[Article] L’état du bénévolat en France 2013 / L’engagement des jeunes selon les responsables d’asso

  • Ce sujet contient 20 réponses, 6 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par crevette76, le il y a 10 années et 6 mois.
20 sujets de 1 à 20 (sur un total de 21)
  • Auteur
    Messages
  • #42201
    moilapa
      @moilapa

      ce n’est pas mon cas cela fait -il de moi un trou du cul ?
      Ce qui fait que je puis dire que tu es un trou du cul, c’est que tu comportes comme un trou du cul. CQFD.
      Comme ici encore et encore où tu feins que j’ai pu dire “trou du cul” sur le fond de ce que tu dis sur le bénévolat et l’engagement et non sur la forme, même si j’ai bien pris le temps (par anticipation) d’expliquer… Et tu prends d’ailleurs en témoin au passage les lecteurs, pour montrer combien ta noble petite personne-égo blessé est injustement prise à partie… Tout dans tes écris tourne autour de ta petite personne, malgré ce que tu prétends sur ton “noble engagement”… tu m’as l’air au contraire d’un “autocentrisme” incroyablement prononcé… De part ton incapacité à “t’extraire” de “ton dire”, la non-maîtrise de ce que tu écris (avoues)…

      Cette question du “bénévolat”, c’est une question de balance entre la volonté et le besoin.
      J’ai remarqué que plus les gens prétendent être de cette volonté (“je fais ça pour les autres, pour donner de moi gratuitement” et autres affirmations qui font du bien à l’égo) plus ils cachent ce qui est de l’ordre du besoin (leurs besoins). Ils en viennent alors très souvent à se justifier par le besoin des autres (!!!) : “Je fais ça pour le bonheur des enfants” et autres couilloneries classiques dans notre secteur d’activité.

      Soit dit en pensant, une réponse “j’aime les enfants” à la question “pourquoi tu fais de l’animation ?”, c’est une question de de “je”, “moi” : c’est moi qui ait du plaisir à être avec les enfants !!! C’est de soi dont il est question. Moi, moi, moi…

      On en revient à cet égo, cette impossibilité (dans cette situation où il n’y a pas salaire et il y aurait donc gratuité) pour certains de juste dire pourquoi ils sont là.
      Et plus globalement dans tout “métier de l’Autre”…

      Pourquoi ? Alors qu’il est si simple que de dire que par exemple cela fait du bien à soi que de penser que les autres ont besoin de soi ? Que cela fait du bien à l’égo de se sentir utile, attendu ? (qu’y a t-il de plus humainement normal ???)
      Question d’égo évidemment !!!! Regardez comme je suis bon, capable de m’oublier pour donner gratuitement aux autres… mes couilles ! Cela exclut juste une simple petite donnée : nous sommes humains !!! Et nous avons conscience de nous même !!!! Nous pensons donc le monde à partir d’un point d’ancrage essentiel : soi…

      On ne peut changer cette donne : on a conscience de sa propre petite personne !!!!

      Ce métier d’animateur repose sur un mensonge que l’on fait à soi-même. Et pour ma part, ce type de discours “désintéressé”, cela me fait me méfier de ces “saints autoproclamés” qui n’attendraient rien de leur “don”…

      Je trouve totalement malsain ce discours courant dans l’animation et que l’on se passe de bouche à bouche, depuis des lustres…

      Mais évidemment que l’on fait ça pour soi !!!! (aussi) Comme il faut être malsain (qu’avez-voue à cacher ? ) pour prétendre le contraire…

      #42393
      XXYYZZ
        @xxyyzz

        A mon sens il est impossible de généraliser sur les motivations des bénévoles De nombreux propos ont été tenus sur ce sujet.
        Allez quelques exemples en vrac et dans un sympathique désordre. :cass:

        Il y a celui qui profite pour avoir un certain pouvoir( plus ou moins important), celui qui veut se valoriser en se sentant utile à quelque chose ou qui veut se assurer sur sa personne ( je suis bénévole donc utile à la société).
        Pour encore d’autres cela permet de pratiquer une activité qui leur plait à peu de frais.
        D’autres en profite pour faire connaître leurs points de vue, ( comme sur les forums, car cette participation est bénévole) en étant parfois, virulent avec ceux qui ne sont pas du m^me avis qu’eux .
        Il y a quelques mois un participant du forum a m^me dit que cela l’amusait de faire chier certains.
        Je ferme la parenthèse des forums.

        Certains bénévole pensent vraiment que c’est leurs rôle d’aider les autres, en les faisant profiter de leurs connaissances; à tort ou à raison .

        Un cas que j’ai connu : ses activités bénévoles lui permettaient d’aller voir une autre femme que la sienne afin de jouer à la bête à deux dos. 😆

        Plusieurs personnes qui ont une profession qui leur laissent du temps pensent que c’est “un devoir” de faire du bénévolat, dans le domaine qui les intêresse.
        Personnellement j’ai presque toujours diriger ou encadrer des stages BAFA et BAFD sans être rénuméré, mais simplement nourris et logés. Cela a aussi été, quelquefois le cas pour les ACM.
        Mais lorsque j’étais payé je bossais avec la m^me motivation et les mêmes compétences que lorsque j’étais bénévole. Je ne suis pas le seul. Il y a encore des personnes qui sont attachés à leurs associations. C’est heureux.

        #42427
        eugene
          @eugene-2

          C’est très court comme réflexion. non : t’as besoin “d’être tourné vers les autres” pour faire du bénévolat. J’encadre bénévolement les sorties clubs de mon club de kayak avant tout parce que ainsi je n’ai pas d’essence à dépenser. Et que ça me permet de faire de la rivière. Avant tout pour mon plaisir.

          je vois tu es égale à toi même et je te félicite en effet j’espère simplement que quand tu encadre des sorties kayack tu te fais plaisir mais pourquoi le faire en groupe tu aurais autant de plaisir à le faire seul moi je fais du bénévolat dans le tennis évidemment je le fais car cela me fait plaisir mais je le fais aussi pour l’autre car sans partenaire il est dure d’avoir du plaisir et le simple fait de voir que l’autre lui aussi a du plaisir me fait plaisir ;
          En te lisant on a l’impression que tu te suffis à toi même et que tu es pour le plaisir individuel ce n’est pas mon cas cela fait -il de moi un trou du cul ? sinon je suppose que quand tu encadres des sorties kayack c’est que ton niveau te permet éventuellement de partager ta passion avec des gens.

          pourquoi tu parles d’objectif ????? Pourquoi voudrais-tu qu’il y ait objectifs ?
          On est dans le cadre de loisirs ! Tout est là, cela suffit : je te renvoie au bouquin sur les loisirs auquel je fais référence , s’agissant de ce que pourrait être une définition des loisirs, leur raison d’être.
          il y a déjà un objectif en lui-même au loisir, de par ce qu’est un loisir : celui de s’amuser, de partager du temps, de s’éloigner un peu de la routine, pouvoir exprimer ses émotions, ses pulsions.. . Pourquoi voudrais-tu en rajouter ? La définition des loisirs fait que les loisirs se suffisent à eux-mêmes.
          Pourquoi veux-tu qu’il y ait contrôle ici ???
          Et pour moi, il s’agit, dans un cadre où je suis payé (et ce qui fait que je suis là) de m’amuser moi aussi. C’est tout. Etre payé et m’amuser. Je fais ça avant tout pour l’argent, bien évidemment, comme tout travailleur salarié.

