[ARCHIVE] nImPoRt NaWaK – 2005

  • Ce sujet contient 4,574 réponses, 55 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par Import, le il y a 14 années.
20 sujets de 161 à 180 (sur un total de 4,575)
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    Messages
  • #216846
    ccil
      @ccil

      pouah!

      #216882
      moimem
        @chloe-moreau

        …et 4 “l” pour rouler 😀
        bon je sais re-:jesors: !!

        #216883
        Lucie
          @lucie

          moimem a écrit :
          Mais Coralline prend deux “l” dans la chanson…tu veux pas t’envoler ? (ben voui 2 ailes…bon je sais… :jesors:

          J’ai toujours entendu dire mon grand père: “deux l pour aller au ciel”…

          #216886
          moimem
            @chloe-moreau

            Fument sur le balcon

            ah ! moi j’avais appris sur le gazon… mais c’est moins décalé ! 😀

            Mais Coralline prend deux “l” dans la chanson…tu veux pas t’envoler ? (ben voui 2 ailes…bon je sais… :jesors:

            #216893
            Coraline
              @coraline

              1. Deux petites flaques,
              Un oiseau qui boite
              Sur le chemin
              Donnons-nous la main
              Sautons la barrière
              Dans les fougères
              Cherchons les fleurs
              De l’accroche-cœur

              {Refrain:}
              De Caroline à Madeline
              Christophe ou Lison
              Sur la colline aux Corallines
              Chantent cette chanson

              2. Si les paroles
              Sont un peu folles
              C’est que les enfants
              Inventent tout le temps
              Chasse l’autruche
              A cache-cache elle truche
              Quatre moutons
              Fument sur le balcon
              {au Refrain}

              3. Changeons le monde
              Une seconde
              Ça fera pas de mal
              Au règne animal
              C’est la baleine
              Qui fera la laine
              Et le chasseur
              Qui aura peur
              {au Refrain}

              4. Le joueur de flûte
              A fait la culbute
              Son pantalon
              N’a plus de fond
              La nuit qui tombe
              Fait grandir les ombres
              Il faut rentrer
              Maman va s’inquiéter

              {Refrain:}
              Et Caroline et Madeline
              Christophe et Lison
              Sur la colline aux Corallines
              Se séparent en chansons

              #216895
              ccil
                @ccil

                Sorry angel
                Sorry so
                Sorry angel
                Sorry so

                C’est moi qui t’est suicidée
                Mon amour
                Je n’en valais pas la peine
                Tu sais
                Sans moi tu as décidé
                Un beau jour
                Décidé que tu t’en allais

                Sorry angel
                Sorry so
                Sorry angel
                Sorry so

                Le compte avait commencé
                A rebours
                Etait-ce vertige déveine
                Qui sait
                Un voyage un aller seul
                Au long court
                D’où l’on ne revient jamais

                Sorry angel
                Sorry so
                Sorry angel
                Sorry so

                Moi j’aurais tout essayé
                Mon amour
                C’était vraiment pas la peine
                Je sais
                Que c’était foutu d’avance
                Mon amour
                Je n’ai ni remord ni regret

                Sorry angel
                Sorry so
                Sorry angel
                Sorry so

                C’est moi qui t’est suicidée
                Mon amour
                Moi qui t’ai ouvert les veines
                Je sais
                Maintenant tu es avec les anges
                Pour toujours
                Pour toujours et à jamais

                Sorry angel
                Sorry so
                Sorry angel
                Sorry so

                #216897
                Coraline
                  @coraline

                  J’ai engagé la procédure
                  Reformaté le disque dur
                  Et supprimé de ma mémoire
                  Le moindre fichier de notre histoire

                  Tu m’as plantée, un peu moins soft
                  T’as préféré une Lara Croft
                  Je t’exécute, je te condamne
                  T’es plus dans mon programme

                  {Refrain:}
                  Game over, je veux plus jouer, j’abandonne
                  Si tu crois que je vais pardonner
                  C’est trop tard, fallait pas m’ prendre pour une pomme
                  Game over, nous deux c’est terminé

