fg6327 a écrit:
…
Ce n’est pas les religions dans leur action concrètes que je dit émancipatrices… C’est la vision prônée par certaines.
Je veux bien être un vieux laïcard borné, prisonnier de schémas dépassés et tout le reste mais j’ai quand même du mal à concevoir comment l’adhésion a une croyance peut-être émancipatrice.
Je ne parle pas du fonctionnement actuel ou ancien mais bel et bien du principe. Je suis donc entièrement d’accord pour étendre cette réflexion a tout système dogmatique.
DIR-PTR a écrit:
Là, on va un peu s’éloigner du sujet mais présenter les religions comme émancipatrices, je trouve ça assez fort.Modernes et modérées, ce n’est pas les adjectifs qui me viendraient spontanément à l’esprit pour qualifier les religions.
En effet on s’éloigne, et je ne poursuivrai pas au-delà de ce message sur cette voie.
Ce n’est pas les religions dans leur action concrètes que je dit émancipatrices… C’est la vision prônée par certaines.
Je suis conscient des dérives et erreurs, et je dis justement qu’un autre système (ici libertaire) risque fort de tomber dans les même travers malgré ses valeurs.
—–
Je ne connais pas beaucoup d’Églises (au sens général, pas juste chrétien) qui aujourd’hui prônent la conversion de force et le rejet des autres religions… M’enfin, c’est peut-être parce-que je ne reste pas sur une vision de ces religions qui remonte à plusieurs siècles ou décennies hein… 😉
fg6327 a écrit:
Mouais…
Enfin moi la connaissance que j’ai de plusieurs religions (modernes et modérées) c’est plutôt un discours d’émancipation et de prise en main de sa propre vie.
Là, on va un peu s’éloigner du sujet mais présenter les religions comme émancipatrices, je trouve ça assez fort.
Porter un dogme et le présenter comme la vérité révélée et indiscutable ne me paraît pas fondamentalement facteur d’émancipation…
Modernes et modérées, ce n’est pas les adjectifs qui me viendraient spontanément à l’esprit pour qualifier les religions.
Libertaire a écrit:
Les libertaires font aussi leur propagande, certainement, pour que les individus s’émancipent… la religion n’a pas le même but, au contraire.
Mouais…
Enfin moi la connaissance que j’ai de plusieurs religions (modernes et modérées) c’est plutôt un discours d’émancipation et de prise en main de sa propre vie.
Et je ne suis pas persuadé que les libertaires seraient dans les faits moins “enfermants” dans une idéologie qu’une religion s’ils venaient à devenir un mouvement de masse.
—–
Pour moi le problème n’est pas la religion ou l’idéologie en soit… C’est la nature humaine de ceux qui la portent.
Les libertaires font aussi leur propagande, certainement, pour que les individus s’émancipent… la religion n’a pas le même but, au contraire.
Et tout le monde manipule, presque tous les jours, souvent de façon inconsciente (cf. le livre ”Petit traité de manipulation à l’usage des honnêtes gens”)
(j’aurai pas du prendre ce pseudo ^^ jsais pas si je peux changer)
Libertaire a écrit:
L’Eglise l’a récupérer pour mieux manipuler, et pas dans le même sens du tout 😀
Oui, enfin bon, l’Église se base juste un peu sur des textes qui ont plusieurs siècles d’ancienneté (faut pas me demander de références exactes, je ne suis pas un spécialiste de St Augustin et autres St Irénée)… Alors je me demande parfois qui a récupéré quoi. 😉
Quant aux manipulations… Et bien je ne pense pas que l’Église en est le monopole et que les “libertaires” (pas LE libertaire hein) en soit exempts… 😀
Oui 😛
Aucune référence à un dieu.
Philosophie de la vie. L’Eglise l’a récupérer pour mieux manipuler, et pas dans le même sens du tout 😀
Libertaire a écrit:
[
Ca ne m’empêche pas d’appliquer mes idées comme je peux. Même si mon influence est très très limitée. Respect de ma conscience.
J’ai une belle théorie (à mes yeux forcément), mais en pratique, je suis très pessimiste.Mais comme je disais, ce n’est pas l’idéal qui compte, mais le chemin qui s’en rapproche.
