Besoin d’aide pour methode de bilan

  • Ce sujet contient 30 réponses, 7 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par zupien60, le il y a 14 années et 1 mois.
20 sujets de 1 à 20 (sur un total de 31)
  • Auteur
    Messages
  • #118498
    Matim
      @matim

      GGGuiz a écrit :
      Mais il n’en reste pas moins que ça colle tout à fait à tes écrits : des parents qui collent leur gamin deux heures au claé le soir pour être tranquille et faire les courses, tandis que ceux-ci sont “occupés” par des animateurs.
      La différence que tu fais ici est totalement artificielle.

      Tu lis trop vite GGGuiz.. en évoquant cette pratique des parents je ne parlais pas de claé mais d’accueil de loisirs dans les centres commerciaux.
      Maintenant , oui , on peut aussi rencontrer certains parents qui arrivent avec des reflexes de consommation dans le claé mais c’est quand même pas du tout adapté a cette pratique, heureusement.

      J’ai l’impression que tu utilises des réflexes primitifs “anticonsommation” à tout va sans réfléchir, un peu comme tu fais parfois de l’antiracisme primaire

      ??? tu te trompes de personne je crois… Disgression.

      Dans l’exemple de loisirs supermarché, ne pourrait-on pas imaginer aussi qu’un groupe se crée, pendant deux heures sans les parents, qu’il y ait partage, échange, entraide ?

      C’est de l’utopie pure. Et c’est surtout contraire aux objectifs de ces structures a but commercial qui ne sont là que pour faire du fric dans une galerie MARCHANDE ou un centre COMMERCIAL.
      Tu es sur un système d’entrée et sortie permanentes, aucune durée minimum (pour participer a un projet commun).
      Avec ce système , un même gamin peut voir le groupe entier se renouveler autour de lui en l’espace d’une heure.. comment peut on prétendre vouloir créée une vie de groupe. Foutaise et argument commercial qu’ils n’osent même pas évoquer d’ailleurs (impossible à faire).

      demain j’évalue un projet de construction de radeau avec des gamins qui sont dessus depuis 2 mois.

      Bon, j’espère que depuis 2 mois, c’est devenu autre chose qu’un “projet” et que la construction est déjà bien avancée…
      Et c’est quoi ton évaluation ?

      Tu aurais du corriger toi même : on évalue la réalisation d’un projet, pas le projet en lui même évidemment.
      L’évaluation a déjà commencée puisque comme je te le répète l’évaluation est constante (début, pendant, fin)
      Début : Vérifier efficience du projet (moyens, échéancier etc).
      Pendant : Proposer les outils, evaluer l’avancement en fonction du cahier des charges établi par les gamins. Phase d’enseignement aussi (avec objectifs péda). C’est là où on se rapproche de l’éducatif avec des sous projets individualisés (celui qui adore le bois, l’autre qui prend son pied avec la peinture, le dernier qui calcule tout et dessine tout..). Recadrer en fonction de contraintes extérieures (calendrier, meteo, imprevus, prestataires)
      Comment se sentent ils au quotidien.
      mon role
      Le degré d’autonomie grandissant
      Fin : évaluation avec les gamins sur la phase de réalisation du radeau (durée, rythme, role de l’encadrant-animateur, connaissances acquises)
      Evaluation de la notion de plaisir et de la motivation (qu’est ce qui leur a le plus plu, qu’est ce qui les a fait chier, que proposent-ils ..)
      Respect du cahier des charges et atteinte des objectifs de départ
      Le travail collectif (place de chacun, dynamique de groupe)
      etc. etc;
      Puis autoévaluation

      Le tout avec différents outils (avec eux c’est un peu d’écrit sous forme de grille et de l’oralisation courte avec de critères précis pour ne pas tomber dans le dialogue stérile)
      Ceci est hors de mon cadre professionnel ( je suis bénévole) et hors cadre institutionnel (association ).Durée totale cumulée : 8 jours sur un peu plus de 2 mois.

      **

      #118508
      Import
        @import

        Donc il ne faut pas dissocier les deux. Peut être disons nous les mêmes choses mais pas avec les mêmes mots, je veux bien le conceder.

        Je ne sais pas, là, pour le coup.

        Euh, pour ne pas s’y tromper : l’exemple des trucs en rouleaux de PQ, ce n’est pas mon idée, c’est celle d’un gamin. Moi ça me faisait prodigieusement chier mais comme ce jour-là je n’avais rien prévu…
        Compte pas sur moi pour faire ça des années durant, quoi.

        Mais il n’en reste pas moins que ça colle tout à fait à tes écrits : des parents qui collent leur gamin deux heures au claé le soir pour être tranquille et faire les courses, tandis que ceux-ci sont “occupés” par des animateurs.
        La différence que tu fais ici est totalement artificielle.

        J’ai l’impression que tu utilises des réflexes primitifs “anticonsommation” à tout va sans réfléchir, un peu comme tu fais parfois de l’antiracisme primaire.

        tu peux AUSSI aborder cette activité avec d’autres outils, en t’interrogeant sur ce que tu amène aux gamins, en te posant la question si on à vraiment besoin de passer un BAFA pour fabriquer des vaches en PQ (chose que n’importe quel parent peut faire chez lui) en clair en te demandant si tu apportes quelques chose de plus aux gamins. Et ça c’est déjà un travail d’évaluation et même d’autoévaluation.

