Pisser dans un violon 😆 c’est exactement ça !
Merci pour toutes ces infos en tous cas !
Natadoc,
Se syndiquer est mal vu. Oui mais ce n’est pas écrit sur le front. Et ça peut aider. Etre syndiqué concrètement c’est pouvoir appeler son antenne et avoir des gens à l’écoute et qui peuvent conseiller car connaissent sur le bout des ongles le droit du W et les ressources possibles.
Pour le harcèlement, c’est l’employeur qui se met en faute tout seul. C’est bête de sa part. C’est un motif suffisant de plainte en correctionnelle. Ca peut peser lourd…
Quant à partir. Je redis, faire quelques chose, un minime tant soit peu vous aide. Parce que ça conforte. Et aide aussi votre successeur au poste. Quant à l’équipe et l’ambiance, ça reste des gens avec lesquels vous n’aurez plus de relations par la suite la plupart du temps. Donc ça vaut malgré tout le coup.
Al,
Évidemment. Les pistes que tu évoques sont des préalables. Mais il faut présenter toutes les armes et les leviers possibles. Sur une simple discussion, l’employeur reste le plus fort. S’il est honnête, il reconnaîtra volontiers son erreur. Si c’est l’inverse, cela revient à pisser dans un violon…
Autre piste :
-Contacter la hiérarchie. Le directeur d’une structure, d’un séjour a quelqu’un au dessus de lui qui a bien mieux conscience des impératifs légaux. Et qui a tout pouvoir pour rappeler à l’ordre le patron d’une équipe.
Bourricot
Donc, il existe des moyens de se faire entendre. De faire pression, de se donner raison.
-Se syndiquer.
-Appeler l’Inspection du Travail.
-Attaquer son employeur aux Prud’hommes.
-D’autres pistes ?
Excellent!
Autres pistes tenir tête à l’organisateur avec le ton juste, voir un conciliateur de justice, entente de l’équipe …
Al
Merci pour ces indications précieuses Bourricot ! 🙂
Se syndiquer oui mais apparemment c’est mal vu par l’employeur, les collègues… et je ne veux pas être victime de harcellement moral car elle a déjà commencé sur ce terrain là (intimidation…)
Déjà que quand on râle on se fait mal voir…alors voilà l’ambiance après!
J’en suis à mon 10e et 11e contrat en 18 mois et j’excerce une activité régulière pas saisonnière…
Je pensais bien à l’inspection du travail mais l’employeur m’a tellement dégouté que je ne veux pas rester.Mais je vais réfléchir à la question.
Vous pouvez râler et fuir le problème : changer de boulot, finir toujours par se taire.
Ou changer les choses. De plus, rien de plus facile, la loi est de votre côté et nous vivons dans un pays qui malgré tout reste un pays qui protège ses salariés. Prenez en de la graine des révoltes populaires en Afrique…
Donc, il existe des moyens de se faire entendre. De faire pression, de se donner raison.
-Se syndiquer. Tout un tas de syndicats planchent eux aussi sur la question de l’animation. Ils attendent juste un peu plus d’affiliations. Sur le sujet, un article devrait un jour faire son apparition sur le site (trois mois après…)
-Appeler l’Inspection du Travail. Pour dénoncer des conditions de travail alarmantes. Rappelons que l’appel peut rester anonyme, que l’inspection se passe sans être prévenue.
-Attaquer son employeur aux Prud’hommes. Et en première étape, l’y menacer, ça fait déjà débloquer plein de situations (heures supp, durée de travail, repos….). Rappelons que le délai de prescription dans le social est de 5 ans. Vous pouvez donc même aujourd’hui vous rappeler d’un taf peu glorieux dans le passé et refaire un peu de justice dans le lot.
-D’autres pistes ?
Parce que les grèves, c’est bien oui. Mais les animateurs sont tellement peu audibles que c’est pas là que le schmilblick avancera. C’est sur le terrain en mettant au pied du mur les employeurs pourris que vous vous aiderez ainsi que vos successeurs au poste.
Oh oui ! Je ferrai bien grève moi aussi !!
On s’investit, on propose des choses sympas pour les enfants et on nous prend encore pour des larbins…
J’adore ce boulot mais ma place actuelle me dégoute de l’animation.