                  Tu m’as trahie, aie, erreur fatale
                  Hors de ma vie, j’ te désinstalle
                  Redémarrer, c’est plus possible
                  J’crois qu’entre nous c’est plus compatible

                  Ni mise en garde, ni mise à jour
                  Pas de sauvegarde à nos amours
                  C’est pas la peine que t’y reviennes
                  T’es plus dans mon système

                  {au Refrain}

                  Sur mon écran ton nom qui s’efface
                  Ma mémoire avait besoin d’espace
                  Sur mon clavier je tape en capitale
                  Un point final, que ça fait mal, que ça fait mal…

                  {au Refrain}

                  #216899
                  ccil
                    @ccil

                    wouahou!
                    Je t’écris de la main gauche
                    Celle qui n’a jamais parlé
                    Elle hésite, est si gauche
                    Que je l’ai toujours caché

                    Je la mettais dans ma poche
                    Et là, elle broyait du noir
                    Elle jouait avec les croches
                    Et s’inventait des histoires

                    Je t’écris de la main gauche
                    Celle qui n’a jamais compté
                    Celle qui faisait des fautes
                    Du moins on l’a raconté

                    Je m’efforçais de la perdre
                    Pour trouver le droit chemin
                    Une vie sans grand mystère
                    Où l’on se donnera la main

                    Des mots dans la marge étroite
                    Tout tremblant qui font de dessins
                    Je me sens si maladroite
                    Et pourtant je me sens bien

                    Tiens voilà, c’est ma détresse
                    Tiens voilà, c’est ma vérité
                    Je n’ai jamais eu d’adresse
                    Rien qu’une fausse identité

                    Je t’écris de la main bête
                    Qui n’a pas le poing serré
                    Pour la guerre elle n’est pas prête
                    Pour le pouvoir n’est pas douée

                    Voilà que je la découvre
                    Comme un trésor oublié
                    Une vie que je recouvre
                    Pour les sentiers égarés

                    On prend tous la ligne droite
                    C’est plus court, ho oui, c’est plus court
                    On ne voit pas qu’elle est étroite
                    Il n’y a plus de place pour l’amour

                    Je voulais dire que je t’aime
                    Sans espoir et sans regrets
                    Je voulais dire que je t’aime, t’aime
                    Parce que ça semble vrai

                    #216900
                    Coraline
                      @coraline

                      Comme nos voix ba da ba da da da da da da
                      Chantent tout bas ba da ba da da da da da da
                      Nos cœurs y voient ba da ba da da da da da da
                      Comme une chance comme un espoir
                      Comme nos voix ba da ba da da da da da da
                      Nos cœurs y croient ba da ba da da da da da da
                      Encore une fois ba da ba da da da da da da
                      Tout recommence, la vie repart

                      Combien de joies
                      Bien des drames
                      Et voilà !
                      C’est une longue histoire
                      Un homme
                      Une femme
                      Ont forgé la trame du hasard.

                      Comme nos voix
                      Nos cœurs y voient
                      Encore une fois
                      Comme une chance
                      Comme un espoir.

                      Comme nos voix
                      Nos cœurs en joie
                      On fait le choix
                      D’une romance
                      Qui passait là.

                      Chance qui passait là
                      Chance pour toi et moi ba da ba da da da da da da
                      Toi et moi ba da ba da da da da da da
                      Toi et Toi et moi.

                      #216901
                      au84972
                        @au84972

                        Trop bon!

                        Dans un autre registre mais tout aussi bien:

                        D’avoir voulu vivre avec moi
                        T’as gâché deux ans de ta vie
                        Deux ans suspendus à ta croix
                        A veiller sur mes insomnies
                        Pourtant toi tu as tout donné
                        Et tout le meilleur de toi-même
                        A moi qui ai tout su garder
                        Toujours replié sur moi-même

                        Mon pauvre amour, sois plus heureuse maintenant
                        Mon pauvre amour, je t’en remets au vent

