Effectivement Assassin’s Creed représente de manière plutôt fidèle l’histoire. Après dire qu’il est éducatif je trouve ça très présomptueux, je préfère dire qu’il peut se révéler instructif. D’autant plus que ce qui attire la majorité des joueurs sur ce type de jeux c’est bien entendu ce fantasme de l’assassin qui court de toits en toits pour assassiner bestialement ses cibles. L’aspect historique vient renforcer l’ambiance et la crédibilité du monde virtuel. Mais à la base les développeurs n’avaient sans doute pas en tête d’éduquer ou d’instruire. Ils avaient surtout en tête de proposer un jeu attractif et addictif pour vendre.
Et ceci n’est pas un reproche au jeu. Je suis le premier à apprécier Assassin’s Creed mais avant tout pour les sensations qu’il procure et ce bien avant l’aspect connaissances.
Ça rejoint ce que l’on peut voir en animation. La connaissance vient renforcer la situation imaginaire créée mais n’est pas une finalité en soit. Il s’agit d’apporter du “rêve” à une expérience attractive.
Donc mieux vaut avoir un visuel du Moyen Age quasi-réel, mais faut payer le prix : conditionner son cerveau en modifiant la perception de celui-ci envers la violence ?
Chez une personne saine et d’âge suffisant, la distinction du réel et du virtuel est suffisamment claire pour qu’un jeu vidéo violent ne vienne modifier la perception de la violence. Des millions de joueurs jouent à des jeux ultra-violents dans le monde, combien ont eu un problème de distinction de ce type ?