Ca se passe bien avec les enfants et les parents mais avec les employeurs : dur dur! Surtout quand ce sont eux qui décident si on nous renouvelle ou pas, CDD à n’en plus finir, non respect du droit du travail, on nous prend pour des pions et ne parle que rentabilité…
Disons que là j’aimerai changer de boulot mais pas beaucoup d’embauche.
Et bien moi je suis d’accord sur le fait que les anims soient exploités mais c’est bene beau de raler mais quand est ce que l’on se bouge le cul…???
Parce que des anims en grève j’en ai très peu vue…par contre des anims qui bossent pour remplacer les instis les jours de grève lorsqu’une bonne aprtie de la france était en grève, ça j’en ai vue beaucoup …alors qu’on se paligne ok c’est bien beau mais faudrait du concret!!!
Salut Oliv’
IL faudrait que tu fasses le point sur les différents contrats que tu as eus avec cette collectivité ainsi que le nombre d’heures annuelles effectuées. Au delà d’un mi-temps sur un poste permanent il devrait y avoir un poste de titulaire…
Concernant l’intégration dans la FPT deux possibilités existent :
– l’intégration sur concours (Animateur territorial – B et Adjoint d’animation 1ere classe – C)
– l’intégration sans concours adjoint d’animation 2nde classe
Une reprise de l’ancienneté est d’ailleurs possible dans les deux cas.
Rapproche toi d’un syndicat mais si ta situation est telle que tu la décris tu peux demander/exiger ton intégration dans la FPT auprès de ton employeur. En cas de refus le tribunal administratif est une solution possible qui fait souvent fléchir les employeurs… ou pas! Tout est encore une question de rapport de force entre employeurs et employés.
Bonjour à tous,
Je suis nouveau ici et je dois dire que le sujet de ce topic est plutôt intéressant. Pour ma part je suis dans la même situation que vous. Je travaille pour la Mairie d’une grande ville en tant que directeur d’alsh, j’en gère 5 (4 les mercredis après-midi et un pendant les vacances scolaires). Pour gérer les 4 du mercredi j’ai un contrat pour travailler le mercredi après-midi, et un pour les vacances où je suis payé à la journée, plus une journée de préparation supplémentaire par semaine de vacance. Bien évidemment, tout le travail que je dois faire à côté se situe dans le volontariat (gérer les absences des animateurs (j’en ai 12 à gérer + 4 adjoints)les embauches, organiser les reunions de prépa, les commandes de matos, appeler pour des devis, etc…
Mon dégoût vient plutôt du fait qu’à une époque on m’a expliqué que si je voulais pouvoir obtenir un poste plus conséquent avec la paye qui va avec il me fallait un bafd, j’ai donc passé le bafd, une fois le bafd obtenu on m’a dit qu’il me faudrait un bpjeps, j’ai obtenu le bpjeps (et j’avoue que 6500 euros pour une formation aussi pourrie c’est une arnaque énorme). Désormais on me dit qu’il me faut le concours de la fonction publique (ce qui est faux puisque les collectivités peuvent sans souci embaucher des gens qui n’ont pas le concours. Je me renseigne donc pour passer le concours d’animateur territorial catégorie B (je n’ai que l’oral a passé puisque j’ai un bpjeps), là, on me dit que si j’ai un concours catégorie B, j’ai peu de chance de me faire embaucher qu’un catégorie C qui sera moins bien rémunéré qu’un catégorie B. Bien entendu la chance m’accompagne puisqu’il n’y a pour cette année aucun concours catégorie C d’adjoint d’animation. J’ai travaillé depuis plus de cinq ans pour cette mairie et j’ai postulé sur plusieurs postes qui se sont ouverts. Je ne l’ai appris qu’après mais ces postes ont été ouverts uniquement pour la forme puisque les personnes qui ont eu les postes le savait déjà bien avant. Tout cela s’accompagne par le fait qu’il n’y a bien sur aucun poste de direction (à temps plein) dans le coin où j’habite et je commence à en avoir ras le bol. d’autant plus que je vois le nombre de formations bpjeps augmenter d’année en année alors qu’il n’y a pas suffisamment d’emplois dans ce domaine (à part le volontariat). Le problème c’est que je n’arrive plus vraiment à joindre les deux bouts financièrement et que j’aurai plus de sous en ne travaillant pas du tout, plutôt qu’en faisant ce que je fais actuellement.
