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  • Ce sujet contient 61 réponses, 12 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par Mil0u, le il y a 12 années et 8 mois.
20 sujets de 41 à 60 (sur un total de 62)
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    Messages
  • #95731
    Langelous
      @langelous

      Hanu a écrit :

      Dire qu’il n’est là que pour animer, c’est réducteur

      Pourquoi ? Je ne vois pas ce qu’il y a de réducteur à partir du moment où c’est fait correctement. Animer est la raison d’être de l’animateur et il influe (selon moi…) sur une partie de l’éducation à travers les loisirs et l’animation donc… il anime.

      Pourquoi rabaisser ce terme ? Tu dis que l’animateur participe à la construction des jeunes par le collectif… Animer c’est “donner de la vie” et il est possible de décliner une grosse quantité de fonctions à cela. Animer n’est pas juste “faire une activité brico ou théâtre avec 8 mômes pendant une heure le matin et une heure l’après-midi.”

      Tu ne me comprends pas, je ne vois pas en quoi ce que je dis diffère de ce que tu dis, sauf peut etre sur la définition même de l’animation. Mais en somme je te rejoins complètement.

      Comme tu le rappelles bien, étymologiquement, animer c’est [juste] donner vie. Pour moi, animer c’est un peu plus que donner vie. Il y a une dimension éducative, qui est différente de l’éducation au sens scolaire comme je l’ai précisé.

      Chacun y trouve sa propre définition, c’est pour cela que tu as des jeunes stagiaires pour qui l’animation c’est faire vivre quelque chose d’extraordinaire à l’enfant, alors que tu as des animateurs diplomés qui attendent juste le cheque a la fin du mois qui n’ont absolument pas l’esprit d’équipe et qui n’ont rien à carrer des jeunes.

      #95732
      moilapa
        @moilapa

        Dire qu’il n’est là que pour animer, c’est réducteur

        non : c’est une utopie : les animateurs ne sont même pas en capacité d’animer ! Tout juste sont-ils bon à amener les enfants au poney et à les ramener quand on leur dira de les ramener.

        Animer, ce n’est pas forcément le métier d’un animateur. Au sens où on l’entend : animer des personnes (des enfants).

        Mais ça peut être : mettre en place les conditions pour que cette socialisation si riche (primordiale ! Et bien plus nécessaire que les animations à la con des animateurs !!! Aucun n’animateur n’apportera à quelque enfant que ce soit ce que le groupe d’enfants pourra lui apporter) qui nait de l’entre-enfants ait un espace-temps pour exister.

        Par exemple en ne proposant rien aux enfants du point de vue animation. Ce qui serait déjà un point de départ minimum. En centre de loisirs, en claé, en colo…

        Il faut resituer à chaque fois la discution : on parle du temps de loisirs des enfants !!!! Que l’on oppose à son travail d’enfants : le temps de la classe où il est sous le regard du Maître !!! Le temps d’éducation contrainte !
        Tout doit nous éloigner de cette vision de l’enfance quand on envisage les loisirs des enfants !!!

        On est pas là pour éduquer des enfants !!!! Mais pour les aider à vivre ensemble !
        Foutez leur la paix avec vos idées à la con !!! Ils n’ont pas besoin de vous durant leurs temps de loisirs autre que d’un regard lointain. Autre que de l’intervention peut être lors de confrontations : et encore : cette confrontation fait partie de cette socialisation !

        #95733
        Shaaa
          @shaaa

          Tiens tiens, un moilapa se réveille. 😀

          (content de voir que tu as sacrément lu notamment des références qui ne me sont pas inconnues…)

          Il reste à appeler michmuch. Il pourra peut-être avoir sa réponse ! 😀
          (un début de réflexion avait été entamé ici)

          #95734
          moilapa
            @moilapa

            De plus, je me permets de te demander qu’est-ce qui te permet de coller des étiquettes aux gens? De prétendre qu’ils sont des “toutous” et qu’ils servent de pions à l’Etat? Je trouve là ta vision bien déformée. Tu te considérerais comme à part alors?
            Non vraiment, je pense que les animateurs ont un vrai rôle. Qui te dit qu’ils ne pensent pas aux besoins des enfants? Qu’ils savent être à leur écoute?

            Ce ne sont pas des étiquettes : c’est la réalité de ce que sont les animateurs : ce que l’on peut en voir tous les jours, en toute occasion.

            Qui te dit qu’ils ne pensent pas aux besoins des enfants?
            En quoi tu penses aux enfants quand tu viens quémander ici des miettes pour remplir à tout prix un planning stupide, apeuré de ne pouvoir le remplir et ainsi répondre à ce que ta hiérarchie attend de toi ! Au lieu d’aller voir la personne et de lui dire : et si on pensait enfant ? Et si on pensait “loisirs” ? Qu’est-ce que les enfants peuvent attendre de leurs loirsirs ???

