Au pays de la fessée interdite

  • Ce sujet contient 63 réponses, 15 participants et a Ă©tĂ© mis Ă  jour pour la derniĂšre fois par ludou, le il y a 12 annĂ©es et 5 mois.
20 sujets de 41 à 60 (sur un total de 64)
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    Messages
  • #83954
    Al-Batros
      @al-batros

      Salut la Foule

      situla a Ă©crit:est-ce qu’on doit ne rien faire Ă  part signaler ? ne pas Ă©couter, ne rien dire, si un enfant vient se confier Ă  nous ?

      XXYYZZ a écrit: Avé Situla
      Bien sur qu’il faut essayer de rĂ©agir si l’enfant vient nous voir.
      C’est vrai aussi qu’il existe plusieurs sortes de maltraitance :
      Physiques, sexuelles, morales, privations

      Je crois que Situla veut pointer du doigt un point important.

      Se contenter de signaler, c’est comme j’ai dit, un coup de poker avec le pognon d’un autre. On se dĂ©barasse de l’obligation de l’art 434-3 du Code PĂ©nal, sans ĂȘtre sĂ»r que l’enfant sera aidĂ©. Nous, on risque plus rien et c’est l’enfant qui risque de faire les frais de notre choix.

      Si on est obligĂ© de mettre l’affiche “119” dans les ACM, c’est pas pour les pingouins. C’est parce que les vrais pros de la maltraitance sur mineurs savent bien que pour rĂ©soudre les problĂšmes de maltraitance, il ne faut pas que le signalement vienne de l’extĂ©rieur, mais, de l’enfant lui mĂȘme. Cette affiche est lĂ  parce qu’il faut que ce soit l’enfant lui mĂȘme qui fasse la dĂ©marche de signalement.
      Alors, nous, on ne doit pas en 1er lieu rĂ©agir, mais, parler, Ă©couter l’enfant et si on fait un signalement, il faut lui dire. Il le saura tĂŽt ou tard, alors, le plus tĂŽt sera le mieux.
      Peut ĂȘtre, il nous en voudra d’avoir fait ça, mais, il vaut mieux que ce soit avant son dĂ©part du centre. Peut ĂȘtre, il nous traitera de salaud parce qu’on aura manquĂ© Ă  notre promesse de ne rien dire. Mais, il vaudra mieux qu’il nous traite de salaud avant de partir, que de simplement le penser quand il saura qu’on a signalĂ© le secret qu’on avait partagĂ©.

      Dans vos laĂŻus, je lis des trucs qui me font frĂȘmir, l’enfant maltraitĂ© n’a pas forcĂ©ment envie qu’on l’enlĂšve Ă  sa famille si son pĂšre le maltraite. Ben oui, si on le met ailleurs, il sera peut ĂȘtre privĂ© de sa mĂšre, ses frĂšres et soeur, d’Oscar le chat de goutiĂšre qu’il aimait et qui l’aimait beaucoup, de Maurice, le poisson rouge, de ses copains d’Ă©cole …
      Et pire encore, dans la famille d’accueil, ça peut ĂȘtre pire.
      J’ai connu le cas d’une fille enlevĂ©e de sa famille biologique pour des raisons de dĂ©laissement, elle a Ă©tĂ© agressĂ© sexuellement par son pĂšre d’accueil de 8 Ă  12 ans.
      Elle a cachĂ© sa maltraitance Ă  sa mĂšre d’accueil pour pas lui faire de la peine et pour pas ĂȘtre sĂ©parĂ©e de son petit frĂšre avec elle.

      Non, vous n’y ĂȘtes pas, l’enfant maltraitĂ© a envie que sa maltraitance cesse.

      Et puis, Ă  quel Ăąge un enfant peut-il prendre conscience de sa maltraitance? 7, 8, 9, 10 ans?

      Y’a des enfants agressĂ©s sexuellement qui le sont sans violence, ni surprise, au dĂ©part. Il y en a mĂȘme qui en sont fiers au dĂ©but.

      Pour le reste je rejoins Morbac. Notre role est de signaler au conseil général au 119 ou, dans les cas urgents, au procureur ou à la gendarmerie.

      D’accord, mais en prĂ©venant l’enfant de notre dĂ©marche, quitte Ă  ce qu’il nous en veule
      Ou, mieux, lui faire faire lui mĂȘme la dĂ©marche.

      En aucun cas nous ne devons alerter nous mĂȘme les auteurs prĂ©sumĂ©s.

      Sauf, si la maltraitance est au sein de l’ACM: Anims, dirlo ou autres enfants.

      Al

      #83974
      XXYYZZ
        @xxyyzz

        situla a Ă©crit :
        est-ce qu’on doit ne rien faire Ă  part signaler ? ne pas Ă©couter, ne rien dire, si un enfant vient se confier Ă  nous ?

        Avé Situla
        Bien sur qu’il faut essayer de rĂ©agir si l’enfant vient nous voir.
        Je te joins un petit document.