Bien évidemment la législation sur les métiers de l’animation est plutôt compliquée en ce qui concerne les contrats et je ne trouve aucune information afin de savoir si je peux avoir recours à la justice afin que le poste sur lequel je suis puisse être valorisé sachant que j’ai quand même en tout plus de 150 enfants qui fréquentent mes centres et le nombre ahurissant d’animateur que je vois défiler chaque année (bien que j’essaie de fidéliser une équipe au fil des ans et que ca fonctionne plutôt bien).
Les seuls points positifs sont que les centres tournent bien, que je n’ai pas à me plaindre de mes anims et que nous arrivons quand même à travailler dans la bonne humeur.
Donc si quelqu’un a une idée de ce que je peux faire pour avoir des informations n’hésitez pas.
j’espère n’avoir pas été trop long et merci d’avance pour les conseils que l’on pourrait me fournir
juste une petite parenthèse : l’animateur stagiaire BPJEPS est en droit de se “barrer”, et en tant qu’ancienne stagiaire BPJEPS c’est surement ce que j’aurais fais si mon tuteur raisonné ainsi…
Chère “Anonyme”…
Tu n’es pas sans ignorer qu’un apprenti (puisque c’est de cela qu’il s’agissait dans mon post) est un salarié; Comme tout salarié il a des droits et des devoirs. Il peut effectivement abandonner son poste et ne plus venir travailler du jour au lendemain : autant dire qu’il met une croix sur sa formation ! car dans l’apprentissage , pas d’employeur = pas de formation !
Le seul cas ou un apprenti peut rompre le contrat c’est d’un commun accord avec l’employeur (mésentente etc..) ou si il peut prouver une inadéquation entre les missions confiées et sa formation .
Sache aussi qu’un salarié qui abandonne son poste en tant qu’apprenti peut très bien être poursuivi par son employeur pour abandon de poste. L’employeur a des des devoirs mais a aussi des droits…
Enfin, sur l’aspect pédagogique de la formation : bien sur que c’est une aubaine pour l’employeur d’avoir un apprenti pendant un an qu’il peut former aux méthodes de travail internes ! et à bas coût ! il ne faut pas se leurrer…
Croire qu’un employeur est simplement animé par l’esprit formateur et social d’un tel contrat serait naïf …
*
garantie d’un animateur qui ne se barre pas et qui est formé a ta sauce (c’est toi qui est aux manettes !)
juste une petite parenthèse : l’animateur stagiaire BPJEPS est en droit de se “barrer”, et en tant qu’ancienne stagiaire BPJEPS c’est surement ce que j’aurais fais si mon tuteur raisonné ainsi…
ahah j’arrète de lire cette phrase, au secours !!
Bonsoir Matim !
Oui comme tu dis c’est révélateur… Hélas …
Je précise simplement que ces choix ne dépendent pas de moi, je serais évidemment bienheureuse d’accueillir un stagiaire BPJEPS à mes côtés… Au même titre que n’importe quel candidat à l’animation qui fait cela par choix professionnel et par passion !
Rentable est un mot et un concept atroce, surtout en animation, on est bien d’accord, c’est pour cela que je l’ai mis entre guillemets 😉
Mais c’est malheureusement ainsi que raisonnent mes décideurs… comme beaucoup ..
J’ai rencontré aujourd’hui les nouveaux patrons de mon association, et j’ai un entretien la semaine prochaine pour mettre cartes sur table et évoquer ces problèmes, j’espère que je serai entendue !
Ton témoignage est révélateur de ce qui se passe dans beaucoup de structures malheureusement..
Krowka a écrit :
Chez nous, même pas moyen de prendre un stagiaire BPGEPS, car trop cher et pas assez “rentable” (car en cours une semaine par mois) !!!!!
(il s’agit du BPJEPS)
Alors essaye l’apprentissage, financièrement sur 1 an c’est “rentable” comme tu dis (grr ce mot) et surtout c’est la garantie d’un animateur qui ne se barre pas et qui est formé a ta sauce (c’est toi qui est aux manettes !)
Financièrement il a le même salaire alors quand ce sont les vacances tu es largement gagnante car son salaire ne bouge pas malgré ses 25 jours de travail /mois .
**
Bonsoir à tous !
Je suis animatrice professionnelle et responsable pédagogique dans une structure associative avec hébergement (classes de découvertes, 20 à 45 enfants de primaire chaque semaine), j’anime également en colo l’été.