        On est d’accord… Tu ne fais d’ailleurs que répéter en beaucoup moins bien ce qui se dit dans un post annexe (une journée en claé)… avec la mention à Gever Tulley.

        Dans ton exemple il y a eu vie de groupe , il y a eu partage, echange etc. Dans mon exemple de “loisirs-supermarche” il n’y a qu’un but de conso et de contrat avec les parents “on vous garde votre môme, il fabrique une merde et vous le récupérez dans 2 h”

        On dirait que tu te forces à ne pas voir tes propres contradictions. Dans l’exemple de loisirs supermarché, ne pourrait-on pas imaginer aussi qu’un groupe se crée, pendant deux heures sans les parents, qu’il y ait partage, échange, entraide ? D’où vient cette distinction que tu as imaginée ? De l’intention des parents ? L’intention des parents déterminant la vie du groupe en leur absence ? Ça te semble logique, ça ?
        Tout dépendant en fait de l’animateur face à qui les enfants se retrouvent. De l’animateur et de ses moyens.

        demain j’évalue un projet de construction de radeau avec des gamins qui sont dessus depuis 2 mois.

        Bon, j’espère que depuis 2 mois, c’est devenu autre chose qu’un “projet” et que la construction est déjà bien avancée…
        Et c’est quoi ton évaluation ?

        #118520
        Matim
          @matim

          Quelle agréssivité, 🙄 , tu manges bien en ce moment ?
          Bon, je passe sur les nouilles habituelles (pour quelqu’un qui ne veut pas s’arrêter sur la forme des posts tu fais fort) et j’essaye de répondre :

          GGGuiz a écrit :

          ok, peut être n’as tu pas saisi le jeux de mots “ani-conso-mation”

          Nan. J’a pas compris. Faut te supplier à genoux pour que tu l’expliques à l’âne que je suis ? Ou c’est un réflexe de consommateur crétin qui recherche du tout cuit de te le demander ?

          Tu me déçois là GGGuiz, mais si tu me suis depuis le début tu comprendras vite ce qu’est l’animation-consommation.

          L’ouverture à la religion, bof.

          Et hop!, on y revient. C’est plus fort que toi, ça te lâche pas hein cette référence à la religion que tu es le seule à faire … étrange mais intéressant.

          L’analyse de ses pratiques d’animation, je t’ai pas attendu pour ça, et j’ai pas encore lu un seul de tes messages qui l’enrichisse en quoi que ce soit. Ou alors peut-être par contraposée.

          Tant mieux c’est pas mon but, et encore moins avec des personnes réfractaires et bourrées d’a prioris. Alors j’espère oui que t’a pas attendu. Mais l’analyse peut se présenter sous différentes formes et , malgré ce que tu semble dire, j’ai pris le temps de te donner des exemples concrets d’analyse ou d’évaluation avec les avantages ou inconvénients.

          Maintenant si tu nous parlais de ce que tu fais sur le terrain et de comment tu relies ça à tes objectifs pédagogiques que tu auras définis, là on pourrait voir. On verrait au passage l’intérêt éventuel de tes outils tant vantés – ou pas.
          Mais c’est un réflexe de consommateur, hein ? Ah, je suis con…

          Quand tu fais les questions-réponse ça nous fait gagner du temps. Tiens au passage je vois que tu maitrises l’autoévaluation ! (humour hein, je dois expliquer ?)

          Eh ben le premier gamin il est sans doute auteur de son projet, celui qui a inventé le pistolet mitrailleur aussi. Et les autres qui ont copié la girafe et les jumelles c’est juste des consommateurs, c’est ça ?

          Ben non c’est pas ça.
          Dans ton exemple il y a eu vie de groupe , il y a eu partage, echange etc. Dans mon exemple de “loisirs-supermarche” il n’y a qu’un but de conso et de contrat avec les parents “on vous garde votre môme, il fabrique une merde et vous le récupérez dans 2 h”
          Donc il ne faut pas dissocier les deux. Peut être disons nous les mêmes choses mais pas avec les mêmes mots, je veux bien le conceder.

          Bon, et comme les parents ils payent le claé, c’est tout à fait comme “dans les centes commerciaux où on “occupe” ton gamin pour lui faire fabriquer son cochon en carton avec lequel il repartira au bout de 2 heures. T’as fait tes courses, t’as lâché 20 euros et ton gamin a consommé de la soupe…super.”

          Le parallèle est grossier mais toi qui bosse en claé tu sais très bien que certais parents sont dans cette démarche oui. Ils ne faut pas se leurrer. Le travail de l’équipe , peut être justement de les impliquuer, de leur expliquer, de discuter des projets pédagogiques et éducatifs. Un parent a besoin d’être sensibilisé pour ne pas sombrer dans ce réflexe de consommation.

          Maintenant, je veux bien que tu m’expliques ce que toi tu aurais fait pour sortir de ce système inique de consommation à la con. Je sens que tu as une révélation à nous faire, ne te prive pas. Depuis le temps qu’on l’attend…

          “ON” c’est toi ? :content:
          Sortir de ce système (non pas à la con comme tu le dis) passe justement par ce que j’ai tenté de t’expliquer : la remise en question de tes pratiques ET la mise en place d’une approche éducative, pédagogique en plus des aspects loisirs et plaisirs. Tu saisis ?
          Concrètement, tu peux faire des vaches en PQ toute ta vie, chaque génération de gamin qui passera dans ton claé sera contente; mais tu peux AUSSI aborder cette activité avec d’autres outils, en t’interrogeant sur ce que tu amène aux gamins, en te posant la question si on à vraiment besoin de passer un BAFA pour fabriquer des vaches en PQ (chose que n’importe quel parent peut faire chez lui) en clair en te demandant si tu apportes quelques chose de plus aux gamins. Et ça c’est déjà un travail d’évaluation et même d’autoévaluation.
          Si tu relis encore mon dernier post tu verras que j’ai posé ce que, à mon sens, devait être un animateur (relation d’aide, accoucheur d’idée etc..).

