Et dis-moi, si tu es revenu poster ce dernier message, c’est bien parce que tu attends encore quelque chose des échanges ici, non ? Qu’es-tu prête à questionner ?
Ce qu’elle attend, c’est toujours la même chose : qu’on lui donne ce qu’elle réclame. Comme au supermarché.
Je n’aurais jamais du m’inscrire.
C’es pas plutôt : je n’aurais jamais dû faire ce métier ?
Et oui on t’a apporté de l’aide : la possibilité de te poser des questions sur ce que tu fais, obéissante craintive, la violence que tu fais subir aux enfants…
Plutôt que de te lamenter, toi comme les autres, sur ta petite personne… moi, moi, moi… Et les mômes ?
Salut petite souris,
je suis cette discussion depuis le début et je me suis empêché d’intervenir malgré ce que je lisais et qui me choquait. Dis-toi bien que cette situation n’a rien de normale et qu’elle est vraiment grotesque (thème Paris avec des petits pendant toute une année !!). Ceux qui te demandent ça ne sont pas des professionnels. Même de mauvais professionnels n’auraient pas l’idée d’imposer des choses aussi hallucinantes.
Et dis-moi, si tu es revenu poster ce dernier message, c’est bien parce que tu attends encore quelque chose des échanges ici, non ? Qu’es-tu prête à questionner ?
Bon je pense que je vais en rester là. Je suis venue chercher un peu d’aide sur des activités en rapport avec Paris et je me retrouve pratiquement à me faire traiter de lâche parce j’ai dit que fermais ma gueule au travail. Je n’aurais jamais du m’inscrire.
Parce que MON TRAVAIL c’est justement de faire des animations sur paris.
non : ton travail, c’est d’avoir un minimum de respect pour ces mômes. que des parents t’ont confiés indirectement.
ou encore autrement dit :
moilapa a écrit :
cette facilité du choix de la lâcheté n’a pas raison d’être dans l’animation : qu’a t-on à perdre ? Un CDI à 39 h ? C’est plutôt rare ça, pour des animateurs en centre de loisirs !
Et dans les cas où une andouile prétendrait ne pas démordre de sa connerie, y’a toutes sortes de pressions possibles dans ces structures : pour peu que l’animateur ait du poids vis à vis des familles, qu’il soit capable d’argumenter en mairie, faire de la publicité…
Je n’ai pratiquement aucun exemple d’animateur s’étant fait virer, parce qu’on ne fout pas à la porte quelqu’un sans raison valable.De toute façon, la question est principalement dans le dialogue : je n’ai rencontré que très peu de direction en incapacité d’entendre, d’évoluer (alors là oui il convient d’être agressif, violent, d’avoir cette envie de mordre et de faire du mal. La violence est un outil de travail)
J’en fait l’expérience à chaque fois : je suis dans un lieu depuis moins d’une semaine : tous les animateurs bossent à partir de projets. J’ai expliqué que cela ne serait pas mon cas, pourquoi. Cela n’a posé aucun problème : la question est donc aussi celle de la capacité des animateurs à savoir penser, argumenter, construire une cohérence (en s’appuyant par exemple sur le pp : ce pp est certes une grosse connerie, mais là autant utiliser tout ce que l’on a sous la main pour construire une contre argumentation)Si cette peur du chef peut s’expliquer dans certains métiers, si on peut faire son travail sur la chaîne en en connaissant les faiblesses, l’incohérence, dans le cadre de ce métier ça n’a pas raison d’être : c’est toujours au détriment des enfants que toutes ces conneries gobées s’opèrent : ici comme dans tous les autres témoignages du même genre, c’est d’abord la violence subie par les enfants qui ressort, parce que des teubés apeurés ont préféré s’accroupir le pantalon aux chevilles que de faire juste leur métier.
La question ici est celle du RESPECT DES ENFANTS.
Petitesouris a écrit:
Parce que MON TRAVAIL c’est justement de faire des animations sur paris.
Ok, alors dans ce cas nous ne sommes pas d’accord.
Par contre, pour reprendre l’exemple de la fessée, évidemment si un ordre n’est pas conforme à mes valeurs ou même aux lois, je refuserai.
Donc faire des animations sur Paris pour faire plaisir à ton chef, c’est conforme à tes valeurs.
