Je savais pas trop où poster ça donc j’ai pris un fil au pif sur la coopération (:-D).
En fait je repensais aux jeux de coopération en me disant qu’ils étaient peut-être plus utiles aux animateurs qu’aux enfants. On leur demande d’être coopératif, de s’entraider, d’avoir confiance en l’autre (cf. les supers jeux types “la bouteille à la mer”, les jeux sensoriels d’orientation à deux, etc…) mais combien de fois nous leur montrons sans le vouloir que nous, adultes, n’avons aucune confiance en eux ? Avoir confiance c’est aussi accepter qu’ils se trompent, qu’ils transgressent (en rappelant le cadre à ce moment-là), mais ne sommes-nous pas tellement prompts à lâcher le couperet à la moindre faute, à les inciter à culpabiliser, leur fermer les portes à la première erreur !
Repensons à l’autorisation de Vulbeau et on comprend pourquoi on ne peut pas leur faire confiance, c’est simplement parce qu’on ne veut pas. On ne veut pas leur permettre de… de se tromper, de ne pas être d’accord, de s’opposer, de… décider.
On a beau en avoir conscience, les vieux réflexes sont puissants. Merci le BAFA ? Merci le mimétisme et la reproduction d’une génération à l’autre ? Peu importe.
Donc coopérer c’est
1/ se mettre d’accord et faire ensemble
2/ avoir confiance (un minimum) en l’autre, sinon on fait tout soi-même
Coopérer, c’est opérer ensemble, c’est faire avec l’autre. Et c’est vrai que ce n’est pas si facile…