Matim,
Hm.. j’ai pas forcement bien compris où tu voulais en venir. Au final la raison de ton non-bécotage c’est quoi ? c’est ça qui serait intéressant de connaitre.
J’en reste à ce que Lapin a retenu de mes propos dans son célébrissime doc dont on attend avec effervescence la version 12 sans la faute au 1382 du Gode Civil.
L’ACM est un Accueil Contractuel de Marmots. Les djeuns doivent savoir à l’avance quels droits de citoyen leur sera aliénés dans l’acm dans lequel ils vont passer une parcelle d’adolescence.
Les flirts sont de ces moments d’adolescence dont rêvent nos ados, il ne faut pas les en priver despotiquement.
Il faut faire du contractuel équitable.
Pour l’alcool et/ou la drogue, il faut aussi qu’on dise à l’avance ce qu’il y aura et que les djeuns acceptent ou aillent ailleurs.
Quoi qu’il en soit tu illustres bien ce que je disais: vous avez des œillères et tu dois faire partie, toi aussi, de cette génération qui a du mal à sortir du schéma sexualité = technique.
La sexualité c’est pas juste quelque chose de technique ! c’est pas un process.
Arrête de parler règlement et sécurité quand il s’agit de sexualité car tu feras juste plaisir aux parents et au législateur mais tu ne feras pas avancer le gamin dans sa relation aux autres.Alors droit / pas droit, dangereux / pas dangereux c’est plus ça le souci unique. Aujourd’hui c’est une approche globale. M’enfin je vais pas me répéter.
Tu as juste, ce qui compte, c’est faire avancer le gamin dans sa relation aux autres.
Alors, pas d’interdit lâche, de refuge dans la religion, mais le courage dire au gamin, ça, je peux te permettre, ça, non. Tu es un citoyen entier en totalité.
Al
Hm.. j’ai pas forcement bien compris où tu voulais en venir. Au final la raison de ton non-bécotage c’est quoi ? c’est ça qui serait intéressant de connaitre.
Quoi qu’il en soit tu illustres bien ce que je disais: vous avez des œillères et tu dois faire partie, toi aussi, de cette génération qui a du mal à sortir du schéma sexualité = technique.
La sexualité c’est pas juste quelque chose de technique ! c’est pas un process.
Arrête de parler règlement et sécurité quand il s’agit de sexualité car tu feras juste plaisir aux parents et au législateur mais tu ne feras pas avancer le gamin dans sa relation aux autres.
Alors droit / pas droit, dangereux / pas dangereux c’est plus ça le souci unique. Aujourd’hui c’est une approche globale. M’enfin je vais pas me répéter.
**
Salut la Foule,
Matim a écrit: Et bien, je pense que le point commun à ces 3 thématique c’est qu’a chaque fois on peut les aborder sous l’angle de la loi (j’ai le droit ou pas), de la santé (c’est bon ou pas), et de la relation aux autres (je comprend et respecte ou non). Et on louvoie ainsi entre ces 3 balises.
Pakon, et bé, moi, je vois une 4ème balise encore plus balèze
L’alcool, la drogue et le sexe, c’est pas complètement illégal.
Seulement, ça peut nous causer des em…, alors, on dit à l’enfant: “Camarade enfant de l’accueil collectif de mineurs, tu es un citoyen, tu as droit à la démocratie, mais, il y a des droits de citoyen dont on va te priver: Droit à la sexualité, …”
La citoyenneté pour l’enfant est limitée …
Pour l’alcool et la drogue, OK, la loi …
Mais, pour la sexualité, la plupart des acms interdisent même le bécotage ou toute forme de rapprochement hétérosexuel. On va même, dans certains acms que je ne shiterais pas jusqu’à mettre les petits dans les pattes des ados pour pas qu’elles se rapprochent des garçons. On retire même les téléphones portables des colons pour éviter les rdvs nocturnes.
O tempora, o mores
Al Cool
Il est assez étrange de voir que certains restent enfermés sur une approche purement technique de la prévention.
Question de génération certainement.. 😉
Je ne partage donc pas totalement le discours de xxyyzz.
Cette angle d’attaque qui consistait à parler uniquement des risques liés aux maladie, ça c’était avant !
Aujourd’hui, la prévention a glissé sur une approche plus globale qui ne se focalise donc pas que sur les “risques” mais qui intègre les problématiques psychologiques de l’estime de soi, la part de l’affect, le respect des différentes orientations sexuelles, l’approche du genre etc.
