Depuis 2013, l'Association des Maires de France publie une enquête annuelle (conjointement avec la CNAF en 2014 et 2015) auprès des 23 000 communes ayant une école publique, afin d’étudier les impacts de la mise en oeuvre de la réforme des rythmes scolaires. L’édition 2016 a pour ambition de dresser un bilan plus global de la réforme, trois ans après son lancement. Le coût annuel brut moyen par enfant inscrit aux nouvelles activités périscolaires (dites NAP) reste lourd à porter pour les communes en dépit des aides du fonds de soutien et éventuellement de la CAF.
Le Ministère de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche publie un rapport daté de juin 2015 visant à établir les premiers effets pédagogiques de la réforme des rythmes scolaires, généralisée à la rentrée 2014.
Sur le journal de l'animation :
25 avril 2016Catégorie : Emploi
L’enquête « Besoins en main-d’œuvre » (BMO) est réalisée chaque année depuis 2002, à l’initiative de Pôle emploi avec le concours du Crédoc. Outil d’aide à la décision, cette enquête apporte un éclairage sur les attentes et les difficultés rencontrées par les employeurs en matière de recrutement. Elle mesure en effet les intentions des employeurs pour l’année à venir, qu’il s’agisse de créations de postes ou de remplacements, ainsi que l’importance des difficultés envisagées et le recours à l’emploi saisonnier.
De manière générale, comme les années précédentes, le secteur des services aux particuliers tient le haut de l’affiche comme premier contributeur de l’économie, avec 41,1% des intentions d’embauches en 2016. Signe d’une forme de reprise, les besoins de main-d’œuvre dans les services aux particuliers progressent par exemple de 4,5% cette année.
Mais surtout, les professionnels de l’animation socioculturelle (77 700 projets d’embauche) sont le troisième métier le plus recherché, derrière les saisonniers de la cueillette (viticulture, arboriculture…), et les agents d’entretien, et devant les serveurs de restauration et les employés polyvalents de cuisine.
Enthousiasme à relativiser
Un intérêt qui met en évidence que les métiers les plus recherchés sont également souvent ceux qui enregistrent les plus fortes progressions de projets d’embauche par rapport à l’an passé. C’est le cas des professionnels de l’animation socioculturelle : + 5 874 recrutements annoncés entre 2015 et 2016. À noter que sur les cinq années passées, des hausses significatives ont été enregistrées (+ 15 667 projets de recrutements).
Ce constat encourageant pour le secteur de l'animation s’explique vraisemblablement par la mise en place de la réforme des rythmes scolaires, qui a dopé la demande. Point négatif, il faut souligner que la part des saisonniers dans les postes proposés représente environ 68%… Malgré tout, si l’on observe le classement des métiers les plus recherchés non liés à une activités saisonnière, l’animation socioculturelle se classe tout de même en septième position, avec 24 709 recrutements envisagés, et surtout une progression de + 50 % entre 2012 et 2015, et + 10,1 % entre 2015 et 2016.
Les régions où les animateurs sont les plus recherchés sont l’Auvergne-Rhône-Alpes (9 611 projets de recrutements), le Nord-Pas-de-Calais-Picardie (9 470) et l’Île-de-France (9134). En métropole, l’Auvergne-Rhône-Alpes est la région où les recrutements sont les plus difficiles (39,4%), devant la Corse (38,4%) et la région Centre-Val-de-Loire (33,7%).
Si l’on peut se réjouir des chiffres plutôt positifs livrés par l’enquête BMO 2016, tout en restant conscient de la forte saisonnalité des postes proposés, il convient encore de demeurer prudent, car les données publiées ne sont basées que sur les déclarations d’intention des entreprises, et ni la nature des contrats de travail ni la durée des missions ne sont précisés. La marge de concrétisation reste encore à mesurer pour savoir si les promesses seront bien tenues…
Alexandre Verguet
Relais d'infos transmises par l'OVLEJ
Le dernier bulletin de l’Ovlej :De la mixité des publics à la diversité des enfants, points de vue des parents et des adolescents.
