Concernant le BAPAAT, j’ai trouvé dans l’ouvrage “le métier d’animateur” de Jean Marie Mignon un passage qui aborde la problématique de ce diplôme… qui a du mal à s’imposer dans le paysage des diplômes pro reconnus.
Je cite “… Cependant la précarité professionnelle des titulaires du Bapaat est importante. En effet le diplôme a été crée pour être une première étape dans la professionalisation des animateurs.
Or, ceux-ci se trouvent, de fait, sinon de droit, en concurrence avec les animateurs titulaires du BAFA et du BAFD, d’autant plus que le BAPAAT ne permets pas, en l’état actuel, de diriger un centre de loisirs.
La reconnaissance du diplôme par les employeurs désireux de faire la différence entre diplôme professionnels et non-professionnels tarde toujours à se manifester, et les titulaire du BAPAAT en font les frais.
Autre difficulté propre à ce diplôme, plusieurs organismes de formation, ainsi que les employeurs, sont réticents à l’idée que ces assistants animateurs puissent être concidérés comme des animateurs alors qu’ils ne se trouvent qu’au niveau V.
Comment, interrogent-ils, peut on demander à un animateur de se trouver seul, en situation d’animation devant son public alors qu’il n’en n’aurait pas la possibilité, selon le référentiel de compétence de son diplôme ?…
Une enquête de janvier 1999, menée par le ministère de la Jeunesse et des Sport, conclut que “les professionnels titulaires du BAPAAT exercent, pour la plupart, des taches d’un niveau supérieur au niveau V : rarement “assistés”, ils exercent en resposabilité limitée ou totale, la plupart des taches”.
Leur recrutement est encore très dépendant du fait qu’ils sont “déjà intégrés dans le réseau profesionnel”.
De fait, le choix du recrutement se base plus sur “la personnalité et l’expérience personnelle” du candidat, que sur le diplôme en soi.
, le il y a 19 années et 7 mois.
@matim@titus
