves, tes espĂ©rances bĂ©ates, ton idĂ©alisme rĂȘveur, …
Il va falloir oublier tout ça et ouvrir les yeux sur de nouveaux horizons.
J’sais pas, jusque lĂ j’ai pas grand chose de dĂ©truit … hormis peut ĂȘtre le fait que j’ignorais que le pp ne figurait pas de maniĂšre trĂšs explicite dans les textes de loi mais concrĂštement ça ne change rien pour moi.
C’est vrai que la notion de PP est tellement floue que seuls les membre de la JS, les directeurs de centre, la CAF et toutes les organismes de formation en font Ă©tat.
Finalement s’il n’y a que le nom qui choque l’oiseau, il n’est qu’Ă l’appeler :
Document dĂ©finissant la mise en oeuvre du projet Ă©ducatif de l’organisme rĂ©alisĂ© en concertation avec les personnes qui animent le sĂ©jour, prenant en considĂ©ration l’Ăąge des enfants et prĂ©cisant notamment la nature des activitĂ©s proposĂ©es en fonction des modalitĂ©s d’accueil, et, lorsqu’il s’agit d’activitĂ©s physiques ou sportives, les conditions dans lesquelles celles-ci sont mises en Ćuvre ; la rĂ©partition des temps respectifs d’activitĂ© et de repos ; les modalitĂ©s de participation des mineurs ; le cas Ă©chĂ©ant, les mesures envisagĂ©es pour les mineurs atteints de troubles de la santĂ© ou de handicaps ; les modalitĂ©s de fonctionnement de l’Ă©quipe constituĂ©e du directeur mentionnĂ© au premier alinĂ©a du R227-25 , des animateurs et de ceux qui participent Ă l’accueil des mineurs ; les modalitĂ©s d’Ă©valuation de l’accueil ; les caractĂ©ristiques des locaux et des espaces utilisĂ©s.
Hanu
T’as pas de truc du RĂšglement ou de la loi?
Wikipedia, c’est pas du sĂ©rieux pour moi.
Laisse tomber, Raymond me l’a dĂ©jĂ sorti.
Ton doc cause du 3Ăšme document, mais pas de PP.
L’arrĂȘtĂ© du 25 avril 2012 parle aussi du 3Ăšme doc dans son article 1 et pas de PP alors qu’il cause du PE.
L’arrĂȘtĂ© d’xxyyzz parle “d’UN pp”. C’est “UN” et pas “le”.
La notion “LE PP”, ce n’est pas une notion claire, cĂ©clĂšr.
Je suis dĂ©solĂ© de dĂ©truire tes croyances naĂŻves, tes espĂ©rances bĂ©ates, ton idĂ©alisme rĂȘveur, …
Il va falloir oublier tout ça et ouvrir les yeux sur de nouveaux horizons.
Al
T’as pas de truc du RĂšglement ou de la loi?
Wikipedia, c’est pas du sĂ©rieux pour moi.
BlandineP
Hanu causait de: “La responsabilitĂ© des enfants”.
On a affaire Ă un complĂ©ment de nom, c’est la responsabilitĂ© qui appartient aux enfants? Ou c’est la responsabilitĂ© concernant les enfants?Qui est responsable des enfants en ACM?
Le dirlo, réponse 1
L’anim, rĂ©ponse 2
L’autre, rĂ©ponse 3Eh bien, lĂ , comme ça, je dirais les 3. Ăa dĂ©pend des situations.
Je pencherais plutÎt pour la réponse 1.
Le directeur nâest certes pas partie prenante du contrat (organisateur/familles) au dĂ©part, mais il accepte de facto la fameuse « D de P » quand il signe son contrat et quâil prend ses fonctions. Je ne comprends donc pas bien la subtilitĂ© que tu introduis.
Attention, je disais, le dirlo n’est ni crĂ©ancier, ni dĂ©biteur dudit contrat. Je parlais de “partie Ă un contrat”, pas de “partie prenante”. En plus du doc de Lapin, il te faudra lire les articles 1101 et suivants du Code Civil.