          Enfin, pour te représenter ma vision du projet et de l’évaluation je te propose cette image : Imagine un cycliste qui pédale la tête dans le guidon, à fond, persuadé d’être performant, il avance, il avance. Et pus un jour on lui demande de se regarder pédaler et là, il découvre qu’il n’a pas la bonne position, que son mal de dos pourrait être évité, qu’il pourrait être plus efficace en remontant sa selle, qu’il pourrait prendrr plus de plasir etc etc… ben ma vision d l’évaluation c’est un peu ça : regarde toi pédaler, regarde les autres pédaler et grâce aux outils améliore ta pratique et évolue..questionne toi en permanence.
          Fixe toi des objectifs, évalue les, la boucle est bouclée
          Mais bon, je ne vais pas trop me répéter au risque de te faire devenir tout rouge.
          **

          NB : demain j’évalue un projet de construction de radeau avec des gamins qui sont dessus depuis 2 mois. Et je t’assure que je ne vais pass me contenter de “c’etait bien, ils sont contents, le radeau flotte, vivement le prochain” …

          *

          #118525
          Import
            @import

            ok, peut être n’as tu pas saisi le jeux de mots “ani-conso-mation”

            Nan. J’a pas compris. Faut te supplier à genoux pour que tu l’expliques à l’âne que je suis ? Ou c’est un réflexe de consommateur crétin qui recherche du tout cuit de te le demander ?

            Tu remarqueras que je ne cherche pas à te convaincre , par contre je suis nettement plus motivé a discuter avec quelqu’un qui “s’ouvre” et qui cherche à évoluer ou analyser ses pratiques d’animation..

            L’ouverture à la religion, bof.

            L’analyse de ses pratiques d’animation, je t’ai pas attendu pour ça, et j’ai pas encore lu un seul de tes messages qui l’enrichisse en quoi que ce soit. Ou alors peut-être par contraposée.

            Maintenant si tu nous parlais de ce que tu fais sur le terrain et de comment tu relies ça à tes objectifs pédagogiques que tu auras définis, là on pourrait voir. On verrait au passage l’intérêt éventuel de tes outils tant vantés – ou pas.
            Mais c’est un réflexe de consommateur, hein ? Ah, je suis con…

            Quid des fautes stupides ? je comprend pas .

            comprends 😉

            Tu le sais pourtant, c’est justement ce qui différentie l’animateur qui propose un passe temps (occupationnel) , de celui qui propose a l’enfant d’être acteur de son projet ou de sa fabrication de vache en PQ… Dissocier les deux ça consiste à défendre l’idée que l’animation peut être du passe-temps consommateur dénué de vie de groupe

            J’ai rien compris au rapport entre les deux.
            Alors on va faire du concret, ce que tu sembles ne pas aimer, peut-être que ça te met pas en valeur, je sais pas, tu as tes raisons.
            Sur mon claé y a un gamin qui a ramené un bouquin pour faire des girafes en pq (entre autres), il voulait qu’on en fasse. J’ai dit ok, on a sorti le matériel et il a fabriqué une girafe, du coup y a plein d’enfants qui sont venus, qui ont voulu fabriquer une girafe aussi, puis des jumelles et des mitraillettes.

            Du coup il y a une dizaine d’enfants qui se sont retrouvés autour d’une table pour fabriquer un truc, se passer la colle, mettre de la peinture sans faire exprès sur le nez du voisin, bricoler leur truc dans leur coin, aider un copain à coller les oreilles.

            Eh ben le premier gamin il est sans doute auteur de son projet, celui qui a inventé le pistolet mitrailleur aussi. Et les autres qui ont copié la girafe et les jumelles c’est juste des consommateurs, c’est ça ?

            Bon, et comme les parents ils payent le claé, c’est tout à fait comme “dans les centes commerciaux où on “occupe” ton gamin pour lui faire fabriquer son cochon en carton avec lequel il repartira au bout de 2 heures. T’as fait tes courses, t’as lâché 20 euros et ton gamin a consommé de la soupe…super.”

            Maintenant, je veux bien que tu m’expliques ce que toi tu aurais fait pour sortir de ce système inique de consommation à la con. Je sens que tu as une révélation à nous faire, ne te prive pas. Depuis le temps qu’on l’attend…

            Rassure toi je ne cherche pas à convaincre, mais a partager ou a échanger. je ne cherche pas a te dire “tu dois faire”, mais plutôt “tu peux faire”.. tu as le choix GGGuiz.

            Tu veux bien me le répéter encore une fois s’il te plaît ?
            Oh, et toi on t’oblige à dire des bêtises ou tu as le choix ?

            #118537
            Matim
              @matim

              GGGuiz a écrit :
              Je peux distinguer l’activité du vécu des individus, si. Qu’on fabrique des canards en mousse ou des vaches en rouleaux de PQ, ça ne me semble pas tant que ça “indissociable” de la vie créée par le regroupement, par l’atelier.