Je voulais tout d’abord témoigner à Newbie ma solidarité, car le bénévolat est une nécessité absolue dans ce métier et un engagement tel que celui qu’elle décrit (je connais également plusieurs personnes passionnées de cette trempe) est un véritable sacerdoce… Un grand merci et un grand bravo surtout, car le métier a besoin de vous…
Je voulais également témoigner en réponse aux problèmes de salaires qui ont été évoqués.
La vocation et la passion sont une chose, qui nous ont poussés à faire ce que nous faisons, mais il est vrai que DIPLOMES OU PAS, l’animation est scandaleusement mal rémunérée.
Non pas qu’il faille y venir par appât du gain, il n’est même pas question de cela, mais simplement de gagner décemment sa vie à la mesure de ce que l’on donne au quotidien.
En ce qui me concerne, j’assure la conception, la rédaction et la mise en place de projets pédagogiques, l’animation des-dits projets 7 heures par jour, plus l’encadrement de la vie quotidienne (aide aux repas, surveillance parc, courrier aux parents, aide aux douches, veillées, coucher), et ce du lundi 9h au samedi 14h.
Sans compter l’organisation du travail et l’encadrement de deux animateurs à temps partiel.
Je suis également assistante sanitaire du centre qui m’emploie, je m’occupe donc de la bobologie et de la coordination avec les médecins si nécessaire.
Total : une cinquantaine d’heures par semaine en moyenne, 10 mois sur 12.
Salaire : 1100 euros nets mensuels
J’ai fait un choix, et je l’assume, mais j’affirme qu’au regard de notre investissement personnel (plus de vie privée, bien-sûr, mais surtout plus de recul et une dangereuse fatigue), mais aussi de notre RESPONSABILITE, la reconnaissance est bien maigre…
Quant aux animateurs (tous en CAE, sinon je suis seule) que j’encadre, voilà le constat :
– un énorme turn-over
– un moyenne d’âge très basse et un manque de maturité (beaucoup de jeunes cherchent un “job d’été” sur quelques mois et ne prennent pas la mesure de ce qu’implique un fonctionnement à l’année. Les plus de 25 ans ne postulent même pas)
– un “laisser-aller” avec pour discours : vu ce que je suis payé… etc
– beaucoup de candidats qui font cela par défaut, parce que “ça a l’air facile”, “c’est mieux que de bosser à l’usine”, et n’ont aucune affinité avec les enfants, la pédagogie, ou tout simplement l’organisation et la rigueur, le travail en équipe…
– de très très mauvaises surprises (je vous passe les anecdotes sordides que j’ai en magasin, mais je pourrai y venir si ça vous intéresse…)
Bref, un enfer au quotidien…
Il y a parfois des jeunes motivés et super avec les mômes, mais qui auraient simplement besoin d’un tout petit peu de cadrage, d’une petite formation… Je les encourage du mieux que je peux, mais quand donc pourrais-je prendre le temps pour eux, entre 23h et 1h du matin ?! ….
Chez nous, même pas moyen de prendre un stagiaire BPGEPS, car trop cher et pas assez “rentable” (car en cours une semaine par mois) !!!!!
Voilà pour mon petit témoignage…
Ce sont les enfants qui m’aident à tenir bon, mais parfois, croyez-moi, j’en ai gros sur la patate…
Bonne soirée à vous tous, et une belle rentrée aux animateurs pro !
oui sa deja ete fait mais beaucoup de probleme car la personne disais savoir le travail a faire et sa ete une catastophe oublis de papier pas de declarations erreurs avec les bon vacances de la caf enfin bref .et un salaire meme a mis temps est enorme pour une petite association.
aejl a écrit :
bonjour.
je suis presidente d’une association d’enfants de 3 a 6 ans
je fait tellement d’heures de benevolat que je n’ai plus de vie de famille,les papiers de plus en plus entre la caf, la pmi, j et s ,les repas ect.mais ou son passer les bafas.nous payons bien plus que 22€ et toujours des probleme pour en trouver ,nous faisons les mercredi toutes les vacances scolaire salaire 50€brut +prime de fidelite et bien non rien de rien,mercredi 1 er septembre j’attendais 3 bafa 1 seule est venue les 2 autres aucune nouvelle pas de reponce au mail ni au portable.j’ai donc fait la bafa mais c’est tres souvent que sa arrive et en rentrant papiers car il y en a de plus en plus .le benevolat devient telement dificile a gerer que personne ne reste au bureau alors je me retrouve seule a gerer les problemes des enfants,des parrents ,des anims .et de la reconnaissance jamais la commune et les parrents on besoin d’association mais des remerciments jamais par contre si il y a un probleme alors la ils savent ou j’habite donc pour vous comme pour nous c’est pas facille et quoid faire sa fait 6 ans que je tiens bon.si vous avez des conseils je les prends volontier courage a tous merci .