La socialisation est au cœur des attentes des parents concernant les centres de loisirs et les colos. Mais quelle est leur attitude à l’égard de la mixité sociale et culturelle des publics accueillis ? Comment comprendre le décalage souvent observé entre une adhésion de principe et les pratiques effectives ? Et les adolescents, comment perçoivent-ils cette diversité ? Les résultats de la dernière enquête de l’Ovlej conduite auprès d’un échantillon représentatif des usagers des centres de loisirs et des colonies de vacances constitué de 900 familles et 372 adolescents âgés de 11 à 17 ans.
Le texte de l’intervention au Congrès des CEMEA, le 20 août 2015 à Grenoble, « 10 ans après « les temps libérés , quels devenirs pour les loisirs collectifs ? »
Un colloque organisé par le Pôle Carrières Sociales ISIAT-IUT Bordeaux Montaigne & l’UMR PASSAGES/CNRS en partenariat avec l’École Polytechnique de Lisbonne, l’Institut d’études Politiques et Sociales d’Aragon, l’Université du Québec à Montréal et le CRAJEP Aquitaine. Lundi 25 et mardi 26 janvier 2016 – IUT Bordeaux-Montaigne / ISIAT.
Selon les enquêtes "emploi du temps" conduites par l'Insee, le temps total consacré par les parents à leurs enfants a fortement augmenté : + 25 % à nombre d’enfants donné entre 1974 et 2010. Cette augmentation résulte en partie d’une plus grande implication des pères (et des grands parents) mais aussi de la forte progression du temps passé à accompagner des enfants dans leurs déplacements. Près des trois quarts des soins aux enfants, de leur suivi scolaire ou leur trajet d’accompagnement restent réalisés par les mères. Seules les activités de jeux et de socialisation sont également partagés.
On dit du numérique qu'il a tout changé. Est-ce le cas ? Le dernier numéro du Bulletin de l’Observatoire Québécois du Loisirs, par Sylvie Octobre, Ministère de la Culture et de la Communication, France.
S'ils sont restés longtemps l’apanage des jeunes et des catégories aisées, les réseaux sociaux sont aujourd’hui très investis par les catégories modestes et les seniors selon une enquête conduite par le Crédoc. Les jeunes restent la tranche d’âge la plus présente sur les réseaux digitaux et la plus sélective quant au choix de leurs contacts. Les "personnes jamais rencontrées" représentent seulement 23 % des relations des 12-17 ans et 31 % de celles des 18-24 ans, contre 41 % pour les plus de 60 ans.
La génération Z, soit celle qui suit la Y, est composée de jeunes nés après 1990 ou 1995, selon les sources. Depuis quelques années, ils font leur entrée dans le monde du travail et de la consommation à titre d’individus gagnant un revenu. Par ailleurs, ils exercent beaucoup d’influence sur les achats familiaux depuis leur tout jeune âge. Un article de Claudine Barry, Réseau de veille en tourisme, Chaire de tourisme Transat, École des Sciences de la Gestion (ESG) – Université du Québec à Montréal (UQAM).
Selon les chiffres 2014 du Tourisme, 65 % des plus de 15 ans sont partis au moins une fois en voyage pour motif personnel d'au moins 4 nuits (correspondant la définition des vacances selon l'OMT) et 75 % sont partis au moins une fois en voyage pour motif personnel, pour une nuit au moins. La durée moyenne des séjours de vacances (au moins 4 nuits) est de 9.6 jours pour ceux se déroulant en France métropolitaine, 11.3 pour ceux effectués à l'étranger.
Selon les données publiées par l'Insee, en France métropolitaine, la fréquentation estivale 2015 des hébergements collectifs touristiques progresse de 2,9 %, après une baisse de 1,5 % en 2014. La catégorie « Autres Hébergements Collectifs Touristiques » enregistre la plus forte progression du nombre de nuitées dans les Pyrénées, le littoral breton et le littoral atlantique (+9.5 %, +6 %, +5.5 %). Celle-ci regroupe les auberges de jeunesse, les centres internationaux de séjour, les centres sportifs, les résidences de tourisme et résidences hôtelières, les maisons familiales de vacances et les villages de vacances soit près de 4 000 unités.
