Article – La vie au front d’un formateur BAFA dĂ©butant

  • Ce sujet contient 22 réponses, 12 participants et a Ă©tĂ© mis Ă  jour pour la derniĂšre fois par Simon, le il y a 8 annĂ©es et 4 mois.
20 sujets de 1 à 20 (sur un total de 23)
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    Messages
  • #20047
    ludou
      @ludou

      pour ce dernier point, ils sont en train de mourir de leur propre chef (ou plutĂŽt grĂące aux gouvernements successifs), donc c’est dĂ©jĂ  ça de fait ! 😆

      #20051
      michmuch
        @michmuch

        Lau a Ă©crit :
        Salut Michmuch, :coucou:
        Merci pour ce constat que je partage partiellement.

        michmuch a Ă©crit :
        Tant que ces formations BAFA/D ne seront pas des formations pĂ©dagogiques, elles ne seront que ces merdes oĂč les formateurs se branlent sur les mĂ©thodes en disant qu’ils sont diffĂ©rents de l’Ă©cole.

        Qu’est ce que tu appelles “formations pĂ©dagogiques” ? Quelles propositions concrĂštes ferais-tu pour amĂ©liorer ces formations ?

        Une formation pĂ©dagogique est une formation oĂč on pense en mĂȘme temps l’action et la thĂ©orie. C’est Ă  dire qu’il n’y a pas de distinction entre dire et faire.
        Aujourd’hui, il y a des diseux (stage thĂ©orique), des faiseux (stage pratique) et des re-diseux (stage d’appro). Les diseux ne font pas, les faiseux ne disent pas etc… Tout ceci permet de maintenir l’ordre Ă©tabli, les marchĂ©s des fĂ©dĂ©ration, le business colo, l’absence de rĂ©flexion, les pseudo-thĂ©ories, etc…
        Il faut retourner aux sources de la pĂ©dagogique : faire de la formation in situ en accompagnant les personnes in situ, en permettant de penser l’action, et d’agir en fonction de la pensĂ©e. De faire de l’alternance DANS un ACM (qui ne serait plus un ACM).
        Pour faire cela, il faut en mĂȘme temps dĂ©truire les fĂ©dĂ©s et leur protecteur le ministĂšre de la Jeunesse et des sports.

        #20063
        moilapa
          @moilapa

          Sauf que tu fais l’impasse sur la question principale
          de ta comparaison : on ne travaille pas avec de la matiĂšre
          inerte : se tromper dans l’emballage d’une boĂźte de chocolat
          ou dans une coupe de cheveux ne peut pas participer Ă  la destruction
          d’une personne. OĂč lĂ  on peut penser expertise, rentabilitĂ©…
          mais qui peut se prĂ©tendre expert en Autre ? Expert en “vie avec les
          autres ???? Qui peut prĂ©tendre former Ă  cela, ĂȘtre formĂ© Ă  la vie (point de vue juste
          commercial, capitaliste o tout doit ĂȘtre rentable, Ă©tudiable, reproductible, consommable) ????
          Rien, aucune formation ne peut prétendre à cela.
          Or l’animation ce n’est que ça. Penser pouvoir ĂȘtre formĂ© Ă  ce qui est le cƓur de ce mĂ©tier,
          c’est avoir cette vision commerciale de lavie, de l’Autre

          L’Autre n’est pas un sujet d’Ă©tude, d’Ă©ducation, un jouet, un objet sexuel.
          Il n’y a que soit Ă  Ă©tudier pour un jour oser le confronter aux autres…
          Se mĂ©tier se rĂ©sume Ă  ça essayer d’ĂȘtre un peu moins con, essayer de
          “bonifier” celui que l’on offre aux autres dans ces rencontres.

          Le Bafa n’a jamais Ă©tĂ© une formation et ne le sera jamais, il ne prĂ©parera
          jamais personne Ă  ĂȘtre parmi les Autres. Pour ça il faut vivre avec les autres.
          Juste. Et ceux qui “veulent aller plus loin’ ont tout le loisir d’Ă©tudier le seul cobaye
          que l’on puisse Ă©tudier, triturer : soi.
          Et ces formations n’ont aucune lĂ©gitimitĂ©, tout comme les assoc’ qui
          organisent des sĂ©jours oĂč des claĂ©, n’ont aucun droit sur les enfants, aucun
          mot Ă  dire sur la façon ont on va “‘occuper” de ces enfants, ni les parents, ni
          la société.
          La question n’est pas de savoir quels pourraient en ĂȘtre les contenus : mais de savoir qu’elles n’ont aucune
          lĂ©gitimitĂ©, que tout ce qui va y ĂȘtre dit n’a de consistance, de rĂ©alitĂ©.
          Le passage est juste obligé ? Et bien passons le Bafa : le reste appartient à la
          personne que l’on est et aux personnes que ln va avoir en face.

          Un animateur n’a aucun compte Ă  rendre s’agissant Ă  qui que ce soit sur ce qu’il fait,
          en dehors des personnes qui constitue le groupe s’agissant de rencontrer : Ă  l’Etat, la famille, l’Ă©cole,
          les responsables in situ ou dans l’assoc, la mairie : l’enfant
          et ce qu’il deviendra n’appartient Ă  personne.

          Seuls les enfants avec qui je bosse peuvent me parler de ce que
          je fais dans ces rencontres, construire avec moi ce que
          vont ĂȘtre des temps partagĂ©s. Leur contenu, leur sens ou leur non
          existence, leur dĂ©but, leur fin…

          Plus on avance dans la comprĂ©hension de ce mĂ©tier, plus l’on comprend
          que rien d’autre n’a de rĂ©alitĂ©.

          Et surtout (point numĂ©ro 2) : ce mĂ©tier de l’animation sociocul Ă  la prĂ©tention de…
          On va parler de respect de la personne, de la prise en
          compte de l’individu, d’humanisme… (et donc des questionnements en
          perpétuelle mouvement)
          L’animation non pas comme un outil de contrĂŽle de la sociĂ©tĂ©
          mais comme un “laboratoire” de penser, de penser la sociĂ©tĂ©,
          la place de l’individu dans cette sociĂ©tĂ©, en tt que citoyen.
          Ou alors il faut redĂ©finir cet animateur : comme agent de l’Etat ayant
          pour rĂŽle de participer au statu quo s’agissant de la domination
          des uns sur les autres…
          c’est justement de part cette prĂ©tention “humaniste” que ces
          formations, ce mĂ©tier, ne peuvent ĂȘtre ce que tu dis.
          Ca serait comme de prétendre planifier une formation au doute, à
          l’esprit critique…

          C’est la oĂč je fais la diffĂ©rence avec quelqu’un qui pense comme toi :
          j’ai conscience que mes actes ont une influence sur les
          personnes auprĂšs de qui j’agis (ici des enfants)
          Que e sont des personnes respectables, ressententes,
          uniques, que je ne peux planifier, prétendre prédire,
          transformer (Ă©duquer) surtout sans leur accord !!!
          Et qu’Ă  ce titre ces pseudos formations ne peuvent rien m
          dire d’elles qu’elles ne connaissent pas.

          Ce ne sont pas pour moi des données qui peuvent entrer
          dans des cadres, dans les outils qui te servent de référence tout
          au long de ta pratique de ce métier. Que des pseudo formateurs
          pourraient m’aider Ă  comprendre…

          J’ai en face de moi un Autre, des Autres, et non des objets d’Ă©ducation,
          de fantasme, de jouissance.

          Cela oblige à une réflexion, un questionnement, une remise en cause de fait :
          c’est le travail d’animateur que cette remise en cause (de soi en fait)
          C’en est “l’ADN” : nul projet n’est possible “en amon”, nulle formation ne peut
          ĂȘtre prĂ©parĂ©e, planifiĂ©e Ă  l’avance : tout bĂȘtement parce que les personnes ne
          se sont pas encore rencontrées !
          Il ne s’agit en rien de “retransmission” ou de “reproduction” ! C’est juste ne rien comprendre
          Ă  ce mĂ©tier. Il n’y a rien Ă  retransmettre.
          Ce mĂ©tier, c’est la rencontre, la dĂ©couverte d’autres personnes et du temps
          échangé avec elles : qui aurait-il à apprendre ici ?????
          C’est juste absurde. Et c’est partir d’une idĂ©e qui dĂ©jĂ  ne respecte pas l’enfant,
          le nie. C’est le dĂ©but de la violence, de la pensĂ©e violente, la pensĂ©e qui fait la violence
          que subissent tous les enfants jours aprĂšs jour.
          C’est la nĂ©gation de l’Autre.

          Sur ces pseudos formations, il suffirait juste de mettre en lumiĂšre
          toutes ces contradictions : poser la question de qui a inventé par exemple
          cet outil “mĂ©thodologie de projet” : soit, cet outil a pour but d’augmenter la rentabilitĂ©
          au sein de l’entreprise, en agissant sur le “point faible” de cet entreprise : l’humain,
          et ce qu’il a de particularitĂ©, d’unique, le fait qu’il ressente, exprime… il est facile de comprendre
          qu’une chaĂźne de travail avec des robots pose moins de problĂšme que cette
          mĂȘme chaĂźne avec des humains qui pensent, Ă©prouvent, se questionnent. Un robot qui ne marche
          plus, il suffit de le remplacer : voilà ce que tend à atteindre cet outil, voilà pour quoi il a été inventé : à
          partir de lĂ , comment expliquer son utilisation dans le camp de l’animation sociocul, etc…

          Prenons, autre exemple, le cas du claé : donc, cet idée de claé date de 1972, avec le fameux décret,
          et le dĂ©marrage rĂ©el de cette idĂ©e Ă  la fin des annĂ©es 80 -dĂ©but 90… mais l’idĂ©e de rĂ©crĂ©ation Ă©tait bien
          antĂ©rieure, et elle a une raison physiologique etc… Donc cette rĂ©crĂ©ation a pour but de repermettre
          l’Ă©tat d’Ă©ducation, en accordant aux enfants un temps oĂč ils peuvent se dĂ©penser, jouer entre eux, faire pour
          un temps sans cette Ă©ducation violente : la subordination Ă  l’adulte, la position assise obligatoire, la mise
          en concurrence avec les autres enfants, etc… donc si ce temps de rĂ©crĂ©ation a pour but de repermettre
          l’Ă©ducation… comment expliquer la volontĂ© Ă©ducative alors dans ce temps fait parce que l’enfant ne peut
          supporter cette Ă©ducation qu’au delĂ  d’une certaine dose !

          Ou s’agissant de cet outil “autoĂ©valuation” : comment parler “‘autoĂ©valuation” quand la volontĂ© est extĂ©rieure,
          ne vient pas de la personne : en quoi il s’agit alors d’auto Ă©valuation ?

          En quoi le seul terme (horrible) “animateur” pose t-il dĂ©jĂ  en germe le problĂšme de ce qu’est
          l’animation sociocul ?

          Qu’Est-ce que ces “besoins de l’enfant” ??? Sur quelle “science” reposent-ils ?

          etc, etc…

          Y’a t-il un seul temps de ces regroupements d’abrutis qui Ă©chapperaient Ă  ces
          simples questions, remises en cause ?

          Dans l’animation sociocul, on utilise des outils sans mĂȘme s’ĂȘtre posĂ© la question
          de ce Ă  quoi servent ces outils : le simple fait de poser cette question bloque totalement
          le travail d’une Ă©quipe en rĂ©union
          Et c’est bien souvent via ces pseudo formation que le crĂ©tin-animateur dĂ©couvre
          ces outils-rétins.

          non seulement ces “formations” de sont pas utiles, mais elles sont
          nuisibles, nuisibles Ă  l’enfance, comme l’animation sociocul,
          l’Ă©ducation populaire, l’ensemble des animateurs soociocul.

          Il n’y a rien Ă  repenser : il y a tout Ă  dĂ©truire.

          #20067
          Lapin
            @lapin-2

            Bonjour Ă  toutes et Ă  tous,

            les formations bafa et bafd (mais également bpjeps et cie) ont pour finalité, selon moi, comme toutes formations professionnelles la transmission et la reproduction des pratiques validées.