                        Toi tu essayais de comprendre
                        Ce que mes chansons voulaient dire
                        Agenouillée dans l’existence
                        Tu m’encourageais à écrire
                        Mais moi je restais hermétique
                        Indifférent à tes envies
                        A mettre sa vie en musique
                        On en oublie parfois de vivre

                        Mon pauvre amour, sois plus heureuse maintenant
                        Mon pauvre amour, je t’en remets au vent

                        Tout est de ma faute en ce jour
                        Et je reconnais mes erreurs
                        Indifférent à tant d’amour
                        J’accuse mes imbuvables humeurs
                        Mais toi ne te retourne pas
                        Va droit sur ton nouveau chemin
                        Je n’ai jamais aimé que moi
                        Et je reste sans lendemain

                        Mon pauvre amour, sois plus heureuse maintenant
                        Mon pauvre amour, je t’en remets au vent
                        Mon pauvre amour, sois plus heureuse maintenant
                        Mon pauvre amour, je t’en remets au vent

                        #216902
                        Coraline
                          @coraline

                          Ce soir au bar de la gare
                          Igor hagard est noir
                          Il n’arrête guère de boire
                          Car sa Katia, sa jolie Katia
                          Vient de le quitter
                          Sa Katie l’a quitté
                          Il a fait chou-blanc
                          Ce grand-duc avec ses trucs
                          Ses astuces, ses ruses de Russe blanc
                          Ma tactique était toc
                          Dit Igor qui s’endort
                          Ivre mort au comptoir du bar
                          Un Russe blanc qui est noir
                          Quel bizarre hasard se marrent
                          Les fêtards paillards du bar
                          Car encore Igor y dort
                          Mais près d’son oreille
                          Merveille un réveil vermeil
                          Lui prodigue des conseils
                          Pendant son sommeil

                          Tic-tac tic-tac
                          Ta Katie t’a quitté
                          Tic-tac tic-tac
                          Ta Katie t’a quitté
                          Tic-tac tic-tac
                          T’es cocu qu’attends-tu ?
                          Cuite-toi t’es cocu
                          T’as qu’à, t’as qu’à t’cuiter
                          Et quitter ton quartier
                          Ta Katie t’a quitté
                          Ta tactique était toc
                          Ta tactique était toc
                          Ta Katie t’a quitté
                          Ote ta toque et troque
                          Ton tricot tout crotté
                          Et ta croûte au couteau
                          Qu’on t’a tant attaqué
                          Contre un tacot coté
                          Quatre écus tout comptés
                          Et quitte ton quartier
                          Ta Katie t’a quitté
                          Ta Katie t’a quitté
                          Ta Katie t’a quitté
                          Ta Katie t’a quitté
                          Tout à côté
                          Des catins décaties
                          Taquinaient un cocker coquin
                          Et d’étiques coquettes
                          Tout en tricotant
                          Caquetaient et discutaient et critiquaient
                          Un comte toqué
                          Qui comptait en tiquant
                          Tout un tas de tickets de quai
                          Quand tout à coup
                          Tic-tac-tic driiiing !

                          Au matin quel réveil
                          Mâtin quel réveil-matin
                          S’écrie le russe blanc de peur
                          Pour une sonnerie
                          C’est une belle sonnerie.

                          #216903
                          ccil
                            @ccil

                            j eleve le niveau:

                            ahhhhhhhhhhhhhh pourquoipepitasansrépitmépiestudanslesboispépitapourquoitetapiestutumépiessanspitiécestpiteuxdemépierdemépierpépitapourrastutepasser

                            c etait ca ou je me lance dans barbara
                            c est de ta faute coco, t as lancé ferré, et férré barbara sont mes deux monstres sacrés

                            #216905
                            au84972
                              @au84972

                              J’avais déjà mis un bout, je la remets en totalité:

                              Je suis pour le communisme
                              Je suis pour le socialisme
                              Et pour le capitalisme
                              Parce que je suis opportuniste
                              Il y en a qui contestent
                              Qui revendiquent et qui protestent
                              Moi je ne fais qu’un seul geste
                              Je retourne ma veste, je retourne ma veste
                              Toujours du bon côté