        C’est vrai aussi qu’il existe plusieurs sortes de maltraitance :
        Physiques, sexuelles, morales, privations

        Pour le reste je rejoins Morbac. Notre role est de signaler au conseil général au 119 ou, dans les cas urgents, au procureur ou à la gendarmerie.

        Dans mon dĂ©partement le CG a crĂ©Ă© une cellule spĂ©cialisĂ©e pour cela : la CRIP. je ne sais pas si c’est pareil ailleurs. Elle travaille, bien sur, en liaison avec les UT et les GUT.
        En aucun cas nous ne devons alerter nous mĂȘme les auteurs prĂ©sumĂ©s.

        #83975
        Al-Batros
          @al-batros

          Morbac

          je fais mon information Ă  la cellule (sans l’en informer d’ailleurs, je ne me suis jamais posĂ© la question si c’Ă©tait bien ou mal et si je trahissais ou pas sa confiance).

          Et bien, moi, c’est le point qui me prĂ©occuppe le plus.

          C’est vrai, ça, si un enfant me dit: “Je vais te dire un secret, mais, tu me promets de pas le dire.”
          Et moi, bĂȘtement, je dis: “Oui”.
          AprĂšs, l’enfant me dit: “Mon pĂšre fait des choses avec moi.”

          Je fais quoi, moi, aprĂšs?
          Si je me prĂ©cipite pour faire un signalement, l’enfant saura un jour ou l’autre que j’ai trahi ma promesse. Qu’arriveras-t-il? L’enfant ne voudra peut ĂȘtre pas accuser son pĂšre et accusera une autre personne. Ou, …

          Maintenant, avec l’expĂ©rience, je crois que c’est une des premiĂšres questions qui faut poser Ă  l’enfant.
          J’insiste avec mes anims sur l’importance de la relation de qu’il faut crĂ©er avec l’enfant.
          Face Ă  une maltraitance sur enfant, physique, morale ou sexuelle, on peut surtout l’aider Ă  sortir de cela: PrĂȘter son tĂ©lĂ©phone, l’accompagner Ă  la cabine, l’emmener chez les flics, …
          Mais, faire un signalement Ă  l’insu de l’enfant, ça parait ĂȘtre un coup de poker avec le pognon d’un autre: On se dĂ©barasse de l’obligation de l’art 434-3 du Code PĂ©nal, sans ĂȘtre sĂ»r que l’enfant sera aidĂ©. Nous, on risque plus rien et c’est l’enfant qui risque de faire les frais de notre choix.

          Article 434-3
          Le fait, pour quiconque ayant eu connaissance de privations, de mauvais traitements ou d’atteintes sexuelles infligĂ©s Ă  un mineur de quinze ans ou Ă  une personne qui n’est pas en mesure de se protĂ©ger en raison de son Ăąge, d’une maladie, d’une infirmitĂ©, d’une dĂ©ficience physique ou psychique ou d’un Ă©tat de grossesse, de ne pas en informer les autoritĂ©s judiciaires ou administratives est puni de trois ans d’emprisonnement et de 45000 euros d’amende.

          Sauf lorsque la loi en dispose autrement, sont exceptĂ©es des dispositions qui prĂ©cĂšdent les personnes astreintes au secret dans les conditions prĂ©vues par l’article 226-13.

          A noter que le plus souvent ce sont plutĂŽt des constatations que j’ai pu effectuer que des confidences d’enfants qui m’ont conduit Ă  signaler.

          Dans le cas de constations, on constate, c’est tout. On interprĂšte pas.
          L’enfant peut trĂšs bien se blesser sans arrĂȘt Ă  cause de troubles du comportement qui n’ont rien Ă  voir avec une maltraitance. Alors, si on signale une maltraitance avĂ©rĂ©, on risque l’esclandre au centre par le parent accusĂ© de maltraitance injustement et le tribunal pour dĂ©nonciation de dĂ©lits imaginaires.

          En conclusion, dans les cas de soupçons de maltraitance, on communique avec l’enfant et les autres membres des Ă©quipes, on gĂšre pas ça tout seul. Dans le strict respect de la confidentialitĂ©.
          D’oĂč l’intĂ©rĂȘt de dĂ©velopper un protocole Ă  suivre en ces cas dans le PĂ©pĂ© ou un avenant Ă  ce PP.
          Moi, je met ça dans un avenant: “Gestion des situations difficiles”

          Al

          #83999
          Import
            @import

            mais je vois que dans le cas d’accusations portĂ©es par des parents sĂ©parĂ©s, le parent accusĂ© de maltraitance est tenu Ă  l’Ă©cart de ses enfants jusqu’Ă  la fin de l’enquĂȘte parfois trĂšs longtemps avec une visite d’une heure par mois ?

