pouah!
…et 4 “l” pour rouler 😀
bon je sais re-:jesors: !!
moimem a écrit :
Mais Coralline prend deux “l” dans la chanson…tu veux pas t’envoler ? (ben voui 2 ailes…bon je sais… :jesors:
J’ai toujours entendu dire mon grand père: “deux l pour aller au ciel”…
Fument sur le balcon
ah ! moi j’avais appris sur le gazon… mais c’est moins décalé ! 😀
Mais Coralline prend deux “l” dans la chanson…tu veux pas t’envoler ? (ben voui 2 ailes…bon je sais… :jesors:
1. Deux petites flaques,
Un oiseau qui boite
Sur le chemin
Donnons-nous la main
Sautons la barrière
Dans les fougères
Cherchons les fleurs
De l’accroche-cœur
{Refrain:}
De Caroline à Madeline
Christophe ou Lison
Sur la colline aux Corallines
Chantent cette chanson
2. Si les paroles
Sont un peu folles
C’est que les enfants
Inventent tout le temps
Chasse l’autruche
A cache-cache elle truche
Quatre moutons
Fument sur le balcon
{au Refrain}
3. Changeons le monde
Une seconde
Ça fera pas de mal
Au règne animal
C’est la baleine
Qui fera la laine
Et le chasseur
Qui aura peur
{au Refrain}
4. Le joueur de flûte
A fait la culbute
Son pantalon
N’a plus de fond
La nuit qui tombe
Fait grandir les ombres
Il faut rentrer
Maman va s’inquiéter
{Refrain:}
Et Caroline et Madeline
Christophe et Lison
Sur la colline aux Corallines
Se séparent en chansons
Sorry angel
Sorry so
Sorry angel
Sorry so
C’est moi qui t’est suicidée
Mon amour
Je n’en valais pas la peine
Tu sais
Sans moi tu as décidé
Un beau jour
Décidé que tu t’en allais
Sorry angel
Sorry so
Sorry angel
Sorry so
Le compte avait commencé
A rebours
Etait-ce vertige déveine
Qui sait
Un voyage un aller seul
Au long court
D’où l’on ne revient jamais
Sorry angel
Sorry so
Sorry angel
Sorry so
Moi j’aurais tout essayé
Mon amour
C’était vraiment pas la peine
Je sais
Que c’était foutu d’avance
Mon amour
Je n’ai ni remord ni regret
Sorry angel
Sorry so
Sorry angel
Sorry so
C’est moi qui t’est suicidée
Mon amour
Moi qui t’ai ouvert les veines
Je sais
Maintenant tu es avec les anges
Pour toujours
Pour toujours et à jamais
Sorry angel
Sorry so
Sorry angel
Sorry so
J’ai engagé la procédure
Reformaté le disque dur
Et supprimé de ma mémoire
Le moindre fichier de notre histoire
Tu m’as plantée, un peu moins soft
T’as préféré une Lara Croft
Je t’exécute, je te condamne
T’es plus dans mon programme
{Refrain:}
Game over, je veux plus jouer, j’abandonne
Si tu crois que je vais pardonner
C’est trop tard, fallait pas m’ prendre pour une pomme
Game over, nous deux c’est terminé
Tu m’as trahie, aie, erreur fatale
Hors de ma vie, j’ te désinstalle
Redémarrer, c’est plus possible
J’crois qu’entre nous c’est plus compatible
Ni mise en garde, ni mise à jour
Pas de sauvegarde à nos amours
C’est pas la peine que t’y reviennes
T’es plus dans mon système
{au Refrain}
Sur mon écran ton nom qui s’efface
Ma mémoire avait besoin d’espace
Sur mon clavier je tape en capitale
Un point final, que ça fait mal, que ça fait mal…
{au Refrain}
wouahou!