          Je souhaite qu’il y est des objectifs car comme tu le dis s’amuser est déjà un objectif et j’ai pu remarquer à l’occasion que ce simple objectif n’était pas atteint pour certaines raisons
          De plus dans le cadre d’un acm il y a d’autres objectifs qui eux sont présents tel que assurer la sécurité
          et pour finir je remarque que lune des raison qui te pousse à faire de l’animation c’est l’argent c’est ton point de vu moi aussi je suis payé pour animer mais pour moi ce n’est pas ma raison principale . en effet avant de faire de l’animation je faisais du commercial et si l’argent était un but premier j’aurai continué.

          Sinon je suis assez d’accord avec ce que tu dis “Parler de “gratuité” ici, c’est juste être un parfait idiot. Même si ce projet politique obligatoire pour tous ces organisateurs (quelque soit le nom qu’on lui donne) a depuis longtemps “laissé place” à d’autres “vues” (économiques elles : l’enfant ans l’animation sociocul est avant tout une part de marché. Il a une valeur avant tout marchande)
          Ce qui en soi est tout à fait logique”.

          mais moi je le vois pas forcément le coté marchand je vois que l’animation est liée aux service à la personne secteur qui s’est développé comme le secteur du loisirs

          #42442
          moilapa
            @moilapa

            je souhaiterai savoir pourquoi tu propose un atelier de fabrication de personnages que je trouve sympa . quels sont des objectifs quand tu propose cet atelier ?ou cherches -tu à contrôler les enfants qui participent à ton atelier

            pourquoi tu parles d’objectif ????? Pourquoi voudrais-tu qu’il y ait objectifs ?
            On est dans le cadre de loisirs ! Tout est là, cela suffit : je te renvoie au bouquin sur les loisirs auquel je fais référence , s’agissant de ce que pourrait être une définition des loisirs, leur raison d’être.
            il y a déjà un objectif en lui-même au loisir, de par ce qu’est un loisir : celui de s’amuser, de partager du temps, de s’éloigner un peu de la routine, pouvoir exprimer ses émotions, ses pulsions.. . Pourquoi voudrais-tu en rajouter ? La définition des loisirs fait que les loisirs se suffisent à eux-mêmes.
            Pourquoi veux-tu qu’il y ait contrôle ici ???
            Et pour moi, il s’agit, dans un cadre où je suis payé (et ce qui fait que je suis là) de m’amuser moi aussi. C’est tout. Etre payé et m’amuser. Je fais ça avant tout pour l’argent, bien évidemment, comme tout travailleur salarié.

            Quand au bénévolat c’est simplement une action que l’on fait de bonne volonté sans être payer . je n’ai jamais dit que l’on faisait une action sans rien attendre Par exemple permettre à un enfant de passer une journée à la mer est forcément une action qui va valoriser son auteur rien que par le fait que l’enfant est content de là à dire que je veux contrôler cet enfant il me semble qu’il y a une marge.
            D’accord évidemment sur la première partie, puisque c’est ce que je dis ici. La confusion vient de ce que l’on associe “bénévolat” (le fait juste de ne pas être rémunéré pour une action) et “gratuité”. Ce qui est stupide; quand des adhérents du front national ou de l’église catholique parcourent les rues d’une ville pour chercher de nouveaux croyants, ils sont bénévoles, mais leur action n’a absolument rien de gratuite. Mais elle est tout à fait intéressée.
            Sinon, si tu pouvais en finir avec ces pratiques : je n’ai jamais dit que le seul contrôle est lace qui pousse à ce bénévolat : il y a aussi le plaisir, les avantages financiers, le sexe, etc… Comme je l’écris juste un ou deux posts plus haut…

            ”je pense que faire du bénévolat demande d’avoir un état d’esprit qui est tourné avant tous vers l’autre car quand on ne pense qu’à soi les relations avec l’autres sont compromises “
            Et alors ? Si l’objectif de ce bénévole en se proposant ici où là c’est son plaisir personnel, qu’est-ce que tu veux que ça lui foute ???? Si son plaisir c’est d’avoir du pouvoir sur les autres, qu’sst-ce que tu veux que ça lui foute !!!
            C’est très court comme réflexion. non : t’as besoin “d’être tourné vers les autres” pour faire du bénévolat. J’encadre bénévolement les sorties clubs de mon club de kayak avant tout parce que ainsi je n’ai pas d’essence à dépenser. Et que ça me permet de faire de la rivière. Avant tout pour mon plaisir.

            Et ce (le fait de penser avant tout à soi) pour une raison très simple : au contraire des autres animaux, nous avons conscience de nous-même. Quand on pense, on pense à partir de soi, évidement, puisuq’on a besoin d’un “point de départ” pour ça. Quand on pense le monde, on le pense en partant de soi. tout bêtement parce que l’on a conscience de soi. C’est aussi bête que ça. Et ce qui prétende le contraire réussissent à se persuader eux et ceux qui veulent bien y croire… Là, il ne peut y avoir débat : il s’agit juste de point de vue : un qui dit une chose, l’autre qui de l’autre, c’est tout.

            Cette prétendue absence d’intérêt, cette “gratuité”, est d’autant plus un non-sens au sein de ce qui se prétend “éducation populaire”; Puisque c’est l’idée même de cette éducation populaire que d’avoir des visés sur cet Autre, cet enfant. D’avoir pour lui des projets politiques.
            Parler de “gratuité” ici, c’est juste être un parfait idiot. Même si ce projet politique obligatoire pour tous ces organisateurs (quelque soit le nom qu’on lui donne) a depuis longtemps “laissé place” à d’autres “vues” (économiques elles : l’enfant ans l’animation sociocul est avant tout une part de marché. Il a une valeur avant tout marchande)
            Ce qui en soi est tout à fait logique.

            #42453
            balthazaar
              @balthazaar

              Ouais non mais je ne sais plus trop quel est le sujet.
              Le bénévolat c’est un travail non rémunéré.

              Moi pour les enfants je ne veux pas grand chose, des fois j’installe un dispositif et ensuite il n’y a plus qu’à s’éclater.

              Le monde de l’animation aujourd’hui complique énormément ça. Est-ce que c’est vraiment nécessaire? J’ai de gros doutes.

              #42457
              eugene
                @eugene-2

                le trou du cul te remercie pour ce jolie compliment néanmoins il te fait remarquer que tu n’a pas répondu
                De plus je me demande comment tu connais ma mère est la réaction qu’elle a eu quand je suis venu au monde. Ma mère te remercie elle aussi de tes compliments Sinon je souhaiterai savoir pourquoi tu propose un atelier de fabrication de personnages que je trouve sympa . quels sont des objectifs quand tu propose cet atelier ?ou cherches -tu à contrôler les enfants qui participent à ton atelier

                Quand au bénévolat c’est simplement une action que l’on fait de bonne volonté sans être payer . je n’ai jamais dit que l’on faisait une action sans rien attendre Par exemple permettre à un enfant de passer une journée à la mer est forcément une action qui va valoriser son auteur rien que par le fait que l’enfant est content de là à dire que je veux contrôler cet enfant il me semble qu’il y a une marge.

                Ou parents qui souhaitent que leur enfant soit le meilleur?

                balthazaar je suppose qu’en temps que parent tu souhaites que ton enfant soit le premier et le meilleur et que pour cela tu le pousses à faire des tas d’activités et bien sache qu’il y a des parents qui veulent simplement que leurs enfants connaissent une vie où les difficultés ne soient pas trop nombreuses pour cela ils savent qu’un enfant doit posséder certaines bases .