                              Je n’ai pas peur des profiteurs
                              Ni même des agitateurs
                              J’fais confiance aux électeurs
                              Et j’en profite pour faire mon beurre

                              Il y en a qui contestent
                              Qui revendiquent et qui protestent
                              Moi je ne fais qu’un seul geste
                              Je retourne ma veste, je retourne ma veste
                              Toujours du bon côté

                              Je suis de tous les partis
                              Je suis de toutes les patries
                              Je suis de toutes les coteries
                              Je suis le roi des convertis

                              Il y en a qui contestent
                              Qui revendiquent et qui protestent
                              Moi je ne fais qu’un seul geste
                              Je retourne ma veste, je retourne ma veste
                              Toujours du bon côté

                              Je crie vive la révolution
                              Je crie vive les institutions
                              Je crie vive les manifestations
                              Je crie vive la collaboration

                              Non jamais je ne conteste
                              Ni revendique ni ne proteste
                              Je ne sais faire qu’un seul geste
                              Celui de retourner ma veste, de retourner ma veste
                              Toujours du bon côté

                              Je l’ai tellement retournée
                              Qu’ell’ craque de tous côtés
                              A la prochaine révolution
                              Je retourn’ mon pantalon

                              #216906
                              Coraline
                                @coraline

                                Pour tout bagage on a vingt ans
                                On a l’expérienc’ des parents
                                On se fout du tiers comm’ du quart
                                On prend l’bonheur toujours en r’tard
                                Quand on aim’ c’est pour tout’ la vie
                                Cett’ vie qui dur’ l’espac’ d’un cri
                                D’un’ permanent’ ou d’un blue jean
                                Et pour le reste on imagine

                                Pour tout bagage on a sa gueul’
                                Quand elle est bath ça va tout seul
                                Quand elle est moche on s’habitue
                                On s’dit qu’on est pas mal foutu
                                On bat son destin comm’ les brêmes
                                On touche à tout on dit: “Je t’aime”
                                Qu’on soit d’la Balance ou du Lion
                                On s’en balance on est des lions …

                                Pour tout bagage on a vingt ans
                                On a des réserv’s de printemps
                                Qu’on jett’rait comm’ des miett’s de pain
                                A des oiseaux sur le chemin
                                Quand on aim’ c’est jusqu’à la mort
                                On meurt souvent et puis l’on sort
                                On va griller un’ cigarette
                                L’amour ça s’prend et puis ça s’jette

                                Pour tout bagage on a sa gueul’
                                Qui caus’ des fois quand on est seul
                                C’est ç’qu’on appell’ la voix du d’dans
                                Ça fait parfois un d’ces boucans …
                                Pas moyen de tourner l’bouton
                                De cett’ radio, on est marron
                                On passe à l’examen d’minuit
                                Et quand on pleure on dit qu’on rit …

                                Pour tout bagage on a vingt ans
                                On a un’ rose au bout des dents
                                Qui vit l’espace d’un soupir
                                Et qui vous pique avant d’mourir
                                Quand on aim’ c’est pour tout ou rien
                                C’est jamais tout, c’est jamais rien
                                Ce rien qui fait sonner la vie
                                Comme un réveil au coin du lit

                                Pour tout bagage on a sa gueul’
                                Devant la glac’ quand on est seul
                                Qu’on ait été chouette ou tordu
                                Avec les ans tout est foutu
                                Alors on maquill’ le problème
                                On s’dit qu’y a pas d’âg’ pour qui s’aime
                                Et en cherchant son cœur d’enfant
                                On dit qu’on a toujours vingt ans …

                                #216913
                                au84972
                                  @au84972

                                  Oups désolé, je voulais mettre celle là, un vrai hymne à la révolte!

