Au pays de la fessée interdite

  • Ce sujet contient 63 réponses, 15 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par ludou, le il y a 12 années et 5 mois.
20 sujets de 1 à 20 (sur un total de 64)
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    Messages
  • #83260
    ludou
      @ludou

      Pour en revenir un peu au sujet, il y a un article dans la revue NVA de ce mois-ci qui s’intitule : “Intervenir en petite enfance : De l’activité « dirigée » à la douce violence”

      Cet article fait partie d’un dossier sur la petite enfance et dans lequel on trouve un autre article au titre prometteur “Education ou conditionnement : demandez le programme !”

      Est-ce que quelqu’un a déjà lu ces articles et peut nous en parler …?

      J’avais beaucoup apprécié leur n° sur les adolescents il y a quelques mois. J’espère que celui-là est du même niveau 😕

      #83584
      XXYYZZ
        @xxyyzz

        michmuch a écrit :

        Et oui, c’est très complexe et la complexité impose un travail au cas par cas..

        Oui bien sur, entièrement d’accord pour le cas par cas, y compris suivant notre statut
        Dans ton message 51 tu écris : ”
        Des familles que nous suivons.”
        Il semble donc que tu sois un”professionel ” dans ce domaine; ou en tout cas quelqu’un qui travaille régulièrement dans la partie concerné. je comprends donc bien que tu en parles au parents que tu suis.
        Mais je me place dans la position du dirlo d’ACM qui apprends, par l’enfant lui m^me, ou par un animateur ou par ses camarades qu’il est maltraité chez lui. La je pense que notre role est d’informer la CRIP dans la plupart des cas ou de signaler à la gendarmerie dans de cas graves et urgent.

        C’est ce que préconise la CRIP de mon département. S’il y a eu un changement c’est tout récent.
        Pour ce qui est d’entendre moi même, à nouveau l’enfant, je n’y suis pas favorable.
        J’estime que l’enfant à déjà fait un effort immense en venant se confier. Ne lui en imposant pas un autre en lui demandant de répeter. il ne le feras que trop souvent devant d’autres instances.

        – Parfois en parler au directeur de l’école peut être utile, ils ont des informations concernant la famille notamment si un suivi éducatif existe déjà… Dans ce cas prendre contact avec le service éducatif… pas besoin d’infos préoccupantes…

        Dans le cadre d’un ACM j’ai eu quelquefois des cas où j’étais informé qu’un suivi éducatif existait. Evidement il n’y avait que le stric minimun.
        Une fois les services de la DASS m’ont demandé un compte rendu sur un enfant qui allait être placé. c’était il ya environ 10 ans.
        Dans ces la bien sur aucun signalement ni information

        Il est impossible de penser “enfant victime” et c’est tout… et laisser les parents à d’autres… Un enfant n’existe pas seul, il fait parti d’un système complexe de relations interdépendante affective qu’on appelle la famille… Il n’y a pas la pauvre victime et les méchants parents… Il n’y a qu’une famille dysfonctionnante qu’il faut “traiter” dans son ensemble… On ne peut pas oeuvrer pour les uns, contre les autres, ou uniquement pour les uns et pas pour les autres, ou pour les autres et pas les uns… Notre seul action est pour la famille dans son ensemble… L’enfant ne peut être extrait réellement, psychiquement, affectivement de sa famille comme cela… L’objet de l’information à la famille n’est pas de garantir une défense légitime, mais de les amener à réfléchir, penser, construire, et à changer… Cette information c’est le début du travail de reconstruction d’un lien… Mais comme le dit les autres forumeurs, peut être est-ce du travail pour d’autres professionnels…

        Oui il faut une action pour la famille dans son ensemble; mais restons modestes. Pire en intervenant n’importe comment, nous risquons d’aggraver les choses.
        Il y a deux ans un médecin et une infirmière de la PMI me disait que pour eux les dossiers de maltraitance étaient les plus difficiles à traiter.
        Et surtout l’ACM a une durée limité ( environ 2 semaines).
        Peux on raisonablement commencer le travail, important certe, que tu préconises ?
        Personnellement je ne le penses pas. Tu as raison c’est un travail pour les professionnels.

        Plus grave; au cours d’un stage de formation générale BAFD, plusieurs stagiaires travaillant dans le cadre d’action de prévention aupres d’adolescent ont déclaré tout net qe s’il apprenait un cas de maltraitance , ils ne le signalerais pas de peur de représailles de la famille.
        Cela ni à lafamille ni aux structures compétentes
        Un de leur collègue aurait déjà eu des problèmes dans le passé. Ceci devant moi, modeste formateur BAFD et surtout devant l’infirmière du conseil général.
        Il faut dire qu’ils travaillent dans ce que l’on appelle un quartier chaud de La Réunion.

        Quoiqu’il en soit micmuch, merci pour tes messages. C’est super que tu partages les infos que tu as eu.

        Pour Situla
        Tu as raison la maltraitance morale ou pschycologique existe aussi. Elle peux revétir plusieurs formes : humiliation, préference en faveur des autres enfants, manque d’intérêt, violence entre parents devant l’enfant.”surbooking scolaire, artistiques, sportifs”,comportement de la mère.
        Une collégue directrice a eu, une fois, un enfant de 10 ans qui voulaient se suicider parce que sa mère “recevait des hommes le soir.”