            IL est possible qu’effectivement la justice et les institutions n’aient pas les moyens de traiter rapidement ces dossiers ou que ce ne soit pas possible pour d’autres raisons (recueil de preuve, auditions multiples, que sais je encore?…)
            L’objectif premier est la protection de l’enfant et il est possible qu’il y ait des erreurs, pour autant je ne m’en sens pas responsable. Il faut tout de mĂȘme qu’il y ait de fortes suspicions ou une gravitĂ© extrĂȘme pour en arriver Ă  ces extrĂ©mitĂ©s de ce que j’en connais en tout cas.

            mais je pense sans ĂȘtre Ă©duc ou AS, ĂȘtre Ă  l’Ă©coute ou essayer de comprendre est Ă  la portĂ©e de certains anims non ? quoique c’est pas la formation bafa qui…
            est-ce qu’on doit ne rien faire Ă  part signaler ? ne pas Ă©couter, ne rien dire, si un enfant vient se confier Ă  nous ?

            Écouter ? bien sur que c’est notre rĂŽle; comprendre ? N’est ce pas dĂ©jĂ  commencer Ă  interprĂ©ter et donc sortir de notre rĂŽle et nos compĂ©tences ? Jouer au psy sans en avoir la formation est un jeu dangereux et pour nous et pour ces gamins et ce n’est certainement pas le BAFA qui nous en donne les moyens.
            Personnellement j’Ă©coute le gamin, je note ce qu’il a Ă  dire scrupuleusement avec ses mots Ă  lui, je l’informe de l’existence du 119 et de la possibilitĂ© de prendre contact avec le dĂ©fenseur des enfants (selon l’age) et je fais mon information Ă  la cellule (sans l’en informer d’ailleurs, je ne me suis jamais posĂ© la question si c’Ă©tait bien ou mal et si je trahissais ou pas sa confiance).

            A noter que le plus souvent ce sont plutĂŽt des constatations que j’ai pu effectuer que des confidences d’enfants qui m’ont conduit Ă  signaler.

            #84001
            Import
              @import

              qu’ils en oublient peut ĂȘtre un peu qu’outre les droits de l’enfants, ces derniers ont aussi des devoirs envers la sociĂ©tĂ©

              Je me suis mal exprimĂ©… j’entendais “devoirs” non pas dans le sens “adulto-centrique” mais plutĂŽt au sens large du “vivre ensemble” qui demande un respect de certaines rĂšgles.

              Citons l’exemple de ces parents qui disent “prier” pour que tous ce passe bien lorsqu’ils sortent avec leurs enfants… Ils remettent entre des mains divines l’espoir que leur gosse respecte des rĂšgles, des repĂšres de vie en collectivitĂ© qu’eux mĂȘmes (parents) ont peurs de faire respecter Ă  leur tĂȘte blonde.

              #84005
              situla
                @desmier-2

                Morbac a Ă©crit :

                Euh Situla c’est mĂ©connaitre l’action de l’ASE (et de la cellule dĂ©partementale de signalement, je lui rends son nom exact) que de croire qu’un simple coup de fil conduit Ă  la sĂ©paration automatique d’avec la famille.

                pas du tout
                j’ai fait effectivement un gros raccourci mea culpa
                mais je vois que dans le cas d’accusations portĂ©es par des parents sĂ©parĂ©s, le parent accusĂ© de maltraitance est tenu Ă  l’Ă©cart de ses enfants jusqu’Ă  la fin de l’enquĂȘte parfois trĂšs longtemps avec une visite d’une heure par mois ?

                Il s’agit simplement de laisser aux professionnels l’Ă©valuation de la situation et les suites Ă  donner. il s’agit de ne pas se prendre pour des Ă©ducs, des AS, des TS… A chacun son mĂ©tier et les vaches seront bien gardĂ©es

                .
                tout Ă  fait d’accord, voilĂ  pourquoi j’en parle au directeur de l’Ă©cole, ancien Ă©duc quand le cas se prĂ©sente
                et je prĂ©cise que j’ai suivi des formations(insuffisantes hĂ©las) dans ce domaine dans mon ancien mĂ©tier

                mais je pense sans ĂȘtre Ă©duc ou AS, ĂȘtre Ă  l’Ă©coute ou essayer de comprendre est Ă  la portĂ©e de certains anims non ? quoique c’est pas la formation bafa qui…
                est-ce qu’on doit ne rien faire Ă  part signaler ? ne pas Ă©couter, ne rien dire, si un enfant vient se confier Ă  nous ?

                #84008
                Import
                  @import

                  Je reste sceptique sur l’opportunitĂ© de faire appel au mĂ©decin scolaire et plus encore sur son action mais je suis intĂ©ressĂ© par les Ă©ventuels Ă©lĂ©ments que tu peux avoir.

                  #84010
                  Minouche
                    @minouche

                    Morbac je te ferai part de l’article de loi oĂč les diffĂ©rentes personnes qui interviennent dans ces situations que j’ai eu au travail, quand les violence arrive sur un enfant de l’Ă©cole crois moi c’est trĂšs souvent le mĂ©decin scolaire qui intervient dans ce cas. Vu que comme le dit Situla ça arrive tres souvent que le centre et l’Ă©cole fassent le signalement ensemble. Et comme dit auparavant c’est souvent le cas quand ce sont des instituteurs qui ont fait appel.