Dans ce cas j’vois pas le souci, en tout cas pour toi – si ce n’est que comme c’est pas conforme aux miennes il faudra te passer de mon aide pour agir en ce sens.
Si j’me goure, ben c’est qu’il y a un couac entre ce que tu as comme valeur et l’importance que tu leur donnes dans les actes… et en réalité j’ai de plus en plus la conviction que ce n’est pas tant en annonçant des choses qu’en agissant d’une certaine manière qu’on peut définir et respecter ses valeurs.
Non ?
Bien entendu je suis totalement d’accord avec Hanu et Crevette sur tout ce qu’ils ont pu écrire!
Après, je peux comprendre la difficulté de s’imposer ou voir de s’opposer à un chef ou à une équipe.
J’ai eu un chef assez retords il y a quelques temps, avec lequel je n’étais pas souvent d’accord. Mais impossible de lui voler dans les plumes, je ne sais pas pourquoi d’habitude je n’ai pas trop de difficulté à dire ce que je pense mais là quitte à en être malade je ne pouvais pas. Cependant, ça ne m’empêchait pas de faire ce que j’avais à faire sur le terrain, de suivre dans la mesure du possible mes convictions. Par contre, je bossais énormément en amont pour ne pas avoir à perdre la face.
Pour coller après avec les exigences de la hiérarchie ben je brodais… c’est lâche mais bon parfois on fait comme on peut!
Du coup comment broder avec Paris (thème RIDICULE avec des petits loupiots!), facile:
“ah tient c’est quoi cette fresque barbouillée de peinture?”
“oh avec les enfants on a peint le ciel pollué de Paris!”
“tiens vous avez fais des dessins, c’est quoi le rapport avec le thème?”
“on a fait un concours, celui qui se rapprocherai le plus possible du blason de la ville de Paris, sans l’avoir vu gagnerait un bonbon! Ils ont tous perdu…”
“Ah mais vous avez joué avec les duplo? C’était l’heure de l’activité?”
“mais comment ça? Tu ne reconnais pas la Défense, ici l’île de la cité et là le zoo du jardin des plantes?”
“vous faites du vélo dans la cour?”
“non on joue aux parisiens coincés sur le périph!”
Bref un thème c’est tellement inutile que tu peux tout mettre dedans. Éclate toi avec les enfants à faire ce que tu aimes, ce que tu as envie de leur apporter, suis leurs envies, et raconte ce que tu veux à ta direction, ils ne pourront rien te reprocher et à un moment ils devraient se sentir con…
ben voui
moi, y a quelques années, j’étais systématiquement sanctionnée genre on me mettait à l’avancement maximum cad qu’ils retardaient au max le changement d’échelon et j’étais privée pendant 6 mois de 12 euros par mois (je suis dans la fonction territoriale) ha ! ha !
et puis y a les notations aussi 😀 :
– bon , je vous mis ça en appréciation et la note est de 12 !
– ça ne me plait pas, je ne suis pas d’accord, je conteste !
(de toute façon la note est de 12 depuis toujours pour tout le monde)
– vous contestez ?!
– oui, c’est mon droit
et là le maire et le secrétaire, sentant venir les emmerdes :
– bon, on change l’appréciation mais vous n’aurez pas plus de douze
– ok
depuis on a changé de municipalité et de secrétaire de mairie
😀
Pourtant les animations sur Paris si on creuse un peu elles sont contraires à tes valeurs (liberté, largesse d’esprit, blablabla…) donc tu vas déjà en sens contraire à tes valeurs vu que tu acceptes à contrecœur.
Où est la limite ?
Est ce réellement néfaste de se prendre le chou (de manière constructive si possible…) avec les collègues ? C’est qui et quoi “on m’a causé des ennuis ?”, c’est qui et quoi “on me reproche de ne pas être d’accord avec les règles” ?
Perso au boulot j’ai maintes fois reçu des reproches de gens qui n’étaient pas d’accord avec moi, mon organisation, mon avis… (de ma hiérarchie également…) J’écoute, je prends note mais c’est pas pour ça que je vais arrêter ce que je crois juste. Et je n’ai jamais eu pire que des reproches…
Crevette76, je saisis la nuance et je suis d’accord avec toi. Seulement si je fais des animations sans aucuns rapports avec paris, mon directeur me fera une mauvaise évaluation.
Parce que MON TRAVAIL c’est justement de faire des animations sur paris.
