dr-colo a écrit :
…Ceux des anims en CEE : je suis pour leur revalorisation s’ils sont inférieurs à ce que j’ai indiqué souhaiter.
…tu te poses donc comme référence et donc nous revenons au rôle des institutions et de la frustration légitime ou non de chacun….et comme dit la chanson….nous revenons à DO !
Je ne me pose aucunement comme une référence. Je fais une proposition concrète, que chacun est libre de discuter avec des contre-arguments (je constate juste depuis longtemps que cette contradiction argumentée est rarement faite concernant cette proposition concrète).
l’URSAAF est un organisme de recouvrement donc plus il y a de blé à récupérer mieux il se porte….
Par contre il regarde d’un œil attentif des participations qui pourraient être considérées comme des salaires…..300 € de prime lorsque les BAFA sont payés 450 € avant déduction …ca coince !.
Concernant le statut au paire, je n’ai rien contre sur le principe, mais je ne comprends pas pourquoi un même employeur, sur le même type de postes, propose deux statuts différents à ses animateurs.
Qu’est-ce-qui justifie dans la tête d’un employeur de salarier les BAFA et de mettre au paire les stagiaires.
Je ne comprends vraiment pas… Je souhaite donc savoir plutôt que de me faire des films.
Il parait que l’URSAAF n’accepte pas que des stagiaires soient payés comme des BAFA complet ou même un peu moins…
…Ceux des anims en CEE : je suis pour leur revalorisation s’ils sont inférieurs à ce que j’ai indiqué souhaiter.
…
tu te poses donc comme référence et donc nous revenons au rôle des institutions et de la frustration légitime ou non de chacun….et comme dit la chanson….nous revenons à DO !
dr-colo a écrit :
dans ce cas elles seront encadrées et fiscalisées !et donc ??????? quid pour les salaires ?????
Quels salaires ?
Ceux des anims en CEE : je suis pour leur revalorisation s’ils sont inférieurs à ce que j’ai indiqué souhaiter.
Ceux des autres salariés ? Je suis pour une revalorisation régulière, ne serait-ce que parce-que le coût de la vie augmente avec le temps.
Cependant, dans ce domaine, les choses sont mieux cadrées que pour le CEE et les salariés mieux représentés (puisqu’ils sont là à l’année et pas juste occasionnellement).
Au-delà de leurs salaires, je suis aussi pour une plus grande part de postes à temps pleins et de CDI au lieu des CDD et autres contrats de mission… Je trouve hallucinant de voir 2 personnes enchainer des CDD sur des postes presque similaires dans certains cas, 6 mois chacun ou de voir des gens rester des années avec des contrats de mission parce-que l’activité est liée à des marchés publics annuels et incertains (pas dans l’animation là, plutôt dans la formation pro et l’insertion).
Mais notre débat ici porte sur les animateurs avant tout, on ne peut pas exposer tous nos points de vues sur tous les sujets…
dans ce cas elles seront encadrées et fiscalisées !
Il leur faut bien (entre autre) budgétiser le matériel a renouveler que certains estiment légitime d’emporter chez eux !
et donc ??????? quid pour les salaires ?????
“Les associations ne peuvent législativement faire des bénéfices” => C’est faux !
Une association ne peut pas répartir ses bénéfices entre ses “associés” (on parle d’adhérents). Sinon il y aurait enrichissement personnel (le fameux but lucratif).
L’association, en tant que telle et en tant que personne morale, a parfaitement le droit de générer des bénéfices (il est rare de tenir à l’euro près son budget prévisionnel qui est équilibré, et il vaut mieux éviter que ce ne soit un déficit au final).
L’argent ainsi gagné sera réinvesti dans l’activité de l’association ou pourra être placé sur un compte en banque (et même placé sur des comptes rémunérateurs ou dans des placements financiers !). a condition bien entendu que les sommes placées ne soient pas énormes en rapport avec le budget annuel de l’association…
…La loi prévoit que les formations BAFA/D sont mises en place par des associations ayant un agrément (pas d’entreprises commerciales donc)…
et d’après toi combien de salariés derrière cela ???? en quoi travailler pour une assos doit engendrer de bosser à l’oeil !…eux aussi veulent être augmenté.
rappelle moi quel est le ratio pour un animateur BAFA du nombre de colo réalisées…peut réussissent à rentabiliser cette formation, et je conseille régulièrement de faire des colo. sans formation…. au final…financièrement (puisque vous parlez pognon) ils seront largement gagnant.