        Il y a aussi une autre catégorie de maltraitance qui sont les privations.
        Mais mon message es suffisament long

        #83587
        michmuch
          @michmuch

          Morbac,

          Et oui, c’est très complexe et la complexité impose un travail au cas par cas… J’ai du mal à rendre les choses compréhensibles, mais je vais m’y remettre… La loi de 2007 a grandement modifié les procédures et les pratiques professionnelles dans la protection de l’enfance, ceci explique des positionnements différents, des hésitations et que les départements ne disent pas tous la même chose.

          En fonction de la relation que l’on a avec un enfant, en fonction de la connaissance que l’on a d’une famille, il faut se poser plusieurs questions et respecter un temps d’élaboration de la pensée…
          – Est-ce que je fais une information préoccupante ou est ce que je donne des informations au conseil général (à une assistante sociale, un éducateur)? si info préoccupante, il faut prévenir la famille, si c’est une transmission d’information simple, prévenir la famille n’est pas forcément nécessaire… (Morbac, c’est ce que te dit le CG)
          – A qui puis en parler? 119? Assistante sociale? éducateur travaillant en AEMO ou en AED? ma hiérarchie? attention les conseils sont toujours facile à donner mais les mettre en pratique est bien plus dur…
          – Est ce que je peux prendre un peu de temps pour échanger ou pour réfléchir? dans la très très grande majorité des cas il est toujours possible de prendre quelques le temps d’en parler…
          – Parfois en parler au directeur de l’école peut être utile, ils ont des informations concernant la famille notamment si un suivi éducatif existe déjà… Dans ce cas prendre contact avec le service éducatif… pas besoin d’infos préoccupantes…

          Pour le reste, je suis assez d’accord avec erenault… écoute active, questionnement simple, reformulation, bien traitance et empathie (mais surtout compassion, réaction disproportionné, jugement, etc…).

          Al,

          Je comprend ton laïus, l’info aux parents, c’est pour leur défense légitime. En effet, la violence qu’ils infligent à leurs victimes d’enfants n’est pas forcément une affaire de sombre brute.
          Mais, ce n’est pas moi qui vais commettre une action qui va servir les parents, y’a du monde pour ça, moi,j’oeuvre pour les enfants victime et c’est tout.

          Il est impossible de penser “enfant victime” et c’est tout… et laisser les parents à d’autres… Un enfant n’existe pas seul, il fait parti d’un système complexe de relations interdépendante affective qu’on appelle la famille… Il n’y a pas la pauvre victime et les méchants parents… Il n’y a qu’une famille dysfonctionnante qu’il faut “traiter” dans son ensemble… On ne peut pas oeuvrer pour les uns, contre les autres, ou uniquement pour les uns et pas pour les autres, ou pour les autres et pas les uns… Notre seul action est pour la famille dans son ensemble… L’enfant ne peut être extrait réellement, psychiquement, affectivement de sa famille comme cela… L’objet de l’information à la famille n’est pas de garantir une défense légitime, mais de les amener à réfléchir, penser, construire, et à changer… Cette information c’est le début du travail de reconstruction d’un lien… Mais comme le dit les autres forumeurs, peut être est-ce du travail pour d’autres professionnels…

          #83592
          Al-Batros
            @al-batros

            michmuch

            Lorsque tu dis Al-batros “Mon souci, c’est que mon action serve à quelque chose, même si elle est illégale”, les question a se poser sont :
            – A qui sert l’action?
            – Pour qui et pour quoi la faire?
            – Qui elle peut desservir?
            – Quelle est ma place dans cette action? ne suis-je pas en train de prendre la place d’un autre plus légitime : service social, juge, parent, policier, etc…?

            Je rajoute:
            Quelle est l’action?
            Avec quoi je fais l’action?
            Avec qui je fais l’action?
            Quand, où, comment, combien de fois, combien de temps, sous quelle autorité, …?

            L’utilitarisme dans la protection de l’enfance a amené de nombreuses dérives tant pour les parents “maltraitants” que pour les enfants “maltraités”…

            Peux-tu préciser?

            Un action est intéressante si elle sert à quelle chose. Mais cette chose intéressante est elle forcément utile?

            Je comprend ton laïus, l’info aux parents, c’est pour leur défense légitime. En effet, la violence qu’ils infligent à leurs victimes d’enfants n’est pas forcément une affaire de sombre brute.
            Mais, ce n’est pas moi qui vais commettre une action qui va servir les parents, y’a du monde pour ça, moi,j’oeuvre pour les enfants victime et c’est tout.