Attention aussi, la dĂ©lĂ©gation peut ĂȘtre implicite dĂšs lors quâelle est confĂ©rĂ©e Ă un cadre dirigeant de lâentreprise (Cass Ch Crim, 2 oct 2001, n° 00-87075). Peut-on assimiler un dirlo Ă un cadre cadre dirigeant de lâentreprise
La dĂ©lĂ©gation doit rĂ©sulter dâĂ©lĂ©ments clairs et prĂ©cis qui peuvent ĂȘtre factuels ou tirĂ©s du contexte. (Cass Ch Crim, 30 avril 2002, n° 01-84405)
Etc.
On est loin d’une acceptation “de facto”. Le doc de Lapin apporte des prĂ©cisions intĂ©ressantes.
Quant Ă ton histoire de tracteur rouillĂ©, c’est une histoire inventĂ©e avec plein d’invraisemblances qui l’a rendent impossible.
DĂ©jĂ , dĂ©bloquer un frein Ă main de tracteur rouillĂ© avec la force qu’on a Ă 10 ans, ça me fait marrer. Le paysan avait dĂ» serrer fort et le temps a fait le reste, cad un frottement solide d’une trĂšs grande intensitĂ©.
Maintenant, est-ce que le facteur a subi un alcootest et une recherche de stupéfiant?
Moi, je sais Ă©viter les poules sans rentrer dans les murs. Lui aussi doit savoir.[/quote]
Alors, selon toi, qui est responsable de quoi ?
Là , je vois surtout de la RC, il manque les résultats des tests du facteur pour trancher.
Selon moi, le risque de se croire toujours et Ă tout moment responsable de tout (entendre “potentiellement coupable en cas de pĂ©pin”), c’est de ne plus rien oser faire/oser permettre/oser mettre en place, parce qu’on a peur POUR SOI (sauf qu’il y a les enfants au centre, accessoirement…).
Je ne suis pas en train de dire qu’il faut faire fi de la sĂ©curitĂ©, hein, ni de nos responsabilitĂ©s.
Bon, j’ai un peu dĂ©viĂ©, mais…
Le dirlo est responsable Ă chaque instant, mais, responsable, ici, ça signifie qu’il doit prendre les dĂ©cisions correspondant Ă sa D de P Ă chaque instant.
Responsable, ça a 2 sens.
Al
bon la discussion a pas mal dĂ©viĂ© du sujet, comme souvent, mais justement le texte que propose BlandineP est intĂ©ressant et proposĂ© en formation (d’autres existent mais j’aime bien celui lĂ )
on n’a justement pas tous les Ă©lĂ©ments et dans ce cas seul n jury va rechercher les responsabilitĂ©s, et se prononcera, forcĂ©ment sur un choix…. qui ne sera pas forcĂ©ment celui qu’on pense
mais dans l’histoire de la ferme, y’a finalement pas trop de dĂ©gats, Ă part la poule (si j’ai tout compris), donc ça ne va pas devant un jury….!!
En droit, le sens des mots revĂȘt une importance capitale.
Y’a plein d’exemples dans les judiciarisations.
Sans ĂȘtre juriste, je me doute bien que le sens des mots revĂȘt une importance capitale. Cela dit, tu conviendras aussi que, dans le domaine du droit, la limite est assez tĂ©nue entre le dĂ©bat sur les termes qui permet de mieux saisir la portĂ©e dâun texte, et les arguties sans fin auxquelles on arrive souvent.
Hanu causait de: “La responsabilitĂ© des enfants”.
On a affaire Ă un complĂ©ment de nom, c’est la responsabilitĂ© qui appartient aux enfants? Ou c’est la responsabilitĂ© concernant les enfants?Qui est responsable des enfants en ACM?
Le dirlo, réponse 1
L’anim, rĂ©ponse 2
L’autre, rĂ©ponse 3
Eh bien, lĂ , comme ça, je dirais les 3. Ăa dĂ©pend des situations.