En cela, Moilapa, on est loin, très très loin d’une approche religieuse qui au contraire a tendance à verrouiller ces facettes de la sexualité (c’est mal, c’est péché, c’est contre nature etc..). Donc le spectre de la religion n’est précisément pas le bon argument.
Cette nouvelle approche se retrouve également sur les autres thématiques abordées ici, alcool, drogues, tabac etc…
Moilapa pose une question pertinente qui est, en gros, pourquoi on retrouve si souvent un package drogue-alcool-sexualité ?
Et bien je pense que le point commun à ces 3 thématique c’est qu’a chaque fois on peut les aborder sous l’angle de la loi (j’ai le droit ou pas), de la santé (c’est bon ou pas), et de la relation aux autres (je comprend et respecte ou non). Et on louvoie ainsi entre ces 3 balises..
Certains vont rapidement se focaliser sur la santé, d’autres sur les relations interpersonnelles.. bref c’est ce qui fait que d’une personne à l’autre l’approche peut être totalement différente;
Donc , là où je rejoints Moilapa c’est que effectivement, en fonction de la personne qui sera face aux ados on pourra avoir une approche globale ou bien simplement focalisée sur un seul de ces 3 aspects.
Et oui, dans ce cas ça peut être catastrophique si en plus on y inclus une dimension religieuse non contrôlée.
Mais ça c’est valable aussi sur tout le spectre global du métier d’animateur (où se situe la limite d’intervention et qui valide son contenu?)
**
Donc je repose la question : pourquoi cette “logique” associer “drogue-alcool-sexualité” ? Que voulez-vous dire à ces jeunes ???
C’est peux être la “logique” de certains, mais pas celles de tout le monde,(loin de là) et pas la mienne.
Ceux qui ont cette “logique” pourront répondre. Mais vu le ton de ton message, il n’est pas certain qu’il le fasse. 😆 😀
(quote]Il serait particulièrement stupide de penser parler de maladies
sexuellement transmissibles sans parler de sexualité !
[/quote]
Là, bien sur, tu as raison, on ne peux parler de maladie sexuelle sans parler sexualité, mais je pense qu’il faut le faire en tant que prévention de ces maladies et de grossesses indésirées.
La religion et la moralité n’ont rien a y faire.
En tout cas, comme toi, je pense qu’il faut dissocier sexe et de l’autre coté drogue , et alcool tabac.
En plus il y a les drogues illégales et drogue légales comme e tabac et l’alcool.
Pourquoi du point de vue de la menace ?
Bin, c’est la question que je pose aux gens qui pensent comme toi :
Quant au sexe c’est uniquement du point de vue du sida et autres maladies dites honteuses.
Il serait particulièrement stupide de penser parler de maladies
sexuellement transmissibles sans parler de sexualité !
Donc je repose la question : pourquoi cette “logique”
associer “drogue-alcool-sexualité” ? Que voulez-vous dire
à ces jeunes ???
Au delà d’une logique religieuse évidente et
de pêcheurs que sont de fait les personnes de ces âges…
Faire “un lot” sur ce qu’il y aurait de dangereux… et y associer
la sexualité !
je dois organiser un jeu permettant de faire de la prévention/sensibilisation aux jeunes concernant les dangers de l’alcool, des drogues, des relations sexuelles non protégées etc
Craignons le jour où l’on demandera à ces “animateurs” de colo
de devoir penser…
Quel est le sens de systématiquement
faire un lot “drogue-alcool-sexe” ???En associant systématiquement la drogue, l’alcool et le sexe (évidemment du point de vue de la menace) quelle logique crée t-on chez ces jeunes ?
Ouh la la? 😮 Faire un lot alcool et dogue; à la rigueur. L’alcool est considéré pour certains comme une drogue légale, pour les majeurs.
Par contre le sexe est souvent considéré à part. Pourquoi du point de vue de la menace ?
Dans mes relations, amis et connaissances la plupart des personnes dissocient les deux.
Des associations comme: Oté, tchao La Raque ne parle que de l’alcool; l’ ANPAA s’occupe d’alcool et de drogues. Pas de sexe.
Quant au sexe c’est uniquement du point de vue du sida et autres maladies dites honteuses.
peux être que c’est différent à Toulouse.