            Al

            #83596
            erenault
              @erenault

              à mon sens, il faut être bien au clair sur les limites de ses compétences. pour ma part, je fais assez souvent appel à des AS, des éducs, etc. (ce que je ne suis pas).
              je peux faire de l’écoute active (type : écouter, reformuler pour être sûr que j’ai bien compris, demander ce que l’enfant souhaite que je fasse de l’information) mais à un moment, je ne peux pas faire face, et je ne me prends pas pour le “sauveur” d’enfant de service (ça m’a mis une claque la première fois que je l’ai réalisé, il y a quelques années).
              et pour moi, mon devoir dans ce cas, c’est bien de passer le dossier à quelqu’un qui a cette compétence. il y a des gens formés pour ça, et ce ne sont pas tous des c..s, même si je ne comprends pas toutes leurs actions ou leurs décisions. Ils ont accès à plus d’information que moi, et le système m’a l’air de marcher plutôt pas trop mal, quoi qu’on en dise, et même s’il est imparfait.

              #83602
              Import
                @import

                Ben moi en tant qu’anim (BAFA ou BAFD, BP) ou directeur de structure voire responsable de service enfance/jeunesse sans formation d’éduc ou d’AS je ne vois pas comment me positionner avec tes écrits michmuch.

                Je dois faire parler l’enfant ?
                Le revoir plusieurs fois ?
                Si je fais un information préoccupante au CG, je fais une copie aux parents ?

                Cela me perturbe d’autant plus que jusqu’à présent les services du CG nous ont toujours demandé de leur faire part des infos et de ne surtout pas nous mêler du reste qui est du ressort des professionnels.
                du coup :

                – Quelle est ma place dans cette action? ne suis-je pas en train de prendre la place d’un autre plus légitime : service social, juge, parent, policier, etc…?

                Merci en tout cas de nous aider à y voir plus clair.

                #83603
                michmuch
                  @michmuch

                  Al-Batros a écrit :
                  Attention, ça peut être dangereux, tu oublies que pour un enfant maltraité, il y a aussi le conflit douloureux du moi qui le pousse à révéler son malheur contre le surmoi qui l’en empêche.

                  Cela peut être dangereux… mais le danger est la base du métier d’éducateur en protection de l’enfance… Entre temps à prendre et urgence, entre protection et éducation, le danger est permanent…

                  L’enfant peut le dire une fois et puis le surmoi reprend le dessus et il le redira plus.

                  C’est exact mais la théorie freudienne est l’une des théories pouvant servir à comprendre l’enfant. D’autres approches existent et viennent compléter notre travail. La théorie systémique explique aussi qu’un enfant maltraité souhaite que cela s’arrête, mais peut aussi avoir des intérêts secondaires pour que cela ne s’arrête pas (et oui) voire que cela continue, il ne souhaite pas qu’il arrive des “choses” à ses parents, bref il dit (la parole libère) mais ne veut surtout pas que cela change… Notre rôle est alors d’accompagner et de construire avec lui une envie de changement. Il est donc nécessaire de discuter, rediscuter, rerediscuter, etc…

                  Tu es dans ce milieu, tu sais bien qu’on met tout en oeuvre pour que l’enfant n’ait pas à répéter: Enregistrement vidéos ou audios, …

                  Ceci n’est vrai que pour la description des faits dans le cadre de procédures judiciaires. Nous, éducateur, nous passons notre temps à faire parler l’enfant sur ce qu’il vit (de bien ou de difficile) et à le requestionner sur les difficultés et donc les changements à construire…

                  Si tu dis à l’enfant: “On en reparlera demain. L’enfant peut croire que tu veux plus en parler du tout ou que tu le crois pas. Au contraire, il faut suivre certains conseil du sublime doc de l’innénarable XXYYZZ.

                  Je ne dis jamais à un enfant “on en reparlera demain”… l’entretien est bien plus complet, complexe. Certains points sont posés comme des affirmations, d’autres en questionnement à réfléchir ou en proposition à réponse immédiate. Il est, par ex, possible de demander à un enfant : “qu’est ce que tu veux que je fasse de ce que tu m’as dit?”. Tout propos dits par un personne est toujours requestionnable, même les enfants et même les choses difficiles. A ma question, les enfants savent très bien répondre et sont souvent plus clair que ce qu’on imagine….

                  “C’est une obligation légale”; c’est le dernier de mes soucis. Mon souci, c’est que mon action serve à quelque chose, même si elle est illégale.

                  Je pose la question de l’information comme une obligation légale pour que ce point ne puisse pas être discuter… S’il a été mis dans la loi, c’est que cela est utile. Il existe des signalements faits sans informer les parents, jamais d’informations préoccupantes (si il y a IP, il y a info aux parents). Mais ces signalements sont des cas très particuliers, notamment liés à des risques imminents de morts ou de violences très graves… Ce qui est rarement le cas dans les violences décrites par des enfants dans un ACM.
                  L’information aux parents a plusieurs intérêts : le droit des personnes, une transparence sur les écrits qui évite que les anim/dirlo écrivent n’importent quoi et des jugements, de permettre aux familles de se préparer à l’audience afin de se défendre ou finalement d’accepter l’aide, de reconnaitrent ces propres difficultés de parents… Mais je redis cela est un travail de professionnel, qui demande ABSOLUMENT une formation.

