Je ne sais pas si là il y a injustice ou pas. En tout cas je ne me prononcerai pas de manière définitive sur un cas concret mais qu’on nous présente de manière succincte.
Cela dit, sans être définitif dans mon jugement, on peut en effet avoir un fort soupçon en faveur de la personne ajournée.
Mais qui est à l’origine de l’injustice potentielle ?
Le jury qui se doit de faire de son mieux avec le dossier du candidat, en pensant avant tout à la qualité des encadrant qu’il va envoyer face aux enfants, ou l’organisme de formation qui a l’obligation légale de rédiger une appréciation justifiant clairement de son avis favorable ou non ?
Pour moi, la responsabilité incombe à l’organisme de formation concerné, et c’est vers lui qu’il faut aller chercher réparation, pas vers le jury qui n’a pas vocation à valider “au bénéfice du doute”.
Anfodico a écrit :
Comme certains l’on indiqué, le taux d’obtention du diplôme est assez élevé pour qu’on ne soupçonne pas les jurys BAFA de chercher à “casser du stagiaire”.
ce qui n’empêche pas les injustices (d’autant plus insupportables au vu de ces chiffres).
Makh :
Tu voudras bien comprendre que je ne parle pas du cas personnel cité ici (je ne souhaite pas entrer dans un long débat sur une personne qui n’a peut-être pas envie qu’on s’échine sur SON cas).
Quand je parle, par exemple, d’une appréciation insipide, je ne fais pas spécifiquement référence à celle-ci.
J’élargis un peu ma vision pour venir répondre aux interrogations d’ordre général qui ont été soulevées.
Sur le cas qui est à la base de l’échange, ici, je dirai juste qu’il me semble hasardeux de se prononcer sur les capacités d’une personne à animer en n’ayant qu’une seule appréciation, un seul morceau de son dossier.
Donc, raison de plus pour ne pas me prononcer, ni dans un sens, ni dans l’autre.
Sinon, je te rappelle qu’une appréciation satisfaisante n’est en aucun cas une validation du stage : ce n’est qu’un avis du directeur. Donc non, le mec n’a pas été validé. Et oui le jury a le droit de dire “oui”, “non” ou “on attend encore” : c’est la Loi qui lui en donne le droit.
C’est le jury qui valide ou pas le diplôme (et l’inspecteur qui valide ou pas le premier stage).
Comme certains l’on indiqué, le taux d’obtention du diplôme est assez élevé pour qu’on ne soupçonne pas les jurys BAFA de chercher à “casser du stagiaire”.
On doit être de l’ordre de 98 % à 99 % de validation du BAFA en jury (beaucoup moins en BAFD).
Reste que pas mal de stagiaire ne vont jamais au jury (abandon de la formation en cours de route… On parlait de 40 % des gens il y a qqs années, il me semble).
Anfodico a écrit :
Makh a écrit :
C’est juste délirant d’ajourner un stagiaire pour une erreur des formateurs. No comment.Il ne te semblerait abhérant de valider sur une base insipide, au motif que les formateurs ont été boiteux ?
[…]
Donc le jury fait ce qu’il peut : il acte qu’il n’a pas la matière pour valider le BAFA, donc il ne valide pas.
C’est du délire, je ne sais pas quoi dire d’autre.
Avec les éléments qu’on a (càd uniquement l’appréciation), si tu trouves qu’il est ne serait-ce qu’envisageable d’invalider une appréciation comme celle-ci :
Intéressée, ***** a assimilée le rôle et fonction de l’animateur et elle a mené à bien ses temps de travail.***** a confirmé ses aptitudes à exercer les six fonctions de l’animateur du décret du 22 juin 2007.
Je ne sais même pas quoi dire en fait, ça me dépasse.
Des formateurs branlots, ça ne veut pas dire un stagiaire formidable, non plus.
Ah ok, je commence à comprendre l’état d’esprit. Faut bien justifier son existence…
Anfodico a écrit :
C’est vrai que dans le lot, le stagiaire est pénalisé, mais que peut y faire le jury ?
Ah oui c’est vrai, c’est juste un nom sur un papier, on s’en fout.
Il n’a rien à faire le jury bordel, le mec à été validé, de quel droit tu te permettrais de l’invalider avec rien de concret ?
N’inverse pas la situation, ce n’est pas une inaction le problème, mais bien une action déplacée.
Je rejoins WWYYZZ sur la trop grande rapidité de beaucoup de jurys BAFA.
On a rarement les dossiers avant la réunion (contrairement au BAFD), et on ne peux pas lire toutes les appréciations (des centaines parfois !).