              Tu le sais pourtant, c’est justement ce qui différentie l’animateur qui propose un passe temps (occupationnel) , de celui qui propose a l’enfant d’être acteur de son projet ou de sa fabrication de vache en PQ… Dissocier les deux ça consiste à défendre l’idée que l’animation peut être du passe-temps consommateur dénué de vie de groupe > je ne partage pas cette idée.
              Animer c’est donner la vie , c’est faire vivre un groupe, c’est partager des valeurs, poser des objectifs péda pourquoi pas.
              Ça me fait penser à ces accueils de “loisirs” qui poussent dans les centes commerciaux où on “occupe” ton gamin pour lui faire fabriquer son cochon en carton avec lequel il repartira au bout de 2 heures. T’as fait tes courses, t’as lâché 20 euros et ton gamin a consommé de la soupe…super.
              Un animateur n’est pas un vendeur de soupe, c’est un accoucheur d’idées, une personne qui se positionne en relation d’aide et une force de proposition. Sinon tu fais du baby-sitting et tu tournes en rond.
              J’ai commencé à répondre a la question suivante ..

              GGGuiz a écrit :Maintenant je veux bien que tu m’expliques pourquoi tu trouves ça extrêmement dangereux, mais par pitié sans détacher les syllabes comme quand des adultes crétins parlent à des enfants. J’ai toujours détesté ça – et les enfants aussi, d’ailleurs. (et en plus pour faire des fautes aussi stupides… c’est bien la peine)

              ok, peut être n’as tu pas saisi le jeux de mots “ani-conso-mation”.. tu y vois encore une agression personnelle, c’est fou ça !
              Quid des fautes stupides ? je comprend pas .
              Bref, je n’ai pas dis que c’etait “extrêmement dangereux” (ou as tu vu cela ??), j’ai dis que c’etait dangereux de laisser croire que l’animation c’est ça. Combien de gamins veulent être animateur simplement pour palier à un manque , pour satisfaire leur ego ou pour ne rien faire !! Ils ne savent pas ce qu’ils font et surtout, la danger donc, c’est qu’ils n’ont pas conscience de l’impact de leur pratique sur les enfants (je ne te parle même pas d’évaluation, c’est limite un gros mot pour eux).
              Tu peux être super technicien et avoir des groupes qui se font chier, tout comme tu peux être super pédagogue et ne pas en toucher une sur le terrain.. question de bon dosage !

              GGGuiz a écrit :
              Sur les outils : tu peux te répéter autant que tu voudras, tu ne convaincras personne tant que tu n’auras pas donné un exemple, par exemple d’utilisation de ta méthodologie de projet,/// tant que tu nous auras pas mis une vidéo en ligne montrant l’utilité de cet outil indispensable qui sépare l’animateur béton de l’animateur chèvre.

              Là encore c’est révélateur. Tu abordes ces notions en tant que consommateur qui attend une recette toute prête, une démonstration ou une vidéo qui doit te formater l’esprit.. a la manières des animateurs qui arrivent ici en disant “j’ai besoin d’une activité” .. ben non, ça marche pas comme ça.
              Utiliser la notion de projet (et non pas MA notion de projet), mettre en place des outils d’évaluation, travailler sur la dynamique des groupes c’est in situ que tu le fais, pas dans des bouquins …
              Rassure toi je ne cherche pas à convaincre, mais a partager ou a échanger. je ne cherche pas a te dire “tu dois faire”, mais plutôt “tu peux faire”.. tu as le choix GGGuiz.

              Tu remarqueras que je ne cherche pas à te convaincre , par contre je suis nettement plus motivé a discuter avec quelqu’un qui “s’ouvre” et qui cherche à évoluer ou analyser ses pratiques d’animation.. la fameuse empathie que tu qualifiais de “niaiserie” justement.

              Enfin, pour apporter une touche personnelle, j’ai passé pas mal de temps à travailler dans cette optique unique du plaisir de l’enfant.. (j’en ai bouffé du bois, de la colle, de la mousse et des clous ..!) jusqu’au jour où je me suis interrogé sur le sens de ma pratique et sur le sens de mon métier.
              Je suis alors sorti de ce simple réflexe “s’amuser” et j’y ai rajouté des objectifs éducatifs , des valeurs, des méthodes participatives etc…

              Plus je te réponds et plus je me dis que cette évolution est certainement naturelle; elle arrive d’elle même, avec le temps, l’expérience, le recul et l’envie d’évoluer.
              Elle arrive aussi avec les formations que tu vas avoir la chance de suivre je te le souhaite.

              **

              #118540
              XXYYZZ
                @xxyyzz

                Avé à tous
                Permettez moi de m’inviter à votre débat pour donner mon avis sur deux choses.

                Bien sur l’animation d’une activité comporte plusieurs choses difficiles à dissocier, car liées et sans valeurs hiérarchiques.
                La safisfaction d’un enfant à la fin (objets réalisés, plaisirs qu’il a pris pendant un jeu, a été valorisé …)
                Les relations entre les personnes (entre enfants, entre enfants et adultes). combien de fois des enfants difficiles on eu un meilleur comportement, car un anim à reussi à les intêressé par une activité.
                La réalisation de l’activité elle même qui peut être ,aussi bien, une conséquence des relations dans le groupe, mais aussi induire la qualité des relations futures.
                Tout cela fait partie de l’animatio en étant imbriqué.

