Et bé voilà , on y arrive!
comme quoi… tant que tu pars pas dans un principe de Schopenhauer, c’est toujours un plaisir.
erenault
pas question de pouvoir, mais d’un ordre. tu fais, tu fais pas. si tu fais pas… ben voilĂ .
Ben moi, je fais sauf si l’ordre est manifestement illĂ©gal.
Article 122-4 Code PĂ©nal
N’est pas pĂ©nalement responsable la personne qui accomplit un acte prescrit ou autorisĂ© par des dispositions lĂ©gislatives ou rĂ©glementaires.
N’est pas pĂ©nalement responsable la personne qui accomplit un acte commandĂ© par l’autoritĂ© lĂ©gitime, sauf si cet acte est manifestement illĂ©gal.
Et puis, j’obĂ©is, moi.
dans ce cas tu risques rien. Au plaisir !
Et bé voilà , on y arrive!
Al
Je ne comprend pas que tu comprennes pas.
c’est fou comme on se ressemble.
Je serais impliquĂ© dans la vente des prestations de loisirs si j’avais un P de D dans ces prestations
pas question de pouvoir, mais d’un ordre. tu fais, tu fais pas. si tu fais pas… ben voilĂ .
Et puis, j’obĂ©is, moi.
dans ce cas tu risques rien. Au plaisir !
erenault
Je vois pas comment le dirlo pourraient ĂȘtre impliquĂ© dans cette vente, donc, dans ce contrat.
euh… Ă vue de pif, comme ça, le maire ou le prĂ©sident d’assoc ou son reprĂ©sentant dit au dirlo : “voilĂ m’sieur, je vous charge de faire l’accueil de telle façon pour que les parents se sentent impliquĂ©s etc. c’est votre mission n°1, on met le paquet dessus”.
le dirlo : “mouais, ok boss”
D’abord, je dis: “Oui, chef!” et pas: “mouais, ok boss”.
Et puis, j’obĂ©is, moi.
Je ne comprend pas que tu comprennes pas.
Je serais impliquĂ© dans la vente des prestations de loisirs si j’avais un P de D dans ces prestations, or, pas le cas, c’est.
al
Je vois pas comment le dirlo pourraient ĂȘtre impliquĂ© dans cette vente, donc, dans ce contrat.
euh… Ă vue de pif, comme ça, le maire ou le prĂ©sident d’assoc ou son reprĂ©sentant dit au dirlo : “voilĂ m’sieur, je vous charge de faire l’accueil de telle façon pour que les parents se sentent impliquĂ©s etc. c’est votre mission n°1, on met le paquet dessus”.
le dirlo : “mouais, ok boss”
le dirlo ne le fait pas (pour quelques raisons qui lui semblent extrĂȘmement bonnes, de part sa longue expĂ©rience de stagiaire bafd qui en sais TRES long sur la question).
le boss : “s’cusez moi du peu, mais je vous avais pas dit que c’Ă©tait la mission n°1 ?”
le dirlo : “si si, mais j’ai trouvĂ© que c’Ă©tait nul, et donc j’ai pas fait”
le boss : “ok merci pour tout, vous avez dĂ©sobĂ©i sciemment Ă un ordre hiĂ©rarchique direct, allez trouver du boulot ailleurs”
le dirlo : “comment ça, c’Ă©tait Ă moi de mettre en place votre truc alors que je trouve ça nul ???”
le boss :”quand on vous a embauchĂ©, vous avez pris connaissance du contexte Ă savoir la loi de 1802 (Al dis moi, peut-ĂȘtre que je me plante, je suis pas bon en date) qui dit qu’on a vendu un truc Ă un acheteur, on vous a confiĂ© le bĂ©bĂ© avec une mission number one de le mettre en place (c’est quand mĂȘme pour ça qu’on vous a embauchĂ©, avec toute votre super compĂ©tence de stagiaire Bafd), et vous en avez rien Ă faire. dehors !”
le dirlo : ben si c’est comme ça je vous attaque aux prud’homme
le boss : bien essayĂ©, on est une municipalitĂ©, c’est au tribunal administratif qu’il faut attaquer, et ce n’est pas gratuit. par ailleurs, la dĂ©sobĂ©issance Ă un ordre hiĂ©rarchique direct (hors remise en question de la sĂ©curitĂ© physique, morale gnagna droit de retrait), est une faute lourde. vous n’aurez donc pas dâindemnitĂ©s.