            Est-ce que le CAP coiffure vise Ă  l’Ă©mancipation, Ă  l’expĂ©rience de la justice et de la beauté ? N’a-t-il pas plutĂŽt pour finalitĂ© de former rapidement du personnel obĂ©issant, performant et capable de produire des coupes de cheveux “dans l’air du temps” ?
            Et le bac pro paysagiste ? Vise-t-il Ă  prĂ©parer la rĂ©volution urbaine ? Est-il un apprentissage de la gĂ©ographie de la domination et des moyens de libĂ©ration ? N’est-il pas plutĂŽt le lieu de formation de salariĂ©s capables de s’adapter Ă  la ville moderne et Ă  l’embellir, dont le module le plus “rĂ©volutionnaire” sera la dĂ©couverte de mĂ©thodes sans pesticides ?

            Est-ce que le bafa peut viser Ă  identifier et contrer les “mots-menteurs” dont parle balthazaar afin de dĂ©passer la rhĂ©torique et l’illusion et afin de repenser l’Ă©ducation ? Est-ce qu’une formation pro pourrait avoir pour objectif de dĂ©construire les catĂ©gories d’enfant et d’Ă©ducateur que tu Ă©voques moilapa et engager “la remise en cause de sa propre Ă©ducation” ?

            #20130
            Shaaa
              @shaaa

              – D’oĂč alors une remise en cause de sa propre Ă©ducation, de ce en quoi l’on nous a fait croire, de ce qui constitue la personne, ancien enfant, enfant de et Ă©lĂšve…
              – Pourquoi on ne peut penser l’enfant comme un futur citoyen (soit la question du respect de l’Autre en tant qu’Autre)
              – Lutter contre cette logique de sĂ©paration des Ăąges dans la sociĂ©tĂ©, une idĂ©e reposant sur le naturalisme et l’agisme (basĂ© lui sur les mĂȘmes logiques que le rascisme et le sexisme)
              Et tous autres discutions sans doute indispensables, autour d’auteurs (Illich, Holt…) de pesnĂ©es, de thĂšmes (je jeu en premier lieu : qu’est-ce que le jeu , Et qu’est-ce qui n’est pas jeu ? …)
              – en quoi le terme “animateur” pose dĂ©jĂ  problĂšme
              – discution autour de l’Ă©chelle de Hart et de ses limites
              – RĂ©flexion sur un outil comme la mĂ©thodologie de projet, d’oĂč elle vient, qui l’a inventĂ©e et dans quel but ! et de ce qu’alors cet outil n’a aucun sens dans le champ de l’animation.
              -remise en cause du statut de mineur (et donc de majeur)
              – lutte des rares enfants “libres” de par le monde pour leurs droits (de travailler (et d’ĂȘtre rĂ©munĂ©rĂ©), quitter leur famille, avoir une sexualitĂ© libre…)
              – abolition de la convention des droits de l’enfant

              etc, etc…
              Tous sujets de discutions qui devraient existĂ©s au sein d’Ă©quipes d’adultes prĂ©tendant travailler avec des enfants.

              C’est dĂ©jĂ  un sacrĂ© programme de formation. 😀

              #20132
              moilapa
                @moilapa

                Peut ĂȘtre qu’avant de rĂ©flĂ©chir Ă  ce qu’il faudrait changer dans le bafa, faudrait-il se poser la question “est-ce que ce “diplĂŽme” a du sens ?
                Est-ce que d’ailleurs un seul diplĂŽme a du sens dans l’animation sociocul ? (qui plus est quand cette “formation” est dispensĂ©e par des andouilles de l’animation sociocul, et de lĂ  l’impossibilitĂ© d’un environnement contradictoire : on commence Ă  avoir un peu de recul sur ce qui sort de ces “formations”)
                Donc avant : dĂ©finir ce qu’est ce mĂ©tier, son essence (et qu’est ce que le loisir !!!)
                et de lĂ  : peut-on alors se former Ă  “ça” ?(au sens formation professionnelle)
                Si ce mĂ©tier, c’est finalement de partager du temps avec les autres, le moins connement possible (et rien d’autre) peut-on prĂ©tendre former (ĂȘtre formateur !!!) Ă  cela ! Se prĂ©tendre par exemple “spĂ©cialiste en Autres !!! Se prĂ©tendre spĂ©cialiste en rapport avec les autres !!!)

                C’est Ă  dire : il n’y a rien Ă  savoir sur l’enfant (“enfant” qui n’existe pas, qui n’est qu’une thĂ©orie confortable pour dĂ©velopper des thĂ©ories, Ă©changer ; donc non “l’enfant” mais “les enfants” (la mĂȘme question se pose d’ailleurs s’agissant des “droits de l’enfant”)) Cet enfant de moins de six ans qui serait ainsi, aurait tels besoins (la encore une invention que l’on doit au naturalisme)
                (Invention qui a elle seule justifie l’Ă©ducation des enfants, parce que “du cĂŽtĂ© de la nature”, et qu’il faudrait (grĂące Ă  l’Ă©ducation) tirĂ©e du cĂŽtĂ© de la “raison”, de l'”humanitĂ©” (naturalisme qui depuis des siĂšcles a fait l’impasse sur sa propre rĂ©alitĂ© via cette gigantesque contradiction : l’humanitĂ© fait partie de la nature)

                Il n’y a rien Ă  essayer d’apprendre s’agissant de “l’enfant” ou des enfants”, puisque le seul sujet d’Ă©tude c’est soi : celui que l’on apporte dans ces rencontres, celui qu’on propose aux Autres dans ces temps d’Ă©changes.
                Rien Ă  prĂ©tendre apprendre de cet enfant que l’on ne connait pas encore, unique (et rien Ă  en attendre, surtout pas une volontĂ© Ă©ducative, sans doute une façon de sublimer des pulsions sexuelles pour ces enfants)
                C’est le sens de ce mĂ©tier que de rencontrer, dĂ©couvrir l’Autre, tel qu’il est, et non tel qu’on le fantasme d’une façon ou d’une autre.
                Le seul sujet d’observation, d’Ă©tude, c’est soi. Rien d’autre.
                Tout ce que l’on peut accumuler de savoirs s’agissant par exemple de socio-antropologie de l’enfance, n’a au final (dans la rencontre) d’incidence que sur soi, son comportement avec les Autres. Quand on essaie de comprendre l’Autre, on travail en fait Ă  soi, celui que l’on est, celui que l’on est en sociĂ©tĂ©.

                Donc, plutĂŽt que des pseudo formations qui ne veulent rien dire (surtout pas qu’une personne est apte Ă  “s’occuper d’enfants) laisser juste les gens grandir auprĂšs de ces enfants, les aider Ă©ventuellement dans ce cheminement de remise en cause des multiples formatages qui font chaque individu, surtout s’agissant du rapport Ă  l’enfance, juste Ă©changer “in situ”, au rythme de chacun, au fil des Ă©vĂ©nements et rencontres, sur cette volontĂ© Ă©ducative, d’oĂč vient ce besoin, cette pulsion, sur ce qu’est le “loisir” , sur ce que la “volontĂ© ducative” n’a pas de sens dans le champ des loisirs, que ce n’est juste pas possible du fait mĂȘme de ce qu’est le loisir, du fait mĂȘme du sens des mots. Par exemple de ce qu’est une rĂ©crĂ©ation dans le cadre d’un claĂ©.

                De là, des échanges sur la nécéssité de déscolarisation de la personne et de la société.
                – Aider ces personnes Ă  faire le deuil de ce fantasme de l’Ă©ducateur, rĂ©flĂ©chir sur ce qui a fait pour chacun le choix de ce mĂ©tier de l’enfance, du pourquoi ce dĂ©ir d’ĂȘtre avaec des enfants, toutes ces rĂ©flexions sur ces croyances en un enfant qui appartiendrait Ă  quelqu’un (sociĂ©tĂ© ? famille , Etat ? Organisateur du sĂ©jour ????) et de ce qu’alors on ne peut imaginer Ă  sa place ce que sera ses temps de loisirs, sa vie avec d’autres enfants, son Ă©ducation, etc, etc…

                – D’oĂč alors une remise en cause de sa propre Ă©ducation, de ce en quoi l’on nous a fait croire, de ce qui constitue la personne, ancien enfant, enfant de et Ă©lĂšve…
                – Pourquoi on ne peut penser l’enfant comme un futur citoyen (soit la question du respect de l’Autre en tant qu’Autre)
                – Lutter contre cette logique de sĂ©paration des Ăąges dans la sociĂ©tĂ©, une idĂ©e reposant sur le naturalisme et l’agisme (basĂ© lui sur les mĂȘmes logiques que le rascisme et le sexisme)
                Et tous autres discutions sans doute indispensables, autour d’auteurs (Illich, Holt…) de pesnĂ©es, de thĂšmes (je jeu en premier lieu : qu’est-ce que le jeu , Et qu’est-ce qui n’est pas jeu ? …)
                – en quoi le terme “animateur” pose dĂ©jĂ  problĂšme
                – discution autour de l’Ă©chelle de Hart et de ses limites
                – RĂ©flexion sur un outil comme la mĂ©thodologie de projet, d’oĂč elle vient, qui l’a inventĂ©e et dans quel but ! et de ce qu’alors cet outil n’a aucun sens dans le champ de l’animation.
                -remise en cause du statut de mineur (et donc de majeur)
                – lutte des rares enfants “libres” de par le monde pour leurs droits (de travailler (et d’ĂȘtre rĂ©munĂ©rĂ©), quitter leur famille, avoir une sexualitĂ© libre…)
                – abolition de la convention des droits de l’enfant

                etc, etc…
                Tous sujets de discutions qui devraient existĂ©s au sein d’Ă©quipes d’adultes prĂ©tendant travailler avec des enfants.

                Mais qu’il est peut probable de retrouver dans ces semaines Ă  Ă©changer entre dĂ©biles que sont les bafa, bafd et autres bpjeps…

                #20153
                balthazaar
                  @balthazaar

                  @XXYYZZ
                  Lorsqu’il y a un rapport d’Ă©valuation il est difficile d’empĂȘcher “la lĂšche” et de la distinguer du reste.
                  Il me semble plutĂŽt que les formateurs-Ă©valuateurs dĂ©testent se retrouver face Ă  quelqu’un qui ne leur ment pas. Ils exigent des rĂ©ponses stĂ©rĂ©otypĂ©es, donc des mensonges.

                  Il ne peut ĂȘtre question d’élaborer un programme journalier complet des le premier jour du stage, qui, aussi rassurant qu’il soit, aurait pour consĂ©quence de figer ou de faire entrer dans un moule prĂ©conçu, le contenu de la formation.
                  Quand on prĂ©tend former des gens, on doit ĂȘtre capable de leur dire comment on compte s’y prendre. Une mĂ©thode clairement explicitĂ©e se discute plus aisĂ©ment.

                  Cette grille de programme ne laissant que peu de place Ă  l’émergence des interactions formatives ne rĂ©pondrait pas Ă  la dynamique Ă©voquĂ©e ci dessus.
                  Eh voilĂ . C’est de l’argot, c’est classique chez les menteurs du social. Combien on parie que ce genre de personne finit toujours par faire un temps de formation sur la mĂ©thodo de projet.


                  @michmuch

                  les formateurs se branlent sur les mĂ©thodes en disant qu’ils sont diffĂ©rents de l’Ă©cole.
                  Ils tournent les tables? Ha ha ha! Le fameux “allez, on va bouger un peu les tables pour que ça ne soit pas trop scolaire”.


                  @lau

                  Quelles propositions concrÚtes ferais-tu pour améliorer ces formations ?
                  L’abandon pur et simple du jargon me semble un bon point de dĂ©part, en tout cas un dĂ©fi intĂ©ressant. Les mots-menteurs qui permettent d’obtenir trop facilement le consentement des stagiaires sont mauvais pour leur santĂ© mentale et pour les relations au travail.

                  #20154
                  gogogadget
                    @gogogadget

                    Si je rejoins Michmuch sur le cĂŽtĂ© “formatage” des sessions bafa/d proposĂ©es, je nuancerais tout de mĂȘme en prĂ©cisant que cela varie tout de mĂȘme en fonction des Ă©quipes.
                    Pour ma part, lors de mon approfondissement BAFD, j’ai particuliĂšrement apprĂ©ciĂ© pouvoir exprimer mes avis, remettre en cause certaines mĂ©thodologies qu’on nous a vendu comme parole d’Ă©vangile, dĂ©battre, et conclure certains Ă©changes en affirmant n’ĂȘtre pas en accord avec les formateurs sur certains sujets.
                    Il est vrai que j’ai eu la chance de tomber sur une Ă©quipe qui semble capable de prendre du recul et se remettre en question. Et Ă  voir lalĂšche organisĂ©es et la prise de note obsessionnelle et l’acquiescement systĂ©matique de certains stagiaires, ils ont du passĂ© par une formation bafa ou 1er stage bafd bien traumatisante…

                    #20159
                    Lau
                    Modérateur
                      @lau

                      Salut Michmuch, :coucou:

                      Merci pour ce constat que je partage partiellement.

                      michmuch a Ă©crit :
                      Tant que ces formations BAFA/D ne seront pas des formations pĂ©dagogiques, elles ne seront que ces merdes oĂč les formateurs se branlent sur les mĂ©thodes en disant qu’ils sont diffĂ©rents de l’Ă©cole.