Je t’écris de la main gauche
Celle qui n’a jamais parlé
Elle hésite, est si gauche
Que je l’ai toujours caché
Je la mettais dans ma poche
Et là, elle broyait du noir
Elle jouait avec les croches
Et s’inventait des histoires
Je t’écris de la main gauche
Celle qui n’a jamais compté
Celle qui faisait des fautes
Du moins on l’a raconté
Je m’efforçais de la perdre
Pour trouver le droit chemin
Une vie sans grand mystère
Où l’on se donnera la main
Des mots dans la marge étroite
Tout tremblant qui font de dessins
Je me sens si maladroite
Et pourtant je me sens bien
Tiens voilà, c’est ma détresse
Tiens voilà, c’est ma vérité
Je n’ai jamais eu d’adresse
Rien qu’une fausse identité
Je t’écris de la main bête
Qui n’a pas le poing serré
Pour la guerre elle n’est pas prête
Pour le pouvoir n’est pas douée
Voilà que je la découvre
Comme un trésor oublié
Une vie que je recouvre
Pour les sentiers égarés
On prend tous la ligne droite
C’est plus court, ho oui, c’est plus court
On ne voit pas qu’elle est étroite
Il n’y a plus de place pour l’amour
Je voulais dire que je t’aime
Sans espoir et sans regrets
Je voulais dire que je t’aime, t’aime
Parce que ça semble vrai
Comme nos voix ba da ba da da da da da da
Chantent tout bas ba da ba da da da da da da
Nos cœurs y voient ba da ba da da da da da da
Comme une chance comme un espoir
Comme nos voix ba da ba da da da da da da
Nos cœurs y croient ba da ba da da da da da da
Encore une fois ba da ba da da da da da da
Tout recommence, la vie repart
Combien de joies
Bien des drames
Et voilà !
C’est une longue histoire
Un homme
Une femme
Ont forgé la trame du hasard.
Comme nos voix
Nos cœurs y voient
Encore une fois
Comme une chance
Comme un espoir.
Comme nos voix
Nos cœurs en joie
On fait le choix
D’une romance
Qui passait là.
Chance qui passait là
Chance pour toi et moi ba da ba da da da da da da
Toi et moi ba da ba da da da da da da
Toi et Toi et moi.
Trop bon!
Dans un autre registre mais tout aussi bien:
D’avoir voulu vivre avec moi
T’as gâché deux ans de ta vie
Deux ans suspendus à ta croix
A veiller sur mes insomnies
Pourtant toi tu as tout donné
Et tout le meilleur de toi-même
A moi qui ai tout su garder
Toujours replié sur moi-même
Mon pauvre amour, sois plus heureuse maintenant
Mon pauvre amour, je t’en remets au vent
Toi tu essayais de comprendre
Ce que mes chansons voulaient dire
Agenouillée dans l’existence
Tu m’encourageais à écrire
Mais moi je restais hermétique
Indifférent à tes envies
A mettre sa vie en musique
On en oublie parfois de vivre
Mon pauvre amour, sois plus heureuse maintenant
Mon pauvre amour, je t’en remets au vent
Tout est de ma faute en ce jour
Et je reconnais mes erreurs
Indifférent à tant d’amour
J’accuse mes imbuvables humeurs
Mais toi ne te retourne pas
Va droit sur ton nouveau chemin
Je n’ai jamais aimé que moi
Et je reste sans lendemain
Mon pauvre amour, sois plus heureuse maintenant
Mon pauvre amour, je t’en remets au vent
Mon pauvre amour, sois plus heureuse maintenant
Mon pauvre amour, je t’en remets au vent
Ce soir au bar de la gare
Igor hagard est noir
Il n’arrête guère de boire
Car sa Katia, sa jolie Katia
Vient de le quitter
Sa Katie l’a quitté
Il a fait chou-blanc
Ce grand-duc avec ses trucs
Ses astuces, ses ruses de Russe blanc
Ma tactique était toc
Dit Igor qui s’endort
Ivre mort au comptoir du bar
Un Russe blanc qui est noir
Quel bizarre hasard se marrent
Les fêtards paillards du bar
Car encore Igor y dort
Mais près d’son oreille
Merveille un réveil vermeil
Lui prodigue des conseils
Pendant son sommeil
Tic-tac tic-tac
Ta Katie t’a quitté
Tic-tac tic-tac
Ta Katie t’a quitté
Tic-tac tic-tac
T’es cocu qu’attends-tu ?