                    Pour situla, non je ne parle pas de violence sexuelle, cette discussion est la mĂȘme pour n’importe quelle sorte de violence effectuĂ©e sur les enfants ( et mĂȘme adulte)

                    Par contre je suis d’accord avec toi, un abus sexuel, me fait gĂ©nĂ©ralement moins poser de questions aux gens sur
                    le fait de faire un signalement. Mais malheureusement dans beaucoup de cas, du fait qu’une claque reste une correction les gens attendent pour voir ce qu’il en est rĂ©ellement, alors que violence sexuel ou physique reste une violence.

                    Par contre qu’entends-tu sur le fait que nos rĂ©actions peuvent ĂȘtre diffĂ©rentes selon la violence? Nos rĂ©actions diffĂ©rentes?

                    #84011
                    Import
                      @import

                      situla a Ă©crit :
                      ça semble si simple avec toi, Morbac, un petit coup de téléphone et hop on sépare des enfants des parents sans se poser la question avant de savoir si on ne peut rien faire en amont
                      et là que deviennent les enfants comme le souligne Moilapa? séparés de leurs deux parents face à une institution qui ne peut pas faire face à tous ces cas de maltraitance

                      Euh Situla c’est mĂ©connaitre l’action de l’ASE (et de la cellule dĂ©partementale de signalement, je lui rends son nom exact) que de croire qu’un simple coup de fil conduit Ă  la sĂ©paration automatique d’avec la famille. (Je rappelle d’ailleurs que la rĂ©action de Moilapa est sur le sujet de ce qui se passe en SuĂšde et pas chez nous, il ne faudrait pas l’oublier.)
                      Il s’agit simplement de laisser aux professionnels l’Ă©valuation de la situation et les suites Ă  donner. il s’agit de ne pas se prendre pour des Ă©ducs, des AS, des TS… A chacun son mĂ©tier et les vaches seront bien gardĂ©es.
                      Dans certains cas il ne se passera rien, dans d’autres les parents pourront bĂ©nĂ©ficier d’un accompagnement, ou encore plein de possibilitĂ©s.
                      Pour qu’un gamin soit placĂ© il faut vraiment que la situation soit compliquĂ© ou arrivĂ© Ă  un stade ingĂ©rable, la politique actuelle en France est le maintien dans les familles autant que possible.

                      Édit : et je ne parle pas d’un simple coup de fil je parle d’un rapport circonstanciĂ© (j’ai vu, j’ai entendu).

                      #84013
                      situla
                        @desmier-2

                        Minouche, parles-tu uniquement de violences sexuelles ?

                        parce que

                        il faut ĂȘtre aveugle et sourd pour ne pas voir les nombreux cas de maltraitance subis par les enfants dans nos ACM , maltraitance morale, physique et sexuelle (dans cet ordre lĂ )

                        – de la part des animateurs : punitions humiliantes, remarques humiliantes ou dĂ©valorisantes, indiffĂ©rence ou nĂ©gligence, non-Ă©coute, comparaisons, etc…

                        – de la part d’ enseignants : idem

                        – de la part d’ entraineurs sportifs et autres : idem

                        – de la part des parents (lĂ  est ta question) :
                        voilĂ  les cas que j’ai vĂ©cus (je bosse en pĂ©risco et AL mercredi):
                        presque Ă  chaque fois, nous (des membres de l’Ă©quipe) en avons parlĂ© avec le directeur de l’Ă©cole, ancien Ă©duc, peut-ĂȘtre mieux armĂ© que nous pour savoir comment rĂ©agir

                        . parents sĂ©parĂ©s, parent qui faire dire Ă  l’enfant ce qu’il veut entendre pour faire procĂšs Ă  l’autre parent et rĂ©cupĂ©rer l’enfant d’oĂč accusations (fondĂ©es ou non, nous n’en savons rien) de violence morale, physique voire sexuelle, enfant parfois qui ne peut plus rencontrer son pĂšre ou sa mĂšre qu’en prĂ©sence d’un assistant social
                        . familles recomposĂ©es oĂč l’un des parents maltraite les enfants de l’autre et l’autre laisse faire pour sauvegarder son couple, oĂč ces enfants lĂ  mettent en place des stratĂ©gies de survie (vol, mensonge, tricherie, isolement, violence) dans nos ACM
                        . familles en grande dĂ©tresse morale, sociale et financiĂšre oĂč les parents pĂštent les plombs face Ă  des enfants dĂ©boussolĂ©s
                        . familles monoparentales avec des parents, souvent des mÚres, débordés et qui frappent
                        .fratries séparées

                        etc…etc….