…e n’ai rien non plus contre des associations qui génèrent des bénéfices,…
ralala
Les associations ne peuvent législativement faire des bénéfices..à contrario des entreprises privées…décidément moi je relis de manière manichéenne le site..et toi…et toi une lecture approfondie de la règlementation.
Et de tous temps toutes les corporations ont voulu gagner plus de blé…..ca c’est de l’histoire…Les pro de l’animation n’échappent pas à cela !
“tu oublies juste…oui je sais c’est frustrant…que le législateur ne peut pas faire la différence !” => Il le peut, et c’est dommage qu’il ne le fasse pas.
La loi prévoit que les formations BAFA/D sont mises en place par des associations ayant un agrément (pas d’entreprises commerciales donc).
Il suffirait de la même mention pour l’usage du CEE…
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on a le choix ici entre :
– déficit….ooooh c’est pas bien
– Y’a du pognon…salauds d’patron !
Une lecture approfondie du forum te permettrait d’avoir une lecture plus fine, moins manichéenne.
Pour ma part je n’ai rien contre les entreprises commerciales dans le secteur de l’animation, je demande juste qu’elles se voient appliquer des règles différentes de celles qui existent pour les associations.
Je fais la différence entre l’entreprise qui veut faire du bénéfice pour elle (ça n’est pas mal en soit) et l’association qui veut offrir un service utile à la société, sans enrichissement personnel pour qui que ce soit (c’est plus adapté pour porter des valeurs).
Je n’ai rien non plus contre des associations qui génèrent des bénéfices, ça leur permet d’assurer leur pérennité.
Il ne faut pas bien entendu que ces bénéfices se fassent en contradiction avec le projet de l’association, ou sur le dos des enfants ou des animateurs, avec des réductions de frais exagérées et néfastes.
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Les choses sont complexes, pas duales.
…Je précise que je fait une différence avec les entreprises commerciales, qui ont elles pour objectifs de générer des bénéfices afin de les partager entre leurs dirigeants …
tu oublies juste…oui je sais c’est frustrant…que le législateur ne peut pas faire la différence !
moi je dis…..les gars…..au bout d’un certain temps quand on a des convictions, un savoir faire, tout pleins de leçons à donner…il faut se lancer…..et réaliser ses rêves!…(attention à moins d’être reconnu d’utilité publique…et encore…personne ne viendra combler les déficits…alors forcément facile de mettre en cause les patrons pleins d’pognons…on a le choix ici entre :
– déficit….ooooh c’est pas bien
– Y’a du pognon…salauds d’patron !
C’est triste !
dr-colo a écrit :
…Pourquoi ne pas leur proposer le bénévolat, et une prise en charge TOTAL de leur formation BAFA ?…
Il conviendra encore de disserter sur le statut….le bénévole il paye ses frais ou ses frais sont pris en charge ?
Bénévole…donc pas de protection sociale..ce qui n’est pas le cas de l’autre coté…d’un coté protection par un contrat de droit du travail de l’autre que dalle ! (ce qui au final peut être pratique..le gars te gonfle zou dehors et aucun recours…merci pour l’idée)
(il y a des organismes qui imposent à leur anim stagiaires la facturation des frais d”‘hébergements)
Le bénévole peut parfaitement se voir rembourser ses frais de déplacements, c’est légal si ça se base sur des frais réels et justifiés (pas de forfait).
La possibilité (cynique) de virer un bénévole à tout moment marche à double sens : il y a le risque pour l’organisme de voir partir le bénévole à tout moment… Cette “menace” sur le bénévole est aussi un avantage pour lui, et se faire “virer” n’aurai pas de conséquence financière pour lui de toute façon.
Faire payer les frais d’hébergement aux stagiaires est illégal s’ils sont en CEE ou au paire.
S’ils sont bénévoles, c’est possible, tout comme il est possible de leur offrir la gratuité de cet hébergement. Pas d’obligations.