Allez bye
Au delà de cette question du pourquoi certains
adultes ressentent le besoin d’imposer à ces jeunes
des “échanges” sur la sexualité… (et de ce que évidemment
je ne m’attendais pas à ce qu’ils soient capables de répondre,
parce que ça dézinguerait aussitôt ce que je suppose
dans ce désir des adultes pour ces jeunes aux formes si tentantes
dans ce fantasme mis en vie qu’est la colo d’ados…)
Quel est le sens de systématiquement
faire un lot “drogue-alcool-sexe” ???
Quel est le message ? Que veut on dire (dans l’hypothèse absurde
qu’il y aurait un sens aux actions de ces personnes,
au delà de l’inconscient aux manettes) ?
En associant systématiquement la drogue, l’alcool
et le sexe (évidemment du point de vue de la
menace) quelle logique crée t-on chez ces jeunes ?
S’agit-il par exemple de renforcer l’idée que “pour faire
la fête”, il faut être alcoolisé, prendre des produits
pseudo interdits, et être sexuellement actif ?
Que les uns facilitent les autres ? pour des jeunes face
à la difficulté qu’est l’Autre, la difficulté d’aborder l’Autre,
d’apprendre ce qu’est l’amour à deux ?
Ou de dire aux bolos anormaux qui n’auraient jamais été tentés
qu’un ados=alcool, drogue, sexe ?
A moins qu’il ne s’agisse que d’une ressucée façon
curée, un listing de tout ce qui est le Mal ? Le sexe
alors n’étant plus quelque chose des plus normales,
jouissif (de l’ordre de l’intime, du personnel d’ailleurs) mais quelque chose de mauvais ?
De dangereux ? Dont il faudrait venir parler devant la communauté
pour se repentir de ses pêchés (pour rappel, la seule pensée de toutes
ces cochonneries est déjà pêché, mes frères !) ?
Comment se fait-il que dans ce lot vous n’y ajoutez
pas logiquement le sucre en quantité dans le coca,
le suicide et les maladies cardio-vasculaires ? La musique
trop forte ? Internet ?
Est-ce que les parents acheteurs du séjour ont été prévenus, qu’entre
une sortie accrobranche et une soirée paint-ball,
des personnes immatures d’une vingtaine d’années,
vont parler de sexe à leurs ados qui ne demandent rien ?
Est-ce que le “professionnalisme” de ces “animateurs”
est le même quand il s’agit de parler de bite en érection
que quand il s’agit de mettre en place des ateliers
manuels, des grands jeux ?
Oui… Après, tu donnes le nom que tu veux à
ce désir de parler de sexualité avec des jeunes :
prévention, conditionnement mental, cours,
“dégoutage”clinique…
Je pose juste la question : qui ressent ce besoin ?
D’où vient toujours l’initiative ?
Comme l’on peut se cacher derrière un discours
pseudo “techniques” via d’effrayants dangers,
quand la grande majorité de ces jeunes n’en
ressentent pas le besoin, que plutôt que de dangers,
d’informations techniques et précises, ils n’auraient
au mieux qu’envie d’échanger sur la difficulté de
comprendre l’Autre…
Ce qui me questionne c’est ce besoin non chez le
jeune mais chez l’adulte, comme l’on va retrouver
sur un séjour un forcément poules-renards-vipères, une
fresque et un “échange” autour des pratiques sexuelles…
Comme me questionne ce besoin de se retrouver
sur des colos avec des jeunes garçons et jeunes filles,
où l’on a évacué le problème que représente la présence
des parents…
Mais je ne prétends pas apporter des réponses :
j’observe, j’écoute, j’essaie d’analyser…
Comme me questionne les rétissences de
ces mêmes adultes si prompts à vouloir
parler de sexualité à des jeunes, mais si
gênés à parler de leur propre sexualité !!!
De leur Moi dans cette question centrale…
De ce que certains ont à cacher ? De leurs
désirs ? Leurs fantasmes ?
(et là je renvoie aux questions que je pose
sur ces fameuses colos, sur ce désir de pouvoir
absolu sur des personnes mises en situation de
faiblesse, où à cette constance de rapports sexués
dans ces situations d’animation…)
La difficulté, c’est que je ne vous ai pas “sous
la main”, pour décortiquer vos comportements,
vous voir entourés de ces jeunes… Observer les
“paroles” inconscientes du corps,
Et non, je ne généralise pas, puisque je
constate que ces besoins ne sont pas partagés
par tous les adultes encadrants des jeunes…
Mais que cette redondance sur ce sujet où
l’omniprésence des jeux sexuels dans tous
(et là je généralise) les groupements enfants-adultes
que j’ai pu observer, sur les écoles, les colos,
les campings, les centres de loisirs, les familles… me
font dire :
Trop fréquent pour être des exceptions,
des accidents…
Alors ? Au delà des prétendues buts “préventionnels” ?