                A la campagne il y a des enfants qui ont un truc un peu spécial qui s’appelle le vélo, avec ça ils vont où ils veulent faire on ne sait quoi, ils n’ont pas besoin d’un espace jeunes pour leur dire quoi faire ni d’un centre de loisirs qui va toujours commencer par l’affreux routage : “quel âge as-tu?”
                [/color]
                ils ont vachement de bol ces gens de la campagne ils ont un vélo car les enfants de la villes eux n’ont pas de moyens de transports (patinettes pieds métro bus ) heureusement que les accueils de jeunes sont là pour leurs dire ce qu’ils doivent faire
                Car le principal but d’un ACM c’est de contrôler les jeunes
                En effet au point de vue politique c’est une réalité mais quel est le point vu des animateurs des parents et des enfants ? là où je vis on peut dire que c’est la campagne et pourtant les jeunes qui fréquentent le centre sont contents d’y aller .ceux qui ne fréquentent pas sont souvent des enfants dont l’un des deux parents ne travaille pas ou que les parents n’ont pas les moyens de payer .

                Pour finir je pense que faire du bénévolat demande d’avoir un état d’esprit qui est tourné avant tous vers l’autre car quand on ne pense qu’à soi les relations avec l’autres sont compromises .
                En clair pour vivre ensemble il vaut avoir envie de partager et je pense que c’est pour cela que le bénévolat existe

                #42522
                moilapa
                  @moilapa

                  Sinon, si des fois vous auriez les mêmes réactions que l’autre naze sur cette violence normale (légitime ?) des enfants, sur ce qu’il y a là d’apprentissage : quelques mots à taper par exemple sur votre moteur de recherche :
                  “disposition perverse polymorphe”

                  et au delà :
                  “canalisation des pulsions”,

                  la question “pathologique ou pas” ? …

                  Sinon, d’un autre point de vue (celui de la légitimité) en fouillant dans le forum, vous trouverez un livre collectif sur “la violence à l’école” qui permet d’aller un peu
                  plus loin dans la réflexion que l’autre teubé et ses semblables.

                  Et sur ces causes possibles de la violence de ces enfants : quelques réalités :

                  “L’effet Cendrillon”
                  “violence légitime”

                  Au delà e cette violence normale de l’enfant, il y a la violence “en réponse” (qui est une autre question que celle dont je parlais et avec laquelle l’autre teubé a fait méprise)
                  Occasion aussi de relire certaines études : La quasi totalité des assassinats d’enfants se font au sein de la famille. Et une grande majorité es violences tout court, etc…
                  Et qu’avant de penser l’enfant violent, il faut penser cet enfant victime (hors la question dessus épathologie ou pas” ?)
                  Ou autrement dit : ne pas penser cet “enfant violent” comme une “génération spontanée”, quelque chose de fait. Et que cherchez des solutions à cette violence, c’est en chercher la cause (mais encore une fois, ce n’est pas ce dont il s’agit quand je parle de violence normale de l’enfant, seul un teubé inculte pourrait s’y tromper)

                  Sinon : si on se pose (enfin ?) la question de combattre (réfréner) la violence dans les différentes institutions qui prétendent oeuvrer à l’éducation des enfants, qu’en est t-il quand on pose la question du point de vue de la violence institutionnelle ? Quand c’est par exemple l’école la violence subie par des enfants ?
                  A partir de quel degré de violence journalière, semaines après semaines, années après années, ces enfants accèdent enfin au droit légitime de se défendre, réagir à cette violence, exprimer leur souffrance ?

                  soit : qu’Est-ce que, dans la violence de cet enfant, résonne en nous ? De notre propre vécu ? De notre rapport à notre éducation , A ce que l’on croit de l’éducation ? De l’image que l’on a de l’enfance ? (là aussi voir le bouqin sur la violence des enfants à l’école)

                  Et au delà, notre question “d’animateur” présent, participant de cette institution maltraitante : dans quelle mesure, au lieu de “lutter contre” cette “violence” des enfants (expression), il ne serait pas “morale” d’aider ces enfants à tourner cette violence vers ceux qui sont leurs bourreaux ? (dont nous même adulte encadrant, au passage)
                  Si l’enfant tourne cette violence vers d’autres enfants, c’est parce que les adultes (ne parlons pas de l’institution !) lui semblent “inaccessibles” , trop “forts”…
                  La haine qu’on peut l’aider à construire, ou plus exactement à “rediriger”… Amener cette idée que ce “réflexe” (animal ?) qui va faire qu’on va s’en prendre au faible et non au fort, c’est tout bêtement de la lâcheté ! Et non un discours morale sur ce qu’il y aurait de “pas bien dans la violence”… skyzophrénie pour celui qui est jour après jour martyrisé par ceux qui prétendre le défendre…
                  Quel est la portée ici de ce discours qui dit condamner la violence ? tout en l’acceptant, en y participant jour après jour ?
                  Comme déjà dit ailleurs sur le forum : je ne condamne pas cette violence des enfants. Je m’en réjouis quand ce sont les adultes qui en sont victimes : instit’, animateurs, parents…

                  sinon, sur la question de ce post, cet “engagement”, ce soit disant “don de soi”, cette “gratuité”…

                  Quand on pose la question (et non quand aux demandes aux employeurs, de parler à leur place comme dans ce document en titre du post, forcément intéressés par ce statut gratuit de “bénévole d’office”) à ses collègues (ou pas) animateurs, au delà du célébrissime nounouillesque “parce que j’aime bien les enfants” …
                  – Sinon, sérieux… On est programmés pour ressentir de l’empathie pour nos petits, ok, craquer devant une bouille de bébé… Alors, qu’Est-ce qui a fait ce choix de l’animation ?

                  Je n’ai jamais rencontré personne de désintéressé. Jamais. C’est à dire quelqu’un qui n’attend rien de ce choix, des personnes qu’elle va y rencontrer, des opportunités… Cela va (s’agissant des choses avouables) du stagiaire Bafa qui dira qu’il en espère des avantages pour passer tel dipôme en rapport avec l’enfance à une majorité qui a besoin d’un peu de thunes, …. De la reconnaissance, du plaisir (à exercer un pouvoir, à partager des temps…)

                  Des expériences sur les bébés ont montré qu’ils pouvaient faire preuve d’empathie. (et donc qu’il serait alors question d’inné !!)
                  Oui… mais il s’agit d’une situation “d’immédiateté” de “réflexe”…
                  Dans le cas d’un engagement bénévole dans une assoc’ quelque part, on est dans un autre registre : il y a réflexion,

                  Il n’y a là rien là de condamnable… Ce fameux “don de soi” n’est qu’un prêt, un échange… On a attend quelque chose, quelque calcule, sur ce que l’on va pouvoir en tirer…
                  avant tout pour soi. Ce qui n’a rien effectivement de condamnable, de polémique même… sauf pour les trous du cul qui veulent se persuader d’être ces bonnes âmes qui donnent sans rien à attendre des autres !!!
                  On peut comprendre que dans ce cas cette simple réalité puisse ne pas être acceptable.

                  Ca n’existe juste pas… On attend toujours quelque chose de nos actions… Que cela soit de la simple reconnaissance, ce simple plaisir à être attendu, apprécié… Et encore une fois, cela n’a rien de détestable : c’est tout à fait normal. Et l’un n’empêche pas l’autre.