Cuite-toi t’es cocu
T’as qu’à, t’as qu’à t’cuiter
Et quitter ton quartier
Ta Katie t’a quitté
Ta tactique était toc
Ta tactique était toc
Ta Katie t’a quitté
Ote ta toque et troque
Ton tricot tout crotté
Et ta croûte au couteau
Qu’on t’a tant attaqué
Contre un tacot coté
Quatre écus tout comptés
Et quitte ton quartier
Ta Katie t’a quitté
Ta Katie t’a quitté
Ta Katie t’a quitté
Ta Katie t’a quitté
Tout à côté
Des catins décaties
Taquinaient un cocker coquin
Et d’étiques coquettes
Tout en tricotant
Caquetaient et discutaient et critiquaient
Un comte toqué
Qui comptait en tiquant
Tout un tas de tickets de quai
Quand tout à coup
Tic-tac-tic driiiing !
Au matin quel réveil
Mâtin quel réveil-matin
S’écrie le russe blanc de peur
Pour une sonnerie
C’est une belle sonnerie.
j eleve le niveau:
ahhhhhhhhhhhhhh pourquoipepitasansrépitmépiestudanslesboispépitapourquoitetapiestutumépiessanspitiécestpiteuxdemépierdemépierpépitapourrastutepasser
c etait ca ou je me lance dans barbara
c est de ta faute coco, t as lancé ferré, et férré barbara sont mes deux monstres sacrés
J’avais déjà mis un bout, je la remets en totalité:
Je suis pour le communisme
Je suis pour le socialisme
Et pour le capitalisme
Parce que je suis opportuniste
Il y en a qui contestent
Qui revendiquent et qui protestent
Moi je ne fais qu’un seul geste
Je retourne ma veste, je retourne ma veste
Toujours du bon côté
Je n’ai pas peur des profiteurs
Ni même des agitateurs
J’fais confiance aux électeurs
Et j’en profite pour faire mon beurre
Il y en a qui contestent
Qui revendiquent et qui protestent
Moi je ne fais qu’un seul geste
Je retourne ma veste, je retourne ma veste
Toujours du bon côté
Je suis de tous les partis
Je suis de toutes les patries
Je suis de toutes les coteries
Je suis le roi des convertis
Il y en a qui contestent
Qui revendiquent et qui protestent
Moi je ne fais qu’un seul geste
Je retourne ma veste, je retourne ma veste
Toujours du bon côté
Je crie vive la révolution
Je crie vive les institutions
Je crie vive les manifestations
Je crie vive la collaboration
Non jamais je ne conteste
Ni revendique ni ne proteste
Je ne sais faire qu’un seul geste
Celui de retourner ma veste, de retourner ma veste
Toujours du bon côté
Je l’ai tellement retournée
Qu’ell’ craque de tous côtés
A la prochaine révolution
Je retourn’ mon pantalon
Pour tout bagage on a vingt ans
On a l’expérienc’ des parents
On se fout du tiers comm’ du quart
On prend l’bonheur toujours en r’tard
Quand on aim’ c’est pour tout’ la vie
Cett’ vie qui dur’ l’espac’ d’un cri
D’un’ permanent’ ou d’un blue jean
Et pour le reste on imagine
Pour tout bagage on a sa gueul’
Quand elle est bath ça va tout seul
Quand elle est moche on s’habitue
On s’dit qu’on est pas mal foutu
On bat son destin comm’ les brêmes
On touche à tout on dit: “Je t’aime”
Qu’on soit d’la Balance ou du Lion
On s’en balance on est des lions …
Pour tout bagage on a vingt ans
On a des réserv’s de printemps
Qu’on jett’rait comm’ des miett’s de pain
