Il y a quelques temps, j’avais lu attentivement les propositions… et quelques points m’avaient interpellés. S’il y a suivi, je suis curieux de quelques éclaircissements. 😀
À la page 16, par exemple, j’ai du mal à saisir comment une “activité” peut être plus ou moins éducative.
Elles peuvent maintenant, au moins pour trois heures, affirmer des objectifs de qualité, et devenir plus éducatives qu’une simple garderie, en lien avec l’école, les familles et les acteurs du territoire. À la notion, « d’activité », on préférera maintenant la notion de « parcours », qui permet porter l’accent sur l’objectif, le sens de l’activité,
plutôt que sur son activité concrète.
A priori, ce n’est pas tant lié au contenu mais à son “cadre” si je comprends bien ? C’est l’utilité de la notion “parcours” ?
Les NAP sont ainsi organisées sous forme de parcours en élémentaire, en essayant de réutiliser les apprentissages fondamentaux lorsque cela est possible (ex : parcours kapla et appropriation de la formation en mathématiques ludiques assurée aux
animateurs-coordinateurs par un ancien formateur de l’IUFM/ESPE…), tandis que pour les maternelle, l’accent est mis sur le libre choix autour d’espaces (détente, activités d’expression, …).
C’est intéressant de voir comment les “maternelle (sic)” sont épargnés par les parcours. Pas encore scolarisés ?
D’ailleurs, dans l’encart accolé, je vois un bel objectif de “lutte contre l’oisiveté” et, au-delà des présupposés moraux (et catholiques), cela me fait penser, peut-être à tort, des intentions productives.
En suivant, page 17, un paradoxe me semble tout à fait intéressant mais sa résolution est un peu rapide.
L’enjeu est de développer le choix, la motivation et l’implication des enfants dans l’activité. Or, si l’on n’y prête pas attention, le choix de l’enfant est rarement recueilli et encore plus rarement mis en œuvre. En effet, les intérêts des adultes peuvent déjà être contradictoires, dans une certaine mesure
On retrouve là une ambition, du moins l’intention régulièrement rappelée de prendre en compte l’avis des enfants, leur “participation”… dont on sait bien que les réalités sont bien pauvres.
On le voit, les obstacles sont tels que le choix de l’enfant n’est que trop rarement recueilli. Pourtant, il n’y a pas d’autres moyens pour
faire comprendre aux enfants les contraintes de la vie en société.
La conclusion me semble tout à fait significative d’un retournement qui opère une belle rationalisation. Si je traduis, “on aimerait bien ou on dit qu’il faut le faire, mais finalement on ne peut pas. Mais ce n’est pas grave ! C’est comme ça qu’ils apprennent à se taire : la société c’est comme ça”. :titille:
Le propos est volontairement critique. À la fois pour faire réagir et, peut-être, pour donner envie à quelques autres forumeurs-euses de lire quelques passages. Je reviendrai à l’occasion sur “l’espace ludique surveillé” de la page 21. 😀