                        ça semble si simple avec toi, Morbac, un petit coup de téléphone et hop on sépare des enfants des parents sans se poser la question avant de savoir si on ne peut rien faire en amont
                        et là que deviennent les enfants comme le souligne moilapa? séparés de leurs deux parents face à une institution qui ne peut pas faire face à tous ces cas de maltraitance

                        que peut-on faire ?
                        en parler Ă  nos supĂ©rieurs (en l’occurrence le dirlo) ? encore faut-il que le supĂ©rieur rĂ©agisse ( mais bon on s’est dĂ©barrassĂ© du bĂ©bĂ©)
                        Etre Ă  l’Ă©coute de ces enfants-lĂ , entendre qu’il a un pĂšre, une mĂšre absente qu’il aime et qui l’aime, ne pas porter d’accusations sur l’autre parent devant l’enfant (et je t’assure que certains anims ne se gĂȘnent pas pour s’indigner devant l’enfant)
                        aider Ă  consolider chez ces enfants leur confiance en eux-mĂȘmes puisque la plupart du temps, ils se sentent responsables/coupables/perdus
                        comprendre ce qui ne veut pas dire absoudre la violence parfois de leur comportement

                        parler avec eux de cette affiche et de ce n°119, prĂ©sents dans tous les ACM mais que personne ne voit pour qu’ils sachent qu’ils ne sont pas seuls !!!
                        de leur coté, des enseignants travaillent avec les familles, parfois suivies par des éducateurs

                        laisser entrer les familles dans les ALSH au moins parce que pour les colos évidemment ça parait difficile.

                        Absence de dialogue dans la famille oh que oui !

                        pour avoir travaillĂ© dans la lutte contre l’illettrisme qui s’accompagne Ă  90% de misĂšre sociale et de par lĂ  de problĂšmes familiaux, j’ai rencontrĂ© souvent des cas de maltraitance et le travail avec les familles au moyen d’animations cuisine, achats, bricolage, aide aux devoirs etc… a beaucoup aidĂ© Ă  la revalorisation des parents aux yeux des enfants et inversement et Ă  instaurer un dĂ©but de dialogue et un questionnement dans la famille, lĂ  je parle de violence morale ou physique, pas sexuelle

                        un cas oĂč il y a eu un signalement (abus sexuel du pĂ©re, confirmĂ© par la mĂšre sur une petite fille de 4 ans)

                        donc Minouche, est-ce que tu parles uniquement de violences sexuelles ou autres oĂč aucun retour n’est possible ou tous stades de maltraitance ?
                        parce que je pense que notre rĂ©action peut ĂȘtre diffĂ©rente

                        #84014
                        Import
                          @import

                          http://www.vos-droits.justice.gouv.fr/enfants-victimes-11965/enfant-battu-maltraite-ou-prive-de-soin-20718.html

                          Ce lien est tout simplement incroyable grammaticalement et orthographiquement parlant. Les enfants de la gĂ©nĂ©ration SMS Ă©crivent maintenant sur le site de la justice et ça fout les jetons…

                          Pour ton mĂ©decin scolaire, il n’a rien Ă  faire au niveau du pĂ©riscolaire et je persiste Ă  dire qu’il n’y a pas Ă  lui faire de signalement. C’est le boulot du CG ou Ă  l’extrĂȘme limite du procureur de la rĂ©publique en cas urgence absolue et ce depuis la loi de 2007

                          L226-2-1 du code de l’action sociale et des familles :

                          « Les personnes qui mettent en Ɠuvre la politique de protection de l’enfance dĂ©finie Ă  l’article L. 112-3 ainsi que celles qui lui apportent leur concours transmettent sans dĂ©lai au prĂ©sident du conseil gĂ©nĂ©ral ou au responsable dĂ©signĂ© par lui, conformĂ©ment Ă  l’article L. 226-3, toute information prĂ©occupante sur un mineur en danger ou risquant de l’ĂȘtre, au sens de l’article 375 du code civil. »

                          #84018
                          Minouche
                            @minouche

                            Soutien des acteurs de la santé et des affaires sociales

                            L’enfant ou l’adulte lui venant en aide peuvent contacter le service national d’accueil tĂ©lĂ©phonique pour l’enfance maltraitĂ©e : “AllĂŽ Enfance en Danger” ou “119”.

                            Ce service mettra l’enfant ou l’adulte qui lui venant en aide en relation avec des professionnels de la protection de l’enfance, tels que :

                            l’assistante sociale de secteur,

                            le médecin de santé scolaire,

                            le médecin de protection maternelle et infantile (PMI),

                            l’inspecteur de l’aide sociale Ă  l’enfance auprĂšs du Conseil gĂ©nĂ©ral.

                            http://www.vos-droits.justice.gouv.fr/enfants-victimes-11965/enfant-battu-maltraite-ou-prive-de-soin-20718.html

                            Et si, le mĂ©decin scolaire est souvent la personne qui est contactĂ© quand c’est Ă©cole centre pĂ©riscolaire… et malheureusement Ă  chaque fois que ça Ă©tĂ© le cas les choses ont plutĂŽt mal tournĂ©.

                            C’est pour ça que je demandĂ© d’autre tĂ©moignages plus jeune en colo j’avais ouvert un dossier pour abus sexuel et lĂ , le dossier a Ă©tĂ© ouvert je n’ai eu les renseignements sur les suites mais l’enfant a mieux vĂ©cu les Ă©vĂšnements quand mĂȘme, on avait fait appel au conseil gĂ©nĂ©ral.

