je travaille pour “familles rurales” et toi?
Mphil
On doit travailler pour le même organisme car c’est exactement de cette façon que nous travaillons nous aussi. Chaque stagiaire a un livret de formation interne au stage, où il y a des grilles pour s’auto évaluer, livret qu’il prend avec lui lors des temps de tutorat où le formateur consigne conseils et contrats à remplir pour la validation du stage.
Il y a également une page consacrée au bilan de mi parcours, où on fait le point sur les acquis et les manques, en fonction des modules déjà vus.
Ludius a écrit:
Euh c’est comme une MSA ??? 😮Chaque stagiaire se choisit un tuteur entre les formateurs, et chaque jour, après le repas du midi, on prend un temps pour faire ce tutorat. C’est un moment d’échange privilégié avec les stagiaires, pour faire le point sur leur formation, pour les amener à s’auto évaluer, pour répondre à des éventuels soucis personnels, craintes, interrogations, bref un moment bien différent que les temps de travail en grand groupe.
Bonjour Ludius
nous avons mis en place ce type de tutorat mais à travers un livret de stage individuel où les objectifs de formation sont présentés (cette grille sert à la mi-évaluation et à l’évaluation finale) et
chaque jour les stagiaires font le bilan de leur journée par écrit… sur les mm points que ceux que tu développes avec en soulignant en plus ce qu’il a appris dans la journée…
un formateur tuteur répond chaque jour par écrit sur le livret en donnant l’avis de l’équipe quant à l’évolution du stage… en cas de difficulté importante le stagiaire est vu en entretien….
pour poursuivre sur cet accompagnement
à la mi-stage en entrevue permetl’évaluation intermédiaire avec le formateur choisi par le stagiaire….
voilà merci de tes commentaires….
Mphil
ludou91 a écrit:
Salut mphil,
c’est de développer chez chaque stagiaire la capacité à cibler ses propres difficultés pour les résoudre eux-mêmes, .peut-être serait-il judicieux de prendre un peu de recul et de ne pas “conseiller” ou “aider” les stagiaires sur le moment, histoire de voir si lors de leur “retour sur activité” ils sont capables de voir les points à améliorer et de chercher une aide ou une réponse dans la bonne direction.
:coucou:
Suis tout a fait d’accord avec ce qui est dit dans les différentes réponses….
construire une autonomie est très important, mais en 5 jours de stage (appro) c’est court…. l’observation, l’écoute, les temps informels… aident à apprendre à connaître le stagiaire, pour mieux choisir les modalités de formations qu’on lui proposera…. et de mieux le guider vers l’autonomie….
Suis d’accord qu’il ne faut pas trop de cadre… il faut juste le tutorat adapté en fonction de chacun….
au niveau de ta remarque sur l’aide sur le moment suis aussi d’accord mais je rebondirai en soulignant qu’il serait peut etre bien de ne pas laisser trop l’échec s’installer (mm si je sais que ce n’est pas ce que tu dis) et de mettre le stagiaire en confiance (en ses capacités) en l’aidant (un peu , pas trop suis dac…) pour qu’il vive une animation qui fonctionne (à son niveau de compétence….)… pour le conduire ensuite vers d’autres animations plus complexes et tt en lui permettant de s’auto-évaluer…. de mesurer l’écart entre ce qu’il sait faire et les objectifs de formations..
Cette question (comment aider..?) m’a été formulée par une formatrice d’appro…. comme on me propose de prendre en charge la formation de formateur je voulais avoir d’autres points de vues éclairés sur le sujet…. merci de vos réponses….
mm si vos réponses me confortent et me rassure sur ma façon de voir la formation….
je dois maintenant construire des stages de formations de formateurs pour les aider à répondre à cette questions…
si vous avez des idées pour m’aider à construire mon stage, elle seront les bienvenues….
MERci encore
Mphil
Ludius a écrit:
Euh c’est comme une MSA ??? 😮
comme l’a dit XXYYZZ, c’est une mise en situation d’activité. Je pensais que c’était un terme universel (francophone quand même :content: )
Sinon le système de tutorat, c’est un peu ce que j’ai connu, et la manière de faire de XXYYZZ c’est exactement ce que j’ai eu au BAFA, et j’ai trouvé ça plutôt efficace, donc à garder!! 😀
ludou91 a écrit:
Comme il a souvent été dit, un animateur (et a fortiori un directeur) doit se remettre en question tout au long de sa vie d’animateur et donc trouver des réponses à ses questions. Il faut qu’ils sachent un minimum la direction à prendre pour rechercher des infos. C’est un des points qui me semblent primordiaux.
Donc, lors d’une deuxième MSA (si les formateurs ont la possibilités d’en faire plusieurs sur le stage pour chaque personne), peut-être serait-il judicieux de prendre un peu de recul et de ne pas “conseiller” ou “aider” les stagiaires sur le moment, histoire de voir si lors de leur “retour sur activité” ils sont capables de voir les points à améliorer et de chercher une aide ou une réponse dans la bonne direction.