Ce qui me manque, c’est l’identitĂ© du “On”.
Le “contrat”, c’est entre les reprĂ©sentants lĂ©gaux du jeune et l’oeuvre. Le dirlo, n’y est pas partie, ce n’est pas lui qui est dĂ©biteur de l’obligation de sĂ©curitĂ©, alors qu’il est responsable des enfants.L’oeuvre doit assurer la sĂ©curitĂ© des jeunes en utilisant ses employĂ©s en les commandant.
Le dirlo est responsable des jeunes parce qu’il a reçu une D de P et peut subdĂ©lĂ©guer la responsabilitĂ© d’une partie des jeunes Ă un anim par une subD de P. Par le truchement de cette procĂ©dure, les anims deviennent responsable des jeunes, mais ils ne seront pas pour autant partie au contrat avec les vieux du jeune.
“Obligation de sĂ©curitĂ©” et “responsabilitĂ© des enfants” sont 2 notions un peu diffĂ©rentes.
Le directeur nâest certes pas partie prenante du contrat (organisateur/familles) au dĂ©part, mais il accepte de facto la fameuse « D de P » quand il signe son contrat et quâil prend ses fonctions. Je ne comprends donc pas bien la subtilitĂ© que tu introduis.
Et puisqu’on parle de responsabilitĂ©, jâai souvenir dâun texte qui avait provoquĂ© de vifs dĂ©bats en formation.
« La ferme du bois
Nous sommes vers le milieu du sĂ©jour. Alors que le directeur est parti faire des courses pour le « cinquiĂšme », Luc, animateur du groupe des 10-12 ans, retourne Ă la ferme du bois avec quelques enfants. Les enfants connaissent bien la ferme qui est proche du centre de vacances, et Luc a bien reprĂ©cisĂ© Ă ceux-ci quâils ne pouvaient courir partout. Ils y sont venus Ă plusieurs reprises, pour voir les poules et les lapins. Et puis il y a le petit veau, qui est si mignonâŠ
Cette fois, ils veulent demander lâautorisation de venir dormir une nuit dans la grange et pouvoir assister ensuite Ă la traite du matin. Le fermier propose Ă Luc dâen discuter autour dâun verre de cidre. Câest souvent, Ă la campagne, le « passage obligĂ© » de toute nĂ©gociation. Luc entre donc dans la cuisine de la ferme, avec quelques enfants, les autres restant tranquillement dans la cour Ă donner du pain aux canards.
Pendant ce temps, Bob 10 ans et Nicolas 10 ans 1/2, sans tenir compte des consignes de Luc, sâintĂ©ressent de prĂšs Ă un vieux tracteur quâils avaient dĂ©jĂ repĂ©rĂ© lors dâune prĂ©cĂ©dente visite Ă la ferme. Il est tout rouillĂ©, ne fonctionne plus, mais « on ne sait jamais », ça peut toujours servir un jour ou lâautre ! Il est remisĂ© un peu Ă lâĂ©cart, le long du mur de la grange, sur un terrain en lĂ©gĂšre pente. Bob monte dessus, prend le volant, joue avec les manettes et fini, par hasard, par desserrer le frein Ă main. Le tracteur commence Ă bouger, la vitesse augmenteâŠ
Bob saute et se tord la cheville. Nicolas fait un brusque Ă©cart sur le cĂŽtĂ© pour Ă©viter le tracteur, et heurte violemment du coude le mur de la grange. Il saigne, son coude enfle et devient bleu. Bob et Nicolas poussent des cris et finissent par alerter dâautres enfants qui donnaient Ă manger aux lapins. Ils vont chercher Luc, qui sort de la cuisine en courant⊠et constate que le tracteur, qui avait continuĂ© sa route, a percutĂ© le grillage du poulailler avant de sâarrĂȘter au milieu des poules. Certaines sont en piteux Ă©tat, dâautres sâenfuient en caquetant. Lâune dâelle va sur la route qui passe devant la ferme.