                      Qu’est ce que tu appelles “formations pĂ©dagogiques” ? Quelles propositions concrĂštes ferais-tu pour amĂ©liorer ces formations ?

                      #20165
                      michmuch
                        @michmuch

                        Toute cette pseudo discussion sur planning ou pas planning n’est que bla-bla sans intĂ©rĂȘt.
                        Ces formations BAFA/D sont nulles, inutiles, elles n’existent que dans la conjonction de deux intĂ©rĂȘt particulier : celui des fĂ©dĂ©s de faire du fric et celle des formateurs de montrer qu’ils sont beaux, grands et forts… qu’ils maitrisent tout mĂȘme la pĂ©dagogie.
                        Le stagiaire n’existe pas, il est formatĂ©, niĂ©, rĂ©duit Ă  un produit de consommation jetable, corvĂ©able, et bien “Ă©duquĂ©” dans le bon sens. Fumisterie, foutaise, ignorance et incompĂ©tence sont les maitres-mots de ces pseudos formation.
                        Tant que ces formations BAFA/D ne seront pas des formations pĂ©dagogiques, elles ne seront que ces merdes oĂč les formateurs se branlent sur les mĂ©thodes en disant qu’ils sont diffĂ©rents de l’Ă©cole.

                        #20172
                        XXYYZZ
                          @xxyyzz

                          Avé Jibinat

                          je viens de lire ton article sur la responsabilité des formateurs BAFA BAFD.

                          Il est vrai que c’est un cas rarement abordĂ©.
                          Merci de l’avoir publiĂ©.
                          Tu as l’air d’ĂȘtre compĂ©tent dans ce domaine, plus que moi en tout cas.
                          Quelques remarques et questions :
                          Au delĂ  des textes seul les tribunaux dĂ©cident d’une peine, ou pas, Ă  infliger Ă  une personne qui comparaĂźt, aprĂšs les appels habituels.

                          il y a des cas pas facile Ă  juger.

                          dans les obligations que tu Ă©voquent; oĂč mets tu l’obligation de moyens ?

                          C’est vrai que le droit comun s’applique aux stages BAFA et BAFD.

                          En plus des tribunaux civile et pĂ©nals ; il y a la fameuse commission ( ex commission de sauvegarde), prĂ©sidĂ© par le prĂ©fet, qui peux prononcer une interdiction d’exercer Ă  un animateur ou Ă  un directeur, pour une pĂ©riode plus ou moins longue.

                          Enfin les cas peuvent ĂȘtre variĂ©s. Il y a quelques annĂ©es une stagiaire a dĂ©posĂ© une plainte contre un formateur qui voulait l’obliger Ă  avoir une relation sexuelle, contre un avis favorable sur la formation gĂ©nĂ©rale.AprĂšs plusieurs appels, le formateur a Ă©tĂ© interdit de former et a eu une amende.

                          Ensuite j’ai entendu un cas Ă©voquĂ© par un Conseiller de la jeunesse et sport , mais je doute fortement de sa vĂ©racitĂ©. Surtout connaissant bien la personne, trĂšs Ă  cheval sur les questions de justice, et assez imbu de sa personne.
                          D’aprĂšs lui, un parent aurait portĂ© plainte contre la DDJS, car un animateur brevetĂ© BAFA, aurait frappĂ© violemment un enfant . Cette DDJS se serait alors retournĂ© contre l’organisme de formation.
                          je lui ai demandĂ© contre quel organisme: celui de la FG, le directeur du stage pratique ou l celui de l’appro. Je n’ai pas eu de rĂ©ponse.
                          Depuis je n’ai plus entendu parler de l’histoire.

                          Qu’en pensez- vous ??

                          En tout cas merci pour le lien.

                          Enfin, je termine ces 4 messages en disant que pour moi tout cela appartient au passé.
                          Je n’encadre plus depuis 2013.
                          j’ai 71 balais donc place aux jeunes.

                          Certains, suivez les forums, 😀 vont dire ; ouf, enfin !! les stagiaires seront tranquilles. 🙂 :content: :jump2:

                          A cela je me permets une citation :

                          Si ceux qui disent du mal de moi, savaient ce que je pense d’eux, ils en diraient davantage.

                          Sacha Guitry

                          Allez bye

                          #20174
                          XXYYZZ
                            @xxyyzz

                            Avé Lapin Au sujet du planning

                            Je commencerai par le passage qui m’a le plus intĂ©ressĂ© dans tes posts et qui soulĂšve plusieurs questions pour moi :

                            Ok c’est ce que j’ai Ă©crit dans ma premiĂšre rĂ©ponse .Tu as raison de prendre le point qui t’intĂ©resse le plus et qui soulĂšve le plus de questions, pour toi.

                            Le planning

                            Si le planning n’est pas communiquĂ© aux stagiaires (affichĂ© ou distribuĂ©), existe-t-il ?
                            Si oui, pourquoi ne pas le partager ? Comment peut-on s’engager dans une formation de 8 ou 6 jours sans se projeter ? Le stagiaire peut-il s’approprier sa formation ?
                            Si non, comment travaillez-vous sans planning, vous Ă©quipe de formateurs ?
                            Pourquoi le planning ne serait-il pas respectĂ© ? Y-a-t’il une autre explication qu’une lacune du formateur ?

                            Bien sur au dĂ©part l’Ă©quipe de formateur a un planning en tĂȘte, souvent basĂ© sur les stages prĂ©cĂ©dents. Mais il est clair dans notre tĂȘte que ce planning est thĂ©orique.

                            Pourquoi ?
                            les modifications peuvent ĂȘtre diverses et variĂ©s. Oui, bien sur, il peux y avoir une lacune de formateurs, mais ce n’est pas la raison principale. Ensuite il y a lacune et lacune.

                            Un imprĂ©vu peux survenir, matĂ©riel, intervenant qui se dĂ©robe. climat, un module dure plus longtemps que prĂ©vu, au dĂ©part nous ne savons pas exactement le nombre de projet d’activitĂ© qui vont ĂȘtre rĂ©alisĂ©s, ni leurs natures etc

                            De plus les attentes des stagiaires peuvent évoluer ou, au moins se préciser en cours de stage.

                            Cela donne plus de libertĂ© Ă  l’Ă©quipe pour rĂ©agir en fonction de l’attitude des stagiaires.

                            Avec les stagiaires BAFA:
                            j’ai bien prĂ©cisĂ©: pas de planning rempli au dĂ©but du stage. Ce planning est ensuite rempli au fur et mesure du dĂ©roulement du stage.
                            cependant le premier jour est ,bien sur, rempli Ă  l’arrivĂ©e des stagiaires ainsi que l’Ă©valuation de mi stage.
                            Nous indiquons Ă©videment les fonctions de l’animateur imposĂ©es par la DDJSCS, les objectifs de l’encadrement, les diffĂ©rentes formes de travail, etc.
                            Tous la matins la journĂ©e est dĂ©crite au stagiaire ( sauf les rares fois oĂč j’oublie, mais bon ne le rĂ©pĂ©tez pas). 😕
                            Enfin ce fonctionnement est mentionné dans le projet du stage envoyé à la DDJSCS; Je crois que maintenant ce ne sera plus obligatoire ( envoyer le projet)

                            Un extrait d’un projet FG BAFA
                            ‱ Si les contenus des stages BAFA tels qu’ils sont dĂ©finis dans la rĂ©glementation restent bien la rĂ©fĂ©rence indispensable du projet de formation
                            ‱ Si la nĂ©cessitĂ© d’un cadre de rĂ©fĂ©rence Ă©crit, dĂ©clinĂ© sous forme d’objectifs ne fait pas l’ombre d’un doute

                            Il ne peut ĂȘtre question d’élaborer un programme journalier complet des le premier jour du stage, qui, aussi rassurant qu’il soit, aurait pour consĂ©quence de figer ou de faire entrer dans un moule prĂ©conçu, le contenu de la formation.
                            Cette grille de programme ne laissant que peu de place Ă  l’émergence des interactions formatives ne rĂ©pondrait pas Ă  la dynamique Ă©voquĂ©e ci dessus.

                            Concernant l’Ă©laboration collective du planning en bafd, quelle mĂ©thode as-tu utilisĂ© ? Travail en petits groupes ? AssemblĂ©e plĂ©niĂšre ? Modification et actualisation rĂ©guliĂšre ? Comment ?
                            Je partage ton analyse sur la difficultĂ© d’exploiter les “attentes” des stagiaires en formation gĂ©nĂ©rale… mais comment s’en sort-on ?

                            je vas essayer de répondre.
                            D’abord il peux y avoir quelques variantes mineures. J’indique les pratiques les plus courantes.

                            Ce planning Ă©tait en deux Ă©tapes, en plĂ©niĂšre avec l’ensemble stagiaires, formateurs. Entre 6 et 17 stagiaires, avec une moyenne de 11 Ă  12.
                            Dans la rĂšgle du jeu, chacun est sommĂ© de s’exprimer au moins une fois.

                            Avant il y a eu plusieurs temps, oĂč Ă©taient prĂ©cisĂ©: les objectifs de l’encadrement, les attentes des stagiaires, les demandes de la DRJSCS ( fonctions du directeur, et texte importants). C’est Ă  partir de cela que ce planning est fait. Dans le troisiĂšme stage nous avons aussi les rĂ©ponses faites, Ă  notre courrier par les stagiaires.
                            Nous remplissons jusqu’Ă  mi stage. ensuite Ă  mi stage re-belotte jusqu’Ă  la fin du stage, en se gardant une plage libre.

                            Extrait d’un PP de perf BAFD

                            En consĂ©quence, l’équipe attendra donc les attentes des stagiaires avant de mettre en place avec eux, un planning qui prendra en compte Ă  la fois le contenu officiel du stage, les attentes qui pourraient ĂȘtre exprimĂ©es oralement et dans le courrier envoyĂ©, les objectifs de l’encadrement, qui prennent en compte les lacunes que nous retrouvons habituellement, .
                            Le dit planning pourra donc ĂȘtre modifiĂ© en cours de stage pour tenir compte des attentes tardives ou dĂ©celĂ©es au fur et Ă  mesure du dĂ©roulement de la session.

                            Voila Lapin j’espĂšre que j’ai rĂ©pondu, au moins en partie, si ce n’est totalement, Ă  ton interrogation. :coucoub:

                            Je sais que cela ne fait pas l’unanimitĂ©, y compris au sein de certains membres de la DDDRJSCS; :engarde: mais mes collĂšgues et moi pensions que c’Ă©tait une des façons de responsabiliser les stagiaires et de montrer que l’animation des ACM n’est pas quelque chose de figĂ©.

                            Allez bye

                            #20175
                            XXYYZZ
                              @xxyyzz

                              Avé Voilier je réponds enfin
                              J’attendais qe l’effet du rhum arrangĂ© au Letchis( le meilleur) soit passĂ©.
                              .

                              Merci tout d’abord à XXYYZZ pour tes commentaires trùs complets.
                              Si je dois modifier un peu ce travail est-ce que je peux m’en inspirer ?

                              Bien sur, fais ce que tu veux. un message n’est pas la propriĂ©tĂ© de son auteur. Mais ce ne sont que des propos personnels d’un formateur BAFA et BAFD, parmi d’autres. Ni le meilleur , ni le pire.

                              1) Merci Lapin pour ton retour d’expĂ©rience sur le planning. Effectivement XXYYZZ, ne pas en donner est une solution radicale ! 😉
                              Si J&S a bien des objectifs assez prĂ©cis quant au BAFA et BAFD … que je n’ai jamais eu vĂ©ritablement sous les yeux !! Qqun a-t-il ce rĂ©fĂ©rentiel prĂ©cis Ă  nous passer ?