            #95737
            moilapa
              @moilapa

              Ma question est que proposes-tu de réaliste pour pallier ce problème ? Ce problème est le même partout, nous ne sommes pas d’accord avec les politiques, donc nous devons tourner le dos au marché du travail existant

              Le problème en question ici, c’est d’accord la lacheté des animateurs : l’animation aujourd’hui est faite d’une série de lâcheté : ici par exemple ces animateurs qui, plutôt que d’aller voir celui qui a pondu ce thème idiot (et qui n’est d’ailleurs visiblement pas celui qui va mettre en vie les animations déroulées de ce thème !!!) préfèrent aller à la pêche aux idées à la con pour remplir à tout prix un planning stupide !

              Soit : imposer aux enfants ce qui leur paraît stupide et n’ayant pas de sens plutôt que de remettre en question ce qui leur est demandé !!!!

              Sinon : il ne s’agit pas de dire non à un poste parce qu’il ne correpond pas à notre idéologie !!!!
              Au contraire : il faut pas être idiot ! Il y a le temps du recrutement et ensuite le terrain !

              Une fois sur le terrain, peut importe les bêtises de telle où telle association, mairie… Ce qui compte c’est que l’on fait !
              Si je m’en tiens à mes domaines d’intervention, je ne vais évidemment pas appuyer mon travail sur le projet pédagogique du directeur, le projet de l’asso’ ou les idées de la mairie de Toulouse ! Cela voudrait dire qu’ils ont une conscience de ce que nous apprend la socio-anthropologie, qu’ils aient lu les principaux auteurs, qu’ils aient compris en quoi la grande majorité de leurs idées n’ont aucun sens !

              C’est pas parce que léo lagrange, Garonne animation et autres, (mes employeurs) me demandent de mettre en place quelque chose pour le festival de mon cul Rio loco que j’ai mis en place quoi que ce soit ! Non seulement je ne mets rien en place mais je regroupe l’équipe d’animation et je leur montre en quoi ce projet est une immense merde de la mairie de Toulouse. Apparemment efficassement.

              Ce n’est pas parce que je planche sur les temps d’un BPJEPS que je vaismettre mes idées de côté même si elles remettent en cause les temps de mes “collègues” !

              On ne doit aucun compte à l’organisateur, aux financeurs ! Les enfants ne leurs appartiennent pas ! Ils n’appartiennent à personne ! Ni à l’Etat ni à leur parent !

              Il faut arrêeter de penser comme toi :

              Il faut selon moi tenter d’approcher aux mieux ses convictions tout en s’adaptant à la réalité de la société (aussi mal faite soit elle…) et si on arrive à faire bouger des choses c’est tant mieux. Sinon on aura eu au moins le mérite de gagner notre croute.

              non et non !

              Ce métier d’animateur doit être fait avec violence. Dans ses rapports aux institutions. Parce que ces institutions ont des objectifs cachés qui vont à l’encontre de ce que devrait être les objectifs d’un animateur, parce que ces “insitutions” ont une image de l’enfant toujours en décalage avec la connaissance des chercheurs-sociologues…

              Et encore moins d’accord avec Milou :

              C’est très bien d’avoir ses avis et ses propres opinions mais tu sais la société fonctionne bêtement. Même si ta façon de penser est juste, elle ne changera rien où quasiment rien à la façon dont ces centres ou ces colos ont appris à fonctionner. Parce qu’en soit c’est toute la définition de ces loisirs “périscolaires” que tu remets en question.

              non et non : rien n’a jamais avancé par lâcheté. La société est ce que l’on en fait ! Et s’agissant de notre travail : la façon dont on prépare les enfants à être un jour les façonneurs de leur société !
              C’est en ça que c’est terrible pour les enfants d’avoir affaire à des gens comme vous.

              Changer rien ?
              9a, je suis pas sûr du tout : j’ai plein d’exemples qui me prouvent le contraire : notamment sur ces claés où j’ai aidé les enfants à se méfier des adultes, notamment maitre tout puissant : “Oui, Y… je suis d’accord avec toi : ton maître est un crétin.

              Et savoir ensuite pleinement assumé les conséquences de ce que pour une fois on a évité une de ces petites lâchetés qui font que l’on ne prend pas le partie de l’enfant. Par diplomatie, par calcul. Que l’enfant ait riason ou tort.

              Alors : oui au moment de l’embauche on va être d’accord avec la personne que l’on a en face.
              Mais une fois sur le terrain, on est face aux enfants. Et c’est ça qui compte. Ce qu’on va leur laisser apprendre d’eux-mêmes, la façon dont on va les guider dans une réelle autonmie (défiance vis à vis des adultes notamment)…

              #95738
              moilapa
                @moilapa

                Disparaître n’est pas pour moi la bonne solution

                Marrant de la part de quelqu’un qui parle d’éducation : disparaître est le but de tout éducateur !

                Les enfants ont besoin de vivre avec des adultes pour grandir. Ils ont besoin de s’identifier à des adultes, de se heurter à des limites et tenter de les franchir pour se construire. Proposer aux enfants de se créer une socialisation uniquement entre eux sans influence adulte risque de mener à une certaine anarchie. Lorsqu’il y a une dispute entre des enfants dans une récré’, sans l’intervention de l’adulte ça peut dériver dans bien des cas en bagarre

                Il ne s’agit pas de parler de socialisation des enfants seulement durant les temps entre pairs ! Cette socialisation, elle se fait justement de ces allers-retours !
                Comme dans l’exemple de la récération et de la classe !

