Dis donc papy, ta pété une rustine au cerveau ? Tu supportes plus le soleil des îles ?
Sinon, le post sur la gamine “terrible”, ça me fait penser à un gamin que j’ai eu en claé il y a une dizaine d’années. Il était arrivé dans l’école parce qu’il avait brûlé son école précédente (ce qui, ma foi, est une bonne raison de changer d’école).
J’avoue qu’aucun de nous n’a su réellement canaliser sa violence (équipe anciennante, équipe d’animation). Tout au plus évitions qu’il s’en prennent aux autres (à quelque chose prêt)
Finallement, sous la pression des parents notamment il est parti sur une autre école (après moulte péripéties). Sans doute était-ce au delà de nos moyens.
Je me rappelle d’un autre gamin (à peu près 15 ans en arrière cette fois, mais peut être l’ai-je déjà raconté) que les autres anim’ (filles) ne pouvaient pas blairer. A ses provocations, elles répondaient par la violence, ce qui était une erreur parce qu’à la maison il vivait bien pire et savait se défendre, surtout face à tout ce qui représentait de près ou de loin sa terrible maman. Il le leur rendait bien (aux animatrices) A l’époque j’étais en poste la moitié du temps sur la maternelle toute proche et l’on venait me chercher à chaque grosse “crise”sur le primaire où j’étais 2 jours par semaine.
Cette fois là, suite à une réflexion très conne (c’est quand qu’elle va payer, ta mère ?), il avait élégamment sauter de table en table avant de se percher sur le pré-fabriqué qui faisait office de cantine. De là-haut, il faisait des gestes pas joli-jolis aux zanimatrices… et les enfants de la cour avaient droit à un spectacle très drôle (l’une des cantinières un peu enrobés et rouges de colère qui esssaie de monter le long de la gouttière).
Finallement j’étais monté sur le préfabriqué où il m’attendait tout sourire. On a discuté de choses et d’autres.
Quand ma directrice m’a vu redescendre seul, elle a failli s’étouffer : mais ? Tu l’as pas fait descendre ?
– Bin non. c’est pas encore l’heure d’aller en classe.
Et puis j’étais retourné jouer avec mes petitots d’à côté très jaloux sagissant des primaires…
J’aimais beaucoup ce petit… sans doute le ressentait-il… j’étais le seul à pouvoir le chambrer, à déconner avec lui…
C’était un gamin super avec les autres gamins… finallement il a été “arraché” à sa mère… je ne l’ai plus jamais revu.