                              Cela a Ă©tĂ© modifiĂ© rĂ©cemment. C’est dans l’arrĂȘtĂ© du 22 juin 2007.Tu peux le trouver dans la partie rĂšglementation de Planetanim.

                              2) L’aide auditive des 5D ? Comme pour le sapin, c’est une “invention” de ma part
                              Auditif car il est facile de se rappeler 5 possibles attitudes de l’anim (ou de qqun d’autre) en cherchant 5 mots commençant par la lettre “D”. Cela crĂ©e une rĂ©pĂ©tition de consonnes facile Ă  retenir, c’est un truc mnĂ©motechnique.
                              Et la 6Úme position est Dieu (ici Poséidon)

                              OK, je comprends mieux maintenant.
                              Tu as raison chacun se forge ses propres outils ;ensuite Ă  voir ce qu’en font les autres.

                              3) D’accord avec toi sur l’ensemble de tes remarques, et ici sur le papotage. Personne n’a jamais remarquĂ© que ce type de rĂ©union peut aussi cacher une non maitrise du sujet par les formateurs ?
                              « Elle peut porter plusieurs noms, et avoir des variantes en fonction des objectifs. » : quels autres noms connais-tu ??

                              Suivant les objectifs et la forme de la discussion. il y a le bourdonnement, la discussion ou Ă  bĂątons rompus pour introduire le module sur la dynamique de groupe en BAFD, le ladilafĂ© ( c’est un terme en crĂ©ole RĂ©unionnais.), le duel etc. la aussi chacun donne un peu le nom qu’il pense ĂȘtre le plus appropriĂ©.

                              4) A mon tour de te poser une question : qu’est-ce que “le bateau” ?

                              C’est pour dĂ©buter le moment de mi- Ă©valuation en BAFD. Il doit permettre Ă  chaque stagiaire de se situer dans le stage.
                              je vais essaye de te dĂ©crire le moment. C’est assez long?.
                              Une salle est transformé en bateau symboliquement.
                              Il y a donc l’avant du bateau, le milieu ,l’arriĂšre du bateau.
                              En plus nous donnons quelques places particuliĂšres :
                              la barre pour un meneur du groupe,
                              la passerelle, le quai, si un stagiaire n’est pas vraiment entrĂ© dans le stage.
                              le sommet du mat, pour une personne qui maitrise bien l’ensemble du dĂ©but du sage,
                              les canots de sauvetage si une personne est entrée dans le stage, mais est un peu perdu,
                              Un fauteuil ou une chaise longue pour un Ă©ventuel touriste . c’est arrivĂ©e trĂšs rarement.
                              Il y a quelquefois de lĂ©gĂšre variante en fonction du groupe et … des souhaits de l’Ă©quipe (lol).

                              Ensuite i l y a plusieurs temps.
                              1) chaque stagiaire se place oĂč il pense qu’il est vraiment dans le stage.
                              2) Si un stagiaire le souhaite, il peux modifier la position d’un ou plusieurs de ses collĂšgues.
                              3) l’encadrement, Ă  son tour place chaque stagiaire, Ă  la place qu’ils voient Ă  ce moment du stage.
                              4) Enfin, Ă  la lumiĂšre des avis de ses collĂšgues et de l’encadrement, chaque stagiaire peux garder sa position ou la modifier.
                              En rĂšgle gĂ©nĂ©rale les stagiaires sont assez durs avec eux mĂȘmes (ou trop modestes);
                              Bien sur ensuite, il y a les entretiens en fonction des critĂšres .
                              J’espĂšre que tu as compris Voilier

                              Ce bateau peux Ă©videment ĂȘtre un voilier 🙂 😀
                              Elle est facile je sais, mais bon je n’ai pas pu rĂ©sister.

                              5) la remise de diplĂŽme de formateur stagiaire ? : Oui l’organisme d’educ pop trĂšs connu en question fournit, en tt cas en Bourgogne, un tel papier au formateur stagiaire

                              OK, mais c’est quoi comme document? une simple attestation pour justifier la prĂ©sence, avec en plus l’apprĂ©ciation, ou un truc plus Ă©laborĂ©?
                              dans l’assos oĂč je sĂ©vissais c’Ă©tait une attestation, avec la mention; mais pas un diplome.

                              9) “Tu parles entre formateurs ou entre stagiaire et formateurs? C’est diffĂ©rent.”
                              J’ai rencontrĂ© un formateur qui pouvait le faire avec nos stagiaires. Un “Heil Hitler” lors d’une performance thĂ©Ăątrale des stagiaires ne lui posait pas non plus de souci. Mais plein de qualitĂ©s par ailleurs

                              Ouais c’est l’Ă©ternelle question : Peux t’on rire de tout? et avec qui ? Franchement je n’ai pas de rĂ©ponses. Cela dĂ©pend de beaucoup de choses, des relations avec les stagiaires, mais pas que de cela.

                              10) “Que veux-tu dire pour garder leur propre enfant? ”
                              Mon fils avait 10 ans et j’ai pu, parfois, l’emmener avec moi en cession BAFA (pas comme stagiaire bien sĂ»r !!). Il profitait du cadre, de la bonne nourriture, de l’ambiance …

                              Dans la derniĂšre l’association oĂč j’Ă©tais, ce cas a Ă©tĂ© trĂšs mal vu par un inspecteur DDJSCS. Un formateur avait son fils de 5 ou 6 ans dans le stage. Le dit inspecteur a sĂ©vĂšrement condamnĂ© cela.Il a m^me tĂ©lĂ©phonĂ© Ă  un membre du CA lui demandant de rĂ©gler le problĂšme trĂšs vite. Ou le formateur s’en va ou il fait garder son enfant par quelqu’un.

                              N’Ă©tant pas dans l’Ă©quipe, je ne connais pas les arguments qu’a donnĂ© ce formateur. Maintenant Il faut dire que ,d’aprĂšs ce que j’ai entendu, l’inspecteur a trouvĂ© l’enfant seul dans une chambre.
                              il est possible que le formateur n’ai pas su donner les arguments que tu Ă©voques.
                              ConsĂ©quences : une mention dure dans le rapport d’inspection et un rappel Ă©crit, de la Direction DĂ©partementale de la JSCS.

                              Comme quoi tout le monde n’est pas logĂ© Ă  la mĂȘme enseigne.

                              Allez bye

                              #20191
                              XXYYZZ
                                @xxyyzz

                                Avé à tous.
                                Beaucoup de questions en 3 messages . Je vais tenter de répondre en plusieurs messages, sans cela ce serait trop long .

                                d’abord pour Lapin. merci d’attendre un peu Voilier

                                Bonsoir,

                                . Pour ma part, il est assez difficile de rĂ©pondre car cet article-tĂ©moignage ouvre la voie Ă  de multiples questions sur la formation Ă  l’animation (comment apprend-t-on Ă  ĂȘtre animateur?), sur la fonction du bafa (= reproduction de pratiques), sur la mĂ©thode ou dĂ©marche de formation (ex : pourquoi le jeu ou les mĂ©thodes actives ne sont-ils pas Ă©voquĂ©s ?) ou sur la vie collective entre adultes. Par quoi commencer ?

                                Oui d’accord, ce tĂ©moignage ouvre la voie Ă  toutes les questions que l’on peux se poser sur l’animation des ACM, depuis les diffĂ©rentes Ă©tapes de la formation, jusqu’Ă  tous les aspects et toutes les fonctions d’un animateur d’ACM.
                                On pourrait m^me aussi ouvrir sur l”‘animation professionnelle.
                                C’est ce qui fait sa richesse et sa complexitĂ©.

                                Par ou commencer ? je pourrais dire par le commencement. 🙂
                                Mais je prĂ©fĂšre dire que chacun peux y trouver ce qui cherche et ce qui l’intĂ©resse.

                                J’ai la mĂȘme difficultĂ© avec tes trois messages, clairs et dĂ©veloppĂ©s : de quoi parle-t-on ? De la façon de mener et de rĂ©ussir un stage thĂ©orique bafa ? De l’attitude et des qualitĂ©s humaines d’un formateur ? De voilier ? Des tiennes ?

                                Il s’agit tout simplement de mon tĂ©moignage de formateur BAFA BAFD, avec ses qualitĂ©s, ses dĂ©fauts, sa vision des stages thĂ©oriques. Je me suis simplement appuyĂ© sur celui de Voilier. De plus j’ai aimĂ© cet article.
                                Voila; Rien de plus.

                                Mais je reconnais que mes messages sont trùs long. on dirait du Moilapa. 🙂 😀 :jump2:

                                Je note que tu as beaucoup d’humour (cf. le passage sur le point G)

                                La tu te trompe ou c’est toi qui tu as de l’humour.
                                le passage sur le point G, n’est pas humoristique.
                                Je crois que le point G est un point, plus ou moins marquĂ©, trĂšs Ă©rogĂšne placĂ©, dans le vagin d’une dame. Point G, car je crois que celui qui l’a mentionnĂ© le premier est un mĂ©decin dont le nom commence par G. J’ai la flemme de chercher le nom.
                                Quant Ă  la loi de Godwin, ou point de Godwin ; c’est tout Ă  fait autre chose.
                                Je rĂ©sume : dans une discussion en ligne ou en direct; le point de Godwin est atteint lorsque une personne reproche Ă  l’autre d’avoir des idĂ©es qui se rapproche du nazisme, de Hitler des SS et autres..
                                La loi de Goldwin dit que au plus la discussion est longue ,au plus cette probabilité augmente.
                                M.Goldwin est un britannique

                                Elle a Ă©tĂ© Ă©voquĂ© au moins deux fois Ă  l’assemblĂ©e nationale française.
                                Dans la discussion sur la loi Hadopi et lors de la discussion sr l’IVG de madame S.Veil.
                                Donc tu vois, d’aprĂšs moi le point G et le point de Godwin sont deux choses diffĂ©rentes.
                                L’un Ă©voque le plaisir, l’autre la haine et l’horreur.

                                Pour tes questions sur le planning, soit sympa d’attendre un peu.

                                Merci

                                #20212
                                voilier
                                  @voilier

                                  Merci Lapin, Jibinat et surtout XXYYZZ pour vos commentaires 🙂
                                  Je rĂ©pondrai en “descendant” vos remarques le long de la page :
                                  https://archive.planetanim.fr/modules/newbb/viewtopic.php?topic_id=20345

                                  Merci tout d’abord à XXYYZZ pour tes commentaires trùs complets.
                                  Si je dois modifier un peu ce travail est-ce que je peux m’en inspirer ?
                                  Merci Ă  toi aussi pour m’avoir prĂ©venu par email de l’existence de ces commentaires, car je ne m’en Ă©tais pas aperçu ! 🙂

                                  1) Merci Lapin pour ton retour d’expĂ©rience sur le planning. Effectivement XXYYZZ, ne pas en donner est une solution radicale ! 😉
                                  Si J&S a bien des objectifs assez prĂ©cis quant au BAFA et BAFD … que je n’ai jamais eu vĂ©ritablement sous les yeux !! Qqun a-t-il ce rĂ©fĂ©rentiel prĂ©cis Ă  nous passer ? De loin je me rappelle qu’il tient en un bon paragraphe de 5-6 points
                                  Je vais lire ton lien dĂšs que possible Jibinat (http://www.jurisanimation.fr/?p=3054 )
                                  2) L’aide auditive des 5D ? Comme pour le sapin, c’est une “invention” de ma part
                                  Auditif car il est facile de se rappeler 5 possibles attitudes de l’anim (ou de qqun d’autre) en cherchant 5 mots commençant par la lettre “D”. Cela crĂ©e une rĂ©pĂ©tition de consonnes facile Ă  retenir, c’est un truc mnĂ©motechnique.
                                  Et la 6Úme position est Dieu (ici Poséidon)
                                  3) D’accord avec toi sur l’ensemble de tes remarques, et ici sur le papotage. Personne n’a jamais remarquĂ© que ce type de rĂ©union peut aussi cacher une non maitrise du sujet par les formateurs ?
                                  « Elle peut porter plusieurs noms, et avoir des variantes en fonction des objectifs. » : quels autres noms connais-tu ??
                                  4) « Je relie les deux, car à mon sens, ils sont à la fois liés et en contradiction. »
                                  Tu as tout Ă  fait raison
                                  4) A mon tour de te poser une question : qu’est-ce que “le bateau” ?
                                  5) la remise de diplĂŽme de formateur stagiaire ? : Oui l’organisme d’educ pop trĂšs connu en question fournit, en tt cas en Bourgogne, un tel papier au formateur stagiaire
                                  6) “Merci Ă  celui ou celle qui l’a Ă©crit” : oui je suis un mec 🙂
                                  7) “Pour moi je prĂ©cise que j’ai sĂ©vi dans environ 80 stages BAFA et BAFD entre 1980 et 2012” : ouahou !!!
                                  8) “La tu parles entre formateurs ?? Le travail d’Ă©quipe est important. Le directeur de stage est plus proche des autres formateurs qu’un directeur d’ACM avec les animateurs.” oh oui ! 🙂 Le directeur d’ACM est souvent bien seul.
                                  9) “Tu parles entre formateurs ou entre stagiaire et formateurs? C’est diffĂ©rent.”
                                  J’ai rencontrĂ© un formateur qui pouvait le faire avec nos stagiaires. Un “Heil Hitler” lors d’une performance thĂ©Ăątrale des stagiaires ne lui posait pas non plus de souci. Mais plein de qualitĂ©s par ailleurs
                                  10) “Que veux-tu dire pour garder leur propre enfant? ”
                                  Mon fils avait 10 ans et j’ai pu, parfois, l’emmener avec moi en cession BAFA (pas comme stagiaire bien sĂ»r !!). Il profitait du cadre, de la bonne nourriture, de l’ambiance …