le dirlo : vous plaisantez ?
le boss : jamais avec l’argent public.
rĂ©sultat des courses ? fallait pas postuler. ok, c’est pas drĂŽle :jesors: ceci dit, c’est assez courant quand mĂȘme.
erenault
l’accueil des familles en rĂšgle gĂ©nĂ©ral au sein de la structure ne doit pas relever de la seule Ă©quipe pĂ©dagogique. la dĂ©cision de considĂ©rer la famille comme un vĂ©ritable partenaire Ă©ducatif (entre autre, voir Ă©duc nat etc.) relĂšve de la stratĂ©gie de l’organisateur, particuliĂšrement dans une mairie ou l’aspect Ă©lectoral n’est pas innocent
Oui, mais, comme l’a soulignĂ© mainte fois la Cour de Cass, si le P de D est diluĂ©, chaque titulaire d’une parcelle de ce pouvoir est privĂ© d’une autonomie permettant de prendre de vraies dĂ©cisions.
Alors, les risques pĂ©naux s’anhilent.
Le contrat est conclu entre la mairie et les parents, moi, j’en suis pas le maĂźtre d’oeuvre de ce contrat
dans ce cas, il ne vaut mieux pas que tu bosses pour une mairie.
euh… ceci dit, si tu bosses pour quelque organisme que ce soit, tu as la mĂȘme problĂ©matique… vaut mieux pas que tu bosses tout court
Je causais du contrat impliquĂ© par l’art 1582 du Code Civil.
Article 1582
La vente est une convention par laquelle l’un s’oblige Ă livrer une chose, et l’autre Ă la payer.
Elle peut ĂȘtre faite par acte authentique ou sous seing privĂ©.
Les parents achÚtent le séjour à qui?
Au dirlo?
Je vois pas comment le dirlo pourraient ĂȘtre impliquĂ© dans cette vente, donc, dans ce contrat.
Mais, toi, tu sais, …, alors, tu vas Ă©clairer le Forum de ta lumiĂšre.
si je peux me permettre de te chatouiller un brin!
Tu peux, …, mais, pour l’instant, tu t’y prends mal!
Al
Une décision qui impacte la relation aux famille est elle stratégique ou opérationnelle ?
Dans le cas d’un choix tel que celui-ci je la considĂšre plutĂŽt stratĂ©gique d’autant que cela peut modifier le fonctionnement de l’accueil et demander des moyens supplĂ©mentaires ou une organisation du travail diffĂ©rente.
complĂštement d’accord. de la mĂȘme façon, l’accueil des familles en rĂšgle gĂ©nĂ©ral au sein de la structure ne doit pas relever de la seule Ă©quipe pĂ©dagogique. la dĂ©cision de considĂ©rer la famille comme un vĂ©ritable partenaire Ă©ducatif (entre autre, voir Ă©duc nat etc.) relĂšve de la stratĂ©gie de l’organisateur, particuliĂšrement dans une mairie ou l’aspect Ă©lectoral n’est pas innocent.
Le contrat est conclu entre la mairie et les parents, moi, j’en suis pas le maĂźtre d’oeuvre de ce contrat
dans ce cas, il ne vaut mieux pas que tu bosses pour une mairie.
euh… ceci dit, si tu bosses pour quelque organisme que ce soit, tu as la mĂȘme problĂ©matique… vaut mieux pas que tu bosses tout court (si je peux me permettre de te chatouiller un brin !)
Morbac
Une décision qui impacte la relation aux famille est elle stratégique ou opérationnelle ?
Dans le cas d’un choix tel que celui-ci je la considĂšre plutĂŽt stratĂ©gique d’autant que cela peut modifier le fonctionnement de l’accueil et demander des moyens supplĂ©mentaires ou une organisation du travail diffĂ©rente.
LĂ , je crois qu’on a arrĂȘtĂ© de reculer.
On a intĂ©rĂȘt Ă pondre un RI en prenant soin de mettre en garde les parents qui prenaient le risque de ne pas reprendre leur enfant Ă la personne Ă qui ils l’avait confiĂ©.