Par contre, pour reprendre l’exemple de la fessée, évidemment si un ordre n’est pas conforme à mes valeurs ou même aux lois, je refuserai.
Tu ne m’as pas exactement comprise : ce que je teste là c’est de me taire et faire ce que je dois faire, nuance…
parce que si “on” te dit de mettre une fessée à un môme (pour prendre un exemple assez parlant), donc tu le feras ? Simplement parce qu’on te le dit ?
(de plus “dire” c’est oral, donc difficile à prouver ensuite que tu auras juste suivi une consigne en cas de désaccord ; le PP il est écrit, ainsi que ton contrat et peut-être même une fiche de poste. Et s’ils ne sont pas trop mal faits, il y a dedans à peu près tout ce qui peut justifier tes actes).
Après, c’est sûr, on peut choisir la lâcheté, mais ce n’est à mon avis -malgré les apparences de se laisser mener sans lutter ni même réfléchir- la voie de la facilité QUE si on est capable d’avoir un recul monstrueux sur son boulot, une distance qui fait qu’on n’est pas atteint de bosser à l’encontre d’une logique, à l’encontre de valeurs, à l’encontre même du “squelette” du projet de l’employeur.
Perso j’peux pas trouver cette voie facile mais au contraire particulièrement destructrice (pour moi). Parce qu’il m’est beaucoup plus violent d’agir contre mes valeurs que de “lutter” pour agir dans leur sens.
Et j’ai pas encore le recul sur le résultat, mais j’pense pas que j’aurais plus d’ “ennuis” avec ce choix là… puisque je ferais mon job, et bien.
Autrement dit :
quels “ennuis” tu risques si tu animes les mômes sans parler une seconde de paris ???
ils vont te mettre un blâme ou te licencier ?
si tu mets en place un truc où les mômes ne sont pas en danger et peuvent s’amuser via tes propositions (et/ou les leurs au passage :roll:), ça m’étonnerait assez que tu sois en dehors de tes prérogatives, de ton rôle, de ce pour quoi ton employeur te paie (ou t’indemnise d’ailleurs).
Non ?
Et pour faire ça, si tu n’aimes pas le conflit, ou que tu en as soupé, ou que tu as peur d’avoir des ennuis en disant ton avis, ben c’est pas grave : tu n’as pas besoin de t’opposer en réunion : tu écoutes, tu prends note… et ensuite tu fais TON TRAVAIL, donc tu animes les mômes. De préférence bien, et de préférence sans les mettre en danger.
Tu saisis la nuance ?
Crevette76, je vois où tu veux en venir. Mais lorsqu’une consigne ne me convient pas, je le dis gentilment, mais on me reproche de ne jamais être d’accord avec les règles. Et comme cela m’a causé des ennuis, j’avais même commencé à me mettre l’équipe à dos, j’ai préféré me taire et faire ce qu’on me dit.
Hanu : je donne mon avis durant les réunions, gentilment et en argumentant. Après on me reproche de toujours demander des explications quand une consigne ne me convient pas, mais je m’informe, tout simplement.
C’est vrai que je pourrais changer d’employeur, mais je suis bien dans la ville où je suis, j’ai rencontré des gens sympas.
Pour répondre à ta dernière question, oui j’envisage de diriger mon propre centre un jour, mais je ne pense pas avoir encore les épaules pour ça (malgré que ma famille dise le contraire), je suis encore jeune, et surtout on m’a dit que le BAFD c’était beaucoup d’administration, beaucoup de lois à apprendre … En bref, tout ce que je déteste 🙁
juste :
en quoi “essayer de faire son travail au mieux” ou même “se taire et faire son boulot” serait équivalent à “se taire et faire CE QU’ON ME DIT” ???
perso je teste là (pas sure de savoir ni de pouvoir) de passer à un mode “me taire et bien faire mon boulot”.
Le contexte est différent, mais en fait pas tant.
J’suis pas certaine de ce qui est vraiment judicieux ou pas, sauf que ben pour moi “me taire et bien faire mon boulot” n’est absolument pas compatible avec le fait de respecter n’importe quelle consigne ; parce que respecter une consigne allant à l’encontre de la définition de mon rôle, respecter une consigne qui n’est pas donnée dans les clous de manière insidieuse, respecter une consigne qui va à l’encontre des valeurs de mon employeur, pour moi ça ne peut pas être faire mon boulot. Et ça peut encore moins être BIEN faire mon boulot.