Ouais super !! :cass: :cass:
Notre ami Moilapa s’est réincarné en Freud, ou en marquis de Sade ou en Faunes et satyres des forets des mythologies grecques et romaines. :boire:
En tout cas merci pour ce message très distrayant.
Mais tu as raisonsur un point, Moilapa. Pour faire rire il faut exagérer. :jump2:
Heureusement que Moilapa est là pour nous faire rire.
Derrière cette pseudo volonté éducative, visant à protéger ces pauvres ados sans défense, j’y vois avant tout une lutte de l’adulte contre ses envies d’enculer ces jeunes, d’être ce “danger sexuel”, d’être à la fois celui qui prétend défendre et d’être le danger, de lutter en fait contre ses propres pulsions inavouables.
Mettre à bas de manière aussi absurde avec des arguments de psychologie de comptoir le principe même de la prévention (et non pas éducation, moilapa) c’est pour le coup avouer son incapacité à clarifier ces sujets dans sa tête.
Moilapa, que tu sois irrémédiablement attiré par des “ados désirables “, que tu sois aussi précis sur tes pulsions quand tu mates leurs “nichons” etc. etc. (bref tout ce que tu décris avec une précision chirurgicale qui ne peut être que du vécu), c’est indéniablement un problème qu’il faudra que tu arrives à résoudre;
Mais il ne faudrait pas que , en guise de thérapie, tu essayes de te faire croire que tout le monde est aussi tordu que toi !!
Je sais c’est dur à admettre..
Le pire c’est que tu dois certainement être convaincu de ce que tu écris ! 😆
Je crois que je ne suis pas le seul à avoir rigolé en lisant cette bafouille.
Essaye autre chose pour soigner cette pathologie mais évite de mêler les autres à tes fantasmes débordants et tes dérives psychologiques malsaines et evidemment diffamatoires pour l’ensemble des personne qui œuvrent au quotidien dans des actions de préventions.
Bizarrement (ou pas..) tu tu restes focalisé sur le sexe, mais tu oublies evidemment tous les autres axes dont il est question dans ce fil (chacun ses priorités j’imagine)
Quand j’entends des gens comme Matim prétendre qu’ils veulent éduquer les ados à la sexualité
et en plus tu fantasme des propos .. et “entend” des choses, incapable de faire la distinction entre prévention et éducation. Il n’est aucunement question d’éducation ici, evidemment, à part dans la tête de ceux qui délirent et voient le mal partout…(sauf chez eux, bien sur)
Merci, vraiment, pour cette intervention récréative mais mon petit doigt me dit que tu vas avoir BESOIN d’en rajouter une couche: je comprends n’hésite pas, on va dire que ça participera à ta thérapie, une sorte d’exutoire 🙄
**
Evidemment d’accord avec Michmuch
(et xinome, et Matw (à quelque chose prêt))
Mais j’ajouterai une autre dimension (en fait centrale) à ces
questionnements : celle de la part de fantasme
(sexuelle), de lutte contre ses propres pulsions
sexuelles, l’attirance sexuelle de l’adulte pour
l’adolescent (que je définirai ici comme un “enfant
avec un corps d’adulte” d’un point de vue “légale”)
Derrière cette pseudo volonté éducative,
visant à protéger ces pauvres ados sans défense,
j’y vois avant tout une lutte de l’adulte contre ses
envies d’enculer ces jeunes, d’être ce “danger
sexuel”, d’être à la fois celui qui prétend défendre
et d’être le danger, de lutter en fait contre ses propres
pulsions inavouables. Son “double malfaisant”.
Discuter de vagin humide, de pénétration,
de capotes avec ces jeunes, c’est un peu partager cette
sexualité avec eux, c’est trouver un subterfuge
pour pouvoir se permettre moralement et légalement l’interdit.
J’y vois d’ailleurs la possibilité d’une agression sexuelle,
comme le viol est une agression sexuelle : une toute petite
fille de 13, 14, 15 ans qui dans sa tête n’en est
absolument pas à vouloir entendre, partager de telles
discutions de “grands”, viendra parce qu’elle ne peut pas ne
pas venir (quoi que les crétins comme Matim
prétendront) et se verra imposer des violences comme elle
se verrait imposer une fellation.