                Et on parle ici de temps de loisirs !!!! Qui s’oppose au temps de travil, s’agissant des enfants de leur métier d’écolier ! Le loisir des enfants en opposition à la classe, au temps d’éducation !!!

                Pars d’une définition du loisirs pour te rendre compte de quoi il s’agit !

                Ta façon de penser l’enfant (que l’on ne pourrait laisser entre pairs parce que ça serait la violence… ) est une vieille façon de penser l’enfance.

                Que l’on retrouve dans la circulaire par exemple à la création des claés :
                Circulaire n°73-702 du 7 février 1973 sur les centres de loisirs associés aux écoles :

                Les heures passées à l’école et la fie familiale laissent aux enfants un temps de loisirs où, livrés à eux-mêmes, hors de tout contrôle, ils suivent les impulsions du moment, impulsions individuelles ou de groupe. On constate que pour eux les risques s’accroissent en raison du développement de l’urbanisation, du temps de travail et de déplacement des parents, de la diminution en quantité et qualité des espaces libres et de l’insécurité croissante.

                Cette façon de penser l’enfance ne devrait plus exister dans les métiers de l’enfance, surtout ceux liés aux loisirs.

                Tu as toute la socio-anthropologie de l’enfance pour te démontrer en quoi ta réflexion est celle d’un autre temps.

                Julie Delalande
                – La cour de récréation – pour une anthropologie de l’enfance– Presses Universitaires de Rennes – 2001

                ”… de rompre avec une tradition de pensée orientée vers le monde adulte, qui voit l’enfant comme un être en développement, en devenir, et s’intéresse à sa maturation et à son intégration progressive dans la société. Elle (une hypothèse départ) nous a obligés à concevoir les enfants dans leur expérience quotidienne du social et du culturel, en les concidérants comme des êtres actuels et non comme des êtres futurs.”

                ”… en précisant l’importance d’une socialisation entre pairs signalée depuis longtemps par les chercheurs de plusieurs disciplines. Celle qui s’opère par contact avec les adultes, en particulier les parents et enseignants, est associée à une mission éducative. De ce fait, ces derniers interviennent sur l’action de l’enfant pour lui apprendre à bien faire et dans une relation hiérarchique. Au contraire, dans un contact entre pairs, les enfants apprennent à gérer les enjeux des relations humaines dans des conditions d’égalité relative, proches de celles qu’ils rencontreront quand ils seront grands. Ils se socialisent non seulement en s’adaptant à un contexte social comme ils le font en présence d’adultes, mais en entrant dans un processus d’appropriation, de réinvention et de production du social. Sans doute cette expérience les forme-t-elle plus qu’une autre à leur statut de citoyen par leur développement de compétences sociales et par l’expérimentation du processus démocratique.”

                Cousinet

                ”Ce n’est pas en étant enseigné et parce qu’on est enseigné qu’on apprend. Et nous pourrions dire au moins que moins on est enseigné, plus on apprend, puisque être enseigné c’est recevoir des informations et apprendre c’est les chercher…”

                ”L’éducateur veut, par les disciplines qu’il enseigne, par son influence, par toute son action préparer l’enfant. Le préparer à quoi ? Sans aucun doute, à n’être plus un enfant. L’éducation est donc, sous sa forme la plus ancienne, le refus de l’enfance. Mais l’enfant tiens à son enfance c’est pourquoi il se refuse si souvent l’éducation, ou ne la reçoit qu’avec une bien mauvaise volonté, on n’en prend que ce qui l’aide à conserver son enfance.”
                « Si tant d’éducateurs regimbent quand l’éducation nouvelle fait résonner à leurs oreilles l’appel de la liberté pour les enfants, ce n’est pas parce que qu’il est dangereux que l’enfant soit libre, c’est parce qu’il est humiliant pour l’éducateur que l’enfant soit libre.
                “Comment, je suis là ; et il agit sans que je lui en aie donné l’odre. Il va donc prendre l’habitude d’agir sans attendre mon commandement et sans s”y soumettre quand je l’aurai donné ?”
                De quoi vous plaignez-vous ? Ne devez-vous pas au contraire être satisait qu’il n’ait plus besoin de vous ?

                Cléopâtre Montandon : “l’éducation du point de vue des enfants

                “Entre copains, on apprend comment interagir avec autrui : à respecter l’autre, à avoir du tact, à oser communiquer, à partager…”

                Sirota

                dont on peut trouver une partie de l’un de ses ouvrages ici :
                http://www.pur-editions.fr/couvertures/1220962135_doc.pdf

                ”… les sociologues francophones, ont pris les enfants au sérieux, et ne les ont plus simplement considérés comme des êtres en devenir… Ils se sont intéressés à l’enfant au présent”.
                “Les zones interstitielles (…) semblent avoir autant d’importance dans la socialisation de l’enfant que les situations les plus cadrées institutionnellement.”