                            Je suis tout Ă  fait d’accord avec toi Morbac sur le fait d’avertir, pour moi c’est plus que logique, il vaut mieux prĂ©venir avant qu’il soit trop tard.

                            Edité pour mise en forme plus compréhensible de la citation

                            #84022
                            Import
                              @import

                              Minouche a Ă©crit :
                              Bonjour Ă  tous,

                              Ton discours m’intĂ©resse moilapa, je voulais ouvrir un fil sur la maltraitance suite Ă  des Ă©vĂšnements vĂ©cus.

                              Tu parles d’enfants retirĂ©s de leur famille suite Ă  une dĂ©nonciation mais alors quelles solutions avoir??

                              Surtout que malheureusement ces situations lĂ  se passent souvent trĂšs mal, parfois le dossier est clos et l’enfant n’ose plus en parler du fait d’avoir Ă©tĂ© trahi par l’adulte. Parfois les paroles des enfants sont mal interprĂ©tĂ© et les parents vivent trĂšs mal cette situation et deviennent les victimes.

                              Enfin lĂ , la situation dont parle Moilapa se situe en SUĂšde oĂč les lois sont diffĂ©rentes

                              Minouche a Ă©crit :
                              Surtout que malheureusement ces situations lĂ  se passent souvent trĂšs mal, parfois le dossier est clos et l’enfant n’ose plus en parler du fait d’avoir Ă©tĂ© trahi par l’adulte. Parfois les paroles des enfants sont mal interprĂ©tĂ© et les parents vivent trĂšs mal cette situation et deviennent les victimes.

                              Oui, mais alors Ă  partir de quand l’adulte doit commencer une dĂ©marche.

                              A partir du moment oĂč tu as une suspicion, il faut en faire part. Il appartient alors aux services compĂ©tents de gĂ©rer la situation.
                              Ne rien faire c’est cautionner et se rendre complice.

                              Minouche a Ă©crit :
                              J’ai vu des enfants tres mal vivre ces situations avec des demarches oĂč c’est le medecin scolaire qui prenait le relai et lĂ , les parents etaient confrontĂ© avec l’enfant, pour verifier les dires de l’enfant. LĂ  la situation s’est aggravĂ©, l’enfant n’a plus jamais fait part de ce qu’il se passait chez lui.

                              Surprenant que ce soit le mĂ©decin scolaire qui prenne cette responsabilitĂ©, ce n’est Ă  ma connaissance pas de son domaine.

                              Minouche a Ă©crit :
                              Pouvez vous me faire part de vos experiences?

                              Dans mes prĂ©cĂ©dentes fonctions j’ai souvent eu Ă  faire des signalements. La procĂ©dure est relativement simple : un courrier Ă  faire au Conseil GĂ©nĂ©ral, cellule signalement, avec un rapport factuel de ce que tu as remarquĂ© et c’est tout. Tu reçois un accusĂ© de rĂ©ception et souvent ça s’arrĂȘte lĂ . Il peut cependant arriver que tu sois convoquĂ© pour complĂ©ter les informations.
                              Tu n’as en gĂ©nĂ©ral aucune suite de ce qui est fait ce qui ne veut pas dire pour autant qu’il ne se passe rien.
                              IL est Ă©galement important Ă  mon avis de faire remonter l’info du signalement Ă  tes responsables ce qui peut leur permettre de complĂ©ter tes information avec des faits qu’ils ont pu considĂ©rer comme anodins mais qui complĂštent tes informations. Par contre ne les laisse en aucun cas t’empĂȘcher de faire un signalement que tu estimes juste (ce qui peut malheureusement arriver dans certaines structures qui ne “veulent pas d’emmerdes”)

                              #84026
                              XXYYZZ
                                @xxyyzz

                                Avé Minouche et bienvenue sur leforum de planetanim.

                                Quelques cas vécus
                                Une adolescente de 14 ans, envoyé à la colo, par une AS de la DASS. Elle participait aux activités, mais parlait tres peu.
                                Un jour ses deux parents sont venus la voir; elle est partie en courant au fond de la cour.
                                Deux autres adolescentes du sĂ©jour, m’ont rapportĂ© quelle leur avait dit que ses parents la frappait rĂ©guliĂšrement et qu’elle souhaitait ĂȘtre placĂ©.
                                Par chance l’ AS est venu la voir en cours de sĂ©jours Je l’ai informĂ© de la situation. Elle m’a demande un rapport pour la fin du sĂ©jour.Ce que j’ai fait en essayant d’observer d’un peu plus pres le comportement de l’adolescente et d’Ă©ventuelles traces de coups. Je n’ai rien vu et les animatrices non plus.
                                Enfin de sĂ©jour j’ai remis mon rapport Ă  l’AS. Elle m’a dit qu’elle aller faire suivre pour voir s’il fallait entamer une procĂ©dure.de placement. je n’ai pas eu de nouvelles ensuite.