Autrement dit : le sens de la consigne et sa légitimité ne peut se définir dans l’unique fait que c’est ton hiérarchique qui te la donne.
J’aurais plein d’exemples à donner là dessus, mais là je file pour ce soir.
-Comment t’y prends tu pour donner ton avis ?
-Quand je dis changer de centre c’est changer de structure, d’employeur quoi… Je sais bien que c’est pas évident mais y a quand même des postes en animation périscolaire…
-Sinon question bête : as-tu pour projet de diriger une structure toi-même dans un futur proche ou lointain ?
Hanu, je suis entièrement d’accord avec ce que tu me dis. Mais j’ai été virée d’une ville il y a quelques années parce que je donnais mon avis et ça ne plaisait pas. Maintenant j’ai retrouvé un poste d’animatrice autre part. Alors oui je suis tombée dans le “je ferme ma gueule et je fais ce qu’on me dit”, mais la vie est difficile et je suis comme tout le monde, j’ai des factures à payer. Donc je ne fais pas la difficile et j’essaye de garder mon emploi.
Pour ce qui est de changer de centre, je l’ai déjà demandé mais la hiérarchie m’a fait comprendre qu’ils m’ont placée dans un des plus gros centres de la ville et qu’ils me font confiance.
Bonsoir Lau
C’est mignon 🙂 mais vu qu’il y a le mot “chapelle”, mon diro est encore capable de me dire que ça touche la religion donc on ne doit en parler 🙁 C’est comme la cathédrale de Paris, on n’a pas le droit d’en parler.
Allez ! Arrêtez de chipoter : moi j’aime bien les gens comme ça :
– Machin, vas me faire un café.
– Mais pourquoi ?
– Parce que je te le demande.
– Ah d’accord.
– Machin, file mon ton portable, j’ai un message a passé…
Bon d’accord, du point de vue de l’enfant, c’est pas top :
– Machin, vas foutre un doigt dans le cul de ce gamin.
-bin pourquoi ?
– parce que ce qui met en péril la qualité de son relationnel c’est justement de faire du zèle.
– Ah d’accord.
allez, avouez-le : honnêtement : c’est agréable de bosser avec des gens lâches et d’en profiter. Bon, d’accord, on sait pas jusqu’où ils sont prêt à aller pour obéir à leur maître, quit à nier l’existence même de ces enfants-rien, mais bon : on peut pas avoir l’argent du beurre et la vaseline.
–> pas grand-chose vu qu’ils n’ont vraiment encore la notion de l’espace (je réponds d’un point de vue géographique)
Tu as vu juste, parler de Paris à des tout petits enfants ne sert strictement à rien vu qu’ils ne sont pas encore à même de définir clairement ce qu’est un quartier, un village, une ville, une grande ville, une capitale… L’intérêt que nous adultes, voyons dans une capitale c’est parce qu’elle réveille le patriote que nous sommes, elle nous interpelle historiquement ou pour d’autres raisons… L’enfant lui il n’a pas du tout ces ressentis là qui sont purement adulte.
–> Je dirai que ça permet un enrichissement culturel, autant pour les enfants que pour les animateurs.
Personnellement je vois ça dans l’autre sens. Je vois ça comme une grosse limite culturelle. Ça empêche l’animateur de s’exprimer librement (de faire ce qu’il sait faire dans le domaine qui lui plait.
L’enrichissement culturel n’est pas une attente de l’enfant, c’est quelque chose qui se produit quand il vit (quand il joue, quand il travaille, quand il est avec les autres…). Un accueil de Loisirs c’est un espace où les enfants sont accueillis pendant les loisirs. Pendant ses loisirs, tout comme toi, l’enfant attends de jouer, de s’amuser, de pouvoir se lâcher.
–> Ca dépend si le thème est mis en place par le biais de jeux et d’activités.
Je suis plutôt d’accord avec toi la dessus. Une précision tout de même : Le thème est intéressant quand il est possible d’y rentrer dans une activité mise en place. J’insiste sur la notion de possible car le programme impose. Imposer un imaginaire à un enfant c’est abrutissant pour lui car il ne rentre pas parce qu’on lui a donné envie d’y rentrer mais parce qu’il n’y a pas d’autres alternatives. Un thème ou un imaginaire ça ne peut pas avoir de fin programmée. Ça vient quand l’animateur donne envie, et ça meurt quand ça meurt. Et je me répète, l’enfant doit avoir le choix.