(j’évacuerai ici le plaisir sexuelle du public ado
dans de tels “échanges” pour ne pas être trop long ;
je me rappelle avoir beaucoup bander lors de cours de
“science nat'” au collège, et pourtant la maîtresse était plutôt
très peu ragoutante) )
Ca peut être la même chose avec une mère qui tanne
son adolescente pour savoir ses secrets amoureux,
partager un peu de la jouissance sexuelle de celle-ci,
sous le prétexte de se soucier de sa santé…
Très certainement que certaines mères ressentes du plaisir
sexuelle ici, comme ces “éducateurs” peuvent très certainement avoir
des érections lors de ces “échanges pédagogiques
de protection”…
Quand j’entends des gens comme Matim prétendre
(ou arriver à se faire croire réellement) qu’ils
veulent éduquer les ados à la sexualité (forcément via les
dangers de la sexualité, j’entends quelqu’un qui prétend
alors savoir où serait une sexualité “sans danger”.
fantasmer être l’initiateur de cette sexualité “sans danger” ?
La question n’est évidemment pas de dire comme
le fait Matim qu’il y aurait des gentils animateurs
qui se soucieraient de la santé des jeunes et des
mauvais animateurs par ailleurs, mais qu’il y a des
animateurs qui ne peuvent assumer leur attirance sexuelle
pour des gamines de 15 ou 16 ans qui ont des corps
de femmes, parfaitement désirables.
A une “autre époque”, on aurait parler de diablesse
tentatrice, comme dans certaines logiques
ont voile la femme parce qu’elle est responsable de
l’envie sexuelle des hommes !!
Ici, on est dans le même shéma.
Il s’agit bien de protéger ces enfants sexuellement
désirables : mais non pas d’eux-mêmes et de leurs
propres pulsions sexuelles, mais les protéger
des pulsions des adultes tentés. Conscients ou
pas de leur désir…
(relire si besoin parmi les contes regroupés par
écrit par Perrault ce si connu petit chaperon rouge,
et la morale première depuis longtemps oubliée
du texte premier : (à quelque chose prêt) : petite fille
qui a grandit, le lit de papa n’est peut être plus un lieu
où aller jouer…”
Et dans le cas rare de la déviance sexuelle
(qui une fois encore ne doit pas être un prétexte
à se permettre ainsi de ne pas parler du cœur du problème : non pas les rarissimes
pédophiles,(cette pensée crétinissime qui
consiste à penser que seul un pédophile agresse sexuellement
des enfants)
mais de l’attirance sexuelle que
peuvent ressentir des adultes non pédophiles pour des
enfants ou adolscents) (ce
qui ci dessus n’est pas encore mon propos) :
‘pas facile pour un anim’ mâle d’aborder
la question sexuelle avec une ado désirable :
ces pseudo “échanges” peuvent alors être une première
étape pour “tater le terrain”…
Encore une fois : ne faisons pas semblant d’être naïfs,
de nous contenter d’échanges neuneux et confortables…
C’est la meilleur façon sinon de faire que les échanges sur
ces questionnements restent ce qu’ils sont jusqu’à présent ici : des nouilleries
polies et sans intérêt.
Une gamine de 15, 16, 17, 18 ans a un corps attirant
pour un homme adulte : c’est juste une évidence. Et
seuls des trous du cul prétendront le contraire.
Sans cette vérité première, un débat sur le sujet n’a
pas de sens : c’est la base de cette discution, le point de
départ : soi encore et toujours. Et non pas ces connardissimes
de gosses responsables de tous les maux de la Terre, ces putains
de gamines avec leurs hanches, leurs nichons de femmes.
Ouii elles sont désirables pour un adulte mâle. Mais elles ne peuvent
être que fantasmes, qu’inaccessibles, intouchables…
Alors ? Comment “taire” ce désir inavouable ?
Comment passer une, deux, trois semaines avec
ces jeunes, sans que jamais les envies d’un côté
et de l’autre deviennent plus que des fantasmes ?
Comment intégrer que pour un même corps,
les mêmes nichons, le même sexe, l’un soit accessible
et pas l’autre ?
Comment construire (solidifier) cet interdit
fondateur de toute société, aussi “courte” soit-elle
qu’une colo ?
Comment intégrer que par je ne sais qu’elle magie
ce même corps interdit un jour peut le lendemain devenir
une possibilité, par le seul fait d’un dix huitième
anniversaire ?