                Nathalie Roucous
                ”le jeu peut être un moyen de socialisation, mais que la forme de l’école maternelle aujourd’hui en fait quelque chose de restrictif. Etre socialisé, c’est savoir obéir, respecter les règles, les consignes ; c’est rentrer dans le moule proposé par l’adulte. Le seul espace de socialisation un peu ouvert, en particulier pour la socialisation entre pairs c’est la récréation. Mais paradoxalement, celle-ci n’est jamais conçue par les enseignants comme espace d’éducation comme le montre l’absence de discours sur cet espace-temps qu’on cherche d’ailleurs à réduire au minimum. »

                Dans les jeux, l’enfant se montre attentif, appliqué, persévérant, ingénieux, pour réussir l’entreprise commencée (…) Ces expériences sont bonnes parce qu’elles sont libres. L’enfant a cherché quelque chose, il a trouvé, il est content ; son activité c’est dépensée spontanément, nous avons été seulement spectateurs, rôle que nous avons de la peine à garder. Par notre intervention nous tuons toute initiative, nous faisons des êtres passifs, inertes ne sachant marcher que sous le coup de l’aiguillon extérieur(…) Le jeu, c’est le libre développement de l’enfant (…) c’est l’apprentissage gracieux de la vie »
                Pauline Kergomard en 1909

                Gilles brougère : ses écrits sur le jeu…

                « Mais qu’est-ce que l’enfant apprend à travers cette initiation progressive au jeu ? Il apprend justement à comprendre, maîtriser puis produire une situation spécifique, distincte d’autres situations. Gregory Bateson nous a montré que le jeu supposait une communication spécifique qui est en fait une méta-communication. Pour qu’il y ait jeu, il faut que les partenaires se mettent d’accord sur les modalités de leur communication et indiquent (c’est le contenu de cette métacommunication) qu’il s’agit d’un jeu: « Le jeu n’est possible que si les organismes qui s’y livrent sont capables d’un certain degré de métacommunication, c’est à dire si ils sont capables d’échanger des signaux véhiculant le message « ceci est un jeu » (…) le jeu, espace spécifique où les activités vont avoir une autre valeur. Le jeu suppose donc la capacité de considérer une action différemment parce que le partenaire potentiel lui aura donner une valeur de communication particulière : c’est ce qui permet de distinguer la bagarre « pour de vrai » de celle qui n’est que jeu. Pour ce faire il faut qu’il y ait accord et compréhension de certains signaux. Cette métacommunication transmue la valeur de certains actes pour en faire de faux-semblants, des actes qui ont un autre sens que celui qu’on pourrait percevoir au premier degré. »

                (on parle ici du jeu libre entre enfants, sans intervention des adultes : quelle place ici pour ces animateurs avec leurs projets à la con, leur thème couillon et leurs idées si limités ?

                Le jeu est donc bien un espace social puisqu’il n’est pas créé par nature mais à la suite d’un apprentissage social et suppose une signification conférée par plusieurs joueurs (un accord). (…) Cette espace social suppose des règles. Il y a choix et décision continuée de l’enfant dans l’introduction et dans le développement du jeu. Rien ne tient l’accord sinon le désir de tous les partenaires. Au défaut de cet accord qui peut être longuement négocié le jeu s’effondre. La règle produit un monde spécifique marqué par l’exercice, le faux-semblant, l’imaginaire. L’enfant peut sans risque inventer, créer essayer dans cette univers.

                Tous ces gens te répondent, répondent aux gens qui comme toi on ce regard arriéré sur l’enfance. Non : les entre-eux ce n’est pas la guerre des boutons, sa majesté des mouches…

                Mais encore : Djamilla Saadi-Mokrane qui dirige l’ouvrage collectif « Sociétés et cultures enfantines »

                Les enfants n’ont pas besoin de gens qui pensent éducation durant leur temps de loisirs.

                Le mieux que vous aillez à faire, c’est de leur foutre la paix.

                #95741
                Hanu
                  @hanu

                  Dire qu’il n’est là que pour animer, c’est réducteur

                  Pourquoi ? Je ne vois pas ce qu’il y a de réducteur à partir du moment où c’est fait correctement. Animer est la raison d’être de l’animateur et il influe (selon moi…) sur une partie de l’éducation à travers les loisirs et l’animation donc… il anime.

                  Pourquoi rabaisser ce terme ? Tu dis que l’animateur participe à la construction des jeunes par le collectif… Animer c’est “donner de la vie” et il est possible de décliner une grosse quantité de fonctions à cela. Animer n’est pas juste “faire une activité brico ou théâtre avec 8 mômes pendant une heure le matin et une heure l’après-midi.”

                  #95743
                  Langelous
                    @langelous

                    Le rôle de l’animateur évolue avec les époques. Dire qu’il n’est là que pour animer, c’est réducteur, dire qu’il fait de l’éducation, c’est à mon avis un peu trop. Je pense qu’il est justement à la limite entre tout ça puisqu’indéniablement il participe à la construction de chaque jeune, au moyen d’un outil qu’on ne trouve pas dans l’éducation scolaire. Celle-ci est plus individuelle, alors que le monde de l’animation joue sur le collectif.

                    Ce papier est assez intéressant sur une définition de l’animateur.