Là je reviendrai sur l’enrichissement culturel pour les peintres connus, en employant des mots adaptés à leur âge. Un enfant de 3 ans peut découvrir le mélange des couleurs ainsi que différents outils de peinture (pinceaux, cotons-tiges, leurs propres mains, éponges …)
Je ne suis pas d’accord sur le début de ta phrase. L’enfant n’a pas besoin de ce que tu appelles enrichissement culturel. Il n’a pas besoin de connaître les noms des peintres. Ça n’a pas de sens dans un contexte de loisirs pour l’enfant. Il n’a pas besoin d’avoir ces connaissances, surtout quand elles sont inadaptées à l’âge de l’enfant.
En revanche je suis d’accord sur la découverte du mélange des couleurs, des différents outils, textures, supports. Pour cela je verrai tout simplement l’installation d’un espace où les enfants peuvent venir jouer avec la peinture et les outils. Ils s’enrichissent comme cela, en touchant, en jouant, en pratiquant pas en entendant le fait que Picasso était un peintre. Ça ils le verront beaucoup plus tard à l’école.
–>Parce que Paris est en France, et pour décorer la salle 🙂
Oui, mais ce que je veux t’expliquer c’est que les enfants en ont rien à battre que vous adultes avez décidé que votre année serait sur le thème de Paris. Ils n’ont pas besoin et n’ont jamais eu besoin de ce thème. Si la petite Lucie 3 ans, vient elle veut dessiner un soleil sur le morceau de papier que tu as dis que c’était un drapeau… Pourquoi elle ne le ferait pas ? Le thème décidé que ce soit à la journée, au mois ou à l’année c’est du flanc, ça ne répond pas aux besoin des enfants et ça limite les animateurs (sinon tu ne serais pas là à demander de l’aide…). C’est juste une lubie encrée dans le marbre de l’animation périsco-socioculturelle que tout le monde utilise sans le remettre en question.
–> Je suis d’accord, mais ça c’est plus pour que ce soit en rapport avec le thème, pour qu’à la hiérarchie ils soient contents …
Bien, nous y voila… Tu expliques qu’on t’a reproché de faire du zèle parce que tu donnais ton avis. Alors déjà il faut savoir que cela fait partie du boulot d’animateur de donner son avis sur ce qui se passe par rapport à l’animation. Tu n’as pas à te taire pour ça… Tu es tombé dans le “je ferme ma gueule et je fais ce qu’on me dit”. Ne trouves-tu pas ça dommage ?
As-tu déjà envisagé de changer de périscolaire ? C’est à l’entretien d’embauche qu’il faut être clair par rapport à ce qu’on dit et expliquer que l’on souhaite apporter un regard neuf et de réfléchir à sa manière d’animer. Parce que l’ennui c’est que derrière c’est les enfants qui ont de l’animation de merde à cause d’un directeur borné.
Dans l’immédiat pour t’aider à avancer oublie le thème. Que sais-tu faire, Qu’aimes-tu faire et que veux-tu partager aux enfants ?
Salut Petite Souris :coucou:
Voilà une comptine pour toi et qui répond à ton thème. Avec ça, ton dirlo devrait être content.
Il est midi
– Quelle heure est-il ?
– il est midi
– Qui l’a dit ?
– la petite souris
-Où donc est-elle ?
-dans la chapelle
-Qu’y fait-elle ?
-de la dentelle
-Pour qui ?
-pour les dames de Paris
qui portent des souliers gris!
:jesors:
Bonsoir crevette76
Effectivement j’aurais aussi envie de te dire “parce que la direction me l’a demandée” 🙂
Mais tu sais, même si je ne suis pas d’accord avec certaines consignes, pour avoir eu des problèmes par le passé car on me disait que je faisais du zèle lorsque je disais gentilment qu’une consigne ne me convenait pas (et je donnais mon opinion), j’ai appris à me taire, à faire mon boulot et basta. C’est malheureux mais c’est comme ça, je ne vais pas me prendre la tête. Le dirlo veut qu’on fasse comme ça ? on fait comme ça.
Ce qui met en péril la qualité de son relationnel c’est justement de faire du zèle 😉