suite à son article, le site du journal la Provence a lancé un débat pour savoir si les colos faisaient peur ou non aux parents.
Les colonies de vacances ne font pas peur aux internautes
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Publié le mercredi 5 août 2009 à 14H53
Après le décès de la petite Anissa (11 ans) survenu alors qu’elle faisait de l’hydrospeed dans le cadre d’une activité organisée par une colonie de vacances, notre article consacré à la sécurité dans ces colonies, a fait réagir nombre d’internautes.
Alors faut-il craindre de laisser nos enfants en colo ? La plupart des Provençaunautes répondent par la négative, témoignages à l’appui : “J’ai ma fille qui a fait l’Autriche, le Canada, les Etats-unis, toujours bien encadrée, jamais de problèmes !” (vidom13), “Mes enfants viennent de rentrer de colonie, tout s’est bien passé comme dans 99% des autres colo !” (Tulo13). Philom s’interroge : “Plutôt que de traîner dans la rue, ne vaut-il pas mieux les laisser partir ?”.
Choixdifficile est dubitatif : “J’en est fait beaucoup (des colonies de vacances ndlr) et des deux côtés (enfant et animateur). Faut-il en avoir peur ? Oui et non. Je pense qu’avec un peu de bon sens et de renseignements pris, on peut confier ses enfant à de bons organismes”. Bien choisir la colonie de vacances avec laquelle partiront les enfants, c’est également le conseil de soune1 : “Uui, il y a de bonnes colo et de bons animateurs. iI faut simplement bien se renseigner avant de faire partir ses enfants. Ma fille part le 17 août et l’organisme qui fait ce séjour est toujours très sérieux”.
MatinBrun témoigne quant à lui de son expérience de directeur d’une structure associative à Cavaillon qui organise l’accueil de loisirs et séjours de vacances : “Je peux vous affirmer que la réglementation française est une des plus exigeantes au monde et ceci est une excellente chose. Il est établi que les accidents dans le cadre de la collectivité sont infimes en comparaison des accidents dans le cadre familial”. Mathieu a également travaillé dans cette branche : “La rivière où s’est passé l’accident, j’ai fait du sport d’eau vive dessus avec des enfants du même âge que la pauvre enfant. La seule chose que l’on demande aux parents, c’est que les enfants fournissent un certificat de nage. S’il n’y a pas de certificat, l’enfant reste au centre de vacances”.
D’autres estiment qu’un tel accident n’aurait pu avoir lieu quelques années auparavant, la faute aux nouvelles activités proposées aux enfants en colonie de vacances. “Quand d’activités comme le foot, le volley, la randonnée et autres jeux de pistes, on passe au rafting, à l’hydrospeed, au quad, au canyoning, il ne faut pas s’étonner que la probabilité ou en tout cas le risque d’accident s’accroisse et leur gravité avec” suggère Jarod13mille. “C’est le syndrome Koh Lanta, ajoute Floriano, on va de plus e plus vers des sports extrêmes avec les risques que cela comporte”.
Plus fondamentalement, les internautes ont été très nombreux à mettre en avant la fatalité de l’accident. “Faut-il craindre les colonies de vacances sportives pour nos enfants ? Je répondrai par une question tout aussi bête… Faut-il craindre de vivre ?”, ironise oban. Ce que maze confirme : “Des risques, il y en a partout. Dans la rue, dans les écoles et dans son domicile, là où il y a le plus de morts. Mais surtout dans les piscines privées où il y a constamment des décès d’enfants par manque de surveillance. Pourtant, les parents n’ont aucun diplôme”. Il est rejoint par jean : “Combien de millions d’enfants partent en vacances ? Combien d’accidents? On vit, rien que vivre est un risque”.
Delia71 conclut : “Il ne faut donner la faute à personne. C’est la fatalité. Il ne faut accabler personne”. “Le moniteur aurait eu 8 enfants au lieu de 11 sous sa garde, la barre de fer aurait toujours été là. le moniteur aurait eu 15 diplômes de plus, la barre de fer aurait toujours été là. Il y aurait eu deux moniteurs au lieu d’un, la barre de fer aurait toujours été là”, martèle bullit.
, le il y a 14 années et 10 mois.