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Reste ma question : pourquoi 2 statuts différents au sein du même séjour et pour les mêmes postes d’animateurs, avec les mêmes responsabilités ?
Attention matw25, ne confond pas dr-colo avec dir-colo… 😉
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Concernant le débat “grosse boîte” versus “petite association”, je ne citerai que l’UFCV, qui présente n déficit de près de 2 millions d’euros cette année et en doit plusieurs centaines de milliers aux petites associations qui la compose… Comme quoi, pas besoin d’être petit pour être en difficulté, et la taille ne garanti pas des bénéfices incroyables ou la totale perte de valeurs.
La question de la reconnaissance du travail des animateurs par un salaire correct, quand ils ne sont pas bénévoles, ce qui est très envisageable avec l’accord de tous, n’est pas liée au type de structure.
Je précise que je fait une différence avec les entreprises commerciales, qui ont elles pour objectifs de générer des bénéfices afin de les partager entre leurs dirigeants (s’il en reste après investissements). Dans ce cas, je pense que le modèle commercial devrait être complet, avec application stricte du droit du travail, et donc salariat au SMIC ou statut au paire.
…Pourquoi ne pas leur proposer le bénévolat, et une prise en charge TOTAL de leur formation BAFA ?…
Il conviendra encore de disserter sur le statut….le bénévole il paye ses frais ou ses frais sont pris en charge ?
Bénévole…donc pas de protection sociale..ce qui n’est pas le cas de l’autre coté…d’un coté protection par un contrat de droit du travail de l’autre que dalle ! (ce qui au final peut être pratique..le gars te gonfle zou dehors et aucun recours…merci pour l’idée)
(il y a des organismes qui imposent à leur anim stagiaires la facturation des frais d”‘hébergements)
Le BAFA est souvent financé par les maisons de quartier en échange du stage pratique bénvolement dans a structure ce qui est gagnant pour chacun.
Autrement je rejoins dir colo, il y a des projets qui méritte qu’on s’y intéresse même si cela est bénévole après il ne faut pas en abuser. C est fou de retomber dans ce débat quand même. Surtout que finalement rien est fait et les syndicats faut pas perdre de temps avec ils n’ont aucun pouvoir suffit de voir la crise du syndicalisme hein… . Enfin avec un peu de chance ils vont réussir à gagner sur les retraites anim à 62 ans vous en pensez quoi xD.
Alors oui il y a de l’exploitation des grosses boites qui payent aux CEE c est innaceptable mais bon il y a des petites assoc avec un petit budget qui font des séjours accessibles à tous et où la il peut être accepté. De toute façon rien ne sera possible tant qu il n y aura pas de contestations d’ensemble ce qui semble impossible à mettre en place.
dr-colo a écrit :
..Si les finances sont effectivement faibles, et le projet particulièrement porteur de valeurs, le bénévolat est la solution, et les animateurs qui s’engagent dans cette voie ne sont pas si rares que ça, si le projet qu’ils soutiennent en vaut la peine !..
on est enfin d’accord !
j’pense qu’on va proposer cela à nos jeunes et supprimer une éventuelle participation à leur effort de formation…..ca va leur faire plaisir….(j’veux leur envoyer tes coordonnées ??)
Pourquoi ne pas leur proposer le bénévolat, et une prise en charge TOTAL de leur formation BAFA ?
Par chez moi, une démarche très intéressante vient de se lancer dans un quartier dit “populaire” : le BAFA est payé par la maison de quartier, mais les jeunes doivent aller faire leur stage pratique en-dehors du quartier, afin de s’ouvrir un peu, de ne pas rester enfermés dans cet espace qu’ils quittent finalement assez peu.
Les premiers retours sont excellents : on voit de nouveaux publics dans les formations BAFA, ça élargi un peu la réflexion, ils arrivent bien à se faire embaucher pour les stages pratiques (pas trop de réticences liées à leur origine géographique et/ou migratoire) et ils peuvent ensuite revenir animer sur leur quartier une fois le diplôme en poche.
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Concernant le statut au paire, je n’ai rien contre sur le principe, mais je ne comprends pas pourquoi un même employeur, sur le même type de postes, propose deux statuts différents à ses animateurs.