C ‘est marrant, on jurerai presque le discours actuel de l’Eglise Catholique (depuis qqs décennies quand même) : vivre selon sa conscience, sans chercher à convertir les autres mais en portant un témoignage juste par sa vie.
La principale différence ?
L’Église prône l’espoir , toujours, alors que toi tu te dis pessimiste.
—–
Je sens que mon analogie ne va pas plaire à tout le monde. lol 😛
Une utopie qui s’impose est un cauchemar.
Je hais les gens, mais j’aime tous les humains.
Une application de masse ? Faut pas rêver, c’est ni pour notre génération, ni les prochaines. Le Capitalisme est bien trop fort. Il manipule et conditionne bien trop… la lutte sera longue.
Ca ne m’empêche pas d’appliquer mes idées comme je peux. Même si mon influence est très très limitée. Respect de ma conscience.
J’ai une belle théorie (à mes yeux forcément), mais en pratique, je suis très pessimiste.
Mais comme je disais, ce n’est pas l’idéal qui compte, mais le chemin qui s’en rapproche.
—————————————————-
Juste pour précision, et pour ne pas expliquer plus mal que je le fais déjà,
J’ai retrouvé une vidéo qui traite du sujet, sur la même longueur d’onde que moi ;
Conférence de Jean-Pierre Tertrais, ===> Décroissance et société libertaire <===
Discours concis, il a aussi écrit quelques bouquins bien plus complets.
Libertaire a écrit:
fg6327 a écrit:
Voilà un argument que je sentais venir.Donc, que proposes-tu pour que nous soyions moins d’habitants sur notre bonne vieille Terre ?
La colonisation de nouvelles planètes ? La limitation des naissances (et donc des libertés) ? Une éducation qui sera forcément efficace et incitera à faire moins d’enfants (sans aucune forme d’idéologie inculquée de force bien entendu) ? Un génocide (je me doute bien que non hein…) ?C’est pour ça que je parlais de décroissance.
Soit les humains prennent conscience des limites de la planète et ne se reproduisent plus autant. Soit on doit réduire considérablement nos besoins. Il faut trouver l’équilibre entre les deux, idéalement.
Ou alors on continue sur le chemin de l’autodestruction de l’humanité ^^ (on s’en fou, on serra mort… oO)
J’avais pas penser à la colonisation d’une nouvelle planète 😛 mais oui! lOl
Pas d’atteinte aux libertés.Je ne comprends pas pourquoi on devrait cautionner un système qui exploitent les ressources au profit d’une seule minorité.
fg6327 a écrit:
Concernant la décroissance… Est-il possible d’avoir des exemples concrets ?De quoi devrions-nous TRÈS CONCRÈTEMENT nous passer, et jusqu’où devrions-nous décroitre précisément ?
—–
Je ne suis pas contre ce principe dans certains cas… Mais j’ai peur des idéologies qui ne sont pas très compréhensibles de façon concrète.
Pas besoin d’écrans plasma d’1m de long, de voitures qui ne durent moins de 10ans contrairement à quelques décénies en arrière (idem pour tous les produits devenus moins résistant), d’oranges en hiver, d’un éclairage si imposant la nuit dans les villes, de viande tous les jours, …
Jusqu’où? Précisément? tout dépend du nombre d’habitants. Je suis pas expert, et je ne suis ni devin. Peu importe le prix à payer (c’est à dire la réduction du confort), si c’est pour ne pas cautionner l’oppression sur les peuples victimes.
nb. Je ne suis pas adepte de l’égalitarisme.
Là tes arguments me semblent plus raisonnables, et je suis assez d’accord avec ce que tu exposes ici.
Mais je reste inquiet quant à une éventuelle mise en place de masse qui respecterai pour autant l’intérêt individuel, tout en prônant une démarche collective… Sans doute parce-que les exemples de régimes politiques en ce domaine ont toujours tourné au totalitarisme.
DIR-PTR a écrit:
Tu vas m’en vouloir d’insister, mais là je pressens la catastrophe. Quels seront les critères pour :
– définir le nombre idéal,
– définir ceux qui auront le droit d’être ?
Accessoirement, qui définira ces critères ?