Donc le jury s’attarde sur quelques cas, sélectionnés par l’administration (tous ceux qui ont au moins un insuffisant dans leur parcours, pris au hasard, ou réclamés par un membre du jury qui va rapidement regarder ses dossiers et repérer un truc qui le titille).
La question de l’habilitation des organismes de formation se pose clairement.
On voit certains organismes qui se contre-foutent des appréciations, qui ne forment pas leurs équipes, voir qui viennent recruter (ici ou ailleurs) des formateurs au coup par coup. C’est scandaleux, tout bonnement.
Dans mon expérience personnelle, je vois heureusement une majorité d’appréciations bien travaillées, personnalisées et “utiles” pour le jury.
Il y a une évolution positive depuis 5/6 ans, avec à la fois la pression de l’administration et un travail de fond des organismes de la région.
Reste qu’une minorité d’appréciations (me) pose problème : parfois c’est lié à un organisme précis, parfois c’est surtout lié à quelques formateurs “feignants”.
Sinon, pour répondre sur la composition du jury, celui auquel je participe comprend l’inspecteur J&S, des conseillers (jeunesse OU sports) J&S, 3/4 représentants des organismes de formation, 1 représentant de la CAF (qui finance le BAFA), 1/2 représentants des organisateurs d’ACM.
Il va de soit que dans le lot, tout le monde n’a pas la même approche, ni la même lecture des appréciations, ni la même connaissance du secteur et de la règlementation.
Makh a écrit :
C’est juste délirant d’ajourner un stagiaire pour une erreur des formateurs. No comment.
Il ne te semblerait abhérant de valider sur une base insipide, au motif que les formateurs ont été boiteux ?
Des formateurs branlots, ça ne veut pas dire un stagiaire formidable, non plus.
Donc le jury fait ce qu’il peut : il acte qu’il n’a pas la matière pour valider le BAFA, donc il ne valide pas.
Et si J&S fait aussi son boulot, l’organisme de formation va se prendre un tir, et il se chargera de le faire savoir à ses formateurs concernés.
C’est vrai que dans le lot, le stagiaire est pénalisé, mais que peut y faire le jury ?
L’organisme peut toujours faire un “geste commercial” en assumant sa part de responsabilité et en proposant un stage gratuit au candidat ajourné… Mais cela n’est pas du ressort du jury.
Pour les stages théorique la JS généralement connait les organismes de formations et leurs méthodes de travail
dire qu’un stagiaire a satisfait aux critères de validation cela sous- entend par exemple qu’il n’a pas dormi et qu’il a participé d’une manière plus ou moins active aux temps de formations
Je trouve cela logique et vous ?
Je suis d’accord avec cette logique. De plus dans ce cas précis il est écrit : “a menée à bien les temps de travail.
Donc je trouve la décision de la DDCS très dure et m^me illogique.
Ensuite il est vrai que les mentions émises par les équipes de stage ne sont que des avis. Le directeur de la DDCS et le jury valide.
Mais ces organismes sont agrées par le ministère. Si la DDCS pense qu’un organisme fait mal son travail elle peux demander le retrait de l’agrément aprés avoir lancé un avertissement.
C’est la problème de la confiance qu”à la DDCS envers ces organismes de formation agrées.
Ensuite ( la je vais probablement me faire incendier, mais c’est pas grave).
J’ai été membre des jurys BAFD et BAFA pendant plus de 6 ans. Les deux jurys en moins d’une journée. ( région monodépartementale).
Pour le BAFD entretien avec deux membres du jury pour chaque candidat, puis délibération: entre 2 et 5 entretiens pour chaque duo du jury.
Pour le BAFA, chaque fois il y avait environ 150 candidats. Finalement très peu de dossiers étaient examinés de près. 3 stages satisfaisants voulaient dire admis au BAFA. Il y avait tout de m^me quelque cas, mais très rares.
Quant à savoir si l’appréciation est faite pour aider le stagiaire ou éclairer le jury. je dirais les deux.
Ceci m^me si pour aider le stagiaire, il y a le livret de suivi pédagogique et les entretiens avec le formateur.
Doit on joindre le livret de suivi pédagogique au dossier du candidat ? Si c’est utile oui. Mais franchement je ne pense pas que cela le soit. Ou alors il faut revoir le fonctionnement du jury BAFA.
Par contre pour le BAFD bien sur. C’est tout de m^me une autre fonction.
Ah j’oubliais. Cynthiamaple, le jury te demande de reaire quel stage ? Le pratique, l’approfondissement ou les deux.