Si l’enfant rentre seul chez lui, le dirlo remet l’enfant “Ă la rue” et les parents reprennent leur enfant “Ă la rue”.
Entre les deux transfert de garde, il peut y avoir beaucoup de préjudices.
Si les parents veulent assumer, c’est leur choix.
Si le maire veut assumer, c’est son choix.
Moi, j’estime que c’est pas Ă moi de prendre le risque qu’on retrouve le corps de l’enfant, peut ĂȘtre, calcinĂ©.
Le contrat est conclu entre la mairie et les parents, moi, j’en suis pas le maĂźtre d’oeuvre de ce contrat.
Al
De mieux en mieux, le maire a des prĂ©posĂ©s! … ???
Ben oui : Personne qui accomplit une mission, Ă titre onĂ©reux ou gratuit, sous la direction, le contrĂŽle et la responsabilitĂ© d’une autre (le commettant).
Veux-tu dire que le maire devrait dĂ©missionner s’il a mal choisi le couillon pour gĂ©rer un des centres aĂ©rĂ©s de la paroisse?
Le maire fait ce qu’il veut dans les limites de son mandat. S’il souhaite en briguer un autre ben oui il doit tenir compte de ses Ă©lecteurs.
Ca, ça me troue le cul, le maire n’a peut ĂȘtre mĂȘme pas le BAFA. Il iln’a peut ĂȘtre jamais frĂ©quentĂ© d’ACM, et il devrait faire ce choix! … ???
Le maire (en lien ou pas avec le CM selon les situations) n’a p ĂȘ jamais Ă©tĂ© policier il n’en est pas moins OPJ, il n’ jamais Ă©tĂ© maçon il est cependant en charge des construction et de l’entretien des bĂątiments, il n’est pas forcĂ©ment comptable il est cependant gestionnaire et votant d’un budget, il n’est pas forcĂ©ment DRH il est cependant chef du personnel, il n’est pas…
Je n’ai pas le temps de te faire un cours complet sur les prĂ©rogatives du maire en propre ou en relation avec le CM mais tu trouveras ça facilement dans une annales des concours de l’administration…
je suis d’accord par ailleurs sur le fait qu’un Ă©lu ne devrait pas s’occuper de l’opĂ©rationnel, et rester dans la stratĂ©gie politique. ceci dit, sur les sujets sensibles (type sĂ©curitĂ© ou rĂšglement intĂ©rieur, ils ont leur mot Ă dire)
Une décision qui impacte la relation aux famille est elle stratégique ou opérationnelle ?
Dans le cas d’un choix tel que celui-ci je la considĂšre plutĂŽt stratĂ©gique d’autant que cela peut modifier le fonctionnement de l’accueil et demander des moyens supplĂ©mentaires ou une organisation du travail diffĂ©rente.
le maire n’a peut ĂȘtre mĂȘme pas le BAFA. Il iln’a peut ĂȘtre jamais frĂ©quentĂ© d’ACM, et il devrait faire ce choix! … ???
ça peut paraitre un peu flippant, en effet. Mais c’est souvent (pour ne pas dire toujours) le cas, non ? les Ă©lus du conseil municipal ne sont pas forcĂ©ment compĂ©tent dans la dĂ©lĂ©gation qu’ils ont. D’ailleurs, personnellement, je ne le leur demande pas, ils sont censĂ©s ĂȘtre conseillĂ©s pour pouvoir prendre leurs dĂ©cisions.
aprĂšs, on peut se demander, Ă©videmment, si c’est mieux ou pas dâavoir un technocrate Ă la tĂȘte de la commune, du dĂ©partement, ou autre, mais lĂ c’est un autre dĂ©bat !
je suis d’accord par ailleurs sur le fait qu’un Ă©lu ne devrait pas s’occuper de l’opĂ©rationnel, et rester dans la stratĂ©gie politique. ceci dit, sur les sujets sensibles (type sĂ©curitĂ© ou rĂšglement intĂ©rieur, ils ont leur mot Ă dire)
Morbac
Je reprend ca y’a un problĂšme.