                                  À 20 ans, on se sent
                                  Encore une âme un peu fragile
                                  Mais pas si docile
                                  On apprend, poliment
                                  A contrôler ses impatiences
                                  Et sa belle insolence

                                  Mais je sais que l’amour me guidera
                                  Mais je sais
                                  Que la vie continuera ses bienfaits
                                  Que mon étoile là-haut
                                  Ne me lâchera pas de sitôt

                                  {Refrain:}
                                  À 20 ans
                                  On est invincible
                                  À 20 ans
                                  Rien n’est impossible
                                  On traverse les jours, en chantant
                                  Et l’amour c’est plus important
                                  À 20 ans

                                  Gentiment
                                  On oublie les bonnes manières
                                  Et toutes les galères
                                  On comprend, fatalement,
                                  Que cendrillon jette la pierre
                                  à la vilaine sorcière
                                  Mais je sais
                                  Que l’amour me guidera
                                  Mais je sais
                                  Que la vie continuera ses bienfaits
                                  Que mon étoile là-haut
                                  Ne me lâchera pas de sitôt

                                  {au Refrain}

                                  On ose tout dire
                                  Insouciant
                                  Mais avec le sourire
                                  On traverse les jours, en chantant
                                  S’il faut parler d’avenir
                                  Sachez que l’on est bien assez grand
                                  à 20ans
                                  Même si l’on se sent tellement fort et différent

                                  À 20 ans
                                  Parfois dans les remords
                                  On se sent
                                  Perdu en désaccord
                                  Pleurer le grand amour, en chantant
                                  Il viendra un jour, il faut du temps

                                  {Refrain:}
                                  À 20 ans
                                  Rien n’est impossible
                                  On traverse les jours, en chantant
                                  Et l’amour c’est plus important
                                  À 20 ans
                                  On ose tout dire
                                  Insouciant
                                  Mais avec le sourire
                                  Pleurer le grand amour, en chantant
                                  Il viendra un jour, il faut du temps
                                  À 20 ans…

                                  #216914
                                  ccil
                                    @ccil

                                    provocateur!! 😀

                                    #216918
                                    au84972
                                      @au84972

                                      J’aime bien celle là aussi:

                                      J’veux qu’mes chansons soient des caresses,
                                      Ou bien des poings dans la gueule.
                                      A qui qu’ce soit que je m’agresse,
                                      J’veux vous remuer dans vos fauteuils.

                                      Alors écoutez moi un peu,
                                      Les pousse-mégots et les nez-d’boeux,
                                      Les ringards, les folkeux, les journaleux.

                                      D’puis qu’y’a mon nom dans vos journaux,
                                      Qu’on voit ma tronche à la télé,
                                      Où j’vends ma soupe empoisonnée,
                                      Vous m’avez un peu trop gonflé.

                                      J’suis pas chanteur pour mes copains,
                                      Et j’peux être teigneux comme un chien.

                                      J’déclare pas, avec Aragon,
                                      Qu’le poète a toujours raison.
                                      La femme est l’avenir des cons,
                                      Et l’homme n’est l’avenir de rien.

                                      Moi, mon av’nir est sur le zinc
                                      D’un bistrot des plus cradingues,
                                      Mais bordel! où c’est qu’j’ai mis mon flingue ?

                                      J’vais pas m’laisser emboucaner
                                      Par les fachos, pas les gauchos,
                                      Tous ces pauvr’ mecs endoctrinés
                                      Qui foutent ma révolte au tombeau.

                                      Tous ceux qui m’traitent de démago
                                      Dans leur torchons qu’j’lirai jamais :
                                      « Renaud c’est mort, il est récupéré »

                                      Tous ces p’tits-bourgeois incurables
                                      Qui parlent pas, qu’écrivent pas, qui bavent,
                                      Qui vivront vieux leur vie d’minables,
                                      Ont tous dans la bouche un cadavre.

                                      T’t’façon, j’chante pas pour ces blaireaux,
                                      Et j’ai pas dit mon dernier mot.

                                      C’est sûr’ment pas un disque d’or,
                                      Ou un Olympia pour moi tout seul,
                                      Qui me feront virer de bord,
                                      Qui me feront fermer ma gueule.

                                      Tant qu’y’aura d’la haine dans mes s’ringues,
                                      Je ne chant’rai que pour les dingues,
                                      Mais bordel ! Où c’est qu’j’ai mis mon flingue ?