Allez bye
peut-être que le problème vient de la fonction même de l’appréciation… Existe-t-elle pour aider le stagiaire ou pour aider JS à prendre une décision ? Un écrit, c’est comme un être humain, ça peut pas servir à deux choses en même temps (ça me pose le même problème pour le projet péda par exemple).
lejoueurfoux a écrit :
certains formateurs et responsables laissent des appréciations vagues car il est plus facile de rester dans le vagues que de rédiger un rapport détaillé justifiant le fait que l’on souhaite déclaré une session non sat
et ça ce n’est pas faire une erreur ?
j’ai hérité d’un appréciation type, tamponnée, sur mon carton de bafd.
c’est bien plus rapide pour les formateurs, c’est surtout carrément inutile pour les formés puisque ça n’a pas un rôle d'”appréciation” mais de validation.
c’est une erreur qui est peut-être encore un usage répandu.
pourquoi les formateurs la font-ils ?
par paresse je suppose…
pourquoi JS qu’a changé de nom ne recadre pas cela ?
…
qui te dit que les formateurs ont fait une erreure.
Moi je pens que certains formateurs et responsables laissent des appréciations vagues car il est plus facile de rester dans le vagues que de rédiger un rapport détaillé justifiant le fait que l’on souhaite déclaré une session non sat
C’est juste délirant d’ajourner un stagiaire pour une erreur des formateurs. No comment.
A ok dans ma grande naïveté il me semblait évident que la JS qui est chargée d’établir et de participer au contenu des formations et qui de plus doit valider des brevets et des diplômes devrait être garant des organismes et des critéres d’évaluations.
Dans le cas là tu as raison l’appréciation est trop vague .
D’où cette question comment se compose un jury JS ?
Sinon pour ceux qui font partie de jury d’aprés vous ce style de fonctionnement est -il encore d’actualité car il apparait alléatoire
De plus le taux de réussite est trés élevé au BAFA . Ce constat est exprimé par les propos suivants ” il faut vraiment le faire pour ne pas obtenir le BAFA c’est facil ”
Ce constat n’est-il pas négatif à la longue pour l’animation?
Pour revenir au post il apparait que l’appréciation doit être un élément important et ceci n’est pas trés clairement exprimé au niveau national d’où d ‘éventuels soucis et pratiques qui divergent .
Une appréciation qui se contente de dire que le stagiaire a satisfait aux objectifs fixés en début de stage ne peux pas suffire !
D’abord, parce-que le jury ne connaît pas les objectifs fixés au début du stage (dans un jury BAFA, il n’y a pas que les représentants de J&S, et d’ailleurs les DDCS ne connaissent pas si bien que cela tous les organismes, et il ne faut pas non lus oublier que le jury d’un département donné étudie des dossiers venant parfois d’autres départements).
Ensuite parce-que le directeur du stage (théorique ou pratique) doit justifier pourquoi il PROPOSE la validation du stage.
Le faire par une formule sans aucune prise en compte de l’individualité de chaque stagiaire, c’est irrespectueux, contraire à l’esprit des textes et parfaitement inutile pour le jury qui doit émettre un avis qui repose sur autre chose que du vent.
Enfin, une appréciation qui reste vague, qui ne dit rien de concret ou d’un tant soi peu personnel sur le stagiaire ou qui relève des points à améliorer sans justifier par ailleurs de l’avis favorable du directeur, ben je la trouve “limite”, et elle ne m’engage pas à donner une suite favorable au moment du jury.
Je peux relater une expérience personnelle : dans le jury dont je suis membre, ce genre d’appréciations a valu un ajournement à une candidate, laquelle se plaignait par ailleurs dans une lettre de ses formateurs.
Le jury a été consulté par l’inspecteur J&S sur une éventuelle réaction à avoir auprès de l’organisme de formation (n° 1 dans ce département, et pas insignifiant au niveau national).
Ce n’était pas du ressort du jury, mais la DDCS s’est fendue d’une lettre de rappel à l’ordre (à tous les organismes, au passage), et des contrôles sont désormais lancés sur les formations BAFA/BAFD, leurs conditions et les objectifs des organismes de la région (coordination de toutes les DDCS et de la DRJSCS).
J’peux bous dire que dans la région, les DD et la DR font la chasse aux appréciations “floues”, “impersonnelles”, “trop générales” ou “copier/coller”.
Pour moi une appréciation limite c’est plutôt un truc du style : “Machin à satisfait aux critères de validation de la session”, non ?
je souhaiterai savoir en quoi cette appréciation est limite puisque les critéres de validations sont souvent clairement exprimés en début des stages théoriques
Pour le stage pratique cela dépend du responsable de la structure et on a souvent des surprises .
