[Podhuf]

[Podhuf]

Ce sera avec une grande joie que nous pourrons echanger et discuter des propositions faites dans ce fameux “livre noir”.
à bientôt.

[berurier]

Salut Podhuf
Qu’on le veuille ou non, les syndicats de salariés sont les seuls habilités à signés les accords d’entreprise, les modifications des conventions collectives qui nous concernent (animation, centres sociaux, sports, tourisme social…) : c’est ce qu’on appelle les partenaires sociaux.
Le fait que peu de personnes travaillant dans notre secteur soient syndiquées ou sensibilisées pose donc un problème. Côté employeurs, ils sont organisés et structurés en syndicats : SNOGAEC, SNAECSO…
C’est une des raisons pour lesquelles les négociations tournent systématiquement au désavantage des salariés.
Je suis tout à fait d’accord avec toi sur le fait que chacun est libre de choisir son implication militante, mais attention aux dérives! Par exemple, 8% des employeurs de notre branche déclarent ne pas avoir de délégués du personnel au motif qu'”ils ont d’autres modes de représentation” (source : le livre noir de l’animation socioculturelle), ce qui parfaitement illégal.
Toute organisation au sein de l’entreprise qui se substitue aux instances de représentation du personnel (DP et CE) constitue un délit d’entrave. Ces organisations sont d’ailleurs le plus souvent créées à l’initiative des employeurs.
Concernant le livre noir, je viens de le terminer : il ne se borne pas à dresser un état des lieu, mais propose également des pistes pour l’avenir. C’est un peu long à développer tout de suite, mais nous pourrons en échanger quand tu l’auras fini.
@+
beru

[Podhuf]

Hello,
pour répondre à la question de la représentation des animateurs dans tous les syndicats, il ne me semble pas que cela soit exacte.

Je ne parle pas de créer un tel outils de représentation mais de diffuser l’information au plus grand nombre d’animateurs (professionnels ou non) afin que nous puissions ensemble agir sur l’avenir de notre profession (tant au niveau des valeurs que des actes) et contrer l’action égémonique des “patrons”.
Pour cela, chacun est libre d’avoir une action militante au sein de l’organisme de son choix, pour faire valoir ses droits mais aussi pour assumer ses devoirs.

Quelqu’un a-t-il terminer de lire le LNASQ (Livre Noir Animation SocioQulturelle) ?
Si oui, qu’en pensez-vous ?

Bonne soirée à toutes et tous.
Pod.

[berurier]

Quand on parle de syndicalisme, pourquoi parler toujours de syndicats “de l’animation”.
Dans notre branche professionnelle, d’autres personnels sont présents (administratifs, techniques, intervenants artistiques…) et sont soumis aux mêmes problèmes : flexibilité, précarité…
Personnellement, je pense que l’investissement dans les syndicats peut permettre une organisation des salariés et une force de proposition.
Quant à la création d’un syndicat corporatiste, je n’en vois pas l’utilité : la plupart des organisations syndicales sont représentées dans notre branche.

[Import]

Que proposes-tu ; un syndicat de l’animation ?

[berurier]

Je suis aussi en train de lire le livre noir, qui apporte effectivement pas mal d’éclairages.
Ca promet de riches débats!
@+
Beru

[Podhuf]

Bonjour à toutes et tous,
voici bientôt 10 ans que je travail comme professionnel de l’animation socio-sportive puis socio-culturel. Depuis peu, je me pose beaucoup de question sur le mal-être d’animateurs dans leurs structures.
Comment pouvons-nous faire reconnaitre par nos employeurs mais aussi par l’ensemble de la société, l’utilité et la pertinance de nos actions auprès des différents public que nous touchons?
Un des moyens est peut-être de se fédérer autour d’un mouvement protégeant et luttant pour notre statut d’animateur professionnel. Ce groupement sera tout aussi utile pour les animateurs non-professionnels (BAFA et BAFD) qui représentent pourtant une grosse partie des intervenants avec les publics.
S’organiser, c’est se fédérer et construire une image plus forte pour une meilleure reconnaissance.
Personellement, depuis peu, je m’interesse aux mouvements syndicalistes qui commencent à se créer dans le milieu de l’animation socio-culturelle.
Face à des employeurs (bénévoles ou professionnels) souvent mals informés de leurs devoirs envers leurs employés et face à certains directeurs assoifés de pouvoir, nous devons nous battre pour assumer et assurer notre rôle social.

Je pense que “le livre noir de l’animation socio-culturelle” pourras nous apporter un point de vue très novateur sur cette problématique. Je vous en reparle dès que je le termine.

Bonne journée.
Kénavo !

[Auteur]

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