                  Il faut échapper à ces grandes “légendes” bébêtes.
                  L’exemple que l’on donne volontiers en premier, s’agissant de ce merveilleux “don de soi” gratuit, “sans calcul”… c’est ce fameux “amour maternelle”…
                  Si pour le cas d’une vache (en éludant la question de la survie de l’espèce quand même !) , je veux bien concevoir qu’elle puisse oublier sa propre vie pour protéger son petit, dans un “don de soi”… s’agissant des femelles humaines, je suis un peu plus dubitatif (pour le moins)
                  Alors si on a pas tous les jours l’exemple d’un enfant qui va se faire croquer par un tigre en pleine rue, il y a un exemple de “crise” (puisqu’il faut qu’il y ait crise) très très courant qui montre bien ce que ce “désintérêt” à de moins “glorieux” que ça : le cas des divorces et de ce que à la chaîne des femmes sont capables de faire pour garder leur Chose, continuer à pouvoir jouir de ce qui leur appartient : de ce que l’enfant n’est rien, que l’on peut le détruire totalement, anéantir son avenir, en lui faisant dire que “papa a fait de vilaines choses”, …
                  J’y vois plus là une question de possession et de dépossession… En tout cas, rien de gratuit…

                  On a tous des raisons de faire des choses.
                  Et dans le cas du bénévolat (l’engagement) l’un n’empêche pas l’autre.
                  C’est juste qu’il faut arrêter avec ce type de discours made in socio cul sur le “don de soi désintéressé”. Surtout quand il s’agit avant tout de pérénniser un modèle économique inique. µCe statut de “bénévole” dans un secteur marchant ultra concurrentiel…

                  — en cours de rédaction —-

                  #42524
                  moilapa
                    @moilapa

                    C’est toujours la même chose ici, avec des trous du cul comme lejoueur27 : quelqu’un propose un point de vue général et ces sacs à merde, parce que l’échange leur est inaccessible, en viennent à l’attaque sur la personne… Encore, encore et encore, une fois de plus.

                    De faire dire à l’autre ce que bon il leur semble, utiliser des “je suppose que” qui permet de dire absolument tout…

                    Bin, moi, je suppose que ta mère a un gros cul et le jour où elle t’a chié elle a pleuré en voyant ta gueule.

                    Et là, ensuite, toujours la même : d’autres trous du cul, tout aussi limités intellectuellement, vont venir pleurnicher en disant “le méchant monsieur a dit de vilains mots”…
                    Alors je vais vous faire gagner du temps (à certains modos notamment) : allez vous faire enculer vous aussi et votre morale à deux balles (si vous avez besoin d’un cours sur le sens des mots, je peux vous faire une lecture mot à mot des deux interventions de l’autre teubé). On parlera alors de morale, de ce que peut être le respect…

                    Ou on est dans le cadre du respect, ou on ne l’est pas. Ca n’existe pas “être un peu respectueux”. A partir du moment où ce trou du cul choisit un registre d’échange, ne venez pas vous étonner que l’on puisse embrayer sur le même registre…

                    Ceci dit, en en dehors de ces trous du cul promptes à venir dire leur “offusquement” de mes couilles, si il y a des personnes qui veulent échanger sur le fond, sur le sens, sur les idées, ils sont les bienvenus.

                    Sur cet “engagement” , sur l’Histoire de cette “éducation populaire”, sur les différents “intouchables” qui ont donné naissance à cette idée… (bin évidemment, pauvre tanche, que je fais une citation : puisque je me réfère à un discours donné à une époque donnée !!! Mais quelle merde tu fais !!! Comment peut-on être aussi con ????)

                    Sur les grands symboles de tout ce qui fait ce métier d’animateur, les grandes références historiques, façon Montessori, freinet, le front populaire, Rousseau….

                    ”Le pauvre enfant qui ne sait rien, qui ne peut rien, qui ne connait rien, n’est-il pas à votre merci ?
                    Ne disposez-vous pas, par rapport à lui, de tout ce qui l’environne ? N’êtes-vous pas le maître de l’affecter
                    comme il vous plaît ? Ses travaux, ses jeux, ses plaisirs, ses peines, tout n’est-il pas dans vos mains sans
                    qu’il le sache ? Sans doute il ne doit faire que ce qu’il vaut ; mais il ne doit vouloir que ce que vous voulez qu’il fasse ;
                    il ne doit pas faire un pas que vous ne l’ayez prévu ; il ne doit pas ouvrir la bouche que vous ne sachiez ce qu’il va dire.”
                    Rousseau, l’Emile….

                    S’agissant de “bénévolat”, quelles sont ces idées que l’on prétend défendre ? D’où viennent-elles ? quelle est leur histoire ? quels sont les enjeux de cette animation ? Quelles sont les modèles et logiques que l’on permet de faire perdurer en participant à cette animation sociocul ?
                    qu’y dit-on de l’enfant ? Quelle image de l’enfant ces modèles produisent-ils ?

                    #42543
                    balthazaar
                      @balthazaar

                      parents qui souhaite le meilleurs pour leurs enfants

                      Ou parents qui souhaitent que leur enfant soit le meilleur?

                      Mais toi je suppose que tu as de nombreux enfants et que pour toi il faut laisser les choses se faire sans intervention de l’adulte. Effectivement cette idée est sympa je me demande pourquoi cela n’a pas été mis en place et pourquoi on se complique la vie .

                      Ça existe mais il n’y a rien à mettre en place, ça ne peut pas être valorisé médiatiquement car il n’y a rien à créer, à financer, à valoriser, à installer, c’est même le contraire.

                      A la campagne il y a des enfants qui ont un truc un peu spécial qui s’appelle le vélo, avec ça ils vont où ils veulent faire on ne sait quoi, ils n’ont pas besoin d’un espace jeunes pour leur dire quoi faire ni d’un centre de loisirs qui va toujours commencer par l’affreux routage : “quel âge as-tu?”

                      #42548
                      eugene
                        @eugene-2

                        Je souhaiterai savoir à quel moment tu vas répondre de manière simple sans te réfugier derrière tes citations car mes questions sont simples

                        le fait que nous soyons dans une société de consommation empêche -t-il les bons sentiments . Pourquoi pour toi le monde est pourri . Face à ce constat que proposes tu?
                        à part une critique a non excuse moi tu proposes de jouer pour jouer te vivre ensemble pour vivre ensemble.

                        Et là où tu vois une peur bourgeoise moi je vois une inquiétude de parents qui souhaite le meilleurs pour leurs enfants c’est vrai ils sont cons ces parents c’est tellement mieux un enfant qui détruit sa vie car il a voulu connaître le mal pour éventuellement connaître le bien

                        Mais toi je suppose que tu as de nombreux enfants et que pour toi il faut laisser les choses se faire sans intervention de l’adulte.
                        Effectivement cette idée est sympa je me demande pourquoi cela n’a pas été mis en place et pourquoi on se complique la vie .
                        Tout simplement que vivre ensemble c’est concevoir qu’on a besoin des uns et des autres !!!!!!!!

                        #42569
                        moilapa
                          @moilapa

                          Je ne voyais pas du tout cela, mais… raison de plus pour t’approprier ses mots ! Les faire tiens et non comme une série de plus de formatages, de “dictates”, dont l’utilisation par d’autres les rendent alors impropes à leur utilisation.

                          D’une nouvelle “règle” qui voudrait qu’ils deviennent chasse gardée, inutilisables.

                          Ce dont tu parles ne fait pas partie de mes références.
                          S’agissant de “vivre ensemble”, il s’agit juste… de vivre ensemble.

                          il y a des mots, des idées qui ne peuvent appartenir à personne. Ils sont donc à tout le monde…

                          #42572
                          balthazaar
                            @balthazaar

                            Vivre ensemble, je te parle de l’expression qu’on entend tous les jours prononcée par des politiciens, des journalistes…
                            Ça veut dire quelque chose pour toi, ça veut dire autre chose à la radio et aux infos, pour eux ça veut dire charte de laïcité, projet intergénérationnel ou partenariat citoyen. Le contrôle se joue aussi dans les mots, qui peut refuser une belle idée comme vivre ensemble? Personne. Pourtant il ne faut pas accepter ça sans discernement, d’un côté t’as la liberté, de l’autre c’est le contrôle.