A des oiseaux sur le chemin
Quand on aim’ c’est jusqu’à la mort
On meurt souvent et puis l’on sort
On va griller un’ cigarette
L’amour ça s’prend et puis ça s’jette
Pour tout bagage on a sa gueul’
Qui caus’ des fois quand on est seul
C’est ç’qu’on appell’ la voix du d’dans
Ça fait parfois un d’ces boucans …
Pas moyen de tourner l’bouton
De cett’ radio, on est marron
On passe à l’examen d’minuit
Et quand on pleure on dit qu’on rit …
Pour tout bagage on a vingt ans
On a un’ rose au bout des dents
Qui vit l’espace d’un soupir
Et qui vous pique avant d’mourir
Quand on aim’ c’est pour tout ou rien
C’est jamais tout, c’est jamais rien
Ce rien qui fait sonner la vie
Comme un réveil au coin du lit
Pour tout bagage on a sa gueul’
Devant la glac’ quand on est seul
Qu’on ait été chouette ou tordu
Avec les ans tout est foutu
Alors on maquill’ le problème
On s’dit qu’y a pas d’âg’ pour qui s’aime
Et en cherchant son cœur d’enfant
On dit qu’on a toujours vingt ans …
Oups désolé, je voulais mettre celle là, un vrai hymne à la révolte!
À 20 ans, on se sent
Encore une âme un peu fragile
Mais pas si docile
On apprend, poliment
A contrôler ses impatiences
Et sa belle insolence
Mais je sais que l’amour me guidera
Mais je sais
Que la vie continuera ses bienfaits
Que mon étoile là-haut
Ne me lâchera pas de sitôt
{Refrain:}
À 20 ans
On est invincible
À 20 ans
Rien n’est impossible
On traverse les jours, en chantant
Et l’amour c’est plus important
À 20 ans
Gentiment
On oublie les bonnes manières
Et toutes les galères
On comprend, fatalement,
Que cendrillon jette la pierre
à la vilaine sorcière
Mais je sais
Que l’amour me guidera
Mais je sais
Que la vie continuera ses bienfaits
Que mon étoile là-haut
Ne me lâchera pas de sitôt
{au Refrain}
On ose tout dire
Insouciant
Mais avec le sourire
On traverse les jours, en chantant
S’il faut parler d’avenir
Sachez que l’on est bien assez grand
à 20ans
Même si l’on se sent tellement fort et différent
À 20 ans
Parfois dans les remords
On se sent
Perdu en désaccord
Pleurer le grand amour, en chantant
Il viendra un jour, il faut du temps
{Refrain:}
À 20 ans
Rien n’est impossible
On traverse les jours, en chantant
Et l’amour c’est plus important
À 20 ans
On ose tout dire
Insouciant
Mais avec le sourire
Pleurer le grand amour, en chantant
Il viendra un jour, il faut du temps
À 20 ans…
provocateur!! 😀
J’aime bien celle là aussi:
J’veux qu’mes chansons soient des caresses,
Ou bien des poings dans la gueule.
A qui qu’ce soit que je m’agresse,
J’veux vous remuer dans vos fauteuils.
Alors écoutez moi un peu,
Les pousse-mégots et les nez-d’boeux,
Les ringards, les folkeux, les journaleux.
D’puis qu’y’a mon nom dans vos journaux,
Qu’on voit ma tronche à la télé,
Où j’vends ma soupe empoisonnée,
Vous m’avez un peu trop gonflé.
J’suis pas chanteur pour mes copains,
Et j’peux être teigneux comme un chien.
J’déclare pas, avec Aragon,
Qu’le poète a toujours raison.
La femme est l’avenir des cons,
Et l’homme n’est l’avenir de rien.