Qui plus est dans cette situation si facilitante
qu’est la colo !!!!
Encore une fois : le jeu !!!! Le “pour de faux” !!!
Le si frêle équilibre entre le jeu de chamaillerie
et le début d’u flirt rée, ce jeu d’aller et retour
entre les moments où deux personnes d’elles-mêmes
reviennent un peu “en arrière”, puis retrouvent
avec plaisir cette personne dont on apprécie la présence,
dont on attend la présence…
Le jeu, ce “pour de faux” qui permet , qui construit,
qui fait que ces échanges d’un été entre un gamin de 20 ans
et des gamines de 16 ou 17 ans deviendront des souvenirs
de ce qui n’a pas jamais eu lieu…
Ou, pour reprendre une discution que j’avais eu avec
une équipe qui avait beaucoup de bouteilles sur un très
gros village vacances : Est-ce que ce “passage à 18” est
réellement moralement acceptable dans le cadre de
cette situation animateur-jeune vacancière ?
(et autant vous dire que le directeur était oh combien
persuadé que la “limite 18” ne suffise pas à permettre…)
Vous prenez vraiment les ados de 17 ans pour des neuneux.. 🙄
C’est assez risible.
Justement : les jeunes ne sont pas tous au même niveau c’est pourquoi je disais :
et on me demande mon avis sur comment mettre un préservatif alors que j’en ai peut etre jamais vu, ou au contraire je maitrise en la matière et j’ai pas envie de le montrer justement …**
Du coup je ne prends pas les ados pour des bisounours, mais si l’age de la première fois est toujours à 17 ans, c’est bien parce que certains passent à l’acte avant cet âge, et d’autres forcément après !
Bibulles ? Tu es où ? Tu en penses quoi de nos échanges ? Est ce que cela t’aide dans ta réflexion ? Dis nous en plus.
Matim a écrit :
Et bien au contraire je pense que le silence est ce qu’il y a de plus dangereux.
Tu veux te faire croire que l’ado viendra vers toi en cas de question ? utopie…
Tu penses que les gamins qui se font racketter viennent en parler naturellement si personne n’a initié le dialogue en amont ? doux rêve..
“attendre que le besoin se fasse ressentir”, “attendre qu’ils en aient envie”..ben voyons.
Être attentiste et garder le silence au nom de quoi ? Vous allez attendre que le premier racket ait lieu ou que le premier coma éthylique se présente à toi pour initier quelque chose ?
C’est à moi que tu réponds cela?
Si c’est le cas, alors tu n’as pas bien lu et tu déforme complètement ce que j’écris. Plus exactement tu me fais porter des idées qui sont en fait tes craintes à toi. Et c’est de cela que je parle…
Tu me renvoie à l’utopie, et à une posture pédagogique d’attente et de silence en espérant que tout vienne des ados…
Relis bien ce que je dis, relis bien… Jamais je n’écris cela et chose incroyable, je ne fais pas d’utopie mais de la pédagogie puisqu’effectivement les enfants, les ados, voire même les adultes viennent pour discuter des sujets qui les concernent. Parfois même, c’est moi qui est vu une situation qui demande que j’ai une parole… Bref, entre le projet truc-machin éducativo-foireux pensé uniquement par les adultes-qui-veulent-se rassurer et ce que tu m’envoie à la figure comme de l’utopie, il y a bien des positions et des postures pédagogiques différentes. Il serait tant de déconstruite et de remettre un peu de complexité dans les pratiques pédagogiques des séjours. Autrement dit, il faut penser et non renvoyer l’autre à l’utopie.
Matim a écrit :
Je reformule: si tu souhaites absolument réduire un point de vue (une approche de la prévention) à UNE recette miracle ou UN discours passe-partout , je ne suis malheureusement pas celui qui pourra te répondre.
.
T’as pas compris, je ne te demandes pas ce que je dois dire, je te demande quelles explications toi tu donnes en plus de l’interdiction. Qu’est-ce que toi tu juges utile de dire pour compléter l’info. Aussi par quel moyen de les transmets.
Alors oui, “ça fait rire” quand on se contente de “c’est pas bien, il faut pas”, certes.
.
C’est surtout que je savais que se bourrer la gueule c’est pas terrible, boire tous les jours non plus. J’avais pas besoin qu’un animateur de colo vienne me redire tout ça.
Je suis assez étonné par le nombre de personne-bon-petit-soldat qui se contente de faire et d’apliquer les reglements sans à aucun moment se demander pourquoi cette loi/règle existe.. C’est même assez flippant, surtout quand juste avant on prône la liberté et et qu’on minimise les dangers de ce type de consommation.