                            #42577
                            moilapa
                              @moilapa

                              Il s’agit de profiter de ce “temps libéré” pour éduquer le peuple..
                              je suppose que tu veux parler du bas peuple dont apparemment tu ne fais pas partie !!!!!!!!!!!!

                              Tu seras sympathique, pauvre merde, en évitant d’utiliser ce genre de pratique à dégueuler qui consiste à faire dire à l’autre ce que bon nous semble.

                              Je parle de ce “peuple” dont on parle ici, à cette époque où ces “classes supérieurs” pensaient les vacances du peuple, son temps nouvellement “libéré” :

                              ”Il est nécessaire pour la sauvegarde de l’ordre public, que les masses ouvrières ne consacrent pas leurs loisirs à développer les fléaux sociaux où à fomenter des troubles. Tout moyen qui tend à les éloigner de l’alcoolisme ou de la sédition contribue au maintien de l’ordre. L’Education populaire en est un : elle offre aux travailleurs des occupations saines et éclairant leur intelligence, les conduit à la modération.”

                              Tout comme d’ailleurs ces “restau du cœur” contribuent à ce “maintien de l’ordre”.

                              C’est quoi la différence entre celui qui se fait plaisir en donnant une pié-pèce à un type assis dans la rue et ces personnes qui font la charité d’un peu de bouffe à ces “pauvres” ?

                              Et oui, je me demande ce que le gars qui fait du “soutien scolaire” tire comme profit personnel avant d’y voir le “profit” pour l’Autre. Au delà d’un premier état de béatitude naïve face à de beaux discours “humanistes”.

                              Comme c’était le cas à la naissance de cette idéologie “éducation populaire”.
                              Ce qui fait que je lis, que j’essaie de savoir quels étaient les enjeux à ces époques pas si lointaines, quelles étaient les raisons qui poussaient ces élites à s’intéresser au peuple.

                              Qu’as-tu à nous faire partager sur ces époques ? Sur cette Histoire ?
                              Dans cet échec de ces “valeurs” et le triomphe marchant d’aujourd’hui ? L’échec du contrôle des vacances adultes et des vacances enfants (qui s’est là s’est ait en deux temps, par riccochet avec les parents-acheteurs de séjours) ?

                              Plutôt que tes : ” mais j’ai une question dans cette expérimentation du mal en tant qu’adulte dois -je laisser un enfant couler car je dois lui laisser découvrir ses limites” En deçà d’un certain niveau de réflexion, c’est une perte de temps que de seulement discuter.

                              On peut s’intéresser par exemple à “Tourisme et travail”… excellentissime exemple de cet échec du contrôle des vacances du peuple par des élites…

                              “Toursime et travail” a été un excellentissime exemple de cette volonté de “guider le peuple” dans son temps nouvellement libéré :
                              ”Les dirigeants de Tourisme et Travail proposent un projet d’éducation populaire. Ils souhaitent induire une prise de conscience politique à travers
                              des activités culturelles et un autre rapport aux populations locales.

                              Pour faire bref : les dirigeants se rendent vite comptent que l’idéologie c’est bien, mais que la réalité du marché (la concurence marchande) c’est autre chose !
                              Ils finissent par s’inspirer “des techniques du secteur commercial” pour être “efficace pour promouvoir “un autre toursime” !!!!!
                              Ca vous fait penser à rien ? Cette façon de dire “à, nous on fait autrement… Certes on fait aussi du commerce, mais nous c’est pas pareil, il y a une idéologie derrière… C’est l’animation sociocul dans son ensemble !!!

                              On y est !!! :

                              ”Il reste que les arguments de vente ne rélèvent guère des spécificités socilaes et politiques du projet : dans les catalogues, on trouve les mêmes “stéréotypes vacanciers”.

                              ”… l’adhésion des touriistes au projet d’éducation populaire est plus problématique dans la mise en oeuvre”.
                              Soit ce connard de bon peuple qui veut juste qu’on lui foute la paie durant ces vacances…
                              Comme certains petits connards de mômes qui résistent au beau projet pédagogique que je me suis cassé le cul à cupier coller d’internet !!!! Putain de fumiers de gosses à qui je vais montrer le bon chemin, la voie à suivre…

                              Tout dans l’histoire de cette structure défunte nous parle de la réalité de l’animation sociocul, ce grand écart entre les belles idéologies auxquelles seuls quelques teubés d’animateurs in situ peuvent bien croire, et les dirigeants qui ne font même plus semblant d’y croire epuis bien longtemps.
                              Comment ces “animateurs bénévoles” peuvent ils à ce point naïf dans cette guerre de parts de marché du loisirs du môme ????

                              comment peut-on être aussi con ?

                              Cet échec du contrôle des loisirs des adultes par ou l’idéologie de gauche où la haine craintif de droite, est à relativiser : puisque contrôle il y a quand même : celui du marché, celui de cette volonté de consommer.

                              Et qu’aujourd’hui, la question n’est pas “que vais-je faire de ce temps libéré hors le travail”, mais comment remplir ce temps en modèles de consommation ? Ou, en amont, comment pouvoir moi aussi participer à cette consommation , dont je suis exclus ? Et “comment trouver un travail” pour avoir enfin droit à ce “temps libre !!!!!!!!!!!!!!!!!!!
                              Soit acquérir ce “temps prisonnier” pour accéder à ce temps libre !!!! Ce droit à être (consommateur) !!!

                              Comment peut-on être assez con pour croire en ce statut de “bénévole” dans ce secteur marchant du loisir des enfants ???
                              comment peut-on encore croire qu’il y ait un “bon loisir” ??? En finir avec cette penser utilitaire ? Ce jeu pédagogique ! Cette école des loisirs !!!

                              “A la peur bourgeoise d’un “mauvais usage” du temps des loisirs par les ouvriers de la fin du XIX siècle à 940, se substitue le soucis des intellectuels d’orienter les pratiques de loisirs vers des pratiques socialement utiles, “un humanisme des loisirs”…

                              Ni plus ni moins que ce “jouet éducatif” dont l’enfant lui n’a pas réussi à se débarasser….

                              C’est toujours bien quand on se revendique de quelque chose de savoir à minima de quoi on parle…
                              Tous ces crétins qui ici se revendiquent de cette “éducation populaire” qui ne seraient bien en mal de dire ce qu’est cette éducation populaire…

                              Il n’a jamais s’agit que de contrôler. C’était l’idée de départ. Qui a échoué au niveau des adultes et ce droit à dire non, ce que l’enfant n’a pas…

                              Le loisir pour le loisir, le jeu pour le jeu… Le jeu est une fin en soi, qu’aucun modèle, qu’aucune idéologie exportée in situ n’équivaudra jamais, s’agissant de vivre ensemble, d’expérience (expérience de L’Autre) de plaisir, de vie…

                              #42578
                              eugene
                                @eugene-2

                                Tous ces “dons de soi” sont avant tout fait pour soi : c’est à soi que l’on fait avant tout plaisir. C’est à ses propres besoins que l’on répond. Prétendre le contraire, c’est être ou complètement con ou pervers.

