Les ateliers-relais accueillent des petits groupes de jeunes, en collège mais aussi lycée, qui sont en voie de déscolarisation, ou démotivés, ou absentéistes, ou sous mesure disciplinaire ou judiciaire, ou tout çà à la fois.
Une commission décide de qui suivra une classe-relais ou un atelier-relais. Vraisemblablement beaucoup de dossiers soumis concernent des élèves dont les profs espèrent se débarrasser, mais apparemment il s’agit d’une réelle volonté (enfin j’espère) d’aider ces jeunes.
Ils suivent donc sur plusieurs semaines ou mois une classe ou un atelier-relais (variable suivant les départements) à effectifs réduits (variable aussi, c’est prévu cinq maxi pour celui dont je dois m’occuper).
Avec une partie de cours classique (le tronc commun, maths français, etc) mais adapté à chacun. Et une partie (une douzaine d’heures par semaine pour moi) gérée par un organisme associé à l’école (asso d’EP ou autre) qui peut comprendre du sport, de l’orientation professionnelle, des ateliers.
En fin de parcours, ils réintègrent leur collège ou lycée, ou suivent une voie professionnelle, ou autre encore.
6000 jeunes ont été accueillis dans ces dispositifs l’an passé, et d’après les chiffres officiels aucune solution n’a été trouvée pour 1 à 2% d’entre eux.
Pour mon poste, le principal adjoint et les profs concernés semblent motivés à aider ces jeunes et c’est ce qui m’intéresse.
Je ne sais pas évidemment ce que çà donnera et j’aimerais échanger avec des anims (ou profs ou autres) qui connaissent ces dispositifs.
La suite au prochain épisode.