Pas d’atteinte aux libertés. Ca répond au deux derniers points.
Pas de nombre idéal, j’ai pas l’intention d’être le gourou des humains et de maitriser le nombre de fidèles. L’idéal – l’utopie- ne s’atteint jamais, on tend seulement vers celui-ci. C’est lorsqu’on veut imposer son propre idéal qu’apparaissent les catastrophes (nazisme, communisme, …).
En revanche, on peut le définir. Il faut prendre en compte le taux de régénération des ressources, c’est à dire ce qu’on peut se permettre d’exploiter en un certain temps pour laisser la même quantité/qualité aux générations suivantes. Et que chacun-e puisse profiter des ressources exploiter selon ses besoins.
Exemple, il est inadmissible que Coca-Cola, dans certaines régions du monde, pompe la majorité de l’eau pour sa production alors que les habitants du coin n’en n’ont pas en quantité suffisante.
Je parle simplement de respect, finalement.
DIR-PTR a écrit:
Ce n’est malheureusement pas l’impression que j’ai, et je crains que cela ne soit pas que lié à une question d’expression écrite. Ca ne me gène pas de juger les actes, quand j’ai tous les éléments nécessaires…
Je m’en fiche au finale de savoir si c’est un “vrai” ou un “faux”, ce sont les actes qui comptent.
Je ne rejete absolument pas l’autre. Je le critique. On est sur le virtuel, tu ne peux tirer de conclusions. Je vis et partage sans problème avec ceux que je critique. On me respecte, je respecte. Peu importe si mes idées vont dans le même sens ou pas du tout.
Et si je peux paraitre virulement sur le net, c’est tout autre dans la réalité.
Principe louable, tout à fait applicable en séjour, à condition que l’équipe, et donc le directeur (merde, retour de la tyrannie fasciste de l’autorité illégitime), soit garante du cadre dans lequel ces prises de décisions s’appliquent. Un bémol quand même : tu viens pas une première fois et après tu peux remettre en cause la décision, est-ce bien juste ?
Je le disais aussi, tu peux relire les posts précédent.
“(je ne dis pas que c’est dans 100% des cas, certain-e-s utilisent le statut de chef sans en jouer le rôle de façon classique, en laissant tous les acteurs concernés d’un problème prendre part à la résolution d’égal à égal)”
Tout peut et doit être remis en cause en permanance. Ca évite de s’enfoncer dans l’immobilisme et la médiocrité. Pour progresser sans cesse, faut critiquer sans cesse.
Je pressens quelques petites difficultés pour une extension à un pays. Ah, misère, pauvre de moi qui raisonne encore avec ces concepts petit bourgeois de frontières : à la planète !
Je ne me sens pas plus proche d’un berrychon que d’un bruxellois.
Pour moi, la politique se gère à l’échelle locale de sa contrée, pour ne pas s’imposer aux autres. Ce qui n’empêche absolument pas d’avoir une coordination entre les contrées. Coordination faisant circuler l’information sans avoir de pouvoir décisionnaire toujours.
Enfin bon, traite de blabla théorique…
Je sais pas si vous cautionner le système pourri actuel…
On parle beaucoup de mes idées, mais les votres… on reste dans la merde et on s’adapte ? On prie pour que les réformes soient efficace ? On lutte à son échelle pour tendre vers son propre idéal et pour le respect de celui des autres ?
fg6327 a écrit:
Voilà un argument que je sentais venir.Donc, que proposes-tu pour que nous soyions moins d’habitants sur notre bonne vieille Terre ?
La colonisation de nouvelles planètes ? La limitation des naissances (et donc des libertés) ? Une éducation qui sera forcément efficace et incitera à faire moins d’enfants (sans aucune forme d’idéologie inculquée de force bien entendu) ? Un génocide (je me doute bien que non hein…) ?
C’est pour ça que je parlais de décroissance.
Soit les humains prennent conscience des limites de la planète et ne se reproduisent plus autant. Soit on doit réduire considérablement nos besoins. Il faut trouver l’équilibre entre les deux, idéalement.
Ou alors on continue sur le chemin de l’autodestruction de l’humanité ^^ (on s’en fou, on serra mort… oO)
J’avais pas penser à la colonisation d’une nouvelle planète 😛 mais oui! lOl
Pas d’atteinte aux libertés.