                                C’ est sur il y a beaucoup de personnes qui sont cons car beaucoup pensent que leur bénévolat ou que leur engagement dans leur travail sert à d’autre
                                En effet il faut être débile pour que donner du temps va apporter un plus pour l’autre qui est en difficulté

                                Par exemple au resto du coeur le but est de contrôler les ayants droits
                                Quand un bénévole fait de l’aide aux devoirs c ‘est qu’il veut dominer l’esprit de celui qu’il aide car ce denier pourrait très bien se passer de cette aide
                                on peut citer de nombreux exemples de gens qui n’ont rien compris à leur engagement
                                Heureusement que certains son là pour rétablir leur vérité sans vouloir convaincre , sans vouloir dominer l’autre en clair en tenant des propos totalement désintéressés.

                                Il s’agit de profiter de ce “temps libéré” pour éduquer le peuple..
                                je suppose que tu veux parler du bas peuple dont apparemment tu ne fais pas partie !!!!!!!!!!!!

                                Il faut notamment que l’enfant expérimente le mal pour un jour vouloir le bien. Qu’il expérimente par lui-même,
                                en vla une vérité mais j’ai une question dans cette expérimentation du mal en tant qu’adulte dois -je laisser un enfant couler car je dois lui laisser découvrir ses limites et sa capacité à s’auto contrôler ?Il me semble que assurer une responsabilité ne veut pas dire que l’on veut forcement avoir le pouvoir sur l’autre ???
                                Ou je dois être très naïf et complétement débile

                                #42579
                                moilapa
                                  @moilapa

                                  Juste un ou deux trucs, je pense qu’il faut se méfier du label vivre ensemble. Je crois que c’est un des moyens de contrôle inventés par nos dirigeants

                                  Mais qu’Est-ce que tu racontes comme connerie ?
                                  Je parle ici de notre animalité, de notre état d’animal social, comme peut être le gnou ou la fourmis. Ce besoin majoritaire de vire en groupe, de passer du temps avec les Autres. En quoi il y a contrôle ici ????

                                  Pour continuer sur ce que je dis plus haut : ce système (notamment cette idéologie première “éducation populaire) a pour but de laisser cette “masse” dans un état d’enfance, d’adolescence, de dépendance. D’incapacité à contrôler ses propres pulsions. D’où cette nécessité de contrôle. D’où cette nécessité d’éducation du “peuple” par des élites, forcément, ceux qui savent ce qui bien pour lui.

                                  Si dans le cadre des loisirs de l’adulte, notamment du tourisme, cette volonté a échoué, elle demeure s’agissant des enfants et de leur temps libre à eux.
                                  Du côté du tourisme enfant (les colos notamment) le modèle a aussi échoué : c’est le modèle marchant qui domine aujourd’hui, l’idéologie face au client-parent, n’existe plus. Il s’agit de vendre, via des brochures et sites internet alléchants. Tout au plus ce glaçage idéologique sera resservie au niveau des animateurs, ces andouilles restant les derniers “à y croire”, quand même ceux qui leurs servent cette soupe tiède n’y ont jamais cru…
                                  C’est ce qui se pase notamment dans toutes ces pseudos asso et fédé, entreprises de faits. Où l’on vend du séjour aux familles.

                                  Pourquoi alors continuer à vendre cette idéologie dans ce secteur marchant ultra concurentielle ?
                                  Ca n’a ne semble pas logique du point de vue capitaliste : une perte de temps, d’énergie…
                                  Bin, tout bêtement en direction de ces “bénévole”, ces animateurs travailleurs qu’on ne pait pas, via le CEE, en prétextant justement cette idéologie, ces grandes idées humanistes (mais quels cons que ces animateurs bénévoles) made in sociocul, made in (ex) éducation populaire…

                                  Sinon : que ce passe t-il pour ces êtres immatures en situation de toute-puissance, après une enfance entièrement encadrée ? Après une période adolescente où enfin on acquiert un peu de “liberté” (soit faire les grands : boire, fumée… montrer qu’on “fait ce qu’on veut”…)

                                  Une fois adulte, dans ces situations de toute puissance, hors du contrôle du groupe (puisqu’absence de réelle auto contrôle) : dans le huis clos de la prison, de la maison de retraite, l’orphelinat, l’hôpital psychiatrique, la famille, la colo : c’est la fête à la pulsion, l’Autre n’est plus qu’objet, tant pis pour lui si il est faible…

                                  Par ces mêmes animateurs ici qui viennent pleurnicher en nous expliquant en quoi ils sont victimes, quand ils sont avant tout bourreaux : moi, moi, ma petite personne… où l’on ne voit même plus l’Autre…

                                  En ça, le bénévolat (façon colo…) est plus dangereux qu’une situation salariée : si on peut comprendre que dans le cas d’un travail salarié le travailleur attend avant tout d’être rémunéré, qu’attend ce soit disant “bénévole” en colo ? Auprès de ces enfants en état de faiblesse total, à sa totale merci ????

                                  S’agissant de l’éducation populaire et de cette idée d’éducation parallèle à l’école : si cette éducation scolaire était si dangereuse que ça, pourquoi n’avoir pas lutter au sein de cette école ? Pour travailler par exemple à sa destruction ? Sa siple transformation ?

                                  En quoi a t-il été logique, si il avait réellement été question d’idéologie, d’aller plutôt occuper “l’hors l’école”, ce temps où l’enfant pouvait enfin vivre ce vivre ensemble ? Apprendre réellement l’Autre ?

                                  Parce qu’il s’agissait de contrôler évidemment. Que ce soit du côté des curés, des communistes ou des socialistes : cette éducation “parallèle” (il serait pourtant bien difficile aujourd’hui de dire en quoi les shémas du rapport adultes-enfants à l’école différent de cette “autre” façon de penser l’enfant !!! d’une colo ou d’un centre de loisirs !!!) un même objectif, une même démarche :

                                  “.. l’élaboration progressive de doctrines cohérentes, soutenues par des systèmes de pensée comme le catholicisme social, le rationalisme laïque et le marxisme qui proposent chacun la réalisation d’un type humain abstrait : le croyant, le citoyen et le militant.
                                  Pour chaque pôle, il faudrait s’interroger sur les fondements des oppositions au regard des pratiques. Quels étaient les jeux pratiqués au sein de chaque pôle ? Y’a t-il des différences dans la pratique d’un même jeu ? Comment étaient transmises les normes et les valeurs ? Bref, quelles étaient les méthodes d’éducation parallèles à l’Ecole pour chaque institution ?
                                  On peut penser qu’au delà e la différence entre les idéologies l’apprentissage premier des règles d’un jeu constituait un fondement éducatif important dans la socialisation (que ce soit pour faire un “bon chrétien”, un “bon citoyen” ou un “bon ouvrier”) selon Rémi Fabre : “il existerait réellement une certaine unité des mouvements de jeunesse autorisant à parler d’un phénomène au singulier. On peut déceler en effet dans tous les mouvements les trois dimensions éducative, militante et conviviale, mais des pratiques pédagogiques et symboliques comparables”… ”

                                  rien d’étonnant qu’aujourd’hui il y ait ce “tout” : que les ex curés de l’UFCV, les ex socialistes de chez Léo lagrange, les ex communistes Francas… Réunis dans cette même première idée de contrôler ce “peuple”, et plus dangereux encore des ennemis que représentent les enfants… aujourd’hui tous réunis sous la bannière du marché, de la part de marché que représente l’enfant à travers sa famille.