Le maire ne prend que la responsabilitĂ© du choix d’organisation
Ca, ça me troue le cul, le maire n’a peut ĂȘtre mĂȘme pas le BAFA. Il iln’a peut ĂȘtre jamais frĂ©quentĂ© d’ACM, et il devrait faire ce choix! … ???
la mise en Ćuvre appartient Ă ses prĂ©posĂ©s dĂ»ment informĂ© par vois de dĂ©libĂ©ration ou dĂ©cision du BM de ses choix
De mieux en mieux, le maire a des prĂ©posĂ©s! … ???
En d’autres termes le maire n’aura que la responsabilitĂ© “politique” de la dĂ©cision (vis Ă vis de ses Ă©lecteurs )
Veux-tu dire que le maire devrait dĂ©missionner s’il a mal choisi le couillon pour gĂ©rer un des centres aĂ©rĂ©s de la paroisse?
Tu as Ă©crit :Encore tout faux mais ce n’est pas grave on a l’habitude.
Sur ce point lĂ , il faut que tu t’expliques.
J’en dis pas plus car on va encore dire que je suis l’oiseau qui se prend pour un petit poussin …
Al
Al
Morbac
Y’a une p’tie erreur, c’est “ceux-ci peuvent dĂ©lĂ©guer Ă des personnes physiques et cette dĂ©lĂ©gation en fait des reprĂ©sentants”, mais au moment de l’opĂ©ration, ils n’en sont pas encore.
Blablabla…
Et pourtant si.
Encore tout faux mais ce n’est pas grave on a l’habitude.
Le maire ne prend que la responsabilitĂ© du choix d’organisation, la mise en Ćuvre appartient Ă ses prĂ©posĂ©s dĂ»ment informĂ© par vois de dĂ©libĂ©ration ou dĂ©cision du BM de ses choix.
En d’autres termes le maire n’aura que la responsabilitĂ© “politique” de la dĂ©cision (vis Ă vis de ses Ă©lecteurs)
C’est comme je dis, le maire aura rien et son dĂ©lĂ©guĂ© les emmerdes.
Mon allusion à cette décision ne portait par sur ce point là , mais, sur ce qui a été dit au sujet du rÚglement intérieur, porté à la connaissance des parents.
???
Comprend toujours pas…
T’as su trouvĂ© la dĂ©cision. Bravo!
T’as bien lu: Le rĂšglement du club DIFUSE A TOUS LES ADHERANTS mettaient en garde les parents qui prenaient le risque de ne pas remettre leur enfant Ă l’entraineur.
LĂ , c’est analogue, mais dans l’autre sens, mettre en garde les parents qui prenaient le risque de ne pas reprendre leur enfant Ă la personne Ă qui ils l’avait confiĂ©.
Tu avais vraiment pas compris mon analogie? Une analogie, c’est qu’une ressemblance partielle.
Al
Al-Batros a Ă©crit :
Y’a une p’tie erreur, c’est “ceux-ci peuvent dĂ©lĂ©guer Ă des personnes physiques et cette dĂ©lĂ©gation en fait des reprĂ©sentants”, mais au moment de l’opĂ©ration, ils n’en sont pas encore.
Blablabla…
Al-Batros a Ă©crit :
Je parlait de ce qui Ă©tait possible, pas de ce qui Ă©tait d’usage.
Si le maire veut prendre des responsabilités, ça en fait moins pour moi, donc, je kiffe.
Encore tout faux mais ce n’est pas grave on a l’habitude.
Le maire ne prend que la responsabilitĂ© du choix d’organisation, la mise en Ćuvre appartient Ă ses prĂ©posĂ©s dĂ»ment informĂ© par vois de dĂ©libĂ©ration ou dĂ©cision du BM de ses choix.
En d’autres termes le maire n’aura que la responsabilitĂ© “politique” de la dĂ©cision (vis Ă vis de ses Ă©lecteurs)
Mon allusion à cette décision ne portait par sur ce point là , mais, sur ce qui a été dit au sujet du rÚglement intérieur, porté à la connaissance des parents.
???
Comprend toujours pas…
Morbac
Ceux ci peuvent alors déléguer une partie de leurs prérogatives (et donc responsabilités) à des représentants.
Y’a une p’tie erreur, c’est “ceux-ci peuvent dĂ©lĂ©guer Ă des personnes physiques et cette dĂ©lĂ©gation en fait des reprĂ©sentants”, mais au moment de l’opĂ©ration, ils n’en sont pas encore.