                  Il est pour moi assez difficile de répondre à vos messages, j’essaie de simplifier le plus possible quelque choses de particulièrement complexe et nuancé. Ce que je ne veux surtout pas faire, c’est le “il faut” “yaka”… Lorsque tu dis Al-batros “Mon souci, c’est que mon action serve à quelque chose, même si elle est illégale”, les question a se poser sont :
                  – A qui sert l’action?
                  – Pour qui et pour quoi la faire?
                  – Qui elle peut desservir?
                  – Quelle est ma place dans cette action? ne suis-je pas en train de prendre la place d’un autre plus légitime : service social, juge, parent, policier, etc…?
                  L’utilitarisme dans la protection de l’enfance a amené de nombreuses dérives tant pour les parents “maltraitants” que pour les enfants “maltraités”…

                  J’essaie de répondre mais réduire autant des concepts théorique notamment psy est parfois ardu pour ne pas les rendre faux ou incomplets… J’espére simplement être le plus clair possible…

                  #83622
                  Langelous
                    @langelous

                    Selon les données de 2009 présentées sur le site Allo 119, il ressort que : les violences psychologiques sont subies par plus de la moitié des enfants concernés, c’est la forme de danger la plus courante, suivie par les violences physiques.

                    Pour compléter les discussions, parmi beaucoup d’autres documents, voici celui-ci, assez récent puisqu’il date de septembre dernier et provient de l’Institut de Recherche sur la Santé Publique.

                    #83623
                    Al-Batros
                      @al-batros

                      Michmuch

                      Cela veut dire qu’il faut prendre du temps, que quand l’enfant a dit un certain nombre de choses, il est important d’écouter puis de lui dire qu’on va rediscuter avec lui puis peut être rerediscuter et enfin après plusieurs jours faire une information préoccupante.

                      Attention, ça peut être dangereux, tu oublies que pour un enfant maltraité, il y a aussi le conflit douloureux du moi qui le pousse à révéler son malheur contre le surmoi qui l’en empêche.

                      L’enfant peut le dire une fois et puis le surmoi reprend le dessus et il le redira plus.
                      Tu es dans ce milieu, tu sais bien qu’on met tout en oeuvre pour que l’enfant n’ait pas à répéter: Enregistrement vidéos ou audios, …

                      Si tu dis à l’enfant: “On en reparlera demain. L’enfant peut croire que tu veux plus en parler du tout ou que tu le crois pas. Au contraire, il faut suivre certains conseil du sublime doc de l’innénarable XXYYZZ.

                      C’est pourtant ce que je fais chaque semaine, j’informe les familles que nous suivons que nous allons faire une information préoccupante… C’est une obligation légale…

                      “C’est une obligation légale”; c’est le dernier de mes soucis. Mon souci, c’est que mon action serve à quelque chose, même si elle est illégale.

                      Toi qui regarde le droit de prêt et qui est très sensibles à ce sujet, tu devrais donc comprendre que ls termes sont importants… La loi de 2007, précise qu’en cas de danger et de non accord d’une famille pour recevoir de l’aide, il faut adresser une information préoccupante à la CRIP, la CRIP ou les services sociaux adresseront ensuite un signalement au parquet des mineurs compétent. En clair : l’info préoccupante va à la CRIP, le signalement au parquet. Le risque si un directeur d’ACM adresse un signalement au parquet est que le parquet ne se saisisse pas et renvoi soit à la CRIP… Bref perte de temps ou coup d’épée dans l’eau avec conflit++ avec la famille. J’insiste pour, a minima, former les lecteurs sur cette question et pour les amener à lire un peu… KLa question est bien plus complexe qu’elle en a l’air…

                      Il serait interessant de rajouter que beaucoup de maltraitances ont une cause qui n’a rien à voir avec elle.
                      Alors, si on trouve cette cause et qu’on trouve une solution, la maltraitance disparait, reste les souvenirs.

                      Ex: Un enfant était battu par son père. On imaginait que le père était une sombre brute. Après des recherches, on a su que l’enfant avait provoqué la mort de sa mère en faisant une grosse bêtise et qu’il était depuis devenu impossible. Qui est coupable, là?

                      Souvent, derrière une maltraitance se cache un drame familial, alors, arracher l’enfant à sa famille, mauvaise idée, c’est, sauf peut être des exceptions.

                      Al

                      #83630
                      Langelous
                        @langelous

                        situla a écrit :

                        … écouter pendant des années des enfants se confier, des enfants d’une fratrie qui sont mal, un qui veut mourir pour “être tranquille”,…
                        alors je suis simple témoin et c’est tout ?

                        Peut on se contenter d’être seulement un témoin dans cette situation ? Je doute …

                        #83631
                        Al-Batros
                          @al-batros

                          situla

                          la maltraitance morale
                          autant les gens vont s’interroger face à de nombreux hématomes sur un enfant ou des signes de maltraitance sexuelle, autant ils restent sceptiques par rapport à la maltraitance morale

                          Je suis moins pessimiste, depuis quelque temps la notion de harcèlement moral a fait son chemin chez les juges. De plus, la cour de Cass considère depuis longtemps comme violence “tout acte de nature à impressionner une personne raisonnable”.
                          A ce niveau, toute information à la CRIP sera recevable.