                                  #20218
                                  Lapin
                                    @lapin-2

                                    Bonsoir,

                                    oui, XXYYZZ peu de rĂ©actions Ă  ce jour. Pour ma part, il est assez difficile de rĂ©pondre car cet article-tĂ©moignage ouvre la voie Ă  de multiples questions sur la formation Ă  l’animation (comment apprend-t-on Ă  ĂȘtre animateur?), sur la fonction du bafa (= reproduction de pratiques), sur la mĂ©thode ou dĂ©marche de formation (ex : pourquoi le jeu ou les mĂ©thodes actives ne sont-ils pas Ă©voquĂ©s ?) ou sur la vie collective entre adultes. Par quoi commencer ?

                                    J’ai la mĂȘme difficultĂ© avec tes trois messages, clairs et dĂ©veloppĂ©s : de quoi parle-t-on ? De la façon de mener et de rĂ©ussir un stage thĂ©orique bafa ? De l’attitude et des qualitĂ©s humaines d’un formateur ? De voilier ? Des tiennes ?
                                    Que nous Ă©cris-tu ? Que tu as beaucoup d’expĂ©rience. Que tu as pu dire avec humour Ă  un stagiaire (jeune, je suppose) que tu le prendrais sur ta colo
 comme enfant ! Qu’une fois tes collĂšgues formatrices t’ont signifiĂ© que ta veillĂ© n’avait pas de titre. Que tu es parfois en dĂ©saccord avec un collĂšgue formateur et que tu assumes. Que dire ?
                                    Je note que tu as beaucoup d’humour (cf. le passage sur le point G).

                                    Par quoi commencer ?

                                    Je commencerai par le passage qui m’a le plus intĂ©ressĂ© dans tes posts et qui soulĂšve plusieurs questions pour moi :

                                    XXYYZZ a Ă©crit :

                                    5/ Le planning « répondant aux attentes des stagiaires »

                                    Les Ă©quipes de formateurs ont dans leur mission celle d’établir un planning de travail pour chaque formation (BAFA 1 ou BAFA 3). Ce planning prĂ©sente les contenus thĂ©oriques et pratiques que dĂ©couvriront les animateurs stagiaires. Il est quasiment systĂ©matiquement prĂ©sentĂ© comme rĂ©pondant « aux attentes des stagiaires », aprĂšs la cĂ©rĂ©monie habituelle de dĂ©but de formation consistant en « l’expression des attentes des stagiaires ».
                                    Or ce planning contient, Ă  95 %, toujours les mĂȘmes contenus. En effet il doit rĂ©pondre, partout en France, aux exigences et attentes prĂ©cises de Jeunesse et Sport, quant au minimum requis pour devenir animateur. Attentes que je n’ai par ailleurs jamais eu entre les mains, je n’ai eu que leur interprĂ©tation.

                                    Depuis longtemps je n’affiche plus de planning en dĂ©but de stage. Ce qui d’ailleurs m’a valu des remontrances de certains membres de la DDJSCS.
                                    Au dĂ©part ,oui, mais ensuite lorsque je me suis aperçu que ce planning n’Ă©tait jamais respectĂ©, donc j’ai changĂ© d’avis . Bien sur au dĂ©part les stagiaires ont certaines informations: les formes de travail, les grandes lignes et surtout les fonctions d’un animateur de colos, d’ACM aujourd’ hui.
                                    Je pense aussi que demandez les attentes des stagiaires en début de stage FG BAFA est trÚs artificiel, voire inutile
                                    .Par contre c’est plus sensĂ© en appro BAFA. Ils peuvent se baser sur leur stage pratique.
                                    Pour les stages ‘” sur commandes” il peux aussi y avoir des attentes de la structure qui demande le stage.
                                    Par contre je ne penses pas que les exigences et atttentes de la Jeunesse et sports soient trĂšs prĂ©cises. elles se rĂ©sument aux fonctions d’un animateur ou directeur, qui ont Ă©tĂ© modifiĂ©es rĂ©cemment. Tant mieux si ce sont des termes assez gĂ©nĂ©raux.
                                    En BAFD nous allons encore plus loin. le planning est fait avec les stagiaires en fonction de trois sources : leurs attentes, les souhaits de l’encadrement et les textes de la DRJSCS.
                                    Fort heureusement; bien souvent ces trois sources ont des points communs. Au dĂ©part nous allons jusqu’Ă  environ mi stage puis deuxiĂšme sĂ©ance pour complĂ©ter , car des Ă©lĂ©ments nouveaux peuvent apparaĂźtre.
                                    En Perfect BAFD, un courrier est envoyĂ© Ă  chaque stagiaire leur demandant ce qu’ils souhaitent voir aborder et stage. Puis re belotte.

                                    Si le planning n’est pas communiquĂ© aux stagiaires (affichĂ© ou distribuĂ©), existe-t-il ?
                                    Si oui, pourquoi ne pas le partager ? Comment peut-on s’engager dans une formation de 8 ou 6 jours sans se projeter ? Le stagiaire peut-il s’approprier sa formation ?
                                    Si non, comment travaillez-vous sans planning, vous équipe de formateurs ?
                                    Pourquoi le planning ne serait-il pas respecté ? Y-a-t’il une autre explication qu’une lacune du formateur ?
                                    Concernant l’Ă©laboration collective du planning en bafd, quelle mĂ©thode as-tu utilisé ? Travail en petits groupes ? AssemblĂ©e plĂ©niĂšre ? Modification et actualisation rĂ©guliĂšre ? Comment ?
                                    Je partage ton analyse sur la difficultĂ© d’exploiter les “attentes” des stagiaires en formation gĂ©nĂ©rale… mais comment s’en sort-on ? 😉

                                    #20219
                                    Jibinat
                                      @roucheteau

                                      Bonjour,

                                      Je me permets d’ajouter un petit lien utile pour ceux et celles qui se lancent dans l’aventure de la formation BAFA :

                                      “Les responsabilitĂ©s du Formateur BAFA/BAFD”.

                                      Sinon excellent article !

                                      Bonne continuation et bonne annĂ©e 😉

                                      #20393
                                      XXYYZZ
                                        @xxyyzz

                                        Puisque tout le monde se prĂ©cipite pour rĂ©agir et devant l’afflux de rĂ©ponses đŸ˜„ je termine mes avis. 🙂
                                        Certains vont probablement dire: “Ouf; enfin.

                                        1/ L’aide auditive des « 5 D »
                                        La prĂ©sentation auditive des « 5 D », permet de reconnaitre facilement les postures possibles de l’animateur (ou d’un formateur 😉 ) : animateur DĂ©mocrate, Dominant, Dictateur, DĂ©magogue, DĂ©missionnaire

                                        Je ne connais pas les” 5D” , Pourquoi une posture uniquement auditive?? Bref je ne comprends pas ce passage. Les 5 D ne serais ce pas dans le mĂȘme style que la mĂ©thode SPARADRAP, ou un nom de ce genre,? Auquel je ne comprends d’ailleurs pas plus.

                                        C’est pour moi un mystĂšre aussi grand que lorsque le Christ a changĂ© l’eau en vin au noces de Caana. MĂȘme que les gens ont dit: “celui la il faudra l’inviter souvent”.

                                        J’avoue. Je voulais la faire. 😀

                                        En tout cas, pour moi, inconnu au bataillon.

                                        Ci-contre : ma propre position en tant que formateur BAFA, aprĂšs 10 ans d’un formatage « Ă©duc pop » intensif 😉 , et ma participation rĂ©guliĂšre aux ateliers sur les genres ☺.

                                        Question : quel est le nom de cette (6Ăšme) posture ?

                                        Tu parles de qui ? Du Monsieur assis sur son espĂšce de trĂŽne, ou de la dame qui lui tire la barbe.
                                        Le premier je dirais posture dominante , peux ĂȘtre pour masquer qu’il est dominĂ© ailleurs ?

                                        la deuxiÚme, il y a plusieurs possibilités : soumisses, lascives, amoureuses, naïves etc

                                        2/ L’aide visuelle du sapin
                                        La prĂ©sentation visuelle d’un sapin, permet de montrer l’imbrication des diffĂ©rents projets allant, telles des matriochkas, du projet de l’enfant Ă  celui de l’ONU. Chaque branche porte les consĂ©quences pratiques et concrĂštes pour les animateurs. Ci-dessous une fiche de stagiaire (il y manque, Ă  la base, le « projet » de l’enfant).

                                        Vous allez assez loin, pour une formation générale BAFA.
                                        Pour ma part les premiers projets, ceux en haut du sapin, sont justes mentionnés et encore.
                                        En FG BAFA, je préfÚre dire que nous faisons des projets constamment, y compris en dehors des centres de vacances.
                                        Souvent je cite des exemples habituels pour eux, en fonction de leurs Ăąges et de leurs distractions.
                                        Exemple: un jeune ou un groupe de jeunes qui va en boĂźte de nuit, a un projet avec des objectifs.
                                        Ou encore : un couple qui vient de s’installer ensemble Ă  le projet de faire construire une maison, ou plus modeste d’acheter une voiture.

                                        Ensuite je débouche sur les ACM, le PP et les PA.

                                        3/ Les papotages

                                        DĂ©finition humoristique (je crois) de papotage : « C’est une rĂ©union de travail aux vertus magiques. En utilisant cette mĂ©thode, les connaissances viennent des participants eux-mĂȘmes. A la limite (mais pas si limite que cela en pratique), il n’est plus besoin pour les organisateurs de prĂ©parer une rĂ©union. »
                                        Plus sĂ©rieusement, il s’agit de dialogues dirigĂ©s, comme les mises en situation et partage d’expĂ©rience. Ces Ă©changes font partie des moments apprĂ©ciĂ©s des stagiaires. Les faire s’exprimer et essayer de leur faire trouver les bonnes rĂ©ponses (lorsqu’elles existent) font aussi partie de nos objectifs.

                                        Oui C’est une mĂ©thode de travail couramment pratiquĂ©e en stage; quel que soit le stage.
                                        Elle peux porter plusieurs noms, et avoir des variantes en fonction des objectifs.

                                        Cela Peux aussi permettre d’observer les timides, les meneurs, ceux qui veulent avoir toujours raisons, les intellos, les fonceurs etc.

                                        Mais il faut que les groupes ne soient pas trop nombreux.
                                        Autres intĂ©rĂȘts c’est souvent assez marrant.