Je ne comprends pas pourquoi on devrait cautionner un système qui exploitent les ressources au profit d’une seule minorité.
fg6327 a écrit:
Concernant la décroissance… Est-il possible d’avoir des exemples concrets ?De quoi devrions-nous TRÈS CONCRÈTEMENT nous passer, et jusqu’où devrions-nous décroitre précisément ?
—–
Je ne suis pas contre ce principe dans certains cas… Mais j’ai peur des idéologies qui ne sont pas très compréhensibles de façon concrète.
Pas besoin d’écrans plasma d’1m de long, de voitures qui ne durent moins de 10ans contrairement à quelques décénies en arrière (idem pour tous les produits devenus moins résistant), d’oranges en hiver, d’un éclairage si imposant la nuit dans les villes, de viande tous les jours, …
Jusqu’où? Précisément? tout dépend du nombre d’habitants. Je n’ai pas les connaissances nécessaires pour faire les calculs, et je ne suis pas devin. Peu importe le prix à payer (c’est à dire la réduction du confort, c’est raisonnable me semble-t-il) si c’est pour ne pas cautionner l’oppression sur les peuples victimes.
nb. Je ne suis pas adepte de l’égalitarisme.
Libertaire a écrit:
C’est une “étiquette à la con”
Je ne te le fais pas dire.
“Petit Rasta”, c’est pour parler des faux rastas, ceux qui écoutent du reggae, qui se laissent pousser les cheveux pour le style, qui critiquent la société et qui passent leur temps scotché devant la télé, posés dans le canapé à fumer des spliff.
Pour moi, “Rasta” c’est être adepte d’un culte. Qui es tu pour départager les vrais et les faux adeptes ?
“Communiste” pour critiquer leur abscence de reflexions personnelles répétant bêtement la propagande des cocos.
Le communisme n’est pas (plus ?) un culte, mais ce mépris et cette rancoeur m’amuse, avant de me faire un peu peur tout de même. Il est fini, le temps de la CNT et de la liquidation du POUM. La brigade Durutti ne reviendra pas…
Encore une fois, rien à voir avec la couleur de peau ou autre. J’ai horreur de tes interprétations. C’est toi qui revient sans cesse à la couleur de peau, j’en ai strictement rien à foutre moi. Et navré si c’est ma mauvaise expression écrite est responsable de la mauvaise compréhension.
Je n’utilise la référence à la couleur que pour (tenter de) te faire toucher du doigt la limite des raisonnements que tu développes. La façon dont tu rejettes l’autre sur des critères pour le moins arbitraires me semble participer du même type de raisonnement que les racismes plus “classiques”.
Je juge des actes… c’est peut être mal vu ici… (pas des individus)
mais ça ne me dérange pas plus que ça…
Ce n’est malheureusement pas l’impression que j’ai, et je crains que cela ne soit pas que lié à une question d’expression écrite. Ca ne me gène pas de juger les actes, quand j’ai tous les éléments nécessaires…
…Tu te sens concerné par un problème, tu participes à la décisions. Si ça ne te concernes pas, tu ne donnes pas ton avis pour ne pas décider à la place des autres. C’est tout à fait légitime.
Si ça te concerne et que tu ne participes pas, et bien il ne faudra pas te plaindre (ou alors, relancer le sujet si tu ne pouvais pas être là par exemple).
Principe louable, tout à fait applicable en séjour, à condition que l’équipe, et donc le directeur (merde, retour de la tyrannie fasciste de l’autorité illégitime), soit garante du cadre dans lequel ces prises de décisions s’appliquent. Un bémol quand même : tu viens pas une première fois et après tu peux remettre en cause la décision, est-ce bien juste ?
Je pressens quelques petites difficultés pour une extension à un pays. Ah, misère, pauvre de moi qui raisonne encore avec ces concepts petit bourgeois de frontières : à la planète !
Libertaire a écrit:
Après, tout dépend du nombre d’êtres humains. Pour que chacun puisse se servir beaucoup dans les ressources et avoir une vie confortable dans le sens actuel occidental du terme, il faut beaucoup moins d’habitants que 6 milliards…
Tu vas m’en vouloir d’insister, mais là je pressens la catastrophe. Quels seront les critères pour :
– définir le nombre idéal,
– définir ceux qui auront le droit d’être ?