Pourquoi ne pas envisager d’embaucher un salarié à temps plein, ou partiel ? Une personne chargée de gérer les papiers, le recrutement et la gestion du centre ?
Il existe des aides financières pour l’embauche afin de “passer le cap” des premières années et d’arriver à trouver des revenus propres suffisants pour pérenniser le poste.
bonjour.
je suis presidente d’une association d’enfants de 3 a 6 ans
je fait tellement d’heures de benevolat que je n’ai plus de vie de famille,les papiers de plus en plus entre la caf, la pmi, j et s ,les repas ect.mais ou son passer les bafas.nous payons bien plus que 22€ et toujours des probleme pour en trouver ,nous faisons les mercredi toutes les vacances scolaire salaire 50€brut +prime de fidelite et bien non rien de rien,mercredi 1 er septembre j’attendais 3 bafa 1 seule est venue les 2 autres aucune nouvelle pas de reponce au mail ni au portable.j’ai donc fait la bafa mais c’est tres souvent que sa arrive et en rentrant papiers car il y en a de plus en plus .le benevolat devient telement dificile a gerer que personne ne reste au bureau alors je me retrouve seule a gerer les problemes des enfants,des parrents ,des anims .et de la reconnaissance jamais la commune et les parrents on besoin d’association mais des remerciments jamais par contre si il y a un probleme alors la ils savent ou j’habite donc pour vous comme pour nous c’est pas facille et quoid faire sa fait 6 ans que je tiens bon.si vous avez des conseils je les prends volontier courage a tous merci .
Certains centres de loisirs exploitent les animateurs. J’ai moi-même vécu cette situation à l’occasion du stage pratique du BAFA. En effet, nous devions, en plus de nous occuper des enfants, faire la cuisine et le ménage. Non seulement, ce n’est pas le travail de l’animateur mais vous devez vous douter que ces travaux supplémentaires n’étaient pas stipulés sur le contrat de travail.
Je commençais la journée à 8h pour la terminer à 19h voire à 22h si la directrice organisait une réunion. Toutes ces heures de travail pour ne gagner que 600 euros à la fin du mois ! Que l’on soit stagiaire ou animateur titulaire du BAFA, tout le monde était logé à la même enseigne.
C’était ma première expérience en tant qu’animatrice et j’ai bien failli ne pas passer les autres sessions du BAFA. Heureusement, j’ai été embauchée par la suite dans un centre de loisirs au sein duquel les conditions de travail étaient tout à fait normales. Cela m’a permis de rebondir et de continuer.
Newbie a raison. Les animateurs ont beau faire preuve d’une motivation sans faille et aimer ce qu’ils font, certains directeurs doivent comprendre qu’ils ne travaillent pas pour la gloire. Quand j’avais osé en parler calmement avec la directrice en question, j’ai vite compris que j’avais abordé un thème tabou. Selon elle, les animateurs ne doivent pas travailler pour l’argent. Certes, la rémunération ne fait pas tout car notre travail nous plaît tout simplement mais qu’en est-il de celui qui a besoin de financer ses études et de celle qui n’a trouvé que ce boulot pour éviter une galère totale ?
Bonjour,
Jamais vu de redressement sur les stagiaires BAFA indemnisés par le paiement de stage par contre
ce que j’ai déjà vu c’est un redressement URSSAFF pour une association n’ayant pas un agrément JEP et employant des gens en CEE …
skippyremi a écrit :
Il parait que l’URSAAF n’accepte pas que des stagiaires soient payés comme des BAFA complet ou même un peu moins…
Il semble que cet argument soit parfois avancé par certains employeurs.
Rien n’étaye jamais ce propos qui ressemble fort à une légende bien entendu…
Gageons que la plupart des recruteurs qui avancent cela sont sincères mais mal informés et que les arnaqueurs menteurs sont minoritaires…