                                  — en cours de rédaction —-

                                  #42626
                                  balthazaar
                                    @balthazaar

                                    Juste un ou deux trucs, je pense qu’il faut se méfier du label vivre ensemble. Je crois que c’est un des moyens de contrôle inventés par nos dirigeants. Avant de parler de vivre ensemble on vivait déjà ensemble. Ça cache quelque chose comme une normalisation des comportements dans les relations entre des groupes de gens. Sûrement un truc ethnique ou culturel. Vouloir normaliser, obliger un maximum de gens à faire comme un modèle, exclure ceux qui ne le font pas.

                                    Si ça n’existe pas déjà, dans quelques mois, années, probablement des jeunes animateurs viendront demander des idées de projets d’animation autour du vivre ensemble comme ils le font actuellement pour des projets autour de la citoyenneté.

                                    Sur la citoyenneté comme tu l’écris “la consommation (…) crée des individus-citoyens” je trouve ça très parlant comme phrase. Normalement un citoyen participe à la politique et le mot a perdu son sens aujourd’hui car on nomme citoyen celui qui se tient bien.

                                    #42631
                                    moilapa
                                      @moilapa

                                      Qu’il y ait contrat de travail ou situation de bénévolat, il y a une donnée qui reste : c’est la question du contrôle, la question du pouvoir.

                                      Ton récit est un parfait exemple de ce qui peut animer une personne… De ce qui fait que l’on Fait, que l’on s’engage.

                                      Avec d’un côté la “gratuité naïve” de ce qui croient en des idées (le temps de se faire “désillusionner” comme d’autres se font dépuceler) , et de l’autre des personnes qui ne font pas semblant. Qui sont dans ce jeu de pouvoir et de contrôle. Qui savent tout le plaisir qu’ils peuvent en tirer. Qu’il y ait salaire ou pas, cela n’a aucune importance s’agissant d’exprimer ses pulsions.

                                      La “gratuité”, ça n’existe pas. Et derrière tous ces “bénévoles” prétendument désintéressés, il y a évidemment des soifs : de pouvoir, de reconnaissance, de sexe, etc… On ne fait rien gratuitement dans ces “cadres désintéressés”. Notamment dans cette “animation bénévole”, cet “engagement” soit disant désintéressé.

                                      Tous ces “dons de soi” sont avant tout fait pour soi : c’est à soi que l’on fait avant tout plaisir. C’est à ses propres besoins que l’on répond. Prétendre le contraire, c’est être ou complètement con ou pervers.

                                      Si l’on prend ce terme “d’éducation populaire” dont certains crétins se revendiquent sur le site sans trop savoir ce que cette “éducation populaire” peut être, a pu être, on en revient avant tout à cette idée de contrôle : face à ce temps nouvellement libéré pour le peuple, si effrayant temps libéré, il va de soi qu’il fallait contrôler ce peuple : sinon, qu’aurait-il pu faire de ce temps libéré, de ces vacances !!! Hors du contrôle salutaire du temps de travail, codifié, bien réglé… Il suffirait de prétendre vouloir contre balancer le pouvoir étatique, le contrôle des “puissants” sur le peuple… et comment ? En contrôlant le peuple !!! Sur ce temps de “liberté” qui venait juste de lui être accordé.
                                      Savoir à sa place ce qui est son bien ! Faire son bien !

                                      Cette “éducation du peuple”, que cela soit par le biais de l’idéologie politique ou religieuse, c’est déjà penser à la place du peuple. Au delà de s’effrayer de ce que le peuple pourrait faire durant ce temps prétendument accordé, il y a cette idée de contrôle “des masses”.

                                      Parce que dés le départ, dans cette idée de “loisirs”, il y a l’idée de “rupture avec une autorité” (Marie Françoise Lafant) , soit “avoir le loisir de”. Echapper non pas juste à son supérieur dans l’entreprise, mais au contrôle de l’entreprise elle-même en tant qu’entité sur le travailleur-individu. Le contrôle des collègues, des interdits jamais dits…

                                      Cette question notamment de l’enfant “hors l’école”, c’est la question de ce qu’il pourrait faire livrer à lui-même, hors de contrôle de l’institution scolaire. Il s’agit avant tout de contrôler ce môme dangereux. Un “hors la société” fantasmé par ceux qui justement on ce désir de contrôle, de peur de ce que pourrait faire ce peuple à l’état sauvage !
                                      Ces temps de friche que serait l’entre-enfants, si dangereux…

                                      Tout comme la vacance se définit par rapport au travail. De part l’absence de travail, de la situation de travailleur. Ce temps improductif, inactif, qu’il convient donc de rentabiliser, de réguler. Ce temps libre qui s’opposerait au temps “non libre” que serait le travail… Encore une question de contrôle, de contrôle de cette “liberté” du bon peuple.. de cette populace incapable de penser par elle-même, et nécessitant donc d’être guidé forcément.

                                      Il s’agit de profiter de ce “temps libéré” pour éduquer le peuple…

                                      La question centrale du “temps libre, c’est la question du contrôle. Tout comme les loisirs sont un temps un “défoulement contrôlé” : où l’on prétend que ce temps “défoulatoire” hors le travail, serait un temps d’expression, de non enchaînement. Quand il s’agit en fait encore et encore de contrôle : comme l’arbitre de foot, comme les règles de telle pratique “socioculturelle”. Du “défoulement encadré, limité” par la société parce que bien entendu l’individu en est incapable seul : il y a nécessité à contrôler ce porteur de pulsions….

                                      c’est tout l’enjeu du loisir : “transformer le temps libre en loisirs” : soit contrôler cette part bestiale en chacun des individus humains.

                                      On a droit de penser autrement que cette “éducation populaire”. De penser autrement ce temps libre, autrement que par le biais du loisir (et donc du contrôle général sur l’individu) (éducation populaire d’ailleurs qui n’est plus que loisirs)

                                      Or la civilisation, ce n’est pas le contrôle, c’est l’auto contrôle.
                                      Comme le prônaient certains il y a déjà très longtemps quand on commençait à penser “loisirs”, “vacances” : “le jeu pour le jeu” ! Et non le jeu pour éduquer !!!! Contrôler encore et encore !!!

                                      S’agissant des enfants durant leur temps libre (donc hors leur temps de boulot à eux : l’école et autres temps d’éducation, comme la famille…) : il ne peut être question d’éducation, mais juste de vivre ensemble.
                                      Tous ces accueils enfants (centres de loisirs..) ne devraient pas penser “éducation” mais “vivre ensemble”.

                                      Le loisir, c’est la codification, la normalisation du défoulement (qui n’est plus alors défoulement !!!) , de ce “temps libre” (ce dont il faut absolument s’écarter dans ces différents accueils enfants : même ce temps de “récréation” devient inquiétant, à combattre : voir nos différents échanges sur le forum)

                                      Répondre à cette recherche “d’autre chose”, du “frisson” absent de la vie “normale travail-vie sociale”, en créant un “hors la normalité”, mais toujours sous contrôle : comme les manèges dans les parcs d’attraction. La même fonction qui revient à du “faire semblant” finalement.
                                      Ces centres de loisirs ne sont que ça : des Disneyland à petite échelle, des clubs med, dans chaque commune, et les animateurs des go incultes et incapables de se poser des questions, de remettre en cause. Il n’y a de différence entre un club med ou un centre de loisirs, une colo d’aujourd’hui. Où c’est notamment à travers l’apprentissage de la consommation que l’on crée les individus-citoyens.

                                      Il s’agit de “contrôler la bête”, parce que l’individu ne serait pas capable par lui-même de cette auto-contrôle : d’où la religion ou autres réponses à cette idée d’animalitée incontrôlable.

                                      Voilà la vision de l’Humanité derrière tout ça, derrière cette idée “d’éducation populaire”.