Par malchance, la voiture du facteur arrive et veut lâĂ©viter. Le facteur freine, et sâarrĂȘte aprĂšs avoir heurtĂ© une borne de pierre en bordure de route. Il nâest pas blessĂ©, mais un peu choquĂ© ; son vĂ©hicule est lĂ©gĂšrement endommagĂ©. Le courrier nâa rien, mais risque dâattendre un peu avant dâĂȘtre distribuĂ©, la poule court toujours. »
Alors, selon toi, qui est responsable de quoi ?
Selon moi, le risque de se croire toujours et Ă tout moment responsable de tout (entendre “potentiellement coupable en cas de pĂ©pin”), c’est de ne plus rien oser faire/oser permettre/oser mettre en place, parce qu’on a peur POUR SOI (sauf qu’il y a les enfants au centre, accessoirement…).
Je ne suis pas en train de dire qu’il faut faire fi de la sĂ©curitĂ©, hein, ni de nos responsabilitĂ©s.
Bon, j’ai un peu dĂ©viĂ©, mais…
Hanu
Si tu mettais un lien de ce document dont tu parles ? Il ne me semble pas avoir vu de reply de Lapin sur ce fil ? Contrairement Ă ce que tu penses je ne suis pas encore suffisamment accro Ă ce forum pour connaĂźtre les diffĂ©rents fils et rubriques par cĆur. Mais ça sera avec plaisir que je dĂ©couvrirai ce dont tu parles …
Tu pourras le trouver lĂ :
https://archive.planetanim.fr/modules/newbb/viewtopic.php?topic_id=12592&forum=7
“l’obligation de sĂ©curitĂ©” inhĂ©rente Ă tout contrat.
C’est notamment de ça que je parle quand je parle de responsabilitĂ© des enfants (milles excuses et courbettes pour avoir mal formulĂ© …).
Ce qui me manque, c’est l’identitĂ© du “On”.
Le “contrat”, c’est entre les reprĂ©sentants lĂ©gaux du jeune et l’oeuvre. Le dirlo, n’y est pas partie, ce n’est pas lui qui est dĂ©biteur de l’obligation de sĂ©curitĂ©, alors qu’il est responsable des enfants.
L’oeuvre doit assurer la sĂ©curitĂ© des jeunes en utilisant ses employĂ©s en les commandant.
Le dirlo est responsable des jeunes parce qu’il a reçu une D de P et peut subdĂ©lĂ©guer la responsabilitĂ© d’une partie des jeunes Ă un anim par une subD de P. Par le truchement de cette procĂ©dure, les anims deviennent responsable des jeunes, mais ils ne seront pas pour autant partie au contrat avec les vieux du jeune.
“Obligation de sĂ©curitĂ©” et “responsabilitĂ© des enfants” sont 2 notions un peu diffĂ©rentes.
Quant Ă : “respect du PP”, faudra que tu m’expliques. PP est tout sauf une notion claire. Savoir ce qu’est son respect, c’est …
Pour moi c’est une notion claire …
rien qu’en prenant la source facile qu’est wikipedia
T’as pas de truc du RĂšglement ou de la loi?
Wikipedia, c’est pas du sĂ©rieux pour moi.
Al
Une mission … connexe??? … ben, moi, ça ne me dĂ©rangerait pas que ce soit la “finalitĂ© premiĂšre”.
Question de point de vue … Perso ma conception d’un animateur de temps de loisirs ça se construit autour de cette notion de loisirs et donc de plaisir. (Cette notion de plaisir qui ne vas pas aller Ă l’encontre de la sĂ©curitĂ© etc …) MĂȘme si ça ne m’empĂȘche pas de par ce que je suis et ce que je crois de faire passer les messages dont on parlait de maniĂšre informelle.
Ah, tu es fait, mon gaillard!
Il faudrait que tu lĂąches un peu le Forum et que tu t’investisses dans la lecture du doc de Lapin. Ca t’Ă©viteras de dire des coquilles.