                          où est la frontière entre une éducation rigide, des parents (beaux-parents) sévères et intransigeants et la maltraitance ?

                          Comme disait S Freud: “Quoiqu’on fasse, on fera mal.”
                          Comme F Dolto répondait à ça: “Il faut bien faire quelque chose, …, et surtout y croire.”

                          Comme elle l’expliquait, l’enfant remettra en question son éducation, et cela est normal, car cela prouve qu’il devient autonome. S’il ne remettait pas en question son éducation, cela prouverait qu’il est resté l’enfant asservi et soumis à l’adulte.
                          (Certaines émissions de F Dolto sont accessible sur:
                          http://www.ina.fr/ )

                          N’étant ni psy, ni éduc je vais me contenter d’écouter ces enfants pendant des années sans rien dire ni faire parce que: on n’a pas à se mêler de la façon dont les parents éduquent leurs enfants (citation)

                          Moi, je crois que les enfants ont besoin d’écoute.
                          Mais, je suis sûr qu’ils ont aussi besoin de paroles.
                          Le livre de la fille de F Dolto s’appelle: “Paroles aux adolescents” et pas “Ecoute des adolescents”.

                          On peut parler, …, de nous, …, de notre histoire, …, ils pourront ainsi voir que nous aussi, on a eu des malheurs.
                          Le malheur des uns ne fait pas le bonheur des autres, mais, il peut apaiser le malheur des autres car il s’agit là de partager des souffrances et de faire réaliser qu’on n’est pas seul au monde à les porter.

                          en tant qu’anim et parent, je peux ne pas être d’accord sur des gestes et comportements parentaux dont je suis témoin au centre mais je ne vais pas intervenir ni désavouer les parents devant leurs mômes, mais écouter pendant des années des enfants se confier, des enfants d’une fratrie qui sont mal, un qui veut mourir pour “être tranquille”, qui se sent “trop nul” pour avoir des copains, son petit frère qui se met à mentir, voler, frapper, une grande soeur qui leur répète que quand elle aura 18 ans, ils iront tous les trois habiter ensemble très loin…
                          alors je suis simple témoin et c’est tout ?

                          Ecouter est une première chose à faire et parler me parait être ce quil faut faire ensuite.
                          Dire à un enfant: “On n’a pas le droit de te faire ça, pour moi, ce n’est pas désavouer le commetteur de l’acte.”

                          Al

                          #83644
                          situla
                            @desmier-2

                            il y a quelque chose qui me préoccupe

                            la maltraitance morale
                            autant les gens vont s’interroger face à de nombreux hématomes sur un enfant ou des signes de maltraitance sexuelle, autant ils restent sceptiques par rapport à la maltraitance morale

                            où est la frontière entre une éducation rigide, des parents (beaux-parents) sévères et intransigeants et la maltraitance ?

                            N’étant ni psy, ni éduc je vais me contenter d’écouter ces enfants pendant des années sans rien dire ni faire parce que :
                            on n’a pas à se mêler de la façon dont les parents éduquent leurs enfants (citation)

                            en tant qu’anim et parent, je peux ne pas être d’accord sur des gestes et comportements parentaux dont je suis témoin au centre mais je ne vais pas intervenir ni désavouer les parents devant leurs mômes, mais écouter pendant des années des enfants se confier, des enfants d’une fratrie qui sont mal, un qui veut mourir pour “être tranquille”, qui se sent “trop nul” pour avoir des copains, son petit frère qui se met à mentir, voler, frapper, une grande soeur qui leur répète que quand elle aura 18 ans, ils iront tous les trois habiter ensemble très loin…
                            alors je suis simple témoin et c’est tout ?

                            #83647
                            michmuch
                              @michmuch

                              Al-Batros a écrit :

                              [quote]Et puis, les suites éventuelles dont tu parles, ne crois-tu pas qu’il serait préférable qu’il en parle le plus vite possible, par exemple, lors de son appel au 119.

                              pas au plus vite, mais avant qu’il appelle…

                              Peux-tu me dire la différence entre les eux, dans ce cas là?
                              “Au plus vite”, c’est entre l’instant du dialogue et l’appel.
                              “Avant qu’il appelle”, c’est avant l’appel, mais, sauf s’il a une De Lorean, c’est après le dialogue.
                              Donc, t’es pas en train de faire l’Al-Batros, là?[/quote]
                              Cela veut dire qu’il faut prendre du temps, que quand l’enfant a dit un certain nombre de choses, il est important d’écouter puis de lui dire qu’on va rediscuter avec lui puis peut être rerediscuter et enfin après plusieurs jours faire une information préoccupante.

                              L’information à la famille est nécessaire, enfant inclus… C’est effectivement un pas en avant garantissant le droit des personnes enfants et parents.

                              C’est ça oui, …, après la confidence de l’enfant, je vais dire aux parents: “Voilà, votre fils m’a dit que vous le battez, alors, j’ai fait un information à l’ASE.” (Je dis pas: “Préparez votre valise pour votre séjour à la Santé, ça le fait pas, …, tout de même.)