Moi, mon av’nir est sur le zinc
D’un bistrot des plus cradingues,
Mais bordel! où c’est qu’j’ai mis mon flingue ?
J’vais pas m’laisser emboucaner
Par les fachos, pas les gauchos,
Tous ces pauvr’ mecs endoctrinés
Qui foutent ma révolte au tombeau.
Tous ceux qui m’traitent de démago
Dans leur torchons qu’j’lirai jamais :
« Renaud c’est mort, il est récupéré »
Tous ces p’tits-bourgeois incurables
Qui parlent pas, qu’écrivent pas, qui bavent,
Qui vivront vieux leur vie d’minables,
Ont tous dans la bouche un cadavre.
T’t’façon, j’chante pas pour ces blaireaux,
Et j’ai pas dit mon dernier mot.
C’est sûr’ment pas un disque d’or,
Ou un Olympia pour moi tout seul,
Qui me feront virer de bord,
Qui me feront fermer ma gueule.
Tant qu’y’aura d’la haine dans mes s’ringues,
Je ne chant’rai que pour les dingues,
Mais bordel ! Où c’est qu’j’ai mis mon flingue ?
Y’a pas qu’les mômes, dans la rue,
Qui m’collent au cul pour une photo,
Y’a même des flics qui me saluent,
Qui veulent que j’signe dans leurs calots.
Moi j’crache dedans, et j’cris bien haut
Qu’le bleu marine me fait gerber,
Qu’j’aime pas l’travail, la justice et l’armée.
C’est pas d’main qu’on m’verra marcher
Avec les connards qui vont aux urnes,
Choisir c’lui qui les f’ra crever.
Moi, ces jours-là, j’reste dans ma turne.
Rien à foutre de la lutte de crasse,
Tous les systèmes sont dégueulasses !
J’peux pas encaisser les drapeaux,
Quoiqu’le noir soit le plus beau.
La marseillaise, même en reggae,
Ça m’a toujours fait dégueuler.
Les marches militaires, ça m’déglingue
Et votr’ République, moi j’la tringle,
Mais bordel ! Où c’est qu’j’ai mis mon flingue ?
D’puis qu’on m’a tiré mon canif,
Un soir au métro Saint-Michel,
J’fous plus les pieds dans une manif
Sans un nunchak’ ou un cocktail
A Longwy comme à Saint-Lazare,
Plus de slogans face aux flicards,
Mais des fusils, des pavés, des grenades !
Gueuler contre la répression
En défilant « Bastille-Nation »
Quand mes frangins crèvent en prison
Ça donne une bonne conscience aux cons,
Aux nez-d’boeux et aux pousse-mégots
Qui foutent ma révolte au tombeau.
Si un jour j’me r’trouve la gueule par terre,
Sûr qu’ça s’ra d’la faute à Baader.
Si j’crève le nez dans le ruisseau,
Sûr qu’ça s’ra d’la faute à Bonnot.
Pour l’instant, ma gueule est sur le zinc
D’un bistrot des plus cradingues,
MAIS FAITES GAFFE ! J’AI MIS LA MAIN SUR MON FLINGUE !
moimem: parce que Ils s’embrassent au mois de Janvier,
car une nouvelle année commence,
mais depuis des éternités
l’a pas tell’ment changé la France.
Passent les jours et les semaines,
y a qu’le décor qui évolue,
la mentalité est la même :
tous des tocards, tous des faux culs.
Ils sont pas lourds, en février,
à se souvenir de Charonne,
des matraqueurs assermentés
qui fignolèrent leur besogne,
la France est un pays de flics,
à tous les coins d’rue y’en a 100,
pour faire règner l’ordre public
ils assassinent impunément.
Quand on exécute au mois d’mars,
de l’autr’ côté des Pyrénées,
un arnachiste du Pays basque,
pour lui apprendre à s’révolter,
ils crient, ils pleurent et ils s’indignent
de cette immonde mise à mort,
mais ils oublient qu’la guillotine
chez nous aussi fonctionne encore.