                Au sujet du bilan et de l’évaluation, je pense que tout dépends de l’activité, de son importance.
                Mais ce qui me paraît important est de voir les points positifs, les points négatifs afin d’améliorer les activites suivantes.

                #118541
                Import
                  @import

                  Bon, je passe sur l’inintéressant mille fois répété (et tu persistes en plus) : les trois quarts du message.

                  Comment peux-tu arriver à dissocier “l’animation” et “le vécu entre individus”..?
                  L’animation C’EST justement le vécu, C’EST justement donner la vie ! l’animation c’est un tout… dont fait partie la vie de groupe , entre autre.
                  Laisser croire que l’animation c’est “realiser un objet” et qu’au dessus il y a la vie de groupe, c’est dangereux . Mais malheureusement c’est le terreau quotidien de certains animateurs généralistes qui font de l’ani-conso-mation .

                  Je peux distinguer l’activité du vécu des individus, si. Qu’on fabrique des canards en mousse ou des vaches en rouleaux de PQ, ça ne me semble pas tant que ça “indissociable” de la vie créée par le regroupement, par l’atelier.

                  Maintenant je veux bien que tu m’expliques pourquoi tu trouves ça extrêmement dangereux, mais par pitié sans détacher les syllabes comme quand des adultes crétins parlent à des enfants. J’ai toujours détesté ça – et les enfants aussi, d’ailleurs. (et en plus pour faire des fautes aussi stupides… c’est bien la peine)

                  Sur les outils : tu peux te répéter autant que tu voudras, tu ne convaincras personne tant que tu n’auras pas donné un exemple, par exemple d’utilisation de ta méthodologie de projet, comme on te l’a suggéré. Tu peux vanter dix ans durant ton tire-bouchon pour canettes de coca, on l’achètera pas tant que tu nous auras pas mis une vidéo en ligne montrant l’utilité de cet outil indispensable qui sépare l’animateur béton de l’animateur chèvre. Et ne me parle pas de détournement : c’est une métaphore 😉

                  #118547
                  Matim
                    @matim

                    GGGuiz a écrit :
                    Effectivement, tu tournes en rond, tu te répètes constamment

                    a vrai dire c’est pas facile d’élever le débat quand tu nous remet la tête dans les nouilles et que tu déformes tout. Mais au moins j’aurai tenté avec toi, encore dans mon dernier post (methodes évaluatives ), sans succès.. peine perdue.

                    GGGuiz a écrit :voilà quinze messages que tu me répètes que tu n’imposes pas tes idées/…/ mais bon dieu j’ai jamais prétendu le contraire, arrête de débattre contre toi-même !

                    Ha …? tu n’as jamais prétendu le contraire ? J’ai du mal comprendre alors quand tu écrivais cela :

                    Il ne s’agit pas de faire l’économie d’une réflexion ; il s’agit de ne pas imposer sa réflexion et ses conclusions à l’autre.

                    ou encore ça :

                    C’est la nécessité de réinventer, chacun à sa manière, les éléments d’un parcours. Ses étapes majeures. Ce qui permet de le faire librement, par choix et quand le besoin s’en fait ressentir (plutôt que par obligation, par formatage et par copie).

                    … bref, je suis content que tu admette que je n’impose rien a qui que ce soit; voilà un point d’accord entre nous et je t’avoue que c’est appréciable. merci

                    GGGuiz a écrit :tu peux cesser de prêcher l’empathie et autres niaiseries béates.

                    hmmm… intéressant. empathie = niaiserie
                    Je comprend mieux tes réactions maintenant. T’as vu, faut pas aller chercher bien loin les freins, ils se dévoilent tout seul !! lol
                    Sache au passage que la BASE du dialogue ou de l’échange c’est précisément l’écoute empathique… ça aussi je veux bien “echanger” avec toi sur ce sujet si tu le souhaites.

                    GGGuiz a écrit :Sur le sujet, je ne trouve rien à ajouter à ce qu’en a dit moilapa

                    Je vois bien au fil des posts que tu t’es trouvé un mentor, mais ce qui serait intéressant c’est justement de ne pas se cacher derrière les propos des autres. Je comprends ton attitude mais je t’avoue qu’elle ne facilite pas le débat.. mais je l’accepte.

                    GGGuiz a écrit :En tout cas j’aime beaucoup l’idée que ce qui compte, plus que l’animation en elle-même, plus que la réalisation, le jeu, c’est le moment passé ensemble, ce qui se passe entre les individus durant ce temps,

                    Comment peux-tu arriver à dissocier “l’animation” et “le vécu entre individus”..?
                    L’animation C’EST justement le vécu, C’EST justement donner la vie ! l’animation c’est un tout… dont fait partie la vie de groupe , entre autre.
                    Laisser croire que l’animation c’est “realiser un objet” et qu’au dessus il y a la vie de groupe, c’est dangereux . Mais malheureusement c’est le terreau quotidien de certains animateurs généralistes qui font de l’ani-conso-mation .

                    Je partage cette vision de l’analyse et de l’évolution mais je persiste a dire qu’il faut des outils. Un outil n’est pas là (comme je l’ai lu) pour te faire prendre conscience que le gamin s’est amusé – t’en a pas besoin j’en suis sur- Il est là pour t’aider a aller AU DELA et surtout capitaliser, préciser, affiner ton évaluation et améliorer ta pratique d’animateur.