                    #95744
                    Mil0u
                      @mil0u

                      moilapa, je trouve ta réaction très extrême bien que tes propos soient justes.
                      C’est très bien d’avoir ses avis et ses propres opinions mais tu sais la société fonctionne bêtement. Même si ta façon de penser est juste, elle ne changera rien où quasiment rien à la façon dont ces centres ou ces colos ont appris à fonctionner. Parce qu’en soit c’est toute la définition de ces loisirs “périscolaires” que tu remets en question.

                      Tu dis que l’animateur n’a pas à “éduquer”, je ne suis pas forcément d’accord. “L’éducation” peut englober un tas de sous-notions. Alors oui en tant qu’animateur on ne doit pas avoir le rôle d’enseignant mais on accompagne l’enfant vers une démarche d’autonomie, on tente de le responsabiliser, on lui fait découvrir des choses qui peuvent l’épanouir, développer sa curiosité; et tout cela d’après moi constitue une forme d’éducation indirecte.

                      De plus, je me permets de te demander qu’est-ce qui te permet de coller des étiquettes aux gens? De prétendre qu’ils sont des “toutous” et qu’ils servent de pions à l’Etat? Je trouve là ta vision bien déformée. Tu te considérerais comme à part alors?
                      Non vraiment, je pense que les animateurs ont un vrai rôle. Qui te dit qu’ils ne pensent pas aux besoins des enfants? Qu’ils savent être à leur écoute?

                      #95746
                      Hanu
                        @hanu

                        Non : on ne “forme” pas les enfants : on les accompagne dans leurs temps de loisirs. En sachant, en tant qu’animateur, dans le cas des récréations dont tu parles, disparaître pour laisser se créer cette socialisation entre pairs : c’est ça l’intérêt de la récréation, des temps de loisirs des enfants.

                        Disparaître n’est pas pour moi la bonne solution. Les enfants ont besoin de vivre avec des adultes pour grandir. Ils ont besoin de s’identifier à des adultes, de se heurter à des limites et tenter de les franchir pour se construire. Proposer aux enfants de se créer une socialisation uniquement entre eux sans influence adulte risque de mener à une certaine anarchie. Lorsqu’il y a une dispute entre des enfants dans une récré’, sans l’intervention de l’adulte ça peut dériver dans bien des cas en bagarre.

                        A ce moment là, si on laisse s’instaurer ce système… Les meneurs seront le plus souvent en oppression sur les suiveurs (question de caractère entre personnes..)et voilà…
                        Triste représentation de notre monde !

                        Je veux bien admettre que le monde actuel fonctionne le plus souvent par la violence et l’oppression entre pairs mais ce n’est pas pour moi une raison de ne pas proposer une autre direction aux enfants.

                        Après former est effectivement peut être pas le bon mot… J’en sais trop rien toujours est il qu’accompagner des enfants dans leur socialisation est pour moi une forme d’éducation.

                        C’est le contenu de ces temps de loisirs qui ne devraient pas rentrer dans une dynamique d’éducation/apprentissage. On ne cherche pas de compétences ou de connaissances mais des temps de vie dit “libres” qui sont tout aussi légitimes si ils sont “vides” ou utilisés dans x autres raisons vu qu’ils sont libres

                        Comme l’a très bien fait remarquer (involontairement) Milou, il s’agit de reproduire un système (on a toujours fait comme ça) et non remettre en cause ce système : c’est ce contrôle qui intéresse l’Etat : et les animateurs ne sont en rien des “liens sociaux”, des “médiateurs” : ils sont les bons petits soldats du statu quo.

                        On ne peut en attendre quelque remise en cause que ce soit : les animateurs sont de bons petits toutous qui viennent ici pleurnicher pour réclamer les os qu’ils feront ronger aux gamins. avec comme seul idée que ceux-ci se tiennent bien.

                        Je ne me retrouve pas du tout dans ce que tu dis mais admettons. Ma question est que proposes-tu de réaliste pour pallier ce problème ? Ce problème est le même partout, nous ne sommes pas d’accord avec les politiques, donc nous devons tourner le dos au marché du travail existant ? Je suis contre la consommation du loisir, contre l’occupation à tout prix du loisir à travers des activités et des thèmes sans queues ni têtes, contre l’exploitation des animateurs volontaires etc etc… Cependant cela fait partie du monde tel qu’il est aujourd’hui, et je ne crois pas que de dire que les animateurs sont cons changera cela. Par contre oui il faut continuer à faire passer le message et dire de ne pas accepter tout aveuglément et d’être dans une perspective d’analyse et d’amélioration de ses pratiques professionnelles !

                        Il faut selon moi tenter d’approcher aux mieux ses convictions tout en s’adaptant à la réalité de la société (aussi mal faite soit elle…) et si on arrive à faire bouger des choses c’est tant mieux. Sinon on aura eu au moins le mérite de gagner notre croute.

                        #95748
                        moilapa
                          @moilapa

                          Pas du tout d’accord : l’animation ne doit en rien se soucier d’éducation.