Si tu mettais un lien de ce document dont tu parles ? Il ne me semble pas avoir vu de reply de Lapin sur ce fil ? Contrairement Ă ce que tu penses je ne suis pas encore suffisamment accro Ă ce forum pour connaĂźtre les diffĂ©rents fils et rubriques par cĆur. Mais ça sera avec plaisir que je dĂ©couvrirai ce dont tu parles …
D’ailleurs, tu fais signer aux parents des “dĂ©charges de responsabilitĂ©” pas des “transferts de garde”. Non?
Aucun des deux, car ces dĂ©charges n’ont aucune valeur juridique (source : http://www.jurisanimation.fr/?p=458 )
“l’obligation de sĂ©curitĂ©” inhĂ©rente Ă tout contrat.
C’est notamment de ça que je parle quand je parle de responsabilitĂ© des enfants (milles excuses et courbettes pour avoir mal formulĂ© …).
Quant Ă : “respect du PP”, faudra que tu m’expliques. PP est tout sauf une notion claire. Savoir ce qu’est son respect, c’est …
Pour moi c’est une notion claire …
rien qu’en prenant la source facile qu’est wikipedia :
La nature des activitĂ©s proposĂ©es en fonction des modalitĂ©s d’accueil, et, lorsqu’il s’agit d’activitĂ©s physiques ou sportives, les conditions dans lesquelles celles-ci sont mises en Ćuvre ;
La rĂ©partition des temps respectifs d’activitĂ© et de repos ;
Les modalités de participation des mineurs ;
Le cas échéant, les mesures envisagées pour les mineurs atteints de troubles de la santé ou de handicaps ;
Les modalitĂ©s de fonctionnement de l’Ă©quipe constituĂ©e du directeur, des animateurs et de ceux qui participent Ă l’accueil des mineurs ;
Les modalitĂ©s d’Ă©valuation de l’accueil ;
Les caractéristiques des locaux et des espaces utilisés.
Ca veut dire quoi, respecter un PE (D’aprĂšs mon expĂ©rience, c’est surtout de la philo)?
Oui c’est plutĂŽt philosophique effectivement …
BlandineP
C’est un peu jouer sur les mots, non?
En droit, le sens des mots revĂȘt une importance capitale.
Y’a plein d’exemples dans les judiciarisations.
D’ailleurs, dire que l’on est responsable des enfants sous-entend que l’on a l’obligation d’assurer leur sĂ©curitĂ©. J’me plante ?
Oui, seulement l’ambiguĂŻtĂ© n’Ă©tait pas lĂ . Et qui est On?
Hanu causait de: “La responsabilitĂ© des enfants”.
On a affaire Ă un complĂ©ment de nom, c’est la responsabilitĂ© qui appartient aux enfants? Ou c’est la responsabilitĂ© concernant les enfants?
Qui est responsable des enfants en ACM?
Le dirlo, réponse 1
L’anim, rĂ©ponse 2
L’autre, rĂ©ponse 3
Al
“la garde”, c’est une notion obsolĂšte, on parle dĂ©sormais de “autoritĂ© parentale” et d’arrĂȘt Bertrand (Cour de Cass). C’est expliquĂ© dans le doc de Lapin.
D’ailleurs, tu fais signer aux parents des “dĂ©charges de responsabilitĂ©” pas des “transferts de garde”. Non?“La responsabilitĂ© des enfants”? Quand tu causes de ça, j’ai l’impression que tu parles de celles des enfants et lĂ , tu n’est pas clair.
Tu occultes l’essentiel, “l’obligation de sĂ©curitĂ©” inhĂ©rente Ă tout contrat. C’est expliquĂ© dans le doc de Lapin.
C’est un peu jouer sur les mots, non ?
Il y a garde, responsabilitĂ© et obligation de sĂ©curitĂ©. D’ailleurs, dire que l’on est responsable des enfants sous-entend que l’on a l’obligation d’assurer leur sĂ©curitĂ©. J’me plante ?
Hanu
Quant aux messages pĂ©dagogiques sur la santĂ©, l’hygiĂšne (Alimentaire, corporelle, intime, …), aussi.