                                        Pourquoi y a t’il que des filles dans le dessin ??
                                        :boire:

                                        Il y a aussi un autre type de papotage: Pendant les moments informels; entre stagiaire et aussi entre formateur et stagiaire.
                                        Ce sont souvent des moments plus importants qu’on ne le croit. Bien sur, les premiers il Ă©chappent souvent aux formateurs et sont plus important lors des stages en internat.
                                        Mais ce n’est pas ton propos Voilier;

                                        Cependant, trop souvent, fort peu de choses restent aprĂšs coup de ces discussions 
 vite oubliĂ©es dans le flux et l’intensitĂ© de la semaine. Les formateurs essayent alors gĂ©nĂ©ralement (mais pas toujours) de fournir aux stagiaires des documents concis et utiles, de prĂ©fĂ©rence schĂ©matisĂ©s ou imagĂ©s, de façon Ă  ce que :

                                        a) des traces tangibles de la formation soient visibles Ă  la fin de celle-ci
                                        b) qu’ils aient quelque chose de solide, propre et structurĂ© pour s’appuyer dessus par la suite

                                        L’Ă©ternelle question des traces Ă©crites, ou autres des acquis du stage; quel que soit la forme travail:
                                        plusieurs pistes :
                                        -Insister pour que les stagiaires prennent des notes personnelles.
                                        -Afficher le plus possibles de notes, schĂ©ma, synthĂšses dans les locaux du stage. Souvent Ă  la fin du stage, il n’y a plus de murs vides.
                                        -Distribuer quelques polycopes, documents ou autres.

                                        Et / ou Ă  plus utiliser le cahier de l’animateur Ă©ventuellement offert aux stagiaires ?

                                        Si les stagiaires voyaient le mien; ils seraient surpris, mĂȘme horrifiĂ©s, et ne comprendrais rien Ă  mes gribouillages ou “gommages”. En plus cela serait “la honte” pour moi. :cass:

                                        4/ Le repos

                                        Un stage comme formateur est un travail Ă  part entiĂšre, rĂ©ellement Ă©reintant, de 7h Ă  
 cela dĂ©pend de l’équipe ! Selon le directeur de formation, les nuits peuvent commencer Ă  21h, 23h, 1h du matin 
 ou plus.
                                        Cela serait si bien d’éviter au maximum les rĂ©unions tardives et de s’imposer une limite Ă  23h, pour permettre aux formateurs qui le dĂ©sirent de se coucher vers minuit 
 et ĂȘtre frais le lendemain 7H ! 😉

                                        5/ Le 5Ăšme

                                        Le fameux 5Ăšme repas de fin de soirĂ©e n’est certes pas une obligation mais une tradition, avec ses dĂ©fauts et ses qualitĂ©s.
                                        Il y a un flou (grave bien sĂ»r 😉 ), quant au financement de ce 5Ăšme. Flou qui n’existe pas dans tous les organismes. Certaines structures mettent systĂ©matiquement de cĂŽtĂ© de quoi charger les batteries pour le 5Ăšme, avec quelques biĂšres. D’autres fixent un budget prĂ©cis Ă  l’intĂ©rieur de l’enveloppe allouĂ©e au directeur de formation et celui-ci peut vous appeler -avant la formation- afin de savoir si vous prĂ©fĂ©rez un saucisson du jura
 ou quelques paquets de smarties
 ou les deux ☺ . Cela crĂ©e d’emblĂ©e une ambiance sympathique ☺.
                                        Comme gardien des valeurs anciennes et garant du meilleur état psychologique et physique possible de mon équipe de formateurs, je rendrai volontiers obligatoire ce 5Úme, qui en rechargeant les batteries de chacun, permet chaque nuit de révolutionner le monde, en toute humilité !

                                        Je relie les deux, car à mon sens, ils sont à la fois liés et en contradiction.

                                        Je prĂ©fĂšre dire : encas sympathique que 5Ăšme repas. 😛
                                        Lorsque les formateurs sont fatiguĂ©s Ă  la fin de la rĂ©union de travail fructueuse, exaltante et indispensable,(LOL) pourquoi s’attarder sur le 5Ăšme, pour diminuer le temps de sommeil. ??

                                        En rĂ©alitĂ© c’est une façon de se dĂ©tendre, cela peux aussi ressouder un groupe s’il y a eu quelques tensions dans la journĂ©e et bien sur refaire le monde et les colonies de vacances.

                                        On se demande pourquoi personnes n’a pensĂ© et mis en pratique, plus tĂŽt, les idĂ©es avancĂ©es alors. :hammer:

                                        Ah une question un peu polĂ©mique, aux partisans des fameux 11 h de repos consĂ©cutifs, ou 8 h ( je ne sais plus). Ce temps du 5Ă©me ou de l’encas, est il considĂ©rĂ© comme un moment de travail ou un moment de repos ?

                                        Conclusion
                                        Un grand coup de chapeau aux directeurs, formateurs et stagiaires rencontrĂ©s ☺. Je suis encore loin d’avoir le niveau de certains ! Sauf peut-ĂȘtre pour chanter la chanson de « La baleine » ;).

                                        Oui je sais qu’il est de bon ton, particuliĂšrement par certains membres de ce forum, d’accuser de tous les maux la formation BAFA, BAFD, ainsi que les formateurs.

                                        Certes cette formation initiale ,je parle des trois ou quatre stages qui permettent de prĂ©parer le BAFA et le BAFD, est plus large que profonde, elle est de qualitĂ©, trĂšs inĂ©gale suivant les Ă©quipes de stage. Il est logique qu’un animateur ou un directeur ai encore des lacunes Ă  la fin de la formation. Mais a lui ou elle de se perfectionner, de vouloir Ă©voluer et de continuer s’il le dĂ©sire.

                                        Quant aux formateurs; comme dans toutes les professions, il y en a de super, d’autres s’en foutent, d’autres profitent de leurs positions, d’autres encore sont trĂšs efficaces et permettent aux stagiaires d’avancer, certains sont de bonne volontĂ© mais maladroit, D’autres font preuves d’imagination ‘ (qualitĂ© importante pour un formateur et un animateur).
                                        En fin il y a de tout.
                                        Ils sont humains.

                                        Les mauvaises graines sont ni plus importants , ni moins importants qu’ailleurs.

                                        Quant aux organismes de formation, je suis bien placĂ© pour savoir qu’elles sont nombreuses Ă  ramer pour continuer Ă  vivre.

                                        Ce texte est donc bien imparfait et incomplet. N’hĂ©sitez pas Ă  le critiquer ! MalgrĂ© un ton apparemment assurĂ©, j’ai bien conscience de n’avoir qu’une faible expĂ©rience comme formateur (un BAFA 1 et deux BAFA 3). J’espĂšre que l’humour, et l’autocritique, prĂ©sents dans ce retour d’expĂ©rience, feront comprendre que je me situe de façon humble et non prĂ©dicatrice, bien loin de la posture n°6 du III 1) 😉 .

                                        « La critique est aisĂ©e et l’art est difficile :
                                        La maxime réconforte ceux qui sont éreintés
                                        Par un seul trait de plume, véritable jet de bile

                                        Merci pour l’article super intĂ©ressant car il part d’un vĂ©cu.
                                        A+ j’espĂšre que tu pourras rĂ©pondre Ă  mes demandes de prĂ©cision.
                                        Vois tu Ă  mon Ăąge; je comprends vite, mais il faut m’expliquer longtemps.

                                        Bye

                                        #20444
                                        XXYYZZ
                                          @xxyyzz

                                          Voila la suite

                                          II Adaptations ou entorses à la déontologie affichée ?
                                          Quelle direction pĂ©dagogique suivre quand plusieurs sont possibles ? Et bien, c’est au directeur de dĂ©cider (allons, faisons politiquement correct : avec son Ă©quipe, bien sĂ»r).

                                          Oui employons des termes gentils. Cela nous fera la bouche fraiche.
                                          En fait cela dĂ©pend de l’anciennetĂ© et surtout de la personnalitĂ© de chaque formateur.
                                          Pour ma part je préconise une grande liberté aux équipes de stage.

                                          De plus si tu lis les valeurs, la dĂ©ontologie de la plupart des organismes de formations; il y a beaucoup de ressemblance. AprĂšs en pratique c’est autre chose.
                                          Encore un exemple qui concerne 8 personnes, dont moi. Lorsque, il y a 21 ans, nous avons Ă©tĂ© virĂ© de l’organisme de formation oĂč nous sĂ©vissions, le CA a dĂ©cidĂ© notre exclusion sans notre prĂ©sence. Certains ont fait appel Ă  l’AG, comme prĂ©vu dans les statuts.. Personne ne nous a ni invitĂ© ni mĂȘme informĂ© de la tenue de cette AG. Nous avons du aller en justice. Pourtant c’est une grosse association qui prĂŽne les valeurs humaines, la dĂ©mocratie, le libertĂ© de parole etc etc. Mais des que l’on critique les chefs ,alors lĂ  tous ces beaux principes partent en couilles.

                                          1/ Quel suivi des stagiaires ?
                                          Dans certaines formations, les stagiaires seront suivis chaque soir, avec l’aide du trombinoscope, et une trace soigneuse accompagnera chacun sur une fiche … qui peut d’ailleurs ĂȘtre consultĂ©e par l’impĂ©trant. Cela peut s’accompagner d’un entretien Ă  mi stage, plus un entretien final lors de la remise du diplĂŽme. Ce suivi consĂ©quent est plus facile Ă  gĂ©rer au sein d’un petit groupe.
                                          Il y aurait une tendance Ă  Ă©viter ces entretiens individuels ?
                                          Pourtant mon expĂ©rience m’a montrĂ© qu’ils s’avĂšrent rassurants et intĂ©ressants pour les stagiaires.

                                          Chaque soir ??? Glop En plus avec une fiche?? 😼
                                          Cela me semble lourd et souvent inutile.

                                          Ce qui me semble capital est que les stagiaires soient informĂ©s trĂšs vite des critĂšres et des modalitĂ©s de l’Ă©valuation.
                                          Pour ma part, au niveau des modalitĂ©s, je pratique souvent un entretien a mi stage et un autre en fin de stage qui dĂ©bouche sur l’apprĂ©ciation.
                                          De plus, chaque stagiaire peux demander un entretien supplĂ©mentaire, s’il le dĂ©sire et l’encadrement peux entretenir un stagiaire s’il le juge important. Tout cela est indiquĂ© en dĂ©but de stage.

                                          Les entretiens individuels avant la fin du stage sont trĂšs importants. Il ne faut pas les nĂ©gliger. En effet chaque stagiaire peux voir oĂč il en est en fonction des critĂšres.

                                          Pour les stages BAFD, les autres stagiaires peuvent donner des conseils Ă  leurs collĂšgues. IlS interviennent donc durant l’Ă©valuation.
                                          En plus Il n’y a pas que l’entretien. Quelquefois nous utilisons ” le bateau.”

                                          2/ Quel accompagnement des formateurs ?
                                          Dans une certaine structure de formation, l’Ă©valuation du formateur y est trĂšs prĂ©sente. Trop ?
                                          Nous y rencontrons d’abord une importante proposition d’autoĂ©valuation (15 feuilles !). Puis, le « formateur stagiaire » doit assister obligatoirement Ă  trois modules de formation, uniquement thĂ©oriques, d’un week-end chacun. Chacun de ces modules est suivi d’un entretien Ă©valuatif formel devant un membre de l’équipe de formateurs. On vous y indique la façon dont on vous a ressenti et les progrĂšs Ă©ventuels Ă  accomplir. Ce bilan vous est dĂ©livrĂ© par Ă©crit et est envoyĂ© sous forme informatique Ă  la structure. Idem Ă  la fin des deux premiĂšres formations que vous y effectuerez : en tant que formateur stagiaire vous avez Ă  la
                                          fin, aprĂšs la remise des diplĂŽmes aux animateurs stagiaires, un entretien avec le directeur/directrice de formation 
 oĂč l’on vous donne bons et mauvais points 
 A la fin des trois weekends de formation et des deux formations en tant que formateur stagiaire 
 vous avez le droit Ă  ĂȘtre photographiĂ© pour le journal de l’organisme avec les fĂ©licitations d’usage, bien mĂ©ritĂ©es !

                                          Une question . Cette procédure qui me semble trÚs lourde, est elle toujours respecté,??

                                          Pour ma part je pense que rien ne vaut le terrain, surtout pour les savoirs ĂȘtre et les savoirs faire faire.
                                          Qu’il y ai une formation thĂ©orique de base, oui bien sur. Mais participez Ă  l’encadrement d’un stage est plus important.
                                          Ensuite il faut prĂ©ciser avec le formateur dĂ©butant, comment il va s’investir. tous les nouveaux formateurs ne sont pas au m^me niveau d’investissement.

                                          Ensuite il ne faut pas se raconter d’histoire. cela dĂ©pend aussi si on a un besoin vital ( pour le stage) du formateur ou moins besoin.

                                          C’est horrible, mais c’est comme cela.