Etre né sous l’signe de l’hexagone,
c’est pas c’qu’on fait d’mieux en c’moment,
et le roi des cons, sur son trône,
j’parierai pas qu’il est all’mand.
On leur a dit, au mois d’avril,
à la télé, dans les journaux,
de pas se découvrir d’un fil,
que l’printemps c’était pour bientôt,
les vieux principes du seizième siècle,
et les vieilles traditions débiles,
ils les appliquent tous à la lettre,
y m’font pitié ces imbéciles.
Ils se souviennent, au mois de mai,
d’un sang qui coula rouge et noir,
d’une révolution manquée
qui faillit renverser l’Histoire,
j’me souviens surtout d’ces moutons,
effrayés par la Liberté,
s’en allant voter par millions
pour l’ordre et la sécurité.
Ils commémorent au mois de juin
un débarquement d’Normandie,
ils pensent au brave soldat ricain
qu’est v’nu se faire tuer loin d’chez lui,
ils oublient qu’à l’abri des bombes,
les Francais criaient “Vive Pétain”,
qu’ils étaient bien planqués à Londres,
qu’y avait pas beaucoup d’Jean Moulin.
Etre né sous l’signe de l’hexagone,
c’est pas la gloire, en vérité,
et le roi des cons, sur son trône,
me dites pas qu’il est portugais.
Ils font la fête au mois d’juillet,
en souv’nir d’une révolution,
qui n’a jamais éliminé
la misère et l’exploitation,
ils s’abreuvent de bals populaires,
d’feux d’artifice et de flonflons,
ils pensent oublier dans la bière
qu’ils sont gourvernés comme des pions.
Au mois d’août c’est la liberté,
après une longue année d’usine,
ils crient : “Vive les congés payés”,
ils oublient un peu la machine,
en Espagne, en Grèce ou en France,
ils vont polluer toutes les plages,
et par leur unique présence,
abîmer tous les paysages.
Lorsqu’en septembre on assassine,
un peuple et une liberté,
au cœur de l’Amérique latine,
ils sont pas nombreux à gueuler,
un ambassadeur se ramène,
bras ouverts il est accueilli,
le fascisme c’est la gangrène
à Santiago comme à Paris.
Etre né sous l’signe de l’hexagone,
c’est vraiment pas une sinécure,
et le roi des cons, sur son trône,
il est français, ça j’en suis sûr.
Finies les vendanges en octobre,
le raisin fermente en tonneaux,
ils sont très fiers de leurs vignobles,
leurs “Côtes-du-Rhône” et leurs “Bordeaux”,
ils exportent le sang de la terre
un peu partout à l’étranger,
leur pinard et leur camenbert
c’est leur seule gloire à ces tarrés.
En Novembre, au salon d’l’auto,
ils vont admirer par milliers
l’dernier modèle de chez Peugeot,
qu’ils pourront jamais se payer,
la bagnole, la télé, l’tiercé,
c’est l’opium du peuple de France,
lui supprimer c’est le tuer,
c’est une drogue à accoutumance.
En décembre c’est l’apothéose,
la grande bouffe et les p’tits cadeaux,
ils sont toujours aussi moroses,
mais y a d’la joie dans les ghettos,
la Terre peut s’arrêter d’tourner,
ils rat’ront pas leur réveillon;
moi j’voudrais tous les voir crever,
étouffés de dinde aux marrons.
Etre né sous l’signe de l’hexagone,
on peut pas dire qu’ca soit bandant
si l’roi des cons perdait son trône,
y aurait 50 millions de prétendants.
:content:
pa que zé fé des bitites bétiz! rien de grave ni de dangereux mais suffisant aux yeux de madame la :ins: :ins: pour me recaler… s….
What about a french song sollea ?
et pourkoi ke d’abor tu l’a pa u ton piti permi tou rozzzzz tataneuuu?! 😮