                          Et le temps de récréation n’est en rien un temps d’éducation : c’est un temps de socialisation (d’ailleurs ce que tu décris tient de la socialisation et non de l’éducation)

                          c’est le “fait de former les enfants à la vie en collectivité

                          Non : on ne “forme” pas les enfants : on les accompagne dans leurs temps de loisirs. En sachant, en tant qu’animateur, dans le cas des récréations dont tu parles, disparaître pour laisser se créer cette socialisation entre pairs : c’est ça l’intérêt de la récréation, des temps de loisirs des enfants.

                          Une colo, un centre de loisirs, ce ne sont pas dans les faits des temps de loisirs : ce sont des temps où des animateurs reproduisent la situation de la classe (quand on observe le terrain) (D’où le fait qu’il y ait effectivement besoin de récréation sur les centres de loisirs ou les colos)

                          Plus globalement, l’animation socio-culturelle n’a jamais été pensé comme “temps de loisirs, temps libre” pour l’Etat, les collectivités.

                          Y’a t-il dans les démarches “sociales” ici de l’Etat, ces démarches “d’occupation du temps libre” (ce temps qui échappe à l’école et ses contrôles) une expliquation autre, dont découle peut être l’une des raisons de cette nécessité ressentie en animation de vouloir à tout prix produire, remplir des “vides”, occuper le temps de “désoeuvrement” des enfants et adolescents ?

                          Ou cette idée que ces accueils d’enfants seraient mis en place pour que tous les enfants aient tous accés aux loisirs, quelque soit leur milieu socio-cul !!!

                          Voici ce qu’en dit Joël Zaffran :
                          ”Prenant prétexte de la démocratisation des loisirs et de l’accès égalitaire aux loisirs (y compris par le biais de politiques compensatoires), les dispositifs d’occupation du temps libre peuvent n’être qu’un faux-fuyant par lequel est dissimulé l’un des motifs, parmi d’autres, de l’action politique : celui d’assigner aux loisirs une fonction de régulation par la capacité à rendre captifs leurs publics et assurer de la sorte la paix sociale.”
                          (le “problème” de l’adolescence : le loisir contre le temps libre – Joël Zaffran)
                          http://sociologies.revues.org/index3446.html

                          qui pose la question (posée par d’autres penseurs) aux animateurs de leur réelle raison d’être, de leur statut non pas de “créateurs de liens social”, mais de “soupape” au service de l’Etat et des collectivités diverses.

                          ”Ceci explique d’ailleurs l’extrême ambiguïté du temps libre. Il semble de prime abord comme un temps désocialisé et inutile. Or, ce temps libre est recherché et conquis par celui qui l’expérimente. Alors que les inactivités assumées ou les activités pratiquées durant un temps dégagé des règles hétéronomes d’organisation sont perçues par les adultes comme un vide moral, les adolescents goûtent à la volupté du temps libre qui provient du choix de faire une activité ou de rien faire. Ce temps libre s’avère, somme toute, une nécessité dans une société où les injonctions sont fortes à faire et à faire faire en tous temps et dans des lieux parfaitement réglementés et nécessairement sous le contrôle des adultes. (idèm)

                          Ce but de contrôle du temps libre du jeune et de l’enfant, passe effectivement dans la pratique par une réflexion “éducation”. Parce que l’on parle contrôle.
                          Si on parlait réellement de loisirs, on ne parlerait pas éducation.

                          On parle d’occupation, de remplissage, de contrôle, même si les équipes d’animation ont l’impression de penser leurs actions autrement.

                          Comme l’a très bien fait remarquer (involontairement) Milou, il s’agit de reproduire un système (on a toujours fait comme ça) et non remettre en cause ce système : c’est ce contrôle qui intéresse l’Etat : et les animateurs ne sont en rien des “liens sociaux”, des “médiateurs” : ils sont les bons petits soldats du statu quo.

                          On ne peut en attendre quelque remise en cause que ce soit : les animateurs sont de bons petits toutous qui viennent ici pleurnicher pour réclamer les os qu’ils feront ronger aux gamins. avec comme seul idée que ceux-ci se tiennent bien.

                          C’est le cas de chacun de ces animateurs qui vient ici réclamer des idées pour absolument remplir un planning à la con, plutôt que de juste remettre en cause l’existence de ce planning à la con.

                          Ce en quoi les animateurs sont des cons. Et des bons toutous qui font là où on leur dit de faire.

                          Des toutous dont les enfants n’ont rien à attendre, et rien à gagner à les cotoyer.

                          #95749
                          Hanu
                            @hanu

                            La réflexion d’un animateur ne doit tourner autour d’une idée d’une éducation… Parce que notre travail d’animateur n’est pas un travail d’éducation.

                            Moilapa, je suis dans l’ensemble d’accord avec ton idée, cependant il faudrait peut être aussi voir ce que chacun entend par “éducation”.

                            Je crois personnellement que la récréation peut être une forme d’éducation. Même sans que l’animateur tombe dans l’habituelle “proposition de consommer X activité”. Si on se positionne sur un plan d’égalité avec les enfants dans un jeu organisé par les enfants pendant une récré’ et qu’on respecte les règles du jeu instaurées par les enfants sans chercher à les contester, je crois que le rôle éducatif (éducatif dans le sens “fait de former”) est justement de mettre chaque enfant face a ses responsabilités dans le groupe et d’avoir un rôle médiateur entre les individus.

