[Maxwear]

Bonsoir,
J’ai moi meme été assistant sanitaire sur une colo et je refais l’expérience cette été.

Alors moi comment sa c’est passer avant le depart j’ai regarder avec la directrice tous les enfants qui avait des contraites médicales sur les fiches sanitaires, ensuite les animateurs on appeler avant les depart tt les enfants pour prendre des nouvelles et des informations qui nous manquaient.

Le premier soir je suis passé dans ttes les chambres pour recevoir les fiches sanitaires mises dans les valises ainsi que les ordonances et les médicaments.
Tous les traitements on été marquer dans un cahier infirmierie et garder dans une armoire a clé (aucun enfant ne garde de médicaments sur lui).
Je pointais tt les traitements que je donnais sur un planning qui avait été précedement définit.
Quand? Quelle Heure?

Concernant la desinfection si l’enfant était blessé, sur une partie du cahier il y avait un nouveau tableau avec Qui? (enfant) Quoi? (nature du probleme) Quand? (heure et dates) Gestes Effectués Par Qui? (nom de l’anim si c’est de la désinfection).

Voila si sa t’a aider.
Hésite pas a me poser ttes tes questions.

[wazawam]

merci beaucoup pour toutes ces précisions.

en plus d’as je suis aussi animatrice, mais je ne gère pas la vie quotidienne du groupe.

[Utilisateur anonyme 37304]

bucephale a écrit:
Juste pour infos le Code Pénal a été réformé en 1994 et non en 1992 … 🙂 et les juristes le considèrent toujours (pour la plupart) comme le “nouveau code pénal” … 😀

et pour le secret professionnel : en signant un contrat de travail ou en ayant un emploi bénévole on entre bien dans le cadre d’un discretion minimum même si ce n’est pas le cadre stricte du secret professionnel défini par le Code Pénal.
En tant qu’animateur, directeur et AS on a donc l’obligation de ne pas pouvoir faire identifier les protagonistes et les organismes concernés … (j’ai été confronté à un cas de violence entre enfant en tant qu’animatrice bénévole) comme toute personne travaillant. => c’est la discretion professionnelle

Je suis d’accord.

Attention juste à une chose hein : on ne peut pas avoir un “emploi bénévole”… Mais plutôt des tâches bénévoles.

[bucephale]

Juste pour infos le Code Pénal a été réformé en 1994 et non en 1992 … 🙂 et les juristes le considèrent toujours (pour la plupart) comme le “nouveau code pénal” … 😀

et pour le secret professionnel : en signant un contrat de travail ou en ayant un emploi bénévole on entre bien dans le cadre d’un discretion minimum même si ce n’est pas le cadre stricte du secret professionnel défini par le Code Pénal.
En tant qu’animateur, directeur et AS on a donc l’obligation de ne pas pouvoir faire identifier les protagonistes et les organismes concernés … (j’ai été confronté à un cas de violence entre enfant en tant qu’animatrice bénévole) comme toute personne travaillant. => c’est la discretion professionnelle

[Utilisateur anonyme 37304]

Merci pour les infos sur le secret professionnel… Sauf qu’en ACM nous ne sommes pas des professionnels.

—–

Concernant les recommandations de J&S, ATTENTION ! Ce ne sont que des recommandations… Elles ne peuvent donc rien interdire du tout (l’organisateur lui peut interdire l’usage du paracétamol par exemple).

—–

Concernant les traitements, la loi n’est pas si claire que ça en réalité.
S’il est vrai que seul un médecin est habilité à prescrire un traitement… Il est aussi vrai que n’importe qui peut acheter des médicaments délivrés sans ordonnance et que rien ne nous interdit d’en donner aux enfants dans le cadre d’un ACM (mais il vaut mieux être prudent, bien demander conseil au pharmacien, être scrupuleux avec les posologies et ne pas hésiter à passer par la case médecin, au moins par téléphone).

[ludou]

Salut,

superbe explication de FG 😉

je rajouterais qu’il faut bien regarder les recommandations de la DDJS du département où se passe le séjour! En effet, notamment concernant les produits (crèmes, paracétamol…), certaines DDJS en interdisent et d’autres les conseils. Mais concernant l’application d’un quelconque traitement, la loi est clair : pas d’ordonnance = pas de traitement (enfin, tu as aussi l’avis du médecin du SAMU (15) qui peut être utile).
Tu as ton PSC1? Rassure-toi, il ne devrait pas te servir à grand chose (je te le souhaite).

En pièce-jointe, quelques documents (certains sont parfois anciens, d’où les termes CVL et CLSH, mais utiles pour certaines choses) qui peuvent être bons à lire.

Juste pour le “secret professionnel”, depuis la réforme du code pénal en 1992 (mince, je me “volatilise” :lol:), la notion de “secret professionnel” peut être appliquée à tout professionnel qui détiennent des secrets qui leurs sont confiés par des particuliers. Et le cadre joue beaucoup. Par exemple en MECS, mon contrat m’astreint au secret professionnel…
définition (de mon contrat) : Le secret professionnel couvre non seulement ce qui lui a été confié, mais aussi ce qu’il a vu, entendu, constaté ou compris.

:coucou:

[Utilisateur anonyme 37304]

Dans la pratique, à toi de définir les modalités avec ton directeur/ta directrice.

Y aura-t-il un passage obligatoire à l’infirmerie en début de séjour (pratique pour avoir le poids de chaque enfant en cas de traitement en cours de séjour ou pour établir un premier contact agréable avec chaque enfant, mais contraignant en terme d’organisation et de temps) ?

Que contiendra la pharmacie du centre et qui y aura accès (juste la direction et l’AS ou tout le monde) ?

