Bonjour
a mon avis, mais ce n’est que mon avis bien sur, je pense que vouloir mettre en place des actions innovantes (surtout pour remplacer une politique de consommation)c un peu mettre la charrue avant les B.
Il me semble qu’une bonne définition du Projet Politique Enfance Jeunesse au sein de ta commune est la première étape du travail. Un travail de concertation entre élus, professionnels et jeunes permet le plus souvent de définir la ligne éducative à mettre en place. De plus cela borne le terrain à la fois pour les élus (lisibilité des actions, objectifs…) mais aussi pour les équipes d’animations qui mettront en place les actions. Pour éviter les pratiques de consommation pure, il existe quelques solutions (efficaces, pas efficaces, ça c l’évaluation de terrain qui permettra de le dire). Pour ma part, aprés avoir défini avec les élus, les moyens et méthodo d’actions auprés des publics ados, il est ressorti une volonté d’impliquer les jeunes dans la vie de la commune (implication directe). L’équipe d’animation à proposé aux élus de mettre en place un partenariat entre la commune et le groupe d’ados, quand la commune avait des projets (distribution d’information, nettoyage de terrain, organisation de mlanifestations …..) le groupe d’ados était solicité en contrepartie la commune debloquait des fonds contre ce service rendu sous la forme de chèques loisirs à utiliser dans le cadre du CAJ. La répartition des fonds etaient la suivante : 50% pour la solidarité (somme repartie d’office dans le compte de chaque jeune ayant participé ou pas aux actions) 50 % pour les jeunes ayant participés aux actions. A partir de la chaque jeune disposait d’un montant de chèques loisirs pour les périodes de vacances. L’équipe d’animation travaillait avec les jeunes les projets de vacances et d’activités ( la commune avait mis un place en fait une double ligne budgetaire pour l’action 1) un budget de fonctionnement de la structure (salaires et charges courantes) 2) un budget "d’actions" versé au coup par coup en fonction des services rendus) . Cette pratique permet au quotidien de mettre en place de reel projet avec les jeunes, en effet comme ils ont la maitrise financière de leur loisirs il devient tres simple de leur faire découvrir que la consommation a ses limites (il gère leur "propre budget" pas celui de la structure c + lisible pour eux). Mettre en place un tel projet demande enormement de travail en amont, avec les élus et avec les jeunes, plus ce projet est expliqué et clairement défini plus les jeunes se sentent impliqués dans l’action (ils se sont rendus utiles, ils ont fourni un effort, mais attention aux dérives possibles, il ne faut pas que les jeunes soit "exploités" par la commune, cela doit être clairement défini dans le projet. Ce type de projet a permis des departs en mini camps, des départs en autonomie, des activités de loisirs, un sejour au sports d’hiver. Toutes les actions ont été montées par les jeunes (accompagné par les animateurs bien sur), le stade de la consommation pure a été dépassé. De plus l’image des jeunes dans la commune a changée, le dialogue c instauré, mais rien n’est gangé tout est a construire c le rôle des équipes d’animation. Si elles se cantonnent uniquement dans la proposition d’actions innovantes, il y a un moment ou l’innovation va trouver ses limites et on retombe (facilement, trop facilement) dans la consommation.
Bon j’ai été tres long (et encore c un tout petit aperçu du Pj). Mais je suis convaincu que l’action ,meme innovante, ne doit pas servir de support à l’accueil des ados, c le projet qu’il soit politique ou associatif qui prime.
n’hesitez pas à reagir…..
, le il y a 20 années et 2 mois.