                            Pour revenir à ma définition “fait de former”, dans mon exemple c’est le “fait de former les enfants à la vie en collectivité, au respect, aux responsabilités qu’ils prétendent peut être (ou peut être pas) avoir… Quand je parle de “former” je n’entends pas former pour avoir une connaissance ou une compétence mais former pour développer son savoir-être. Ce rôle éducatif ne passe pas par la transmission de ce qui est bien ou mal mais d’apprendre à l’enfant à se faire son propre avis sur ce qui est bien ou mal et qu’il sache s’expliquer et expliquer aux autres pourquoi.

                            Je pense également que l’animation n’est pas une forme d’éducation dans le sens transmission de connaissances/compétences dans le but d’améliorer ses “performances” à travers une pédagogie déguisée en pédagogie alternative qui ressemble plus qu’autre chose à du “centré sur l’adulte” que notre chère école utilise si bien

                            #95763
                            moilapa
                              @moilapa

                              Ai-je dit que les activités étaient imposées aux enfants?

                              Maintenant que tu en parles : poser autrement : Quelle autonomie pour des enfants dans un système où les animateurs eux-mêmes ne sont pas en position d’autonomie ????

                              Est-ce que le travail d’un animateur c’est de “s’adapter” aux directives sans être en mesure de les remettre en question, où de justement être celui qui permet la remise en question ?

                              Au delà de cette situation ubuesque que sont les thèmes imposés :

                              Par exemple sur ces accueils de mineurs (colo centre aéré…) : comment expliquer la nécessité d’une récréation (notamment après le repas…) ?

                              Si les enfants ont besoin de cette récréation, comme c’est le cas à l’école, c’est donc pour se ressourcer, reprendre des forces, entre deux temps de travail : ce temps avec les animateurs serait donc un temps de travail, un temps d’éducation…

                              Mais alors ce n’est plus un temps de loisirs ??????? (voir la définition de ce que sont les loisirs, voir les écrits de Roucous sur la question)

                              Ces colos, ces centres aérés, ne sont effectivement plus des temps de loisirs pour les enfants (à l’exception de cette maigre récréation) parce que l’animation socio-culturelle a cru qu’elle avait un devoir d’éducation…

                              La réflexion d’un animateur ne doit tourner autour d’une idée d’une éducation… Parce que notre travail d’animateur n’est pas un travail d’éducation.

                              N’est-ce pas plutôt ça un travail d’animateur ? Une réflexion autour de l’enfant, de ce que peut être ce temps de loisirs…

                              Pourquoi faîtes-vous de l’animation ? Pour reproduire un système ? Ou permettre aux enfants de créer le leur ?

                              quelle part de réflexion dans votre action, votre engagement ?

                              #95771
                              Langelous
                                @langelous

                                Mil0u a écrit :
                                Parce que le centre a toujours fonctionné ainsi: des thèmes chaque semaine

                                Bonjour

                                Je ne pense pas qu’il en est toujours été ainsi ; du moins à une certaine époque, le centre de loisirs, que je fréquentais, ne proposait pas une thématisation à la semaine.

                                Mais en tout état de cause, la thématisation est arrivée pour dynamiser la semaine et donner une unité à celle-ci, entre autres choses. En soit, ce n’était pas forcément une mauvaise idée. Le problème que je vois et je rejoins les autres posteurs, c’est que la thématisation s’est instaurée au détriment du choix des enfants.

                                Alors, pour en revenir à ton thème, je ne sais pas comment il a été pondu mais le message aussi qui est souligné est que le directeur – parfois ou souvent – décide sans aucune concertation d’un théme qui ne s’adapte pas du tout à la tranche d’age, qui ne plait pas aux jeunes (et pour cause), et qui laisse se débrouiller ses animateurs qui doivent monter toute une semaine sur un sujet qu’ils n’aiment pas d’ailleurs non plus…

                                Maintenant pour t’aider, il faut se poser la question : qu’est ce qu’un manège ? Je privilégierais une activité manuelle par la construction d’un manège.

                                Pour donner des idées… à toi de voir si cela peut s’adapter à tes jeunes :

                                idée 1

                                idée 2 (marrant celui là avec des légos …)

                                idee 3 (en bas de page, développer le concept avec de l’eau)

                                Bon voilà un peu pour t’aider.

                                Je rejoins les autres pour dire que tu peux aussi proposer complètement d’autres choses, puis les adapter aux choix des jeunes, ou alors être force de proposition par rapport à leurs attentes qui peuvent être complètement différentes de ce que vous aurez mis sur pied. Mal amené, le thème est – comme celà a été dit – un frein à la liberté des jeunes en centre de loisirs et il n’en ressort que des retours négatifs de la part des jeunes et des anims.