                                      Y’a pas qu’les mômes, dans la rue,
                                      Qui m’collent au cul pour une photo,
                                      Y’a même des flics qui me saluent,
                                      Qui veulent que j’signe dans leurs calots.

                                      Moi j’crache dedans, et j’cris bien haut
                                      Qu’le bleu marine me fait gerber,
                                      Qu’j’aime pas l’travail, la justice et l’armée.

                                      C’est pas d’main qu’on m’verra marcher
                                      Avec les connards qui vont aux urnes,
                                      Choisir c’lui qui les f’ra crever.
                                      Moi, ces jours-là, j’reste dans ma turne.

                                      Rien à foutre de la lutte de crasse,
                                      Tous les systèmes sont dégueulasses !

                                      J’peux pas encaisser les drapeaux,
                                      Quoiqu’le noir soit le plus beau.
                                      La marseillaise, même en reggae,
                                      Ça m’a toujours fait dégueuler.

                                      Les marches militaires, ça m’déglingue
                                      Et votr’ République, moi j’la tringle,
                                      Mais bordel ! Où c’est qu’j’ai mis mon flingue ?

                                      D’puis qu’on m’a tiré mon canif,
                                      Un soir au métro Saint-Michel,
                                      J’fous plus les pieds dans une manif
                                      Sans un nunchak’ ou un cocktail

                                      A Longwy comme à Saint-Lazare,
                                      Plus de slogans face aux flicards,
                                      Mais des fusils, des pavés, des grenades !

                                      Gueuler contre la répression
                                      En défilant « Bastille-Nation »
                                      Quand mes frangins crèvent en prison
                                      Ça donne une bonne conscience aux cons,

                                      Aux nez-d’boeux et aux pousse-mégots
                                      Qui foutent ma révolte au tombeau.

                                      Si un jour j’me r’trouve la gueule par terre,
                                      Sûr qu’ça s’ra d’la faute à Baader.
                                      Si j’crève le nez dans le ruisseau,
                                      Sûr qu’ça s’ra d’la faute à Bonnot.

                                      Pour l’instant, ma gueule est sur le zinc
                                      D’un bistrot des plus cradingues,
                                      MAIS FAITES GAFFE ! J’AI MIS LA MAIN SUR MON FLINGUE !

                                      #216919
                                      ccil
                                        @ccil

                                        moimem: parce que Ils s’embrassent au mois de Janvier,
                                        car une nouvelle année commence,
                                        mais depuis des éternités
                                        l’a pas tell’ment changé la France.
                                        Passent les jours et les semaines,
                                        y a qu’le décor qui évolue,
                                        la mentalité est la même :
                                        tous des tocards, tous des faux culs.

                                        Ils sont pas lourds, en février,
                                        à se souvenir de Charonne,
                                        des matraqueurs assermentés
                                        qui fignolèrent leur besogne,
                                        la France est un pays de flics,
                                        à tous les coins d’rue y’en a 100,
                                        pour faire règner l’ordre public
                                        ils assassinent impunément.

                                        Quand on exécute au mois d’mars,
                                        de l’autr’ côté des Pyrénées,
                                        un arnachiste du Pays basque,
                                        pour lui apprendre à s’révolter,
                                        ils crient, ils pleurent et ils s’indignent
                                        de cette immonde mise à mort,
                                        mais ils oublient qu’la guillotine
                                        chez nous aussi fonctionne encore.

                                        Etre né sous l’signe de l’hexagone,
                                        c’est pas c’qu’on fait d’mieux en c’moment,
                                        et le roi des cons, sur son trône,
                                        j’parierai pas qu’il est all’mand.

                                        On leur a dit, au mois d’avril,
                                        à la télé, dans les journaux,
                                        de pas se découvrir d’un fil,
                                        que l’printemps c’était pour bientôt,
                                        les vieux principes du seizième siècle,
                                        et les vieilles traditions débiles,
                                        ils les appliquent tous à la lettre,
                                        y m’font pitié ces imbéciles.