La Cour de Paris, au contraire, a estimĂ© que le transfert de garde ne sâopĂ©rait quâavec la remise de lâenfant Ă lâentraĂźneur. En consĂ©quence, sâil Ă©tait victime dâun accident avant son arrivĂ©e, la responsabilitĂ© du club ne pourrait pas ĂȘtre engagĂ©e .
Mon allusion à cette décision ne portait par sur ce point là , mais, sur ce qui a été dit au sujet du rÚglement intérieur, porté à la connaissance des parents.
Al tu n’as jamais travaillĂ© pour une mairie ? Les modalitĂ©s d’accueil (horaires, organisation…) sont des domaines hautement politiques que le maire ne dĂ©lĂ©guera que rarement. Et mĂȘme s’il le fait une confirmation de la volontĂ© municipale Ă©vitera Ă notre responsable bien des ennuis s’il n’est pas dans l’optique du CM…
Si, pourtant et le RI Ă©tait merdique en plusieurs points. Si ça avait causĂ© un problĂšme pour les gosses, j’aurait fait ce qu’il fallait. Y’a pas eu besoin.
Je parlait de ce qui Ă©tait possible, pas de ce qui Ă©tait d’usage.
Si le maire veut prendre des responsabilités, ça en fait moins pour moi, donc, je kiffe.
Al
erenault a Ă©crit :
1-L’organisateur est bien le maire. Dans une association c’est le prĂ©sident de ladite assoc qui l’est (je parle ici du nom qui apparaĂźt sur les dĂ©claration Ă la Ddcs, et qui font donc de ces personnes les responsables officiels de l’acm).
2- la délégation de compétence renvoie aux lois de décentralisation.
Je répÚte on parle ici de la fonction publique territoriale.
Et c’est assez facile Ă comprendre, effectivement.
Ok avec le 1 en partie : pour la DDtruc et la justice le terme organisateur concerne l’entitĂ© juridique responsable de l’accueil soit la mairie dans notre cas (ou l’association, ou l’entreprise).
Cette entitĂ© est reprĂ©sentĂ©e par un responsable, le maire, le prĂ©sident, le chef d’entreprise.
Ceux ci peuvent alors déléguer une partie de leurs prérogatives (et donc responsabilités) à des représentants.
Pour autant l’organisateur reste l’entitĂ© initiale.
POur le 2 je ne vois pas de rapport entre les lois de dĂ©centralisation qui sont un TRANSFERT de compĂ©tences et lĂ© dĂ©lĂ©gation de pouvoir…
VoilĂ pourquoi j’ai citĂ© la dĂ©cision de la Cour d’appel de Paris du 9 septembre 1997, Juris data n°023329.
La Cour de Paris, au contraire, a estimĂ© que le transfert de garde ne sâopĂ©rait quâavec la remise de lâenfant Ă lâentraĂźneur. En consĂ©quence, sâil Ă©tait victime dâun accident avant son arrivĂ©e, la responsabilitĂ© du club ne pourrait pas ĂȘtre engagĂ©e .
Quel rapport avec la choucroute ?
Bien dit, mais as-tu bien compris?
L’Ă©lu n’as qu’Ă surveiller les conditions dâexercice de la
dĂ©lĂ©gation. C’est facile, ça, non?
et
C’est le responsable sur le terrain qui dĂ©cide les modalitĂ©s de transfert de la garde du mioche, pas le maire.
Al tu n’as jamais travaillĂ© pour une mairie ? Les modalitĂ©s d’accueil (horaires, organisation…) sont des domaines hautement politiques que le maire ne dĂ©lĂ©guera que rarement. Et mĂȘme s’il le fait une confirmation de la volontĂ© municipale Ă©vitera Ă notre responsable bien des ennuis s’il n’est pas dans l’optique du CM…
erenault
L’organisateur, c’est bien celui qui a le droit d’organiser le sĂ©jour au nom de la collectivitĂ©, entreprise ou assoc.
Ah lĂ tu es fait mon gaillard, pris le doigt sur le clavier.
“L’organisateur est celui a le droit d’organiser le sĂ©jour”
Le DROIT d’organiser ou le travail Ă quoi cela correspond.
Le droit d’organiser, c’est la facultĂ© de donner l’impression d’agir alors qu’on se dĂ©barasse de la RP sur un couillon qui fera tout et prendra tout Ă notre place.