                              C’est pourtant ce que je fais chaque semaine, j’informe les familles que nous suivons que nous allons faire une information préoccupante… C’est une obligation légale… Et je peux te dire que jamais une famille n’est partie avec ses valises, jamais une personne ne m’a mis sur la figure… Quelques menaces, certes… De toute façon, je serais obligé de les recroiser, notamment à l’audience chez le juge. La question est de savoir comment dire aux parents, quoi dire, bref il faut savoir mener un entretien avec des familles en difficultés et cela s’apprend. Comme tu le dis : “Voilà, votre fils m’a dit que vous le battez, alors, j’ai fait un information à l’ASE.” Il est sûr que tu risques de te prendre quelques coups !!

                              Je redis qu’on ne doit pas parler de signalement mais d’information à la cellule des informations préoccupantes. Ca aussi c’est important…

                              Ca y est, on se fait remonter les bretelles parce qu’on n’a pas fait le distinguo signalement-information.
                              T’es pas encore en train de jouer à l’Al-Batros là?

                              Toi qui regarde le droit de prêt et qui est très sensibles à ce sujet, tu devrais donc comprendre que ls termes sont importants… La loi de 2007, précise qu’en cas de danger et de non accord d’une famille pour recevoir de l’aide, il faut adresser une information préoccupante à la CRIP, la CRIP ou les services sociaux adresseront ensuite un signalement au parquet des mineurs compétent. En clair : l’info préoccupante va à la CRIP, le signalement au parquet. Le risque si un directeur d’ACM adresse un signalement au parquet est que le parquet ne se saisisse pas et renvoi soit à la CRIP… Bref perte de temps ou coup d’épée dans l’eau avec conflit++ avec la famille. J’insiste pour, a minima, former les lecteurs sur cette question et pour les amener à lire un peu… KLa question est bien plus complexe qu’elle en a l’air…

                              #83744
                              Al-Batros
                                @al-batros

                                michmuch

                                Je ne dis pas le contraire… L’enfant peut appeler seul sans aucun problème, les affiches sont d’ailleurs là pour les informer que c’est possible et qu’il peut le faire… Mais ce n’est pas du tout la même chose que de le faire sur demande, sur imposition, sur proposition d’un adulte ou avec un adulte à coté… Cela me semble complexe…

                                ???

                                Et puis, les suites éventuelles dont tu parles, ne crois-tu pas qu’il serait préférable qu’il en parle le plus vite possible, par exemple, lors de son appel au 119.

                                pas au plus vite, mais avant qu’il appelle…

                                Peux-tu me dire la différence entre les eux, dans ce cas là?
                                “Au plus vite”, c’est entre l’instant du dialogue et l’appel.
                                “Avant qu’il appelle”, c’est avant l’appel, mais, sauf s’il a une De Lorean, c’est après le dialogue.
                                Donc, t’es pas en train de faire l’Al-Batros, là?

                                L’information à la famille est nécessaire, enfant inclus… C’est effectivement un pas en avant garantissant le droit des personnes enfants et parents.

                                C’est ça oui, …, après la confidence de l’enfant, je vais dire aux parents: “Voilà, votre fils m’a dit que vous le battez, alors, j’ai fait un information à l’ASE.” (Je dis pas: “Préparez votre valise pour votre séjour à la Santé, ça le fait pas, …, tout de même.)

                                Je redis qu’on ne doit pas parler de signalement mais d’information à la cellule des informations préoccupantes. Ca aussi c’est important…

                                Ca y est, on se fait remonter les bretelles parce qu’on n’a pas fait le distinguo signalement-information.
                                T’es pas encore en train de jouer à l’Al-Batros là?

                                Al

                                #83748
                                michmuch
                                  @michmuch

                                  Al-Batros a écrit :
                                  A ces assises de la protection de l’enfance à Paris, vous a t’on exliqué pourquoi on met les affiches “119” bien en vue des enfants si elle n’ont pas vocation d’être utilisées par eux?
                                  Moi, je suis convaincu que ces affiches sont là pour eux, pour qu’ils appellent eux même.

                                  Je ne dis pas le contraire… L’enfant peut appeler seul sans aucun problème, les affiches sont d’ailleurs là pour les informer que c’est possible et qu’il peut le faire… Mais ce n’est pas du tout la même chose que de le faire sur demande, sur imposition, sur proposition d’un adulte ou avec un adulte à coté… Cela me semble complexe…

                                  Et puis, les suites éventuelles dont tu parles, ne crois-tu pas qu’il serait préférable qu’il en parle le plus vite possible, par exemple, lors de son appel au 119.

                                  pas au plus vite, mais avant qu’il appelle…

                                  Par contre, tu ne t’es pas prononcé sur: “Dans tous les cas, il est hors de question de faire ça à l’insu de l’enfant, c’est une aberration!” (De l’ange Lous)
                                  Ca, ça me parait être un grand bon en avant.Jusqu’à present, il d’agissait de faire les déclarations en catimini, maintenant, il est question de mettre l’enfant au jus.

                                  L’information à la famille est nécessaire, enfant inclus… C’est effectivement un pas en avant garantissant le droit des personnes enfants et parents.