                                        Ils se souviennent, au mois de mai,
                                        d’un sang qui coula rouge et noir,
                                        d’une révolution manquée
                                        qui faillit renverser l’Histoire,
                                        j’me souviens surtout d’ces moutons,
                                        effrayés par la Liberté,
                                        s’en allant voter par millions
                                        pour l’ordre et la sécurité.

                                        Ils commémorent au mois de juin
                                        un débarquement d’Normandie,
                                        ils pensent au brave soldat ricain
                                        qu’est v’nu se faire tuer loin d’chez lui,
                                        ils oublient qu’à l’abri des bombes,
                                        les Francais criaient “Vive Pétain”,
                                        qu’ils étaient bien planqués à Londres,
                                        qu’y avait pas beaucoup d’Jean Moulin.

                                        Etre né sous l’signe de l’hexagone,
                                        c’est pas la gloire, en vérité,
                                        et le roi des cons, sur son trône,
                                        me dites pas qu’il est portugais.

                                        Ils font la fête au mois d’juillet,
                                        en souv’nir d’une révolution,
                                        qui n’a jamais éliminé
                                        la misère et l’exploitation,
                                        ils s’abreuvent de bals populaires,
                                        d’feux d’artifice et de flonflons,
                                        ils pensent oublier dans la bière
                                        qu’ils sont gourvernés comme des pions.

                                        Au mois d’août c’est la liberté,
                                        après une longue année d’usine,
                                        ils crient : “Vive les congés payés”,
                                        ils oublient un peu la machine,
                                        en Espagne, en Grèce ou en France,
                                        ils vont polluer toutes les plages,
                                        et par leur unique présence,
                                        abîmer tous les paysages.

                                        Lorsqu’en septembre on assassine,
                                        un peuple et une liberté,
                                        au cœur de l’Amérique latine,
                                        ils sont pas nombreux à gueuler,
                                        un ambassadeur se ramène,
                                        bras ouverts il est accueilli,
                                        le fascisme c’est la gangrène
                                        à Santiago comme à Paris.

                                        Etre né sous l’signe de l’hexagone,
                                        c’est vraiment pas une sinécure,
                                        et le roi des cons, sur son trône,
                                        il est français, ça j’en suis sûr.

                                        Finies les vendanges en octobre,
                                        le raisin fermente en tonneaux,
                                        ils sont très fiers de leurs vignobles,
                                        leurs “Côtes-du-Rhône” et leurs “Bordeaux”,
                                        ils exportent le sang de la terre
                                        un peu partout à l’étranger,
                                        leur pinard et leur camenbert
                                        c’est leur seule gloire à ces tarrés.

                                        En Novembre, au salon d’l’auto,
                                        ils vont admirer par milliers
                                        l’dernier modèle de chez Peugeot,
                                        qu’ils pourront jamais se payer,
                                        la bagnole, la télé, l’tiercé,
                                        c’est l’opium du peuple de France,
                                        lui supprimer c’est le tuer,
                                        c’est une drogue à accoutumance.

                                        En décembre c’est l’apothéose,
                                        la grande bouffe et les p’tits cadeaux,
                                        ils sont toujours aussi moroses,
                                        mais y a d’la joie dans les ghettos,
                                        la Terre peut s’arrêter d’tourner,
                                        ils rat’ront pas leur réveillon;
                                        moi j’voudrais tous les voir crever,
                                        étouffés de dinde aux marrons.

                                        Etre né sous l’signe de l’hexagone,
                                        on peut pas dire qu’ca soit bandant
                                        si l’roi des cons perdait son trône,
                                        y aurait 50 millions de prétendants.
                                        :content:

                                        #216952
                                        tatanne33
                                          @tatanne33

                                          pa que zé fé des bitites bétiz! rien de grave ni de dangereux mais suffisant aux yeux de madame la :ins: :ins: pour me recaler… s….

                                          #216955
                                          moimem
                                            @chloe-moreau

                                            What about a french song sollea ?

                                            et pourkoi ke d’abor tu l’a pa u ton piti permi tou rozzzzz tataneuuu?! 😮

                                          20 sujets de 161 à 180 (sur un total de 4,575)
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