                                          Dans les dossiers de demandes d’habilitation, la jeunesse et sport et cohĂ©sion sociale ou autres noms ( tous ses noms diffĂ©rents c’est chiant) il demande des dĂ©tails sur le plan de formation initial et le plan de formation continue. A mon avis c’est trĂšs thĂ©orique.

                                          Par contre je ne comprends pas bien lorsque tu parles de remise de diplĂŽme aux animateurs stagiaires ???
                                          A ma connaissance, à la fin du stage il y a une appréciation stage satisfaisant ou stage non satisfaisant. le diplÎme BAFA ou BAFD est remis aprÚs la réunion du jury.
                                          OĂč alors cela a changĂ©, ou (pire pour moi) Alzheimer est en moi.

                                          Cette « lourdeur » (de mon point de vue), s’explique par un passĂ© rĂ©cent oĂč la structure en question avait rencontrĂ© divers problĂšmes avec des formateurs trop laxistes. Elle avait dĂ» se dĂ©barrasser d’une partie de son Ă©quipe 
 et renforcer le suivi (formation et Ă©valuation) des formateurs.

                                          Ceci peux en effet expliquer cela.
                                          Quoique j ‘ai souvent remarquĂ© que les formateurs dĂ©butants sont souvent plus sĂ©vĂšre avec les stagiaires que les formateurs chevronnĂ©s.

                                          3/ La « non mixité des chambres »
                                          Les formations BAFA intĂ©ressent des adultes de 18-20 ans Ă  parfois 45-50 ans Les rĂšgles de vie entre adultes ne relĂšvent pas de Jeunesse et sport et des mineurs. Cependant, en formation BAFA, on demande gĂ©nĂ©ralement qu’il y ait non mixitĂ© des chambres, au moins Ă  partir d’une certaine heure en soirĂ©e. En pratique, je n’ai jamais vu cette non mixitĂ© respectĂ©e. Dans une bonne humeur tantĂŽt bruyante tantĂŽt discrĂšte (qui n’exclut pas les tentatives de sĂ©duction bien sĂ»r), les Ă©changes ont toujours Ă©tĂ© nombreux entre les chambres.
                                          Peut-ĂȘtre est-il possible de prĂ©senter autrement les choses ? En indiquant que c’est Ă  chaque chambre de gĂ©rer cette mixitĂ© ? Dans le respect bien sĂ»r des convenances habituelles, qui sont Ă  rappeler. Du moment que chacun puisse dormir quand il le souhaite, et que les chambres ne se transforment pas en lieu d’ébats amoureux intempestifs (et « inlieupestifs »), c’est probablement l’essentiel ?

                                          :cass: :love: :-)O :bbf :bbsc
                                          La mixité !!!!.Eternelle question;.

                                          En stage de FG BAFA, il peux y avoir des mineurs. De plus j’ai vu certaines filles qui Ă©taient gĂ©nĂ©es d’avoir des garçons dans leurs chambres. Eh oui cela existe.
                                          Une inspectrice de la DDJSCS ( dans mon dĂ©partement cela s’appelle comme ça), m’a expliquĂ© que mĂȘme avec des majeurs il faut faire comme en colos avec des enfants, pour se rapprocher des conditions de la colo. Oh pardon du sĂ©jour de vacances.

                                          Je pense qu’il faut respecter l’intimitĂ© et les souhaits de chacun. Si une stagiaire refuse d’ĂȘtre dans la mĂȘme chambre qu’un membre du sexe opposĂ©e il faut respecter ce choix.il est temps aussi de dĂ©noncer une pruderie hypocrite. Si des stagiaires ont envie de tirer un coup ensemble, ce n’est pas en instaurant des chambres mixtes que cela va les empĂȘcher. Faut il les empĂȘcher d’ailleurs. je ne pense pas dans la mesure ou cela s’empiĂȘte pas dans le travail..

                                          4/ « L’égalitĂ© stagiaires / formateurs »
                                          Concernant la « hiérarchie », le statut ou les rÚgles à suivre, il existe deux façons de voir les choses :
                                          ‱ d’un cĂŽtĂ©, nous entendons de la part de cadres : ” il y a Ă©galitĂ©”, “possibilitĂ© de partage”, “le stagiaire qui a 25 ans d’anciennetĂ© peut en connaĂźtre plus”, « si on demande aux stagiaires d’appliquer telle rĂšgle, les formateurs doivent aussi la respecter » etc etc.
                                          ‱ de l’autre, le formateur exerce des pouvoirs rĂ©els : pouvoir de sanctionner, pouvoir de planifier (pouvoir d’organisation), pouvoir de l’expĂ©rience et du savoir, pouvoir d’influencer ou de partager des valeurs (par ses pratiques : dĂ©mocratie participative, par ex 
).
                                          Alors qu’en conclure ?
                                          J’ai bien mon opinion 
 ainsi probablement que les stagiaires.. Donc à vous de vous faire votre propre conclusion 😉 .

                                          Je préfÚre le terme opinion que conclusion.

                                          Il ne faut pas se voiler la face; l’Ă©galitĂ© entre stagiaire et formateur st un leurre. DĂ©jĂ  parce que les formateurs dĂ©livrent l”apprĂ©ciation finale +les Ă©lĂ©ments que tu indiques.

                                          Bien sur l’objectif est de faire participer le stagiaire Ă  sa formation.
                                          Dans les stages BAFD , les stagiaires prennent en main plusieurs moments de la formation. Bien il y a une aide Ă  la prĂ©paration ( surtout sur le choix de la forme de travail), une Ă©valuation faites aprĂšs ( l’objectif de cette Ă©valuation n’est pas de gagner du fric) LOL.
                                          de plus ,et c’est lĂ  le point compliquĂ©, l’encadrement se rĂ©serve le droit d’intervenir en cas de pros problĂšmes, erreur manifeste, ou complĂ©ment d’infos. Trop en dire ,risque de fausser l’intervention du stagiaire; trop laisser faire risque d’induire le groupe en erreur.

                                          Donc malgrĂ© cela il n’y a pas d’Ă©galitĂ© entre stagiaire et formateur,

                                          5/ Le planning « répondant aux attentes des stagiaires »

                                          Les Ă©quipes de formateurs ont dans leur mission celle d’établir un planning de travail pour chaque formation (BAFA 1 ou BAFA 3). Ce planning prĂ©sente les contenus thĂ©oriques et pratiques que dĂ©couvriront les animateurs stagiaires. Il est quasiment systĂ©matiquement prĂ©sentĂ© comme rĂ©pondant « aux attentes des stagiaires », aprĂšs la cĂ©rĂ©monie habituelle de dĂ©but de formation consistant en « l’expression des attentes des stagiaires ».
                                          Or ce planning contient, Ă  95 %, toujours les mĂȘmes contenus. En effet il doit rĂ©pondre, partout en France, aux exigences et attentes prĂ©cises de Jeunesse et Sport, quant au minimum requis pour devenir animateur. Attentes que je n’ai par ailleurs jamais eu entre les mains, je n’ai eu que leur interprĂ©tation.

                                          Depuis longtemps je n’affiche plus de planning en dĂ©but de stage. Ce qui d’ailleurs m’a valu des remontrances de certains membres de la DDJSCS.
                                          Au dĂ©part ,oui, mais ensuite lorsque je me suis aperçu que ce planning n’Ă©tait jamais respectĂ©, donc j’ai changĂ© d’avis . Bien sur au dĂ©part les stagiaires ont certaines informations: les formes de travail, les grandes lignes et surtout les fonctions d’un animateur de colos, d’ACM aujourd’ hui.
                                          Je pense aussi que demandez les attentes des stagiaires en début de stage FG BAFA est trÚs artificiel, voire inutile
                                          .Par contre c’est plus sensĂ© en appro BAFA. Ils peuvent se baser sur leur stage pratique.
                                          Pour les stages ‘” sur commandes” il peux aussi y avoir des attentes de la structure qui demande le stage.
                                          Par contre je ne penses pas que les exigences et atttentes de la Jeunesse et sports soient trĂšs prĂ©cises. elles se rĂ©sument aux fonctions d’un animateur ou directeur, qui ont Ă©tĂ© modifiĂ©es rĂ©cemment. Tant mieux si ce sont des termes assez gĂ©nĂ©raux.
                                          En BAFD nous allons encore plus loin. le planning est fait avec les stagiaires en fonction de trois sources : leurs attentes, les souhaits de l’encadrement et les textes de la DRJSCS.
                                          Fort heureusement; bien souvent ces trois sources ont des points communs. Au dĂ©part nous allons jusqu’Ă  environ mi stage puis deuxiĂšme sĂ©ance pour complĂ©ter , car des Ă©lĂ©ments nouveaux peuvent apparaĂźtre.
                                          En Perfect BAFD, un courrier est envoyĂ© Ă  chaque stagiaire leur demandant ce qu’ils souhaitent voir aborder et stage. Puis re belotte.

                                          Voila pour cette suite. La fin au prochain numéro.
                                          .

                                          #20465
                                          XXYYZZ
                                            @xxyyzz

                                            Avé à tous
                                            Article Ă  la fois sympathique, intĂ©ressant et plein d’enseignement .Merci Ă  celui ou celle qui l’a Ă©crit et Ă  celui qui l’ mis en ligne. J’apprĂ©cie ce mĂ©lange de sĂ©rieux et d’humour. Je vais rĂ©agir un peu en vrac, ( et mĂȘme un peu beaucoup) , sur certains passages en me basant sur mon propre vĂ©cu et en narrant certaines anecdotes vraies.
                                            D’abord il me semble qu’aprĂšs 15 ou 20 stages , les propos de notre ami avis seraient un peu diffĂ©rents.
                                            Pour moi je prĂ©cise que j’ai sĂ©vi dans environ 80 stages BAFA et BAFD entre 1980 et 2012 dans 3 organismes diffĂ©rents dont l’un oĂč j’ai Ă©tĂ© virĂ©, car je contestait trop les huiles.
                                            J’ai arrĂȘtĂ© en 2012. Certains vont dire : ” tant mieux pour les stagiaires”.
                                            l’assos ou je sĂ©vissais a fait faillite. c’est Ă©videment une raison.

                                            1/ La sur-politesse
                                            Les relations entre stagiaires, stagiaires et formateurs 
 en formation BAFA, sont souvent polies, trĂšs polies. Trop polies ? Cela est dĂ», entre autre, au contexte d’évaluation de la formation : chaque stagiaire est Ă©valuĂ© Ă  tout moment sur ses savoirs thĂ©oriques, savoir-faire et savoir-ĂȘtre.

                                            C’est probablement vrai pour les relations stagiaires formateurs. Une fois une stagiaire m’a mĂȘme proposĂ© de me laver mon linge. Eh oui.
                                            Mais certains sont plus libres sur ce point. Fort heureusement.
                                            Lorsqu’il y a un rapport d’Ă©valuation il est difficile d’empĂȘcher “la lĂšche” et de la distinguer du reste.
                                            Il faut ĂȘtre clair quelque soit les rapports humains entre stagiaires et formateurs; l’Ă©quipe d’encadrement restera celle qui Ă©value et indique l’apprĂ©ciation.
                                            C’est bien sur moins vrais sur les relations entre stagiaires. de toutes façons les formateurs ne sont pas toujours au courant de tout. Heureusement d’ailleurs.

                                            2/ Bisounours or not bisounours
                                            Globalement, le monde de la formation n’est, hĂ©las, pas un monde de bisounours, de candides vivant sans cesse dans la joie et la communion.

                                            Il n’y a aucun monde formĂ©s de bisounours, de candides ou autres. Celui de l’animation n’est pas une exception.

                                            . Mon premier stage s’est effectuĂ© avec un directeur qui me ressemble un peu (humour, façon de travailler,
),

                                            Je pense aussi que savoir manier l’humour est important. Sans en abuser et en tenant compte du public et des circonstances..
                                            Un exemple concret :
                                            Lorsque un stagiaire arrive rĂ©guliĂšrement en retard : je me permets de genre de rĂ©flexion :” excusez le, il n’avait pas pu arriver plus tard.
                                            . je reconnais que cela provoque parfois des réactions diverses dans le public.

                                            Il faut en effet savoir faire l’équilibriste entre :
                                            ‱ d’une part, respecter l’autre, y compris dans ses faiblesses … (il va de soi que ce dernier point me concerne aussi ☹ ). Ne pas prendre ombrage en cas de diffĂ©rence de fonctionnement ou d’approche d’un problĂšme.