                    Maintenant je redis aussi que, oui, tu peux t’en passer. C’est pourquoi je qualifias ces notions de bonus pédagogiques qui ne peuvent pas t’enlever ta base, mais qui ne peuvent que l’améliorer s’ils sont bien utilisés.

                    **

                    #118562
                    Import
                      @import

                      Je ne vois pas ce que je peux te dire d’autre sans faire de répétition

                      Effectivement, tu tournes en rond, tu te répètes constamment et tu montres qu’en fait tu es incapable de développer.
                      Je voulais juste savoir, en grattant un peu, s’il y avait quelque chose derrière cette posture. Bon, me voilà fixé.

                      Et si tu me réponds, stp, ne passe pas une heure à répéter les mêmes choses stupides… voilà quinze messages que tu me répètes que tu n’imposes pas tes idées, en deux paragraphes entiers à chaque fois, mais bon dieu j’ai jamais prétendu le contraire, arrête de débattre contre toi-même !

                      Et cesse de te formaliser sur la forme… c’est bon, tu es grand maintenant, tu peux réfléchir sans ton affect de personne hypersensible blessée dans ses convictions, tu peux comprendre les comparaisons sans parler de détournement, et tu peux cesser de prêcher l’empathie et autres niaiseries béates.

                      Sur le sujet, je ne trouve rien à ajouter à ce qu’en a dit moilapa ; mais si je venais à avoir quelque chose à dire, je ne manquerai pas de le faire. En tout cas j’aime beaucoup l’idée que ce qui compte, plus que l’animation en elle-même, plus que la réalisation, le jeu, c’est le moment passé ensemble, ce qui se passe entre les individus durant ce temps, le “vivre-ensemble” ainsi créé, qu’on peut chercher, tout le long de l’activité, à constamment réajuster, corriger, améliorer. Que c’est la manière dont l’enfant vit l’activité, dont le groupe vit l’action, qui avant tout détermine la réussite de l’activité – évidemment, le résultat de l’activité demeure très important, parce qu’il est relié à cela : la fierté d’avoir fait un beau travail ensemble, de pouvoir jouer avec le jeu ainsi fabriqué par ses propres mains, etc. La réussite du résultat de l’atelier déterminant la réussite de ce qui s’y est passé entre les individus et dans chaque individu (la jalousie, l’envie, la déception, la tristesse, ou bien au contraire la fierté, la joie, le plaisir).

                      #118573
                      Matim
                        @matim

                        GGGuiz a écrit :

                        Au temps pour moi (sic) . Il s’agissait de ce message-ci : https://archive.planetanim.fr/modules/newbb/viewtopic.php?post_id=142588#forumpost142588

                        Le message ci-dessus, en fait, ce qu’il dit, c’est : “où est le problème ? On enseigne la religion à tous, et ceux qui reconnaissent la vérité dans l’idée d’un principe supérieur et divin seront plus heureux dans leur vie (y aura qu’à leur demander). Les autres, s’ils n’arrivent pas à assimiler cette vérité, tant pis, ils feront sans. C’est que leur intellect ne peut pas l’assimiler, au moins on aura essayé, et dans tous les cas ça ne nuit pas”. //

                        L’art et la manière de détourner les propos.. GGGuiz j’affirme que tu es quelqu’un de foncièrement malhonnête .
                        Toi qui te targue de vouloir un débat , la première des choses est de respecter l’idée de l’autre sans la travestir avec des mots approximatifs et risibles.
                        Tu as le droit de ne pas la partager mais tu n’as pas le droit de la détourner. je te demande d’y ête vigilent à l’avenir si, comme tu le dis, tu souhaite un dialogue .
                        Mais pourquoi t’acharnes-tu à vouloir traduire des mots, pourquoi comparer des idées pédagogiques à un discours religieux…stp, si tu fais dans la metaphore ou dans la parabole, fait le bien mais evite les discours démagogiques.

                        Si je t’écris “la fleur est rouge” c’est que j’ai envie de te dire “la fleur est rouge”, ok ? alors ne va pas me faire dire que “la fleur est jaune”. Ttu saisis ?

                        Je t’ai demandé, proposé à plusieurs reprise de revenir sur le chemin du débat et du dialogue sur le fond . Tu ne le veux pas ou tu ne le peux pas ? A défaut d’argument tu vas faire des traduction débiles… qu’est ce que tu veux que je réponde à ça … effectivement ça tue le débat c’est clair ! (*)

                        Que tu te retranche derrière des propos d’autrui, ok pourquoi pas , mais que que tu développe un fantasmatique complexe d’infériorité (le “savoir supérieur”) là faut plus rigoler mon garçon… c’est de l’ordre du pathos.

                        Maintenant, pour la nième fois, une notion de projet ou d’évaluation n’est pas là pour être imposée, et, GGGuiz, ce n’est pas un “savoir superieur”..(sourire) . Tu sais, tout ce qui ne te parle pas n’est pas forcement mystique et “savoir d’un niveau supèrieur” hein. lol

                        Alors tu souhaites voir developper les idées ? ben je pense l’avoir fait, on parle bien de méthode et de bilan (evaluation aussi). As tu tout lu ?
                        Je ne vois pas ce que je peux te dire d’autre sans faire de répétition si ce n’est encore une fois te proposer d’échanger avec toi et te demander d’arrêter les traductions ridicules. Contente toi simplement de ce qui est dit et écrit, c’est possible tu crois ?
                        Quand a ta conception du dialogue elle est étrange : Quand je cherche a connaitre les freins c’est ce qu’on appelle faire preuve d’empathie, base de tout dialogue justement. Essaye d’avoir un peu d’empathie quand tu lis les posts et tu auras certainement beaucoup moins de traductions maléfiques qui te viendront à l’esprit, je t’assure.

