Putain les histoires que ça faisait pas !
Du jour au lendemain, celui qui recevait un colis, il avait tout plein de copains. Même si il était gros et con (surtout si il était gros et con) Mais ça ne durait que le temps du coli…
Que d’histoire.
En tant qu’anim’, sur une vingtaine d’année de colo, de classe de découverte, j’ai vu plein de choses zarbi sur les colis, les lettres aux enfants.
Un colis ave juste un pull oublié dedans, pas un mot, pas un bonbon, et la gamine qui avait pourtant réunie autour d’elles toutes ses copines pour déjà distribuer, une lettre avec les tables de multiplication, un courrier pour un enfant de moins de six ans avec une partie à l’intention de l’anim’ pour expliquer la disparition d’une grand-mère (nous n’avons pas oser lui dire…), et des enfants qui ne veulent pas écrire, des enfants qui veulent que je jeur lise leur lettre (mais tu sais lire ! Oui mais c’est mieux quand c’est toi) et qui pleure à chaque fois, encore ! encore et encore, et qui pleure à chaque fois, mais ça te fait pleurer, allez ! une dernière fois… et choupinette ? elle va bien ? comme si j’étais là-bas et que je pouvais lui dire ce qu’il n’y a pas dans la lettre, et ceux qui vous lise leur lettre, et que vous demandez “c’est qui Elise ?” et qu’on vous regarde avec des grands yeux : “Bin ! Mais c’est ma tata de Nice ! Comme si il était évident que vous connaissiez toute la famille !
Et puis les enfants qui ne recevaient pas de lettre…