                                            La tu parles entre formateurs ?? Le travail d’Ă©quipe est important. le directeur de stage est plus proche des autres formateurs qu’un directeur d’ACM avec les animateurs.

                                            et d’autre part, ne pas se laisser marcher sur les pieds par ceux qui pourraient vous froisser plus ou moins volontairement (formateurs comme stagiaires d’ailleurs).

                                            ‱ Oui il faut montrer que l’on est lĂ , et que l’on assume son rĂŽle et sa fonction.

                                            Ce travail d’équilibriste est, bien sĂ»r, important en toute compagnie. Mais j’appelle un stage BAFA, , un « accĂ©lĂ©rateur de vie ». C’est Ă  dire un espace-temps oĂč nos expĂ©riences s’acquiĂšrent de façon plus forte et rapide que d’habitude. Les relations humaines y sont donc elles aussi vives, tant dans un sens positif que, Ă©ventuellement, plus tendu.

                                            Le stage, surtout en internat complet, est un lieu de vie à la fois intense, riche et artificiel. Le terme accélérateur de mode de vie, me convient. Il est différent de la vrai vie..
                                            A mes dĂ©buts je disais au stagiaires : “oubliez vos soucis personnels durant le stage”. Depuis j’ai Ă©voluĂ©.
                                            Ceci dit j’ai connu des formatrices dans une association importante qui interdisaient au stagiaires toutes sorties Ă  l’extĂ©rieur durant les 8 jours de la FG BAFA. Heureusement certains faisaient le mur. Je le sais car j’Ă©tais en parallĂšle dans les m^mes bĂątiments pas trĂšs Ă©loignĂ©s. WaĂŻ je cafarde.

                                            Je n’ai pas encore atteint le stade que semble avoir certains formateurs, que j’envie d’ailleurs, de grande dĂ©contraction et joie de vivre. Je ne souhaite pas rejoindre par contre le stade de l’humour Ă  outrance, comme : “en forme ce matin connard ?”, “oh oh oh, il m’a traitĂ© de connard, trop fort !”. L’acceptation de la provocation blagueuse de l’autre est alors le summum de l’intĂ©gration.

                                            Tu parles entre formateurs ou entre stagiaire et formateurs? C’est diffĂ©rents.
                                            Je n’ai jamais dit connard Ă  personne en stage mĂȘme de façon humoristique. .
                                            Sur ce forum j’ai Ă©tĂ© traitĂ© de connard, de pauvre con, de tĂȘte de noeuds, de vieux, de personnes peu intelligentes et autres joyeusetĂ©es. Eux ce n’Ă©tait pas de l’humour. Mais bon de la part de certaines personnes c’est un compliment.

                                            Il m’est cependant arrivĂ© d’utiliser, en stage, des termes ou d’avoir des attitudes peu flĂąteuses. Tout dĂ©pend du contexte et du ton auquel s’est dit.
                                            Un jour, Ă  l’Ă©valuation de mi stage; j’ai dit Ă  un stagiaire :” je te prendrais bien dans ma colo… comme enfant.. m^me pas comme ados. Cela a fonctionnĂ©. ce stagiaire s’est rĂ©veillĂ© et Ă  changer complĂštement d’attitude.
                                            Une autre fois j’ai dit Ă  un groupe de projet. si quelqu’un vous dit que votre projet a Ă©tĂ© bon; et bien ce quelqu’un sera un menteur. Bien sur ce n’est pas Ă  dire Ă  n’importe qui et n’importe comment. Et surtout il y a le ton et le contexte..
                                            Ce n’est qu’un exemple. J’en ai d’autres. Attention je ne prĂ©tends pas ĂȘtre un modĂšle..Chaque cas est un cas particulier.

                                            Les moments d’adieu sont par exemple toujours restĂ©s Ă©mouvants. Ils sont intenses et sincĂšres car ils prennent place Ă  la fin -par dĂ©finition- d’une semaine d’épreuves diverses et fortes, ayant peu Ă  envier Ă  Koh-Lanta, et unissant les stagiaires-aventuriers dans un vĂ©cu commun, une expĂ©rience souvent unique, riche et « accĂ©lĂ©ratrice de vie ».

                                            Ah ces fins de stage … Il n’y a pas de mots. les stagiaires se promettent de s’Ă©crire; actuellement de s’envoyer des mails ou des textos. On pleure pas mal. Un peu comme dans les gares ( les plus ĂągĂ©es connaissent peux ĂȘtre la chanson de Marie josĂ©e Neuville) et les aĂ©roports. En FG ils veulent faire l’appro ensemble. Il est vrai qu’a part, ĂȘtre complĂštement fermĂ© Ă  toutes idĂ©es sociales, le stage en internat, reste un trĂšs bon moments de vie collective, au delĂ  de l”aspect formation et travail. Des couples, plus ou moins Ă©phĂ©mĂšres peuvent se former.

                                            J’ai connu aussi un cas inverse Ă©pique et qui m’a fallu d’ĂȘtre rĂ©veillĂ© Ă  3 h du matin par un jeune stagiaire car sa copine voulait le quitter lui et le stage. Sur le moment j’Ă©tais emmerdĂ©. mais quand j’y repense maintenant j’en souris.

                                            Et puis il y a les retombĂ©s d’aprĂšs stage; eh oui. Souvent il ne reste plus grand chose. il y a bien sur des exceptions rares. Mais en gĂ©nĂ©ral chacun s’en va vers son “destin”.

                                            3/ Le dĂ©briefing, 
 ou l’agression lĂ©galisĂ©e ? 😉
                                            Le dĂ©briefing est, ici, la rĂ©union oĂč l’on discute de la façon dont s’est passĂ©e la journĂ©e. Elle peut ĂȘtre, bien sĂ»r, nĂ©cessaire mais prĂ©sente aussi des inconvĂ©nients :
                                            ‱ l’absence de recul
                                            ‱ parfois il y a absence de rĂ©sultats nĂ©cessaires et suffisants pour tirer des conclusions
                                            ‱ enfin, un dĂ©briefing permet bien sĂ»r de parler des difficultĂ©s rencontrĂ©es, et cela fait partie de ses buts. Mais la façon d’exprimer ces difficultĂ©s, ou le choix des difficultĂ©s mises ainsi « en valeur », peuvent ĂȘtre ressentis, Ă  tort ou Ă  raison, comme agressifs, sous une couverture professionnelle, envers un formateur « coupable » d’avoir, Ă  un moment, mal dit ou mal fait.
                                            [:quote]
                                            Oui cela m’emmĂšne Ă  dire qu’il faut aller Ă  l’essentiel et ne pas s’emberlicotter avec des dĂ©tails. les remarques faites entre formateurs doivent rester courtoises et ĂȘtre vu et faites dans l’esprit de progression. Le formateur dĂ©butant a aussi le droit et le devoir de donner ses avis sur les autres formateurs. Enfin il ne doit pas durer des plombes.

                                            Ainsi, lors de mon 3Ăšme stage comme formateur BAFA, je pensais pouvoir me sentir assez dĂ©contractĂ©. J’avais en effet le sentiment d’assurer mieux qu’au 1er et 2Ăšme (qui s’étaient de toute façon bien passĂ©s). Big Bada Boom, lors du seul dĂ©briefing organisĂ© pendant cette formation, j’ai le plaisir de recevoir une longue remise en cause d’un autre formateur.

                                            A mon Ă©niĂšme stage j’ai eu une remarque de la part de deux autres formatrices car j’avais oubliĂ© de donner un titre Ă  la premiĂšre veillĂ©e.
                                            Il est clair qu’un formateur trĂšs confirmĂ© doit ĂȘtre capable d’Ă©couter les avis d’un jeune formateur. les Ă©changes entre formateurs doivent ĂȘtre frĂ©quents et trĂšs libres.

                                            4/ Existe-t-il une « novlangue » Educ Pop ?
                                            FlorilĂšge vĂ©cu : capitaliser nos connaissances, budgĂ©tiser notre temps, l’économie de notre stage (pour parler de l’enveloppe budgĂ©taire), la vacance, cela vous agrĂ©e, temps de latence, en fonction des compĂ©tences et appĂ©tences de chacun, 
 Tout cela n’est pas si loin du « rĂ©fĂ©rentiel bondissant », moquĂ© artificiellement (car ce terme n’a quasiment jamais Ă©tĂ© utilisĂ©) par Claude ALLEGRE, pour les sports de ballon dans l’éducation nationale.

                                            Oui si on utilise un terme ou un sigle un peu pittoresque il faut l’expliciter clairement.

                                            Pour ma part j’utilise frĂ©quemment le terme G P T (Gestion Personnelle du temps). 😀

                                            En ce qui me concerne, j’y ai dĂ©couvert -ou approfondis-, des notions intĂ©ressantes, comme le point G (Godwin), les genres 


                                            Je croyais que le point G et le pont de Godwin était deux choses trÚs différentes. Comme quoi on apprends à tout ùge.

                                            5/ Des formateurs aux motivations trÚs diversifiées !
                                            Si les fonctionnements de chacun peuvent s’avĂ©rer bien diffĂ©rents, les motivations de mĂȘme.
                                            ‱ ou d’autres car ils ne savent trop que faire avec leur propre enfant, et que les organismes de formation permettent cet aspect familial. Cela est d’ailleurs trùs positif..

                                            Certes les motivations sont différentes , mais en plus pour une m^me personne elles évoluent au fil du temps.
                                            Que veux tu dire pour garder leur propre enfant?
                                            Il y a 3 ans un inspecteur de la DDJSCS a violemment critiquĂ© le fait qu’un formateur avait son fils trĂšs jeunes sur son propre stage. Pour lui c’Ă©tait complĂštement incompatible. ces remarques ne m’ont pas paru complĂštement fausses. Mais je ne connais pas tous les dĂ©tails car je n’Ă©tais pas dans l’Ă©quipe,

                                            . En pratique donc, il y a globalement homogĂ©nĂ©itĂ© dans les Ă©quipes de formateurs 
 et si diffĂ©rences il y a, il suffit de les prĂ©senter comme un enrichissement et une ouverture au dialogue 😉

                                            Je serais plus nuancés.
                                            D’abord je pense qu’un stage dĂ©pend avant tout de l’Ă©quipe de formateurs. il n’y a pas forcĂ©ment homogĂ©nĂ©itĂ© au sein de diffĂ©rents stage mĂȘme du mĂȘme organisme de formation.

                                            Ensuite au cours d’un mĂȘme stage, effectivement des diffĂ©rences peuvent apparaĂźtre chez les formateurs; C’est en effet une ouverture au dialogue et cela permet de montrer aux stagiaires qu’il n’y a pas qu’une voie possible, mais que chacun peux avoir ses propres avis. c’est beaucoup plus important dans les stages BAFD oĂč je pense que c’est mĂȘme souhaitable..
                                            deux exemples :
                                            j’exagĂšre volontairement les deux conceptions pour faire mieux comprendre
                                            1) Avec un collĂšgue nous avons des apprĂ©ciations diffĂ©rentes sur l’Ă©ducatif et le ludique. pour lui l’aspect Ă©ducatif est capital et il ne conçoit que trĂšs peu une activitĂ© sans objectifs Ă©ducatifs. pour moi c’est plutĂŽt l’inverse, les enfants doivent d’abord s’amuser.
                                            Ces deus postions sont lancĂ©es chez les stagiaires directeurs; Chacun doit ĂȘtre capable de se positionner et d’Ă©ventuellement d’Ă©voluer.. Nous avons encadre plusieurs stages BAFD ensemble.
                                            2)Au sujet de la rĂšglementation:
                                            Je n’ai pas toujours respectĂ© la rĂšglementation. Loin de lĂ . Rassurez- vous, aucun enfant n’a jamais eu d’ accidents graves. Je ne suis pas complĂštement stupide,, un peu probablement. Un autre directeur lui, pense qu’il faut respecter la rĂšglementation Ă  la lettre. C’est un dĂ©bat prĂ©sent en fil rouge dans plusieurs stages que j’ai dirigĂ©, avec ou sans lui. Les stagiaires directeurs doivent ĂȘtre, au moins, sensibilisĂ© Ă  cela.
                                            Je sais que cela est interdit par la rĂšglementation . Qu’est ce que je fais ? Le simple de fait de se poser la question est dĂ©jĂ , Ă  mon sens, ,positif.

                                            Message trĂšs long j’arrĂȘte pour ce jour. la suite plus tard.

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