                                  Je redis qu’on ne doit pas parler de signalement mais d’information à la cellule des informations préoccupantes. Ca aussi c’est important…

                                  #83749
                                  Al-Batros
                                    @al-batros

                                    michmuch

                                    Je rentre des assises de la protection de l’enfance à Paris

                                    Quand à faire appeler le 119 à un enfant, ou être à coté de l’enfant lors d’un appel au 119… Cela n’est possible que si l’enfant connais et comprend les suites éventuelles et qu’il est d’accord, je dirais même qu’il en fait la demande, se lancer dans une opération pareille me semble bien délicat.

                                    A ces assises de la protection de l’enfance à Paris, vous a t’on exliqué pourquoi on met les affiches “119” bien en vue des enfants si elle n’ont pas vocation d’être utilisées par eux?

                                    Moi, je suis convaincu que ces affiches sont là pour eux, pour qu’ils appellent eux même.

                                    Et puis, les suites éventuelles dont tu parles, ne crois-tu pas qu’il serait préférable qu’il en parle le plus vite possible, par exemple, lors de son appel au 119.

                                    Et puis, on est dans un monde moderne, à 5-6 ans un enfant sait utiliser un téléphone.
                                    Un enfant de 7-9 ans sais très bien raisonner.
                                    Je suis sûr qu’un enfant même jeune s’en sortira si on l’aide.

                                    Par contre, tu ne t’es pas prononcé sur: “Dans tous les cas, il est hors de question de faire ça à l’insu de l’enfant, c’est une aberration!” (De l’ange Lous)
                                    Ca, ça me parait être un grand bon en avant.Jusqu’à present, il d’agissait de faire les déclarations en catimini, maintenant, il est question de mettre l’enfant au jus.

                                    Oui, c’est ça qui est important, oui très important, on fait le signalement et on met l’enfant au jus, quitte à se faire traiter de gros salaud par l’enfant et cela devant tous les autres enfants et adultes parce qu’on a manqué une parole donnée.

                                    Al

                                    #83753
                                    michmuch
                                      @michmuch

                                      Je rentre des assises de la protection de l’enfance à Paris et je lis votre discussion… Je suis assez, comment dire, consterné… Quand j’entends les professionnels du secteur se poser mille et une question sur la place de l’enfant, de la famille, de la justice, etc… dans le dispositif globale de protection, je trouve qu’affirmer un certain nombre de choses me paraît bien prématuré…

                                      Quelques rappels législatifs:
                                      – la loi de 2007 à renforcer les droits des famille dans le cadre de la protection de l’enfance. Les familles doivent être informé de toute information des concernant et notamment en cas d’informations préoccupantes auprès de la cellule de recueil des informations préoccupantes (CRIP) (qui est devenu la règle depuis cette loi). Le signalement se fait directement au parquet et de relève pas de prérogatives d’un animateur, directeur d’ALSH ou de colo…
                                      – le fonctionnaire à l’obligation d’informer la CRIP de toutes informations relevant d’un danger pour un enfant.
                                      – Tout citoyen se doit d’informer d’un danger que peut rencontrer un enfant
                                      – La non-transmission d’une information est un délit.
                                      – Les services compétents sont ceux du conseil général

                                      Le problème vient du secret… A un enfant qui demande de garder un secret, l’adulte se doit de répondre qu’en fonction de l’information, il sera peu être obligé, par la loi, de ne pas garder le secret… A l’enfant de parler ou de ne pas parler… Ensuite, la famille se doit d’être informer s’il y a des suites notamment une information préoccupante, c’est de la charge de la personne qui a reçu les infos, de la hiérarchie ou de l’employeur… Si personne n’est en capacité de faire cette entretien, il est absolument nécessaire de se questionner pourquoi et de quoi a-t-on peur? peut être simplement n’est-on pas compétent… Des instances existent pour en discuter. Le 119 est un exemple mais certainement pas le plus judicieux. Les services sociaux de proximité sont aussi bien placé et il est plus facile d’échanger en face à face. Quand à faire appeler le 119 à un enfant, ou être à coté de l’enfant lors d’un appel au 119… Cela n’est possible que si l’enfant connais et comprend les suites éventuelles et qu’il est d’accord, je dirais même qu’il en fait la demande, se lancer dans une opération pareille me semble bien délicat.

                                      Autre point à connaître, tous les enfants maltraités ne sont pas retirés de leur famille. Entre une information préoccupante et une éventuelle audience chez un juge, il peut se passer plusieurs semaines voire mois… Le juge peut aussi prendre des mesures de milieu ouvert (AEMO), c’est d’ailleurs la majorité des cas. Il est donc nécessaire d’expliquer à l’enfant, puis aux parents le suites possibles et d’indiquer que le placement est rare mais pas impossible… L’arrachement d’un enfant à sa famille n’est souvent pas la bonne solution, il se pratique de moins en moins, sauf danger imminent qui relève bien souvent de situation particulière où l’enfant n’est pas à l’origine des propos et les forces de l’ordre sont déjà sur place…