                        Pour terminer, je te propose de réfléchir sur cette évaluation en début, pendant et en fin d’activité. En ce qui me concerne, sur les temps de loisirs j’utilise très souvent une évaluation formative : guider les participants dans leur action, vérifier leur progression vers l’objectif final (construction d’un bateau, mise en scène, mise en place d’un voyage, création …), aider chaque participant en mettant en avant ses capacités.
                        L’évaluation est vraiment un moyen précieux qui doit te permettre d’adapter, recadrer, répondre aux besoins des enfants, et modifier le cas échéant.
                        L’outil et la capitalisation peut me permettre, 6 mois après, de t’en reparler sans tomber dans le gnangnan “c’etait bien, les enfants se sont amusés”.. ok, et celui qui ne s’est pas amusé tu t’en souviens encore ? …c’est le risque des évaluation “orales” basées sur une simple impression à chaud. ..
                        Ce que je concède volontiers c’est que dans mon raisonnement je pars du principe que l’animateur est là pour apporter quelque chose à l’enfant, une part d’éducation plus ou moins cachées au sein de chacun d’entre nous. A partir de là je pense qu’on ne peut pas enseigner sans évaluer.. (attention pas de traduction de ces paragraphe stp.. pas de raccourcis ou de résumé foireux hein .. j’ai pas dit que l’animateur etait un enseignant ou je ne sais qu’elle autre ineptie … 🙄 )

                        Qu’en dis tu ?
                        Et l’autoévaluation, tu en penses quoi toi GGGuiz ? l’utilises-tu dans ton parcours d’animateur ?

                        (*) Je pense qu’à la sortie de ta formation BAFD tu seras en capacité d’argumenter de manière intéressante sur cette notion de projet ou d’évaluation. Tu auras le droit de ne pas y adhérer mais au moins tu auras travaillé dessus (t’auras pas le choix !)… et ton avis gagnera en crédibilité.
                        Je fais la différence entre la critique argumentée et la critique stérile (et n’y voit aucune agression ou moquerie, je suis sincère ).

                        ****

                        #118590
                        Import
                          @import

                          Ton message auquel je répondais se résume à “tu te trompes et je cherche à analyser les éléments qui font que tu as peur de mes idées au lieu de t’y rallier”.

                          Au temps pour moi. Il s’agissait de ce message-ci : https://archive.planetanim.fr/modules/newbb/viewtopic.php?post_id=142588#forumpost142588

                          Le message ci-dessus, en fait, ce qu’il dit, c’est : “où est le problème ? On enseigne la religion à tous, et ceux qui reconnaissent la vérité dans l’idée d’un principe supérieur et divin seront plus heureux dans leur vie (y aura qu’à leur demander). Les autres, s’ils n’arrivent pas à assimiler cette vérité, tant pis, ils feront sans. C’est que leur intellect ne peut pas l’assimiler, au moins on aura essayé, et dans tous les cas ça ne nuit pas”.

                          Ah, non, remplacer “religion” par “méthodologie de projets”.

                          #118591
                          Import
                            @import

                            Quelqu’un explique clairement ses “craintes” de voir ces outils prendre trop de place au détriment de “l’humain”,

                            Quand on parle de bien lire, je crois que tu n’as pas à donner de leçons. Ce quelqu’un (moilapa) n’explique pas des craintes, mais fait un constat. Il y a une énorme différence. (tu vois ou pas…?)
                            Toi tu transformes ça en une crainte, une peur irraisonnée et du haut de ce que tu penses être un savoir supérieur, tu cherches à analyser ça. Mais tu es totalement à côté de la plaque !

                            De plus, ce que t’a toujours pas capté c’est que le débat n’est pas basé sur “je suis d’accord / je sus pas d’accord” complètement stérile,

                            Euh, je te retourne volontiers l’argument. Ton message auquel je répondais se résume à “tu te trompes et je cherche à analyser les éléments qui font que tu as peur de mes idées au lieu de t’y rallier”. C’est pire que dire que tu n’es pas d’accord, c’est du foutage de gueule. C’est ça l’opposé du dialogue.

                            D’ailleurs on t’a déjà proposé de nous donner un exemple où la méthodologie de projet t’avait été utile. Mais non, tu as décrété qu’on risquait de le critiquer, et que donc ça ne valait pas la peine. Ah, l’art du dialogue pour toi, c’est de ne pas développer ses idées par peur de les voir critiquées, mais de réaffirmer régulièrement celles-ci ?

                            C’est juste l’opposé du dialogue, du débat. Alors ne donne pas de leçons de morale, merci.