Ne feras-tu QUE l’infirmerie, ou auras-tu aussi un groupe d’enfants à gérer en vie quotidienne ?

Comment seront constituées les trousses de secours ?

Quel sera le médecin choisi dans le village pour suivre la colo autant que possible (oui, parce-que les enfants sont toujours malades le soir ou le dimanche quand le médecin de la colo n’est pas de garde).

Comment tu vas organiser l’administration des traitements des enfants (en respectant le texte cité plus haut bien entendu) ? Sera-ce toi qui t’en chargera ? Chaque animateur pour les enfants de son groupe ?

—–

Mon conseil : soit rigoureuse dans ton travail, en particulier dans la tenue du registre des soins qui doit être précis (“blessure à l’index droit” et pas juste “bobo à la main”), et complet (“gros chagrin” => “câlin puis retour dans sa chambre”).

Ne laisse pas tous le monde mettre son nez dans la pharmacie, les traitements des enfants ou tes papiers… C’est le meilleur moyen d’avoir un gros bordel et de ne pas respecter la discrétion que l’on doit aux enfants et aux familles.

Ta priorité à l’arrivée des enfants (ou avant si tu as les fiches roses à l’avance) doit être la recherche des allergies (pour prévenir les cuisines) et des traitements importants à faire prendre aux enfants.

Enfin, pense à bien faire de la prévention auprès de tes collègues, en particulier sur les protections solaires, les allergies ou la façon d’utiliser les trousses de premiers soins (les produits varient beaucoup d’un centre à l’autre).

[Utilisateur anonyme 37304]

Donc, les fonctions de l’assistant sanitaire (terme commode même s’il n’existe plus dans la loi) sont définies par l’arrêté du 20 février 2003 dont voici l’essentiel :

Article 1 (qui défini en gros ce qu’on trouve sur la fiche sanitaire de laison)

Article 1 En savoir plus sur cet article…

L’admission d’un mineur en centre de vacances, en centre de loisirs sans hébergement et en placement de vacances est conditionnée à la fourniture préalable sous enveloppe cachetée portant le nom du mineur au responsable du centre :

1° D’informations relatives :

a) Aux vaccinations obligatoires ou à leurs contre-indications :

copie des pages du carnet de santé relatives aux vaccinations, copie du carnet de vaccinations, ou attestation d’un médecin ;

b) Aux antécédents médicaux ou chirurgicaux ou à tout autre élément d’ordre médical considéré par les parents ou le responsable légal du mineur comme susceptibles d’avoir des répercussions sur le déroulement du séjour ;

c) Aux pathologies chroniques ou aiguës en cours ; le cas échéant, les coordonnées du médecin traitant seront fournies. Si un traitement est à prendre durant tout ou partie du séjour, l’ordonnance du médecin devra être jointe et, s’il s’agit d’un traitement à ne prendre qu’en cas de crise, les conditions et les modalités d’utilisation des produits devront être décrites. Les médicaments seront remis au responsable de l’accueil dans leur emballage d’origine avec la notice d’utilisation. Les nom et prénom du mineur devront être inscrits sur l’emballage ;

2° D’un certificat médical de non-contre-indication lorsqu’une ou plusieurs activités physiques mentionnées à l’article 13 du décret du 3 mai 2002 susvisé sont proposées dans le cadre de l’accueil.

Article 2 (qui défini les responsabilités et les rôles de l’AS) :

Sous l’autorité du directeur, un des membres de l’équipe d’encadrement est chargé du suivi sanitaire. Dans les centres de vacances, il est titulaire de l’attestation de formation aux premiers secours. Le suivi consiste notamment à :

– s’assurer de la remise, pour chaque mineur, des renseignements médicaux ainsi que, le cas échéant, des certificats médicaux, mentionnés à l’article 1er ;

– informer les personnes qui concourent à l’accueil de l’existence éventuelle d’allergies médicamenteuses ou alimentaires ;

– identifier les mineurs qui doivent suivre un traitement médical pendant l’accueil et s’assurer de la prise des médicaments ;

– s’assurer que les médicaments sont conservés dans un contenant fermé à clef sauf lorsque la nature du traitement impose que le médicament soit en permanence à la disposition de l’enfant ;

– tenir le registre dans lequel sont précisés les soins donnés aux mineurs, et notamment les traitements médicamenteux ;

– tenir à jour les trousses de premiers soins.

Article 3 (qui parle de confidentialité puisqu’il n’y a pas de secret professionnel, celui-ci étant défini par la loi pour quelques professions seulement)

Le directeur du centre de vacances ou du centre de loisirs sans hébergement s’assure du respect de la confidentialité des informations médicales mentionnées à l’article 1er et de celles contenues dans le registre mentionné à l’article 2.

Article 4 (qui défini ce qui doit être rendu aux familles en fin de séjour)

Les documents mentionnés à l’article 1er et les médicaments sont restitués aux responsables légaux du mineur à l’issue de l’accueil. Ces derniers sont informés de tout événement de santé survenu pendant le séjour.

[Utilisateur anonyme 37304]

Bonjour et bienvenue sur les forums de Planet’anim !

—–

Tout d’abord saches que si le terme est encore employé par tous le monde, la règlementation ne parle plus “d’assistant sanitaire”.

Je te cherche cependant ce que disent les textes et je te le poste tout de suite.

[wazawam]

[wazawam]

Bonjour, je suis nouvelle, et je ne sais pas trop où poster ma question.

voilà, j’ai été engagé comme animatrice/assistante sanitaire pour le mois de juillet sur 2 séjours en colo.

concrétement est ce que quelqu’un sait ce qu’est le rôle d’assistante sanitaire ?

merci

[Auteur]

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