Pakon, lui!
organisateur, en termes JS, c’est limite statutaire, ça veut pas dire que c’est le gars qui va mettre en place l’organisation.
Comme tu dis, chacun choisi le sens qu’il donne Ă ce mot, moi, c’est ça.
quant au post de nicocart, il a un soucis d’organisation, il en parle aux Ă©lus, qui tranchent, dĂ©cident, qui mettent en place une procĂ©dure, Ă charge pour nicocart de la faire appliquer, etc. c’Ă©tait la seule chose Ă faire, c’est de leur ressort et c’est le sens de mon post.
VoilĂ pourquoi j’ai citĂ© la dĂ©cision de la Cour d’appel de Paris du 9 septembre 1997, Juris data n°023329.
Ă ajouter, ils sont sensĂ©s Ă©crire cette dĂ©cision sur un document type rĂšglement intĂ©rieur qui doit pouvoir ĂȘtre opposable en cas de litige au tribunal administratif (je rappelle qu’on parle ici d’un cas au sein de la fonction publique territoriale).
Au niveau pénal, ça changera rien.
Au niveau civil, le cheminement judiciaire sera pas le mĂȘme, mais le rĂ©sultat, …
Al
Tu joues sur les mots pour occulter l’essentiel.
Et, on n’a pas la mĂȘme dĂ©finition de “organisateur”.
Ă vrai dire, je ne joue pas sur les mots, et pas dans le but d’occulter quoi que ce soit. L’organisateur, c’est bien celui qui a le droit d’organiser le sĂ©jour au nom de la collectivitĂ©, entreprise ou assoc. organisateur, en termes JS, c’est limite statutaire, ça veut pas dire que c’est le gars qui va mettre en place l’organisation. m’enfin, tu peux y voir une autre dĂ©finition, libre Ă toi.
quant au post de nicocart, il a un soucis d’organisation, il en parle aux Ă©lus, qui tranchent, dĂ©cident, qui mettent en place une procĂ©dure, Ă charge pour nicocart de la faire appliquer, etc. c’Ă©tait la seule chose Ă faire, c’est de leur ressort et c’est le sens de mon post.
Ă ajouter, ils sont sensĂ©s Ă©crire cette dĂ©cision sur un document type rĂšglement intĂ©rieur qui doit pouvoir ĂȘtre opposable en cas de litige au tribunal administratif (je rappelle qu’on parle ici d’un cas au sein de la fonction publique territoriale). onsait jamais, nicocart pourrait ne pas ĂȘtre d’accord, ou mĂȘme mal faire son job ! (c’est encore une private joke Ă destination du nicocart en question đ
erenault
1-L’organisateur est bien le maire. Dans une association c’est le prĂ©sident de ladite assoc qui l’est (je parle ici du nom qui apparaĂźt sur les dĂ©claration Ă la Ddcs, et qui font donc de ces personnes les responsables officiels de l’acm).
Tu joues sur les mots pour occulter l’essentiel.
Et, on n’a pas la mĂȘme dĂ©finition de “organisateur”.
Pour moi, l’organisteur, c’est celui qui organise, cad, celui qui bosse dans l’ombre, qui agit et dĂ©cide et donc, qui devra assumer ses dĂ©cisions et ses actions au grand jour en cas de problĂšme.
Pour toi, l’organisateur, c’est celui qui est Ă©crit au grand jour sur la dĂ©claration J&S et qui dĂ©lĂšgue dans l’ombre le travail Ă faire et les risques pĂ©naux qui vont avec.
Dans notre sujet; “autoriser un enfant Ă rentrer seul chez lui”, on cause d’autorisation pour un enfant, c’est un pouvoir de dĂ©cision qu’on accorde Ă un enfant. Il y a un risque que l’enfant trahisse la confiance que le dĂ©cideur a mis en lui et commette un prĂ©judice (Casse, vol, …). Il y a aussi un risque que l’enfant finisse comme la petite gosse qui a Ă©tĂ© violĂ©e, tuĂ©e et calcinĂ©e.
Qui va réparer le préjudice?
Est-ce au maire qui est restĂ© Ă la mairie d’assumer?