Oui, d’accord, c’est une mission connexe mais ce n’est pas la finalitĂ© premiĂšre de l’animateur. Tout ces Ă©lĂ©ments sont respectĂ©s dans chacun des temps, de maniĂšre informelle.
Une mission … connexe??? … ben, moi, ça ne me dĂ©rangerait pas que ce soit la “finalitĂ© premiĂšre”.
L’obligation de garde, la responsabilitĂ© des enfants, l’obligation de respecter le projet pĂ©dagogique et le projet Ă©ducatif ? A partir du moment oĂč les choses sont claires avec l’organisateur et les familles je ne vois pas oĂč est le problĂšme.
Ah, tu es fait, mon gaillard!
Il faudrait que tu lĂąches un peu le Forum et que tu t’investisses dans la lecture du doc de Lapin. Ca t’Ă©viteras de dire des coquilles.
“la garde”, c’est une notion obsolĂšte, on parle dĂ©sormais de “autoritĂ© parentale” et d’arrĂȘt Bertrand (Cour de Cass). C’est expliquĂ© dans le doc de Lapin.
D’ailleurs, tu fais signer aux parents des “dĂ©charges de responsabilitĂ©” pas des “transferts de garde”. Non?
“La responsabilitĂ© des enfants”? Quand tu causes de ça, j’ai l’impression que tu parles de celles des enfants et lĂ , tu n’est pas clair.
Tu occultes l’essentiel, “l’obligation de sĂ©curitĂ©” inhĂ©rente Ă tout contrat. C’est expliquĂ© dans le doc de Lapin.
Quant Ă : “respect du PP”, faudra que tu m’expliques. PP est tout sauf une notion claire. Savoir ce qu’est son respect, c’est …
Ca veut dire quoi, respecter un PE (D’aprĂšs mon expĂ©rience, c’est surtout de la philo)?
Al
Quant aux messages pĂ©dagogiques sur la santĂ©, l’hygiĂšne (Alimentaire, corporelle, intime, …), aussi.
Oui, d’accord, c’est une mission connexe mais ce n’est pas la finalitĂ© premiĂšre de l’animateur. Tout ces Ă©lĂ©ments sont respectĂ©s dans chacun des temps, de maniĂšre informelle.
Quand je parle de conventions, je cause des obligations que l’oeuvre a acquises en acceptant le chĂšque des parents. (Pour l’inscription de la marmaille)
L’obligation de garde, la responsabilitĂ© des enfants, l’obligation de respecter le projet pĂ©dagogique et le projet Ă©ducatif ? A partir du moment oĂč les choses sont claires avec l’organisateur et les familles je ne vois pas oĂč est le problĂšme.
Ca m’est arrivĂ© plein de fois malgrĂ© que les enfants soient contents de leur journĂ©e, que des parents viennent me demander : “ah mais pourquoi il a jouĂ© au lĂ©go tout l’aprem ? Il peut le faire chez lui ça !” Ben oui c’est vrai, mais ici il voit plein d’autres enfants, il a la possibilitĂ© de faire plein de choses diffĂ©rentes, si il a choisi de jouer au lĂ©go tout l’aprem c’est qu’il y trouve son compte !” J’ai jamais eu un parent qui n’a pas Ă©tĂ© convaincu par cette explication.
Hanu
Qu’est ce que tu entends dans “corrigent des travers” ? Si ça concerne ce qui est de l’ordre du respect de l’autre, du matĂ©riel … On est dans le respect de la loi (adaptĂ©e aux enfants bien sĂ»r …) donc oui.
Si ça concerne ce qui est d’ordre plus moral par exemple le s’il te plaĂźt ou le merci, le fait de tenir ses couverts de telle maniĂšre Ă table en principe non, Ă voir au cas par cas aprĂšs…
AprĂšs des actions Ă©ducatives “prĂ©sentĂ©es” comme animations (par exemple le truc sur la santĂ© dont parlait le posteur initial du sujet) lĂ clairement non (dans le cadre d’un ACM). Car la finalitĂ© c’est de faire passer un message avant la notion de plaisir. On se rapproche d’un schĂ©ma scolaire … AprĂšs faire un atelier comme ça si j’interviens pendant un temps scolaire, pourquoi pas…
T’es balĂšze, t’as trouvĂ©. C’est de ces travers que je causais.