                                      S’il faut protéger un enfant, les familles ont des droits… Il est aussi à noter que beaucoup de familles maltraitantes sont déjà suivis, ont déjà des suivis éducatifs, sociaux ou médicaux, et ne relève pas forcément de suivi judiciaire… La loi de 2007 place le président du Conseil Général comme le pilote de la protection de l’enfance. Les mesures administratives contractuelles (avec la famille) sont la règle, la protection judiciaire est subsidiaire de la protection administrative… L’accord de la famille est donc à rechercher avant la rédaction d’une information préoccupante…

                                      #83768
                                      XXYYZZ
                                        @xxyyzz

                                        Al-Batros a écrit :
                                        Non, je persiste et signe, il faut que l’enfant sache et lors de l’appel au 119, l’interlocuteur pourra convenir des RDV après le centre, à l’école de l’enfant, par exemple, pour le préparer à la solution au problème sans qu’il soit pris au dépourvu

                                        Dans le cas où l’enfant est venu dire, au direcrteur, à l’animateur qu’il est maltraité chez lui; il faut lui dire que tu vas signaler pour que cela cesse. Ensuite il faut faire le signalement et ne plus interroger l’enfant. Sauf bien sur si l’enfant vient nous voir à nouveau.

                                        Que la hiérarchie soit une aide, par expérience, je sais que non.
                                        Que la hiérarchie soit une entrave, par expérience, je sais que oui.

                                        Alors oui, c’est non.

                                        Al

                                        Et bien Al-Batros ,dans les quelques cas que j’ai connu, moi ou des collégues; la hierarchie (organisateur de l’ACM )a plus était une aide qu’une entrave.

                                        #83785
                                        Langelous
                                          @langelous

                                          NON c’est NON ! Il ne faut pas s’en foutre :-p

                                          Pour tordre le coup à la hiérarchie, je maintiens qu’elle peut être un secours, une source de recommandation, d’appui à ta décision, de participer activement à ta défense en cas de litige … tu as des expériences négatives, dommage, moi j’ai des expériences positives, tant mieux … la moralité que j’en tire est qu’il vaut mieux éviter d’etre seul pour affronter cette situation. Tu peux t’épauler de tes anims biensur mais a priori pas assez suffisant et surtout, un regard extérieur c’est toujours mieux.

                                          Pour le reste, à quoi bon penser que tu trahis l’enfant en faisant un signalement si tu es convaincu que cela est bien pour lui d’une part, et que tu le fais avec lui d’autre part. A toi de tenir le message qu’il va en ce sens en partageant avec l’enfant cette démarche, qui est loin d’etre facile à faire. Dans tous les cas, il est hors de question de faire ça à l’insu de l’enfant, c’est une aberration !

                                          Continue de persister et de signer pour dire que l’enfant doit savoir que tu fais un signalement … ca tombe, c’est ce que j’écris depuis 3 posts.

                                          En revanche, je ne vois pas en quoi la démarche est risqué pour toi … Qui risque le plus dans cette affaire ? Certainement pas toi.

                                          Outils d’aide à la réflexion :
                                          Site de l’ONED
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                                          #83798
                                          Al-Batros
                                            @al-batros

                                            Langelous

                                            Je pense qu’on ne se comprend pas et je ne vois pas en quoi relancer sans arret la discussion sur un hors sujet du post te permettra de regler le probleme. Je te donne ma vision des choses.

                                            Je m’en fous d’être HS. Ce qui compte pour moi, c’est d’avancer. Avant ma première intervention sur ce fil, je pensais que le su ou l’insu pour l’enfant, ça n’avait pas d’importance.

                                            Depuis peu, je réalise que l’insu peut mettre l’enfant dans l’embarras. C’est vrai, il a fait promettre de ne rien dire et le prometteur a trahi la confiance qu’il avait mis à l’intérieur de lui.
                                            Et puis cette trahison risque de bouleverser complètement le fragile équilibre dans lequel l’enfant vivait peut être assez bien (Oscar, Maurice, les copains, la maman, papy, …), hormi cette maltraitance qu’il supportait tant bien que mal jusqu’alors.
                                            Pour un enfant maltraité, il y a aussi le conflit douloureux du moi qui le pousse à révéler son malheur contre le surmoi qui l’empêche.

                                            L’enfant est chamboulé dans tous les sens et la cette trahison rajoute la surprise à la souffrance.

                                            Non, je persiste et signe, il faut que l’enfant sache et lors de l’appel au 119, l’interlocuteur pourra convenir des RDV après le centre, à l’école de l’enfant, par exemple, pour le préparer à la solution au problème sans qu’il soit pris au dépourvu.

                                            Bien sûr, pour nous, c’est risqué puisqu’on enfreint la loi en ne faisant pas un signalement immmédiat. Toutefois, on aura des circonstances atténuantes puisqu’on a agît dans l’intérêt de l’enfant.

                                            Quand à la hiérarchie, persiste dans ce que tu crois bon, maintenant je pense qu’il vaut mieux être plusieurs à affronter une difficulté que seul, à toi de voir.

                                            Que la hiérarchie soit une aide, par expérience, je sais que non.
                                            Que la hiérarchie soit une entrave, par expérience, je sais que oui.

                                            Alors oui, c’est non.

                                            Al

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