Accessoirement, qui définira ces critères ?
Concernant la décroissance… Est-il possible d’avoir des exemples concrets ?
De quoi devrions-nous TRÈS CONCRÈTEMENT nous passer, et jusqu’où devrions-nous décroitre précisément ?
—–
Je ne suis pas contre ce principe dans certains cas… Mais j’ai peur des idéologies qui ne sont pas très compréhensibles de façon concrète.
Libertaire a écrit:
Après, tout dépend du nombre d’êtres humains. Pour que chacun puisse se servir beaucoup dans les ressources et avoir une vie confortable dans le sens actuel occidental du terme, il faut beaucoup moins d’habitants que 6 milliards…
Voilà un argument que je sentais venir.
Donc, que proposes-tu pour que nous soyions moins d’habitants sur notre bonne vieille Terre ?
La colonisation de nouvelles planètes ? La limitation des naissances (et donc des libertés) ? Une éducation qui sera forcément efficace et incitera à faire moins d’enfants (sans aucune forme d’idéologie inculquée de force bien entendu) ? Un génocide (je me doute bien que non hein…) ?
fg6327 a écrit:
Se pose alors quelques questions : doit-on renoncer à nos frigos et revenir aux jardins individuels ? A quel prix pour les consommateurs qui devront faire venir leur nourriture de la campagne en chariot à bœufs ?
Ben oui, parce-que je vois mal comment produire des pneus pour les véhicules dans le cadre d’ateliers “à petite échelle” ?D’accord avec une plus grande humanisation de la société, d’accord avec l’arrêt de la folle course à la croissance et à la consommation effrénée et irréfléchie, d’accord pour une société privilégiant un développement durable… Mais non à une société visant à régresser en renonçant à bien des progrès technologiques.
Encore une fois, je suis plus partisan d’un juste milieu que de solutions extrêmes et radicales. 😉
La manière classique de tirer des conclusions hazardeuses pour dicréditer des idées sans aucun fondements. Celle de faire croire que celà entraine un retour à l’âge quasi pré-historique.
Fin de la croissance oui. La production est déjà trop importante pour ce que la planète peut nous offrir. Donc décroissance pour atteindre un seuil respecteux de l’exploitation des ressources.
Après, tout dépend du nombre d’êtres humains. Pour que chacun puisse se servir beaucoup dans les ressources et avoir une vie confortable dans le sens actuel occidental du terme, il faut beaucoup moins d’habitants que 6 milliards…
Je suis partisan d’un juste milieux, celui du respect du choix de chacun à partir du moment où il ne fais chier personne. Ce qui n’est pas le cas dans nos démocratie représentatives.
—–
Et si je me sens concerné par beaucoup de sujets… Comment je fais concrètement pour participer à tout ?
Il faut que je sois éveillé 24h/24, ou alors on va sans cesse relancer les débats parce-que je n’étais pas là ? Ou bien vais-je devoir limiter mes choix ? Ou alors vivrons-nous dans une société très lente, qui n’évolue pas et passe son temps en palabres plus ou moins efficaces ?
Qui dit décroissance, puis stabilisation à un rythme correct, dit moins de travail à fournir, donc moins d’heures passées à produire.
C’est certain qu’avec des journées de >8h pour le boulot, on n’a pas les moyens d’avoir assez de temps pour y participer. Ca arrange bien le capitalisme, encore une fois, de ne pas laisser beaucoup de temps de loisirs aux travailleurs. Ils pourraient qu’ils se mettre à réfléchir et à agir eux-mêmes…
La démocratie directe demande d’avoir du temps… Perso, je préfère aller lentement et faire les choses bien.
Certes, difficile d’anticiper la temps de travail disparu. 4h de travail par jour, plus, moins…
Libertaire a écrit:
Toutes les grosses structures pourraient être fissionnées pour gérer les choses à plus petite échelle, à échelle humaine. Après, c’est certain, il faut un système de coordination, mais non-décisionnaire.