Les texte d’aprĂšs la loi 2001-624 ont causĂ© de “contraire Ă la morale et aux bonnes moeurs”.
Moi, je crois que ce qui est d’ordre moral, ça fait partie de l’action Ă©ducative qu’on attend de nous.
Quant aux messages pĂ©dagogiques sur la santĂ©, l’hygiĂšne (Alimentaire, corporelle, intime, …), aussi.
Mais, ce n’est que mon point de vue Ă moi.
Je voulais simplement dire que le fonctionnement que je défends peut facilement constituer un projet pédagogique.
C’est quoi, un projet pĂ©dagogique? La loi et le RĂšglement n’en parle pas de façon claire. La notion n’est citĂ© que dans l’arrĂȘtĂ© d’xxyyzz. (ArrĂȘtĂ© du 22 juin 2007)
Oui la limite c’est la loi, que dire de plus par rapport à ça ? Le respect des autres, de soi-mĂȘme, du matĂ©riel, de l’autoritĂ© des parents qui ont confiĂ© le mĂŽme Ă l’acm, donc l’obligation de rester dans le cadre du centre …
Quand tu parles de conventions tu parles de la morale non ? C’est ce qui est socialement acceptable ou pas ? Par exemple un enfant qui mange son assiette Ă pleine main je vais lui demander de prendre une fourchette parce que son attitude peut ĂȘtre carrĂ©ment gĂȘnante pour les autres Ă table. AprĂšs c’est du cas par cas …
Quand je parle de conventions, je cause des obligations que l’oeuvre a acquises en acceptant le chĂšque des parents. (Pour l’inscription de la marmaille)
NĂ©anmoins il m’est arrivĂ© plusieurs fois de m’opposer Ă certains enfants ou jeunes (sur des situations banales) et qu’aprĂšs rĂ©flexion il revienne m’en parler me dire qu’il avait peut ĂȘtre eu tord. Mais ça reste plutĂŽt rare je te l’accorde.
Plusieurs fois, seulement?
Freud a dit: “Quoique que l’on fasse, ça sera mal.”
Il voulait dire par lĂ que quoique que fasse l’Ă©ducateur, l’Ă©duquĂ© trouvera que c’est mal.
F Dolto rĂ©pondait à ça: “Il faut bien faire quelque chose et surtout y croire et quand ça sera fini, il faudra trouver normal qu’il s’oppose. S’il s’oppose pas, c’est qu’il ne sera pas devenu adulte.”*
Avoir une action Ă©ducative, ça conduit souvent Ă avoir les jeunes contre soi. Alors, je comprend que tu prĂ©fĂšres les faire marrer et leur faire plaisir. C’est ton choix.
Al
* La vidĂ©o dans laquelle on entend F Dolto dire ça est disponible sur le site Ina.fr. Les propos de de Freud sont rapportĂ©s par le journaliste qui l’interviewe.
Ben, je voulais parler d’actions Ă©ducatives qui “corrigent” des travers dans l’Ă©ducation des enfants.
Ca risque de ne pas ĂȘtre source de plaisir.
Qu’est ce que tu entends dans “corrigent des travers” ? Si ça concerne ce qui est de l’ordre du respect de l’autre, du matĂ©riel … On est dans le respect de la loi (adaptĂ©e aux enfants bien sĂ»r …) donc oui.