Qu’est-ce-qui justifie dans la tête d’un employeur de salarier les BAFA et de mettre au paire les stagiaires.
Je ne comprends vraiment pas… Je souhaite donc savoir plutôt que de me faire des films.
skippyremi a écrit :
concernant le statut AU PAIR :Une jurisprudence en la matière
……
merci…on le savait déjà …..et la règlementation est respectée !
..Si les finances sont effectivement faibles, et le projet particulièrement porteur de valeurs, le bénévolat est la solution, et les animateurs qui s’engagent dans cette voie ne sont pas si rares que ça, si le projet qu’ils soutiennent en vaut la peine !..
on est enfin d’accord !
j’pense qu’on va proposer cela à nos jeunes et supprimer une éventuelle participation à leur effort de formation…..ca va leur faire plaisir….(j’veux leur envoyer tes coordonnées ??)
concernant le statut AU PAIR :
Une jurisprudence en la matière
De plus, la valeur de la rémunération globale de l’employé (avantages en nature et éventuellement « argent de poche ») ne peut, compte tenu des heures de travail effectuées, être inférieure aux salaires minimums applicables (SMIC et minima conventionnels prévus par la convention collective des employés de maison) .L’employeur est tenu de délivrer aux employés au pair un bulletin de paie mentionnant la valeur représentative des avantages en nature.En effet, le bulletin de paie doit être remis quelle que soit la nature de la rémunération (Cass. soc., 14 févr. 1996, no 92-43.110).
dr-colo et Moilapa, je vous invite à ne pas tomber dans les attaques personnelles, mais à rester sur un débat argumenté et basé sur des faits et idées.
Merci. 🙂
“(cependant je te rappelle que ce sont bien les participations des candidats qui règlent ton salaire..puisque tu y es formateur)” => Je t’invites à me relire : je suis bénévole et c’est un choix !
Je suis surtout formateur BAFA et quand il m’est arrivé d’intervenir en BPJEPS, je l’ai fait bénévolement et j’ai pris de nombreuses heures à préparer mon intervention pour qu’elle soit de qualité.
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Pour ce qui est des coût salariaux, tu nous objectes régulièrement la vie de ton CEE National avec ses budgets énormes…ben je suis OK avec toi…mais au préalable passe sur le terrain rencontrer les militants de terrains les toutes petites assos qui se bougent le cul pour trouver trois balles et envoyer un gamin supplémentaire en colo…
passe aussi par exemple au secours catholique…qui envoie des milliers de gamins à la mer, en vacances en famille et explique leur ta vision…ca va les intéresser…ca c’est pour une grosse assos…et n’oublies pas de leur dire qu’augmenter la charge salariale c’est pas un truc insupportable.
Merci de tes conseils… Mais ayant été animateurs pour de petites assos, étant toujours régulièrement en contact avec plusieurs (via un regroupement dont je fais partie) et ayant été bénévole justement pour le secours catho, je ne penses pas avoir trop de conseils à avoir de ta part.
Pour info, secours populaire et catholique n’organisent pas de colos eux-même en général : ils inscrivent des enfants sur des séjours existants, j’en vois régulièrement sur les colos que je fais l’été…
Je préfère d’ailleurs cette méthode permettant de brasser les populations à celle consistant à prendre un groupe existant d’enfants dans tel milieu et à les transposer dans un autre (cas de tes séjours qui consistent à emmener les jeunes de certains quartiers à la montagne il me semble). Je préfère, je ne dit pas que le reste est mauvais forcément, en particulier pas tes séjours que je ne connais pas. J’ai cette préférence après avoir essayé les deux, plusieurs fois.
Les associations qui ont des difficultés financières n’imputent pas cela aux salaires des animateurs autant que je saches, mais plutôt à des frais d’ordre matériel (entretiens des locaux, mise aux normes).
On ne peut pas objecter que pour offrir des vacances correctes aux enfants il faut pour cela mépriser les animateurs. Si les finances sont effectivement faibles, et le projet particulièrement porteur de valeurs, le bénévolat est la solution, et les animateurs qui s’engagent dans cette voie ne sont pas si rares que ça, si le projet qu’ils soutiennent en vaut la peine !