En parlant de ma voisine… j’en avais parler sur le nawak il y a un ou deux ans…ou trois…
C’est une recluse (en fait j’ai pas tout compris : c’est une sorte de nonne qui a décidé de se consacrer à la prière et qui a fait voeux de silence, à quelque chose prêt), de s’échapper du monde d’une certaine façon…C’est dire si l’immeuble ici est pourri.
Mais non j’déconne pas !
Je suis sûr que vous êtes en train de vous dire que je raconte des conneries… Qu’il y en a pas un qui me croit…
Ca fait rien. Donc ça fait des années qu’on est voisin et les très rares fois où je la croisais dans les couloirs j’essayais de lui taper la cosette, ce qui me faisait marrer vu qu’elle a pas le droit de parler.
Bon, en décembre, j’avais remarquer que ça porte restait ouverte… Au bout d’à peu près une semaine, je suis aller voir ce qu’il en était. Elle était juste derrière la porte et quand elle m’a vu elle m’a claqué la porte au nez.
(faut dire qu’elle me prend pour quelque chose comme le fils de satan)
Début janvier, sa porte restait visiblement ouverte jour et nuit.
Vous vous dîtes : “qu’est-ce qu’il en a à foutre, ce con ?”
Bin, comme la première fois, en fait j’en avais rien à cirer qu’il lui soit arrivé quelque chose. Le problème, c’est si elle avait laissé ouverte sa porte pour appeler au secours, pour demander de l’aide, et qu’on finissait par la retrouver morte chez elle, je pouvais avoir des ennuis pour “non assistante à personne à danger”.
Oui, j’ai pris un peu d’acide, d’accord. Mais ça n’a rien à voir.
Comme c’était arrivé il y a six ans au troisième étage quand la droguée était morte dans son lit et que ses voisins avaient fait venir les pompiers parce que ça sentait très très mauvais. En même temps, le cadavre (le jus de cadavre) avait carrément “fondu dans le lit…
On avait pas gagné au chance : la cinglée qui la remplaçait a foutu le feu trois fois à son appart’ (et par la même à une partie de l’immeuble. quand les flics l’ont amené ligotée la dernière fois que je l’ai vu, elles les traités de tous les noms ; c’était vraiment très drôle ; elle était en nuisette et elle essayait de les mordre. Un des flics lui a demandé pourquoi elle avait mis le feu. elle a répondu “Je suis chez moi ; je fais ce que je veux… Vraiment très très drôle…
Bref…
Finallement, la semaine dernière je vais devant chez la voisine, pas de signe de vie. Je frappe en face, chez une dame noire qui vit là depuis un ou deux ans. Elle regarde par le petit trou dans la porte, et visiblement ma tête ne lui donne pas envie d’ouvrir :
– C’est pour quoi ?
– Je suis votre voisin, du 67… heu… avez-vous remarqué si la dame d’en face est apparue ces jour derniers ?
– Non. J’ai rien vu. J’ai rien entendu.
Finallement je frappe chez la frappée de dieu en me disant qu’elle va encore sortir comme une sorcière et me claquer la porte au nez. ou me planter un crucifix dans le bide.
Sur la porte, il y a scotché un message très très space (même les flics n’ont rien compris)
Je rentre : ” Y a quelqu’un ?” sur mes gardes…
Dedans, tout est en ordre, il y a un matelas à terre (on se croirait vraiment dan un couvent) ça pue une odeur bizarre. Mais personne. Même dans les chiottes.
Je ressors, je rentre chez moi, je préviens la police.
En dix minutes, ils sont là.
Ce qui m’a frappé tout de suite, c’est que quand ils sont arrivés devant la porte, même pour décrocher le message, ils ont mis immédiatement des gants.
C’est là que je me suis dit qu’il y avait mes empruntes partout dans l’appartement.
Ils m’ont posé des questions, pris mon nom, mon adresse, ma date de naissance (?) et sont repartis au bout d’une demi-heure.
Y’a plus qu’à espérer que cette conne ne se soit pas fait trucider.