Si ça concerne ce qui est d’ordre plus moral par exemple le s’il te plaĂźt ou le merci, le fait de tenir ses couverts de telle maniĂšre Ă table en principe non, Ă voir au cas par cas aprĂšs…
AprĂšs des actions Ă©ducatives “prĂ©sentĂ©es” comme animations (par exemple le truc sur la santĂ© dont parlait le posteur initial du sujet) lĂ clairement non (dans le cadre d’un ACM). Car la finalitĂ© c’est de faire passer un message avant la notion de plaisir. On se rapproche d’un schĂ©ma scolaire … AprĂšs faire un atelier comme ça si j’interviens pendant un temps scolaire, pourquoi pas…
T’as voulu Ă©crire un truc incomprĂ©hensible, t’as rĂ©ussi.
Moi, y’en a rien compris.
Je voulais simplement dire que le fonctionnement que je défends peut facilement constituer un projet pédagogique.
La limite, c’est la loi?
Que fais-tu des conventions?
Oui la limite c’est la loi, que dire de plus par rapport à ça ? Le respect des autres, de soi-mĂȘme, du matĂ©riel, de l’autoritĂ© des parents qui ont confiĂ© le mĂŽme Ă l’acm, donc l’obligation de rester dans le cadre du centre …
Quand tu parles de conventions tu parles de la morale non ? C’est ce qui est socialement acceptable ou pas ? Par exemple un enfant qui mange son assiette Ă pleine main je vais lui demander de prendre une fourchette parce que son attitude peut ĂȘtre carrĂ©ment gĂȘnante pour les autres Ă table. AprĂšs c’est du cas par cas …
Tu fais une incursion dans le freudisme, lĂ
Le jeune trouvera mal ce que tu lui imposes, sur le coup et, a posteriori, bien. Seulement, c’est bien a posteriori, toi, tu seras Ă la retraite quand ça arrivera.
Sans doutes oui, on va dire que c’est la limite de cette thĂ©orie mais je prĂ©fĂšre faire entrave Ă cette notion de plaisir plutĂŽt que de me mettre hors la loi ou de laisser le jeune faire quelque chose de mauvais pour sa santĂ©.
NĂ©anmoins il m’est arrivĂ© plusieurs fois de m’opposer Ă certains enfants ou jeunes (sur des situations banales) et qu’aprĂšs rĂ©flexion il revienne m’en parler me dire qu’il avait peut ĂȘtre eu tord. Mais ça reste plutĂŽt rare je te l’accorde.
Hanu
OK. Mais, est-ce que l’ACM, c’est uniquement pour proposer des loisirs “marrants”?
“Marrants” je sais pas, en tout cas qui intĂ©ressent les enfants au point de les faire accrocher spontanĂ©ment oui. Je vois pas quoi d’autre qui pourrait ĂȘtre lĂ©gitime dans un temps de loisirs.
Ben, je voulais parler d’actions Ă©ducatives qui “corrigent” des travers dans l’Ă©ducation des enfants.
Ca risque de ne pas ĂȘtre source de plaisir.
Je sais, et ce n’est pas un problĂšme. Il est tout Ă fait possible de justifier un projet pĂ©da en accord avec un projet Ă©duc relatif Ă un fonctionnement “libertĂ© et plaisir”. Il est possible d’expliquer l’enrichissement personnel que les enfants pourront vivre…
T’as voulu Ă©crire un truc incomprĂ©hensible, t’as rĂ©ussi.
Moi, y’en a rien compris.
Le plaisir reste l’unique but mais il a une limite (la loi) … sinon on laisserait libre court Ă nos pulsions et fantasmes, pas besoin de prĂ©ciser Ă quoi ça ressemblerait.
La limite, c’est la loi?
Que fais-tu des conventions?
Je ne crois pas qu’un jeune cessera de donner de l’affection pour une interdiction lĂ©gitime comme celle-lĂ , mĂȘme si sur le moment il me dĂ©teste. Au contraire il continuera Ă m’apprĂ©cier parce que je le protĂšge, mĂȘme si il n’osera pas le rĂ©vĂ©ler.
Tu fais une incursion dans le freudisme, lĂ
Le jeune trouvera mal ce que tu lui imposes, sur le coup et, a posteriori, bien. Seulement, c’est bien a posteriori, toi, tu seras Ă la retraite quand ça arrivera.
Al