                                Autre cas .Dans le cadre du suivi des stagiaires, j’Ă©tais parti voir une directrice dont j’avais dirigĂ© le stage de formation gĂ©nĂ©rale BAFD; Cette directrice en Accueil de loisirs maternel m’a dĂ©clarĂ© qu’elle venait d’avoir eu l’aveu d’une petite fille de 5 ans disant que son grand frĂšre “avait mis sa pipe dans sa toutoune”.
                                La directrice a prevenu l’oeuvre, c’Ă©tait un AL organisĂ© par un CCAS et la jeunesse et sport. Dans ce raport Ă©crit elle a utilisĂ© les m^mes motset expressions que l’enfant.
                                Ceci est important pour les suites judiciaires.
                                Le grand frÚre a été intérroge par les gendarmes puis mis en garde à vue.
                                Au sujet de la mĂšre de l’enfant, au dĂ©but elle a assez mal pris la chose, accusant mĂȘme la directrice d’inventer. Quelques jours apres ,elle est venue remercier la directrice d’avoir prĂ©venu, car le grand frĂšre avait tentĂ© la m^me chose avec d’autres enfants de la famille.

                                Dans les deux cas diffĂ©rents la situation est lourde Ă  porter. Bien sur il ne s’agit pas d’en parler partout, mais uniquement aux personnes concernĂ©s, mais c’est pas toujours facile.
                                Ce n’estsurtout pas Ă  toi d’intervenir aupres des supposĂ©s agresseurs, mais tu dois signaler le cas si tu es au courant.

                                Je ne sais pas si cela peux t’indiquer des pistes, car chaque cas est un cas particulier.
                                Bye

                                #84028
                                Minouche
                                  @minouche

                                  Bonjour Ă  tous,

                                  Ton discours m’intĂ©resse moilapa, je voulais ouvrir un fil sur la maltraitance suite Ă  des Ă©vĂšnements vĂ©cus.

                                  Tu parles d’enfants retirĂ©s de leur famille suite Ă  une dĂ©nonciation mais alors quelles solutions avoir??

                                  Surtout que malheureusement ces situations lĂ  se passent souvent trĂšs mal, parfois le dossier est clos et l’enfant n’ose plus en parler du fait d’avoir Ă©tĂ© trahi par l’adulte. Parfois les paroles des enfants sont mal interprĂ©tĂ© et les parents vivent trĂšs mal cette situation et deviennent les victimes.

                                  Oui, mais alors Ă  partir de quand l’adulte doit commencer une dĂ©marche.

                                  Pour ma part suivant le discours d’un enfant, il vaut mieux faire la dĂ©marche que d’attendre le coup de trop.

                                  Mais par contre ma question, avez vous dĂ©jĂ  commencĂ© des dĂ©marches pour maltraitance d’un enfant de votre centre et quelles dĂ©marches avez vous faites.

                                  J’ai vu des enfants tres mal vivre ces situations avec des demarches oĂč c’est le medecin scolaire qui prenait le relai et lĂ , les parents etaient confrontĂ© avec l’enfant, pour verifier les dires de l’enfant. LĂ  la situation s’est aggravĂ©, l’enfant n’a plus jamais fait part de ce qu’il se passait chez lui.

                                  Pouvez vous me faire part de vos experiences?

                                  #84030
                                  moilapa
                                    @moilapa

                                    La question abordĂ©e, d’ailleurs, n’est pas d’abandonner l’autoritĂ© parentale mais de ne plus la fonder sur des menaces ou des violences physiques. Ce qui est lĂ©gĂšrement diffĂ©rent

                                    Oui : sauf que l’on laisse des familles dĂ©munies face Ă  ces situations ; une baffe dans la gueule Ă  chaque blocage, c’est ce qu’il y a de plus simple.
                                    Prendre le temps de crĂ©er avec son enfant une atmosphĂšre de confiance et de sĂ©rĂ©nitĂ© qui va permettre d’aller au delĂ , c’est bien bien plus complexe.

                                    la question est : Plus de violence (et pas seulement physique, d’ailleurs) : mais quoi Ă  la place !!! Pour ces parents qui ne sont pas des professionnels de l’enfance ?
                                    comment rĂ©soudre ce problĂšme dans des familles oĂč, pour une raison ou une autre, il n’y a pas de dialogue ?

                                    Comment Ă©viter ce systĂšme Ă  dĂ©gueuler oĂč les familles en difficultĂ© sont les premiĂšres Ă  subir ce Meilleur des mondes ?
                                    OĂč la dĂ©nonciation fait que du jour au lendemain l’Etat vient prendre vos gosses, parce que vous en avez fessĂ© un ?????? Quel est le bien pour les enfants dont on parle dans le reportage qui ont Ă©tĂ© retirĂ©s Ă  leur famille ?????
                                    Dans quelle situation sont-ils le plus en danger ? auprĂšs de leur famille, ou dans un de ses organismes oĂč l’on recueille les “orphelins” ?, Ou tout autre institution oĂč les enfants sont livrĂ©s aux adultes ?