Pourquoi cette loi existe ? Pour s’éviter des emmerdes principalement. Parce que c’est plus simple d’interdire que de laisser les directeurs fixer leur limite. Et puis ça rassure les parents.
c’est déjà un discours plus nuancé et à partir de là ben tu comprends qu’il faut ensuite arriver à définir ce que ça veut dire “trop” dans l’esprit de chacun.
Et puis c’est aussi la fréquence, est ce que c’est un besoin? est ce que c’est par mimétisme ? etc…
Donc tu vois c’est même pas que une histoire de quantité… ça serait trop simple.
Est-ce que la colo, les vacances, c’est le moment de parler de ça ? A mon sens pas forcement et surement pas le premier jour. Par la suite du séjour, encore plus si y’a des dérapages, mais d’entrée de jeu non. C’est pas génial comme image de bienvenue.
Surtout c’est pas en grand groupe qu’une discussion peut avoir de l’impact, avec des gens concernés on arrive à quelque chose qui peut aboutir.
Matim, avec 3 jambes..
Désolée.
Xinome a écrit :
“La drogue c’mal m’voyez”
…
” Le racket c’est pas sympa et être bourré c’est dangereux”.
et la guerre c’est pas bien oui… c’est dommage de réduire mes propos a ce type d’ânerie. Mais bon, je continue à te lire,
Tu leurs dis quoi ?
Heu.. ben tu as bien lu ce que j’ai écrit dans le dernier post ??
Je reformule: si tu souhaites absolument réduire un point de vue (une approche de la prévention) à UNE recette miracle ou UN discours passe-partout , je ne suis malheureusement pas celui qui pourra te répondre.
Demander ce que “tu dois dire” c’est enfermer tout le monde dans une même case, c’est nier l’individu dans toute sa complexité et oublier la part très personnelle que l’on a obligatoirement dans ce type de situation (référence a sa culture, sa religion, sa famille-apéro, ses propres habitudes ou addictions mal assumées…)
Ça m’a toujours fait sourire dans mes colos ce genre de message, sachant que dans ma famille on m’encourageait à pendre l’apéro
.
Nul n’est parfait 🙂
Alors oui, “ça fait rire” quand on se contente de “c’est pas bien, il faut pas”, certes.
On ne boit pas d’alcool, non pas parce que c’est mal, une bière de temps en temps c’est rien, mais parce que la réglementation l’impose.
Je suis assez étonné par le nombre de personne-bon-petit-soldat qui se contente de faire et d’apliquer les reglements sans à aucun moment se demander pourquoi cette loi/règle existe.. C’est même assez flippant, surtout quand juste avant on prône la liberté et et qu’on minimise les dangers de ce type de consommation.
Après le problème n’est pas de boire de l’alcool mais d’en boire trop
c’est déjà un discours plus nuancé et à partir de là ben tu comprends qu’il faut ensuite arriver à définir ce que ça veut dire “trop” dans l’esprit de chacun.
Et puis c’est aussi la fréquence, est ce que c’est un besoin? est ce que c’est par mimétisme ? etc…
Donc tu vois c’est même pas que une histoire de quantité… ça serait trop simple.
mais puisque tu as dis que la consommation était interdite à quoi bon rabâcher ce qu’ils entendent à longueur d’année ?
Justement , la question initiale c’est “comment” je peux faire (methode), sans précisément rabâcher ce qui existe a longueur d’année comme tu le soulignes et qui peut laisser perplexe quand à l’efficacité de la méthode..
Tu veux que ça soit accompagné d’une explication mais déjà est-ce que tous les adultes ont la même ?
Alors ça c’est un autre sujet, mais c’est 1très bonne question. Là encore ce n’est pas à moi de dire si tes collègues tiennent le même discours que toi et vice versa.. je l’espère oui, quelque soit votre position d’ailleurs.
**
Matim, avec 3 jambes..
Oui l’ado n’est pas con et est capable d’aller se confier à d’autres ados, à un animateur, à ses parents, à ses amis. Oui un ado qui voit des choses est capable d’aller en parler. Un adulte qui voit des choses est capable d’aller parler avec les personnes concernées. Et pour ça pas besoin de faire un jeu pour leur parler de ça. “La drogue c’mal m’voyez” 😀
Je suppose donc Matin que tu n’as jamais bu d’alcool, jamais fumé, jamais fumé un pétard en étant ados ni même après. J’espère que tu grossis le trait volontairement parce qu’elles ont pas l’air drôle tes colos. Tu leurs dis quoi ? Le racket c’est pas sympa et être bourré c’est dangereux.