:coucou:
Oyez Ludou et Ludius
Chez nous, des la première mise en situation, c’est le stagiaire, d’abrd, qui donne son avis sur les points à améliorer pour aller dans une meilleure direction. Ensuite ce sont les autres stagiaires puis les formateurs. Achaque stagiaire de tenir compte des avis des menées précédentes. C’est un critère d’évaluation du stage.
En conséquence l’infos qui a été donné par un internaute, disant que les mises en situation d’activités n’étaient plus un critère obligatoire m’inquiette. Il me semble que c’est l’une des bases du travail d’animateur.
Euh c’est comme une MSA ??? 😮
Sinon, nous on instaure le système de tutorat sur chaque stage, que ce soit base ou appro. Chaque stagiaire se choisit un tuteur entre les formateurs, et chaque jour, après le repas du midi, on prend un temps pour faire ce tutorat. C’est un moment d’échange privilégié avec les stagiaires, pour faire le point sur leur formation, pour les amener à s’auto évaluer, pour répondre à des éventuels soucis personnels, craintes, interrogations, bref un moment bien différent que les temps de travail en grand groupe. Il s’y développe en général une relation de confiance, où le stagiaire dit réellement les choses telles qu’il le pense, et c’est aussi le moment de faire comprendre aux stagiaires s’ils sont sur la bonne ou la mauvaise direction quant à la validation du stage … Tous les retours de ces tutorats sont toujours positifs …
Chaque soir, nous faisons également le bilan de la journée, sous des formes différentes, pour leur apporter des techniques d’animation réinvestissables avec les enfants. C’est donc le moment de dire les choses, positives et négatives, de crever l’abscès si nécessaire pour repartir du bon pied le lendemain.
Enfin, les formateurs sont toujours très présents lors des temps de préparation d’ateliers, pour conseiller, aider, diriger, faire émerger des réflexions et des idées de la part des stagiaires. Ca les conforte dans l’idée qu’ils ne sont pas seuls, qu’ils savent faire, mais qu’il y a tout de même quelqu’un derrière qui veille à impulser des idées.
Salut mphil,
j’suis tout à fait d’accord avec tout ce que tu viens d’énoncer. Par contre, un point qui me semble important, c’est de développer chez chaque stagiaire la capacité à cibler ses propres difficultés pour les résoudre eux-mêmes, ou savoir chercher où trouver la solution (une fois qu’ils seront sur le terrain… lorsqu’il n’y aura plus leurs gentils formateurs!): que ce soit au plan legislatif, activités, relations d’équipes, relation avec la hierarchie, relation avec les enfants, vie quot., etc…
Comme il a souvent été dit, un animateur (et a fortiori un directeur) doit se remettre en question tout au long de sa vie d’animateur et donc trouver des réponses à ses questions. Il faut qu’ils sachent un minimum la direction à prendre pour rechercher des infos. C’est un des points qui me semblent primordiaux.
Donc, lors d’une deuxième MSA (si les formateurs ont la possibilités d’en faire plusieurs sur le stage pour chaque personne), peut-être serait-il judicieux de prendre un peu de recul et de ne pas “conseiller” ou “aider” les stagiaires sur le moment, histoire de voir si lors de leur “retour sur activité” ils sont capables de voir les points à améliorer et de chercher une aide ou une réponse dans la bonne direction.
Si jamais ça manque de clarté, j’essayerai de reformuler ça demain à tête reposée 😀
Bon courage en tout cas!!
:coucou:
bonjour
comment identifier et aider les stagiaires à résoudre leurs difficultés…..???
je soumets cette question à vos expériences en vous donnant les premières pistes auxquelles je pense :
points à l’attention des formateurs ou directeurs (en vrac):
– penser à observer, à écouter, à accompagner les stagiaires pendant leurs préparations : soit être souvent présent “sur le terrain” ou dans les groupes de travail (pendant les préparations)
– prévoir un planning (stage base ou appro) qui s’appuie sur des apports théoriques qui aideront à préparer les activités, les analyser….
– savoir construire des activités à partir d’objectifs
– savoir enrichir une proposition d’un animateur en ciblant des objectifs
– permettre aux stagiaires de prendre conscience et d’exprimer leurs difficultés (leurs qualités aussi)
– s’appuyer sur son expérience pour illustrer son discours
– être vigilant au fonctionnement des groupes pour en faciliter le travail.
– être vigilant au comportement de chacun dans tous les temps de vie.
– mettre en place des temps ou outils favorisant l’expression de chacun
-préparer et animer des temps de bilans variés et débouchant sur une synthèse
voilà… à suivre…. j’attends vos commentaires
merci
Mphil