                                    Oui la famille peut ĂȘtre violente pour un enfant, mais qu’offre t-on Ă  l’enfant ET LES PARENTS Ă  la place ???

                                    #84031
                                    Shaaa
                                      @shaaa

                                      Documentaire intĂ©ressant. Simplement, plus que l’Ă©volution des mƓurs et la lĂ©gislation de la non-violence, c’est la rĂ©pression envers les parents qui m’a surpris.

                                      Pourquoi pas un accompagnement suivi, une formation des parents Ă  la “discipline positive” dont ils parlent, etc.

                                      La question abordĂ©e, d’ailleurs, n’est pas d’abandonner l’autoritĂ© parentale mais de ne plus la fonder sur des menaces ou des violences physiques. Ce qui est lĂ©gĂšrement diffĂ©rent. 😀

                                      #84032
                                      moilapa
                                        @moilapa

                                        D’accord sur ton analyse, notamment sur ce moment de gĂȘne, sauf le

                                        qu’ils en oublient peut ĂȘtre un peu qu’outre les droits de l’enfants, ces derniers ont aussi des devoirs envers la sociĂ©tĂ©

                                        pas du tout d’accord la dessus, pour les mĂȘmes raisons grosso-modo que les experts Ă  qui le gouvernement MittĂ©rand-Rocard avait demandĂ© de plancher sur la ratification par la France de la convention internationale des droits de l’enfants. Qui avaient dit non Ă  l’hun animitĂ© ; et le gouvernement n’avait rien eu Ă  cirer de l’avis des experts qu’il avait lui-mĂȘme interpellĂ©s.

                                        Un enfant est une personne irresponsable qui ne devrait pas avoir de compte à rendre à la société. Ni droits ni devoirs.

                                        #84034
                                        Import
                                          @import

                                          je rejoins moilapa sur le fait que la SuĂšde a tant et si bien martelĂ© cette notion de “maltraitance” qu’elle ne semble pas avoir donnĂ© “naissance” a une gĂ©nĂ©ration d’adultes qui ont compris l’intĂ©rĂȘt de ne pas “fesser” les enfants mais plutĂŽt a des adultes pour qui la notion mĂȘme d’autoritĂ© semble ĂȘtre devenu tabou… personne ne semble vouloir en parler…

                                          Au dĂ©but du reportage j’ai eu l’impression que les deux parents semblaient trĂšs Ă  l’aise avec un dogme parfaitement rĂ©citĂ© sur l’intĂ©rĂȘt du dialogue mais dĂšs que leur gamin commence Ă  se manifester, la prĂ©sence de la camĂ©ra dans la gestion du conflit met visiblement mal Ă  l’aise les parents qui ont l’air beaucoup moins Ă  l’aise avec la pratique de leurs thĂ©orie (finalement ils achĂštent le calme en le mettant devant l’ordinateur).

                                          La sociĂ©tĂ© martĂšle tant et si bien qu’aucune pression ne doit ĂȘtre mise sur l’enfant qu’ils en oublient peut ĂȘtre un peu qu’outre les droits de l’enfants, ces derniers ont aussi des devoirs envers la sociĂ©tĂ©…

                                          Je note aussi cette maman qui entame une trĂšs longue discussion Ă  chaque fois que l’enfant ne veux pas faire quelques chose… ma question sur le coup Ă©tait : si l’enfant prend l’idĂ©e de marcher au milieu de la route ou de jeter des cailloux dans les vitrines, on entame aussi une longue discussion en espĂ©rant qu’il arrĂȘte ?

                                          Je pense que la SuĂšde a Ă©tĂ© trop loin dans ce domaine en crĂ©ant des parent complexĂ© qui finissent par avoir peur de leurs enfants (l’inverse n’est cependant pas souhaitable non plus). Comme le dise deux parents Ă  un moment, il y a eu une pĂ©riode dans l’histoire occidentale oĂč les parents avait droit de vie et de mort sur leurs enfants et maintenant on tendrait Ă  faire exactement le contraire ou les enfants peuvent envoyer leurs parents en prison pour une simple menace…. A quand un juste Ă©quilibre ?

                                          #84046
                                          ludou
                                            @ludou

                                            moilapa a Ă©crit :
                                            Notamment pour “l’autre cĂŽtĂ© du miroir” : ce cĂŽtĂ© totalitaire “le meilleur des mondes”, qui Ă  partir d’une bonne idĂ©e, peut crĂ©er un monde Ă  la Orwell. Des adultes qui ont peur des enfants !!!! Et des enfants qui menacent leurs parents Ă  la moindre frustration. Et un etat qui dĂ©sire tout contrĂŽlĂ©, jusqu’Ă  l’intimitĂ© des citoyens.

                                            oui, c’Ă©tait vraiment ça. Pour une fois qu’on voit tout ce cĂŽtĂ©-lĂ  aussi. Par contre, j’ai pas pu voir les dĂ©bats… 🙁

                                            Y’avait des français et des suĂ©dois ?

                                          20 sujets de 41 à 60 (sur un total de 64)
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