Lui, il a fait son boulot, il a dĂ©signĂ© un gars pour faire ça, il a vĂ©rifiĂ© la compĂ©tence, donnĂ© les moyens et l’autoritĂ©. Il a fait un transfĂšrement de responsabilitĂ© pĂ©nale, alors, qu’on appelle, D de P, D de C, D de R, c’est du pareil au mĂȘme.
Il s’agit de transfĂ©rer l’obligation d’ĂȘtre sanctionnĂ© si on n’exerce pas “l’action directe sur le travail des auxilliaires ou prĂ©posĂ©s*” que prĂ©voit la loi ou le RĂšglement.
Et, “l’obligation d’ĂȘtre sanctionnĂ© si …”, en droit, ça s’appelle une responsabilitĂ© pĂ©nale.
Les modalitĂ©s de transfert de la garde, c’est plus le maire qui les dĂ©cide quand il a dĂ©lĂ©guĂ© et quand on dĂ©lĂšgue un pouvoir de dĂ©cision, et bĂ©, on le perd, ce P de D.
Al
* C’est la formulation qui a Ă©tĂ© utilisĂ©e dans la dĂ©cision de la Cour de Cass du 30 dĂ©cembre 1892
1-L’organisateur est bien le maire. Dans une association c’est le prĂ©sident de ladite assoc qui l’est (je parle ici du nom qui apparaĂźt sur les dĂ©claration Ă la Ddcs, et qui font donc de ces personnes les responsables officiels de l’acm).
2- la délégation de compétence renvoie aux lois de décentralisation.
Je répÚte on parle ici de la fonction publique territoriale.
Et c’est assez facile Ă comprendre, effectivement.
erenault
il s’agit d’une question Ă©manant d’un coordo de structures municipales.
c’est bien de la responsabilitĂ© du maire, organisateur de l’accueil.
Je ne suis pas sĂ»r que ce soit le maire qui soit “l’organisateur”, en fait, il faut choisir ce qu’on appelle “organisateur”.
Pour moi, c’est celui qui dĂ©tient le pouvoir de dĂ©cision initial sur ce qui va ĂȘtre fait sur le centre. Il dĂ©tient aussi la responsabilitĂ© pĂ©nale du chef d’entreprise. (L4741 du Code du Travail)
Cette responsabilitĂ©, il veut la transfĂ©rer par D de P. (Cf, Cour de Cass, ex: DĂ©cision du 11 mars 1993, mais, y’en a bcp d’autres.)
par ailleurs, la délégation de compétence (et pas délégation de pouvoir, on parle de fonction publique) demeure
D de P, dĂ©lĂ©gation de compĂ©tence, dĂ©lĂ©gation de responsabilitĂ©, …, c’est la mĂȘme chose. Ce qui change, c’est l’apparence qu’on veut donner Ă la rĂ©alitĂ©.
Comme, il y a de la responsabilitĂ© pĂ©nale Ă cause du fait d’autrui, ça fait flipper les dĂ©lĂ©guants.
Ce qui est important pour que la dĂ©lĂ©gation soit opĂ©rante, c’est que le dĂ©lĂ©guĂ© ait l’autoritĂ©, les moyens et la compĂ©tence. (On retrouve ça, tout le temps, la plus ancienne que j’ai est du 19Ăšme, 30 dĂ©cembre 1892 exactement)
Depuis on a affiné, car, depuis le 19Úme, ça a bien changé.
D de CompĂ©tence, ça se comprend bien, c’est celui qui a la compĂ©tence qui dĂ©cide et doit assumer au pĂ©nal en cas d’infraction. Au 19Ăšme, les infractions concernĂ©s Ă©taient uniquement au niveau HygiĂšne-sĂ©curitĂ© (La rĂšglementation J&S dans notre cas), maintenant, ça a Ă©tĂ© Ă©tendu Ă d’autres types d’infraction. Alors, les maires qui gĂšrent des centres, ou, plutĂŽt qui font gĂ©rer, font ça dans les rĂšgles.
toujours sous la surveillance et la responsabilité de
lâĂ©lu ( surveillance des conditions dâexercice de la
délégation).
Bien dit, mais as-tu bien compris?
L’Ă©lu n’as qu’Ă surveiller les conditions dâexercice de la
dĂ©lĂ©gation. C’est facile, ça, non?
Al