                                Bon courage

                                #95780
                                Cloug
                                  @jaillard

                                  On t’accable pas de reproches, c’est juste que les thèmes imposés, on en voit très sérieusement les limites par rapport à la liberté de choix des enfants. Et des anims…

                                  D’où les questions posées… Justement, il vient de là l’échange: tu penses quoi de ce thème, tu penses quoi des thèmes en général?
                                  Bon après, faut pas se formaliser de la forme des questions, je reconnais que ce n’est pas toujours agréable.
                                  Mais la réflexion posée par Moilapa est chouette… Et importante parce qu’effectivement du thème imposé, on en bouffe dans les séjours et accueils de loisirs, du coup, faut bien se poser la question à un moment et pas juste répondre “on a toujours fait comme ça” sinon le milieu de l’animation évolue jamais (on en serait toujours aux colos non mixtes, hum, sympa)

                                  #95793
                                  Mil0u
                                    @mil0u

                                    Ai-je dit que les activités étaient imposées aux enfants? Je ne crois pas non.

                                    Ce n’est pas parce qu’un thème est imposé qu’on ne reste pas attentifs aux besoins des enfants et à leurs envies.
                                    Inutile de m’accabler de reproches. On discute, on s’adapte.

                                    #95794
                                    XXYYZZ
                                      @xxyyzz

                                      Ah la la ; le thème toujours le thème.
                                      Est ce qu’ enfin, un jour, des oeuvres, des directeurs vont arréter d’imposer un ou plusieurs thèmes aux animateurs et surtout aux enfants.
                                      Vos êtes vous demandé si les enfants aiment le thème imposé ? Personne ne peut-il voir qu’un thème limite la créativité ou alors est artificiel ?
                                      Par exemple un animateur pratiquait des activités d’expressions : théatre, mimes . Il fallait absolument que le sujet du théatre entre dans le mime. Et si l’anim ou l’enfant voulait faire autre chose ?

                                      A titre personnel je ne conçois le théme qu’a plusieurs conditions:
                                      Décidé en équipe anim et dirlo.
                                      Que les parents et les enfants en soient informés des l’inscription ou que les jeunes puissent donner leurs avis avant le séjour, si cela est possible .
                                      Que l’on puisse s’écarter si on ressent le besoin.
                                      Si nous étions en plein hiver je t’aurais suggérer des batailles de boules de neiges! Et oui: ma neige manège; cela se prononce pareil.
                                      Plus sérieusement; triche. Prévois quelques activités ,demande aux enfants ce qu’il veulent , puis avec un peu d’immagination tu contenteras ton dirlo.

                                      #95796
                                      moilapa
                                        @moilapa

                                        “Parce qu’on a toujours fait comme ça”…

                                        Ce n’est pas une réponse : quel est le but ici ?

                                        ”l’animateur s’adapte aux thèmes” pondus par d’autres, il fait sagement là où on lui a dit de faire, et les enfants doivent eux s’adapter à cet animateur qui ne pense pas et fait ce qu’on lui dit…

                                        Quel est le sens ici ??? Pourquoi ce système ???? A quoi ça mène ?

                                        Qu’est ce peuvent être ces temps de loisirs des enfants ? Quelle place pour les enfants dans leurs propres temps de loisirs !!!
                                        Quelle réflexion pour ces “adultes” à qui ont “donne les clefs” de ces temps ?

                                        Par exemple : comment abandonner cette idée d’éducation sur le temps de loisirs des enfants, pour en venir à une réflexion sur la socialisation des enfants, notamment à travers les enfants eux-mêmes ?….

                                        Pourquoi fais-tu de l’animation ? Pour faire ce que l’on te dit de faire ? Sans te poser de questions ?

                                        Pourquoi tu vas te retrouver en face de gamins ? Qu’est-ce qui fait que tu as choisi de te retrouver face à ces gamins ? Qu’est-ce que tu as pensé pourvoir leur apporter ???????

                                        #95797
                                        Mil0u
                                          @mil0u

                                          Parce que le centre a toujours fonctionné ainsi: des thèmes chaque semaine et l’animateur s’adapte aux thèmes et voit ce qu’il peut proposer comme activités (en rapport avec ceux-ci) permettant à l’enfant de se développer et de s’épanouir.

                                          #95798
                                          moilapa
                                            @moilapa

                                            Bonjour Milou

                                            Je ne comprends pas ta démarche… Plutôt que de t’épuiser à chercher des idées pour un thème qui ne te parle pas, et que tu envisages pourtant de mettre en vie (pauves enfants) … pourquoi ne pas aller voir la personne qui a pondu ce thème et la mettre face à ces réalités : quel est le sens de ce thème ? A quoi il sert ? Qu’est-ce qu’il apporte aux enfants ??? Au séjour ? Pourquoi un thème ???

                                            Ou cette personne ne saura répondre et il lui sera alors impossible de justifier ce thème, ou elle a pensé à des animations en proposant ce thème (ce qui serait logique !!!) et t’apportera alors des pistes…

                                            Parce que le problème n’est pas de donner des idées pour ce thème… le problème est de se poser la question de ce que peuvent être les loisirs des enfants, du minimum de sens porté à son action…

                                            Quelle logique y’a t-il à ce que toi, animateur qui va mettre en vie ce thème, ailles demander à des inconnus de remplir ce planning ?

                                            Quelle a été ta démarche quand tu as envisagé faire de l’animation ? Qu’est-ce que tu as imaginé pouvoir apporter à ces enfants durant leurs temps de loisirs ?

                                          20 sujets de 41 à 60 (sur un total de 62)
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