Et la production de mass, c’est véritablement une connerie à mon sens.
Se pose alors quelques questions : doit-on renoncer à nos frigos et revenir aux jardins individuels ? A quel prix pour les consommateurs qui devront faire venir leur nourriture de la campagne en chariot à bœufs ?
Ben oui, parce-que je vois mal comment produire des pneus pour les véhicules dans le cadre d’ateliers “à petite échelle” ?
D’accord avec une plus grande humanisation de la société, d’accord avec l’arrêt de la folle course à la croissance et à la consommation effrénée et irréfléchie, d’accord pour une société privilégiant un développement durable… Mais non à une société visant à régresser en renonçant à bien des progrès technologiques.
Encore une fois, je suis plus partisan d’un juste milieu que de solutions extrêmes et radicales. 😉
—–
Libertaire a écrit:
Tu te sens concerné par un problème, tu participes à la décisions. Si ça ne te concernes pas, tu ne donnes pas ton avis pour ne pas décider à la place des autres. C’est tout à fait légitime.
Si ça te concerne et que tu ne participes pas, et bien il ne faudra pas te plaindre (ou alors, relancer le sujet si tu ne pouvais pas être là par exemple).
Et si je me sens concerné par beaucoup de sujets… Comment je fais concrètement pour participer à tout ?
Il faut que je sois éveillé 24h/24, ou alors on va sans cesse relancer les débats parce-que je n’étais pas là ? Ou bien vais-je devoir limiter mes choix ? Ou alors vivrons-nous dans une société très lente, qui n’évolue pas et passe son temps en palabres plus ou moins efficaces ?
DIR-PTR a écrit:
Libertaire a écrit:
Ah ok, alors je connais bien la scoop alors, mais je n’utilisais pas cette abbréviation 🙂 J’avais découvert ça par l’intermédiaire de témoignages d’entreprise en autogestion en Argentine après leur fermeture et leur requisition par les ouvriers.
SCOP : Société COopérative de Production. http://www.scop.coop/P193_FR.htm
Comme quoi certains passent du discours à l’acte et y compris en France… Ah, oui, l’Argentine, l’Amérique du Sud, le Che. C’est quand même autre chose.
Je me suis mal exprimé. La première fois que j’ai entendu parler de fonctionnements différents, c’était les exemples en Argentine. Puis, j’ai fais d’autres recherches, en Europe, pour connaitre par la suite ces systèmes de coopérative.
Et j’en suis venu, encore après, à découvrir Freinet.
——————————-
Si j’ai bien saisis le reste du discours, tu voulais dire je m’en sens pas capable et 500 Euro. Encore une fois (à toi comme à d’autres, un peu de rigueur facilite la compréhension). 500 Euro une fois les charges payées, je connais pas mal de gens à qui ça suffirait pour vivre.
Globalement, je comprends pas très bien ton positionnement : tu n’as rencontré que des directeurs (pardon, des chefs) arrogants, prétentieux et cons ou bien c’est un raisonnement politique théorique ?
J’ai même sans doute eu le meilleur chef que je pouvais avoir. Rien a voir. Raisonnement politique.
Cf. le post de Solleana sur la société hiérarchisée, c’est tout à fait ce que je voulais dire quand je disais : “c’est pas souvent volontaire. Mais au final, c’est la reproduction des inégalités sociales et des violences qui en découlent.”
=> citation
Le problème c’est que la critique du patronat, de la fonction de chef n’est pas limitée à cela mais s’étend évidemment à une critique de la société globale hiérarchisée. On sait bien que les patrons ne sont comme le disait Marx que les “trager” autrement dit les porteur des rapports sociaux ou les vecteurs des rapports sociaux définis par le mode de production capitaliste.
On peut ensuite essayer de tenter de définir comme les inconnus avec les chasseurs, “le bon patron” et puis le “mauvais patron” mais fondamentalement il n’y a aucune différence parce que fondamentalement la structure des rapports sociaux reste identique à savoir une exploitation de ceux qui ne détiennent pas le capital. Cela il me semble pas qu’on puisse le remettre en cause ou alors il va falloir sortir de sacrées armes théoriques.