                                      Ce contrôle des émotions constant par le groupe parce que l’individu en serait incapable…

                                      Mais on peut avoir une vision différente de l’Autre, ici de l’enfant. Partir non pas d’une logique de contrôle nécessaire, mais de confiance. C’est toute la différente entre ce qui fait l’animation sociocul telle qu’elle existe de ce qui serait une autre façon d’envisager l’animation, le rapport à cet Autre, cet enfant.

                                      Et dans ce système actuel, cette idée ne peut qu’être le désir d’y créer le désordre, d’y importer la violence au delà du simple niveau des enfants. Dire par exemple, que cette violence constante envers les enfants, parce qu’ils sont enfants, doit pouvoir aussi se “libérer” dans son rapport aux adultes.

                                      Dans ce système fait pour laisser “cette masse” dans un état d’enfance, d’adolescence (de dépendance), d’incapacité à contrôler ses propres pulsions. Et donc de la nécessité de “Quelque chose au dessus”.

                                      Un animateur se doit ici de créer le désordre, le danger, l’idée qu’il y a là peut être quelque chose à remettre en cause. Combattre cette idée de contrôle de la masse par le groupe, pour espérer que cette volonté d’auto-contrôle qui permet le réel vivre ensemble puisse peut être émerger.
                                      Pour cela, il faut qu’il y ait cette “idée de soi”, cette consicence de soi en tant qu’être pensant par lui-même, capable de s’auto-contrôler pour tirer tous les biens fait du vivre avec les Autres… Il faut notamment que l’enfant expérimente le mal pour un jour vouloir le bien. Qu’il expérimente par lui-même, et non dans une situation de contrôle permanent par les autres.

                                      Sinon, on est dans autre chose. Une autre société.
                                      Et ce n’est pas de la civilisation : la civilisation, c’est l’auto-contrôle et non le contrôle.
                                      comment un enfant pourrait-il un jour être être civilisé si il n’en a jamais connu les limites ?

                                      #42637
                                      Cyril-Fiesta
                                        @meurier

                                        J’aimerais partager mon expérience sur mes bénévolats :

                                        j’ai été bénévole pendant 10 ans dans un centre social associatif (de l’âge de 10 ans (aide animateur) à 20 ans). Des personnes que je connaissais depuis tout petit en qui j’avais confiance étaient au CA. Pendant ces années là, il y a eu des conflits entre le CA et le(s) directeur(s), je ne m’en occupais pas, j’aidais les enfants (puis les jeunes) de mon quartier, ça me suffisait)
                                        J’étais bénévole animateur pendant 7 ans, ça s’est très bien passé, c’était une excellente expérience 🙂

                                        l’année de mes 17 ans, changement de directeur, plusieurs départ du ca (mais toujours la présidente, la secrétaire, mon père comme ancien), je décide de me proposer à l’AG pour intégrer le CA, et c’est là que j’ai vu le visage du centre social, et comment une simple personne (nouvelle dans le quartier, et dans le centre social, ami avec la présidente et la secrétaire, elle intègre le CA la même année) peut changer une présidente et une secrétaire.
                                        Cette personne est devenue trésorière, donc même présidente, même secrétaire, nouvelle trésorière, et quelques nouveaux membres en +.
                                        Chaque CA se ressemblait : insulter une salarié (qu’ils n’arrivaient pas à virer car excellent travail) et chercher des moyens de pressions, chercher comment profiter d’avantages pour ‘nous’ (ajouter des places réserves au CA à une prochaine sortie par exemple), considérer les habitants comme de la merde (quartier défavorisé)
                                        Et quand naïvement je prenais la parole pour défendre les habitants ou proposer des projets, j’ai parfois eu droit (de la présidente) à un (je cite !) “t’es jeunes, tu connais rien, alors si t’es pas content, tu peux fermer ta g******” “on est pas ici pour débattre”, mais ça m’a jamais fait taire (enfin sur le coup ci, la première fois on s’y attend pas -_-, mais après quelques secondes on reprend… ), je me suis souvent opposé, et parfois les votes du CA était de mon coté (… enfin quand y’avait pas des menaces prononcées ouvertement par certaines personnes …). Bref, venant de personnes de l’âge de mes parents, et que je respectais étant petit, ça surprend quand même !
                                        … d’ailleurs, un des amis d’une de ces personnes à été embauché comme animateur, malgré des histoire de vente de drogue à mineur ! je ne ferais pas de commentaire sur ces “compétences”

                                        ensuite, j’ai bossé 6 mois comme vacataire, ils en ont profité pour me supprimer mon droit de vote (je m’y attendais, mais pas le choix) à défaut de pouvoir me virer. Puis au renouvellement du CA, ils ont réussis a me virer, je n’ai pas insisté (j’avais déjà déménagé loin).
                                        Depuis, tout ce que j’en ai entendu est pire : menaces sur l’ancien directeur, nouveau directeur, menace et histoire sur le nouveau, nouveau directeur, menace, etc. (+ embauche de leurs familles/amis comme animateurs, avec ou sans diplôme ou compétence), et contrairement à avant, ce n’est plus caché, même la mairie, le quartier, etc. ne le soutient plus, enfin le quartier : ceux qui en profitent à titre personnel y vont encore évidement, mais plus les habitants lambda.
                                        (j’ai eu par chance un papier signé de la part du directeur en cours lorsque j’étais au CA reconnaissant mon bénévolat pendant cette période, mais ça n’a aucune valeur, mais c’est la seule “reconnaissance” a peu près officielle)

                                        Mais un bilan positif car les habitants étaient reconnaissant, j’y ai beaucoup appris (en bien comme en mal), ça m’a forgé un bon caractère, etc.

                                        Ah j’ai aussi été bénévole de temps en temps dans d’autres centres sociaux, comme animateur : aucun problème, très bonnes expériences ^^ Ou encore bénévole dans des fête de quartier pour des assos qui m’ont ensuite soutenu lorsque j’ai lancé mon auto-entreprise ^^
                                        bref, le bénévolat, ça a énormément d’avantage (humainement, contribuer à un quartier et a ses habitants, développer des compétence, rencontrer des gens, etc.) , mais faut parfois éviter de s’impliquer, la face cachée n’est pas toujours rose 🙁
                                        voila 🙂

                                        pour finir : ça fait 3 ans que je suis en bourgogne, et là c’est totalement différent : les 2 villes ont des centres sociaux qui refusent tout bénévole, et le mot “bénévolat” est totalement inconnu de la mission locale, en tout cas concernant la jeunesse (je n’exagere pas, on m’a clairement dit qu’une personne souhaitant être bénévole, c’était inhabituelle et … suspect O_o), et les quelques associations proches (j’ai pas de voiture) prennent des bénévoles parmi leurs amis/familles uniquement 🙁

                                        #44583
                                        crevette76
                                        Administrateur
                                          @crevette76

                                          petit up : les articles sont maintenant en ligne accessibles à tous via les liens ci-dessus ou la une du site.

                                          #17499
                                          crevette76
                                          Administrateur
                                            @crevette76
                                          20 sujets de 1 à 20 (sur un total de 21)
                                          • Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.
                                          0
                                          0
                                          color
                                          https://archive.planetanim.fr/wp-content/themes/blake/
                                          https://archive.planetanim.fr/
                                          #febf42
                                          style1
                                          paged
                                          Chargement en cours
                                          #
                                          on
                                          none
                                          loading
                                          #
                                          Trier la galerie
                                          https://archive.planetanim.fr/wp-content/themes/blake/
                                          on
                                          yes
                                          yes
                                          off
                                          off
                                          off