Selon l’Insee, 8,0 millions de familles avec au moins un enfant mineur vivent en France, dont 6,7 millions dans l'espace des grandes aires urbaines, soit huit familles sur dix. Les couronnes des grandes aires urbaines accueillent proportionnellement plus de familles avec enfants mineurs que leurs villes-centres mais la différence est de moins en moins marquée. Les villes-centres, les communes du nord et du sud de la France ainsi que les départements d'outre-mer sont les territoires qui comptent davantage de familles dont les parents sont sans emploi et où se concentre la pauvreté.
Au 1er janvier 2015, la France métropolitaine compte 36 529 communes. Selon les derniers chiffres officiels du recensement de la population, 54 % de ces communes comptent moins de 500 habitants au 1er janvier 2013. Ces 19 800 petites communes de moins de 500 habitants accueillent 4,5 millions d’habitants, soit 7 % de la population résidant en France métropolitaine : c’est à peu près autant que le total des cinq plus grandes villes réunies : Paris, Marseille, Lyon, Toulouse et Nice.
Pour l’année 2014, l'Insee indique une légère hausse du taux de pauvreté, de 0,2 point, après deux années de baisse. Ainsi, le taux de pauvreté en 2014 serait de 14,2 %, après 14,3 % en 2012 et 14,0 % en 2013. Le seuil de pauvreté, soit 60 % du niveau de vie médian selon la norme européenne, atteindrait 1 002 euros mensuels, ce qui correspond à un revenu disponible de 2 104 euros par mois pour une famille composée d’un couple avec deux enfants de moins de quatorze ans. Depuis le début des années 2000, les inégalités ont augmenté (notamment depuis 2008, le début de la crise) avant de diminuer en 2012 et 2013. Cette baisse des inégalités ne se poursuivrait pas en 2014.
N’hésitez pas à nous transmettre vos actualités ou travaux àovlej@ovlej.fr
La DRJSCS d’Ile-de-France s’intéresse aux activités sportives des seniors, super… :
J’ai le plaisir de vous informer de la mise en ligne du document « Les activités sportives des seniors : quelles activités et quelle implication pour la population des 55-64 ans ? » réalisé par la DRJSCS d’Île-de-France.
Lien vers l’étude : http://ile-de-france.drjscs.gouv.fr/sites/ile-de-france.drjscs.gouv.fr/IMG/pdf/etudeseniors-rapportfinal.pdf
Lien vers la synthèse de l’étude : http://ile-de-france.drjscs.gouv.fr/sites/ile-de-france.drjscs.gouv.fr/IMG/pdf/synthese-etudeseniors.pdf
La DRJSCS d’Ile-de-France intervient dans de nombreux domaines dont les politiques sportives. Dans ce cadre et avec la préoccupation d’éclairer les acteurs sur certaines évolutions sociétales de ses champs de compétence, elle a souhaité lancer une étude permettant de mieux connaître la place des pré-seniors âgés de 55 à 64 ans selon leur bassin de vie, dans différentes pratiques sportives encadrées :
* d’une part, ces pratiques et les éventuelles spécificités de cette population en matière de disciplines sportives et les réponses nouvelles que les acteurs du champ sportif élaborent pour mieux s’adapter à ces besoins émergents ;
* d’autre part, la nature et le type d’engagement de cette population dans le champ associatif y afférent.
En effet, cette classe d’âge vit actuellement une période de profonde mutation. Les seniors doivent recomposer leur avenir en tenant compte d’éléments d’évolution de la société tels que l’allongement de l’espérance de vie, l’allongement de la vie professionnelle et le chômage qui les touche désormais. On peut ainsi penser que l’occupation du temps libre des 55-64 ans est à leur image, c’est-à-dire dans des registres hétérogènes et en mutation.
Cette étude a été menée en partenariat avec l’IRDS (Institut régional pour le développement du sport) dans le cadre de la convention signée en 2015 entre la DRJSCS d’Ile-de-France et l’IAU IDF (Institut d’aménagement et d’urbanisme de la région Ile-de-France).
Je vous en souhaite une excellente lecture et vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, mes salutations distinguées.
Pascal FLORENTIN
Directeur de la DRJSCS d’Île-de-France
Fil pour regrouper les actualités vers les études réalisées. Au lieu de faire un fil de discussion à chaque étude sortie, je propose de les centraliser ici…