Pour les stages théorique la JS généralement connait les organismes de formations et leurs méthodes de travail
par exemple un stagiaire qui dort durant tous les temps de formation
ne peut pas prétendre avoir une session sat
donc dire qu’un stagiaire a satisfait aux critères de validation cela sous- entend par exemple qu’il n’a pas dormi et qu’il a participé d’une manière plus ou moins active aux temps de formations
Je trouve cela logique et vous ?
Anfodico a écrit :
[…]
Cependant, toujours en tant que jury BAFA, je suis toujours gêné de valider des diplômes en se basant sur des appréciations vides, ou laissant sous-entendre que “c’est tout juste”.
[…]
Non mais je suis d’accord avec ça (et avec la suite que je n’ai pas copié), j’ai les mêmes trucs en tête, mais sincèrement tu trouves que cette appréciation laisse sous-entendre que c’est tout juste ?
Intéressée, ***** a assimilée le rôle et fonction de l’animateur et elle a mené à bien ses temps de travail.***** a confirmé ses aptitudes à exercer les six fonctions de l’animateur du décret du 22 juin 2007.
Pour moi une appréciation limite c’est plutôt un truc du style : “Machin à satisfait aux critères de validation de la session“, non ?
JE ne suis aps complètement d’accord avec toi Makh.
En tant que jury BAFA, je suis un peu géné par cette décision, qui pénalise un/e stagiaire.
Cependant, toujours en tant que jury BAFA, je suis toujours gêné de valider des diplômes en se basant sur des appréciations vides, ou laissant sous-entendre que “c’est tout juste”.
On prend le risque de valider n’importe quoi, au détriment de la qualité des encadrants des jeunes : c’est assez souvent critiqué ici pour qu’on ne puisse jugé ce jury comme ça, à l’emporte-pièce ou à l’émotion : il prend ses responsabilités.
Anfodico a écrit :
Je dirai :Pousser une grosse gueulante auprès de l’organisme de formation, essayer d’obtenir une appréciation plus complète et personnalisée, et contacter J&S pour voir si ils accepteraient de repasser le dossier avec cette appréciation.
Il faut savoir que depuis quelques années déjà les services de J&S tânent les organismes de formation pour éradiquer ce genre d’appréciations, en insistant sur l’importance à accorder à ces écrits, et la formation indispensable des formateurs.
Sinon, faudra repasser un stage sans doute… Cela doit être demandé par le jury, non ?
Euh si le cas est réel et présenté sans biais, c’est aussi (et surtout) auprès de la J&S qu’il faut gueuler, comment ils osent non valider un stagiaire suite à l’incompétence de ses formateurs. C’est délirant.
si je comprend bien tu as passé ton denier stage de bafa deux fois.
La première tu as une une session non sat , car tu n’as pas su de positionner dans le groupe et que tu n as pas su montrer lors de tes menées d’activité ton rôle d’animateur tu as donc refait un deuxième stage
lors de ce deuxième stage comment cela c’est passé? as tu su corriger et d’améliorer par rapport à ton premier stage? .
à priori ta deuxiéme session a été sat mais l’appréciation a été jugé trop banal ce qui est logique au vu de ta première sessions en effet demande au directeur de ta deuxiéme session de refaire un avis qui devra prendre en compte les efforts que tu as fournis lors de ton deuxiéme stage car en effet l’avis qui a été emis est trop neutre et on se demande si tu es vraiment capable d’assurer les six fonctions de l’animateur.
Je dirai :
Pousser une grosse gueulante auprès de l’organisme de formation, essayer d’obtenir une appréciation plus complète et personnalisée, et contacter J&S pour voir si ils accepteraient de repasser le dossier avec cette appréciation.
Il faut savoir que depuis quelques années déjà les services de J&S tânent les organismes de formation pour éradiquer ce genre d’appréciations, en insistant sur l’importance à accorder à ces écrits, et la formation indispensable des formateurs.
Sinon, faudra repasser un stage sans doute… Cela doit être demandé par le jury, non ?
Bonjour,
Je voudrait savoir: quand une personne passe son BAFA et que toues les sessions ont été favorable mais que le Bafa en jury a été ajourné et que la raison est la suivante :
Appréciation trop banal:
Intéressée, ***** a assimilée le rôle et fonction de l’animateur et elle a mené à bien ses temps de travail.***** a confirmé ses aptitudes à exercer les six fonctions de l’animateur du décret du 22 juin 2007.
Que peut-on faire pour résoudre ce problème et validé le BAFA ?