Oui bonne question : pourquoi on ne boit pas d’alcool ? Ça m’a toujours fait sourire dans mes colos ce genre de message, sachant que dans ma famille on m’encourageait à pendre l’apéro.
On ne boit pas d’alcool, non pas parce que c’est mal, une bière de temps en temps c’est rien, mais parce que la réglementation l’impose. Donc la phrase la plus claire est : on ne boit pas d’alcool parce que c’est interdit. Après le problème n’est pas de boire de l’alcool mais d’en boire trop, mais puisque tu as dis que la consommation était interdite à quoi bon rabâcher ce qu’ils entendent à longueur d’année ?
Tu veux que ça soit accompagné d’une explication mais déjà est-ce que tous les adultes ont la même ?
Et bien au contraire je pense que le silence est ce qu’il y a de plus dangereux.
Tu veux te faire croire que l’ado viendra vers toi en cas de question ? utopie…
Tu penses que les gamins qui se font racketter viennent en parler naturellement si personne n’a initié le dialogue en amont ? doux rêve..
“attendre que le besoin se fasse ressentir”, “attendre qu’ils en aient envie”..ben voyons.
Être attentiste et garder le silence au nom de quoi ? Vous allez attendre que le premier racket ait lieu ou que le premier coma éthylique se présente à toi pour initier quelque chose ?
T’inquiète pas, sans toi ils vont apprendre mais pas forcement sans risques.. 50% à cet age ont déjà touché à la drogue , on laisse faire alors ? et se donne bonne conscience car au moins on respecte leur envie d’en parler ou pas…hm.. quand on sait que 1/4 seulement en parlent…
Ce qui est étrange que c’est que le rappel à l’ordre (loi/règle) brut de brut, sans plus, ne vous dérange pas et que j’ai même lu que c’était fait systématiquement en début de séjour. Et vous les laissez comme ça?
Alors que pour moi un rappel du cadre réglementaire doit s’accompagner d’une explication
“on boit pas d’alcool”, voilà ce que dit la loi.
“Pourquoi on boit pas d’alcool”, voilà ce qu’un animateur pourrait initier dans la foulée;
Là où je suis d’accord c’est donc bien sur le choix important de la méthode et de l’approche utilisées. Systématisme ne rime pas forcement avec formalisme.
Et il n’y a surtout pas une seule recette applicable.
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Matim a écrit :
Et puis sur le fond, cette réticence farouche à évoquer ces sujets “par ce que c’est pas le bon endroit” c’est comme remettre en question les forums ou débats ou théâtre-forums sur le racket ou la sexualité au sein d’un établissement scolaire.. Là aussi vous allez dire et affirmer que “l’école c’est fait pour … bla bla ? on cloisonne c’est ça ?
A 17 ans ..!
Ce qui pose problème, c’est pas d’être réticent ou de l’endroit… C’est ces discours qui pensent pour l’autre, c’est cette action éducative plaquée sur l’autre. Cette envie irréprochable des adultes de penser pour les ados et de projeter ces propres angoisses et ces propres peurs (pour soi-même d’ailleurs).
J’aimerai savoir si les ados sont au courant qu’ils vont devoir bouffer des jeux sur le cul, la drogue, etc… pendant leur colo au moment de l’inscription…
Tout ça est risible, manipulatoire, inutile, consternant, de quoi les adultes ont peur?
Matim a écrit :
Et puis sur le fond, cette réticence farouche à évoquer ces sujets “par ce que c’est pas le bon endroit” c’est comme remettre en question les forums ou débats ou théâtre-forums sur le racket ou la sexualité au sein d’un établissement scolaire.. Là aussi vous allez dire et affirmer que “l’école c’est fait pour … bla bla ? on cloisonne c’est ça ?
A 17 ans ..!
J’ai rien contre ces sujets là.
Je suis bien plus réservée sur l’intérêt de le faire en groupe, en début du séjour sans même connaitre les ados. Pour moi, parler de la sexualité, c’est plus un truc à faire dans un moment informel, avec ceux qui ont envie d’en parler/qui en ressentent le besoin. L’alcool et la drogue, un rappel en début de séjour et basta. Pas besoin de faire tout un jeu là dessus.