Tombé dessus un peu par hasard, voici une bande dessinée scénarisée par une animatrice périscolaire (mais pas que) de la région toulousaine et mis en dessins par un illustrateur belge.
Bonne petite surprise où on retrouve bons nombres de nos tribulations (précarité de l’animation attachée à son bénévolat engagé, jargonnage utopique, bureaucratie du projet, panique morale de la pédophilie, les “non-personnes” que sont les enfants, normalisation des pratiques…) et, quelque part, une dénonciation de ce qui l’aliène, et peut-être plus largement, nos dominations face à nos chers partenaires (école, parents…).
Ajouté à cela un maniement plutôt expert des mots et sans langue de bois, s’il vous plaît. C’est assez salvateur – drôle et caustique – en ses périodes de réformes… 😀
“À travers cette satire, je me rends bien compte que nous avons tous plus ou moins les mains liées. Pas simple, de la part de la direction, de batailler pour que des employés croient un minimum en un métier tellement mal payé et ingrat. Vendre du rêve avec un salaire de misère ? Autant allécher le client avec une belle cvrotte emballée de papier cadeau. Ça pue, mais c’est joli.” (p.63)
Pour la suite, c’est par là :
http://www.ombres-blanches.fr/pedagogie/generalites/livre/animatrice-au-pays-des-merveilles—etat-des-lieux-de-l-education/sandrine-ducasse–olivier–lambert/9782359300918.html