Merci Solleana, c’est bien mieux expliqué que moi me semble-t-il 🙂
Dans le deuxième, ça me semble l’exemple parfait d’une interprétation bornée de théorie(s) intéressante(s) qui quand elle est mise en pratique produit des catastrophes ou des revirements douloureux (ou inavoués…).
Faut compléter. Pourquoi celà mènerai irrémédiablement à des catastrophes ?
Dans un post précédent, j’avais parlé de Juifs, d’Arabes et de Lituanien, finalement ce sont les Noirs rouges. J’aime beaucoup ta façon de classifier les hommes tout en te référant à la fraternité universelle. A mon avis il va falloir relire Bakounine et Mackno.
C’est une “étiquette à la con”
“Petit Rasta”, c’est pour parler des faux rastas, ceux qui écoutent du reggae, qui se laissent pousser les cheveux pour le style, qui critiquent la société et qui passent leur temps scotché devant la télé, posés dans le canapé à fumer des spliff. “Communiste” pour critiquer leur abscence de reflexions personnelles répétant bêtement la propagande des cocos.
Encore une fois, rien à voir avec la couleur de peau ou autre. J’ai horreur de tes interprétations. C’est toi qui revient sans cesse à la couleur de peau, j’en ai strictement rien à foutre moi. Et navré si c’est ma mauvaise expression écrite est responsable de la mauvaise compréhension.
La prochaine fois, j’éviterai de genre de phrases inutiles.
Je juge des actes… c’est peut être mal vu ici… (pas des individus)
mais ça ne me dérange pas plus que ça.
Pour remettre dans le contexte, c’était en réponse à Crevette76 qui disait croire entendre les saisonniers qu’il avait rencontrés qui gueulaient bêtement contre le dirlo, uniquement à cause de sa casquette.
Dans ma tête, pour avoir vaicu la même chose, j’ai pensé aux “”PETITS rastas cocos””.
Okay, j’aurai du reprendre la même expression “des saisonniers qui gueulent bêtement contre le dirlo…”
Passons
Fg a écrit:
J’entends ici par démocratie le fait que toutes les décisions seraient prises par tout le monde… Je ne parle pas de ce que nous connaissons, avec une représentativité portée par un petit nombre d’élus et qui me semble être un système efficace en posant des compromis acceptés par la majorité.
Tu ne crois pas en la démocratie directe. Ok.
Peut-on parler de pouvoir au peuple dans une démocratie représentative comme la notre ? Je ne le vois pas du tout ainsi.
Toutes les grosses structures pourraient être fissionnées pour gérer les choses à plus petite échelle, à échelle humaine. Après, c’est certain, il faut un système de coordination, mais non-décisionnaire.
Et la production de mass, c’est véritablement une connerie à mon sens.
Dictature de la majorité en représentatif… ou dictature de la minorité en directe… L’éternelle question…
Mais la première s’impose à tou-te-s alors que la seconde peut se fuir pour construire autre chose.
La directe obligatoire ?
Certainement pas, elle ne serait pas directe a ce moment la.
Mais possible, sans imposé un quelconque autre sytème.
Tu te sens concerné par un problème, tu participes à la décisions. Si ça ne te concernes pas, tu ne donnes pas ton avis pour ne pas décider à la place des autres. C’est tout à fait légitime.
Si ça te concerne et que tu ne participes pas, et bien il ne faudra pas te plaindre (ou alors, relancer le sujet si tu ne pouvais pas être là par exemple).
DIR-PTR a écrit:
Alors là par contre, je ne comprends plus. Tu n’as pas la prétention de mettre en place un fonctionnement démocratique dans les centres que tu diriges ?
Ça dépend ce que tu entends pas “un fonctionnement démocratique”.
Permettre aux enfants de proposer des activités, de choisir ce qu’ils vont faire, de donner leur avis (et le prendre en compte !), de prendre des décisions, de changer d’avis => OK.
Permettre aux animateurs de faire preuve d’initiatives, les encourager, les suivre, adapter le fonctionnement du centre en fonction des suggestions des autres => OK.
Organiser une AG avec vote au moment de choisir le transporteur pour une sortie, négocier toutes les règles de vie et de sécurité, transiger sur toutes mes valeurs en me pliant à la majorité => BEN NON.