                            #118598
                            Matim
                              @matim

                              GGGuiz a écrit :
                              Tu sais, Matim, tu peux aussi dire “je ne suis pas d’accord mais je suis incapable de dire pourquoi”. Ca évite ce petit ton prétentieux et hautain de celui qui sait et qui, du haut de sa connaissance irréfutable (et qui semble, comme la religion, échapper à l’examen rationnel), cherche les causes du refus de sa croyance. Au lieu de débattre rationnellement.
                              Parce que j’ai pas l’impression que moilapa ait “peur” de tes outils, j’ai plus l’impression qu’il se @#!!! avec.
                              Et je trouve ça redoutablement intéressant 🙂

                              Et pourquoi je devrais dire ça ..? juste pour rentrer dans ton fantasme ? 🙄
                              Je me disais aussi que ça ressemblait déjà un peu plus à un échange sur les derniers posts…et bing te revoilà ! Tu es dans un autre monde mon pauvre garçon… 😆

                              Je pense que tu ne lis pas les propos écrits , je te l’ai déjà dit, car tu y aurais vu justement un débat d’idée et, aussi, la défense d’un point de vue (c’est le principe du forum).
                              Tu fantasme et invente des intentions, ce qui n’est pas honnête et encore moins respectueux de l’idée exprimée par autrui.
                              De plus, ce que t’a toujours pas capté c’est que le débat n’est pas basé sur “je suis d’accord / je sus pas d’accord” complètement stérile, mais plutôt sur l”intérêt de telle ou telle notion et , en ce qui me concerne la recherche des freins.
                              Maintenant il est certain que l’attaque frontale sans avoir réfléchi un minimum n’est pas crédible. Mais est encore utile que je te le rappelle …

                              Quelqu’un explique clairement ses “craintes” de voir ces outils prendre trop de place au détriment de “l’humain”, et contrairement à toi , dit aussi que ces notions peuvent être utiles à certains à condition d’être bien utilisées et surtout pas pour masquer des incompétences de terrain. J’ai bien compris ces priorités et il n’est pas question de vouloir imposer une idée mais de la partager ou de la défendre.
                              Pour ma part je n’ai pas à t’imposer quelque chose que tu refuse d’emblée mais plutot je cherche a savoir pourquoi il y a ces blocages de principe.
                              Enfin, je vois à travers les écrits que d’autres personnes ici connaissent le sujet même si ils ne l’utilisent pas, c’est le cas de moilapa, ce n’est pas ton cas.

                              Alors stp oubli tes raccourci hasardeux ou tes attaques personnelles -qui te font peut être du bien- mais qui n’apportent rien à l’échange. On est pas là pour être d’accord ou pas d’accord et se barrer ensuite… C’est inintéressant au possible. Merci par avance .

                              (Et je suis prêt a échanger avec toi dès que tu seras en mesure de laisser à la porte tes réflexes puériles bourrés d’affect . Tu penses que ton dernier post illustre ta capacité de participer au “débat rationnel” que tu revendique…hm..?)

                              A bon entendeur.

                              **

                              #118625
                              Import
                                @import

                                Tu sais, Matim, tu peux aussi dire “je ne suis pas d’accord mais je suis incapable de dire pourquoi”. Ca évite ce petit ton prétentieux et hautain de celui qui sait et qui, du haut de sa connaissance irréfutable (et qui semble, comme la religion, échapper à l’examen rationnel), cherche les causes du refus de sa croyance. Au lieu de débattre rationnellement.

                                Parce que j’ai pas l’impression que moilapa ait “peur” de tes outils, j’ai plus l’impression qu’il se @#!!! avec.
                                Et je trouve ça redoutablement intéressant 🙂

                                #118633
                                Matim
                                  @matim

                                  Oui, et bien alors où est le problème ? pourquoi cette crainte de l’outil et de la conceptualisation dans ce cas..?

                                  > Au pire, l’animateur ne maitrise pas l’outil; il ne sera pas dangereux , et comme tu le dis ,il fera de l’animation générale. Bon… aucun soucis majeurs donc.

                                  > Au mieux il maitrise les outils et dans ce cas il ne peut pas être moins bon, il ne pourra qu’enrichir sa pratique, sa réflexion et ses projets d’animations . Que du bonus donc.

                                  Alors choisis ton camp camarade ! 😉

                                  La stigmatisation de la notion de projet ou des outils d’évaluation est donc inutile. Il faut juste l’utiliser à bon escient. L’animateur qui cache ses incompétences derrière ces notions est loin de représenter la majorité de ceux qui l’utilisent intelligemment.

                                  **

                                  #118650
                                  moilapa
                                    @moilapa

                                    Que peux tu faire avec un outil que tu ne maitrise pas

                                    L’animation à Léo Lagrange, l’animation aux Francas, l’animation à la ligue, l’animation à l’UFCV, l’animation socio culturelle en générale…

                                    C’est un des rares métiers où l’on peut bosser avec des outils absolument pas maîtrisés. C’est vrai que sur l’aménagement d’une route, le gars qui n’a jamais eu entre les mains une pelle mécanique et improvise tant bien que mal en live, ça sera plus remarqué qu’un animateur dans un environnement entièrement peuplé d’incompétents où personne ne sera en capacité de voir la supercherie. Ni le public de gamins habitués à la production médiocre des anim’, ni les responsables de la structure qui ne connaissent absolument rien à l’animation. Ni les donneurs d’ordre qui n’en ont rien à foutre. tout juste le directeur sur le clsh, le claé, qui fera tant bien que mal, avec l’équipe qu’il a sous la main… en s’assoyant sur ses idéaux, ses grandes idées révolutionnaires et humanistes, ses rêves de “managment intelligent”…

                                    #118657
                                    Matim
                                      @matim

                                      J’ai lu avec attention tes posts et je comprends cette crainte de voir “l’humain” laisser la place à “l’outil” ; mais cette crainte est infondée car cet outil mal utilisé sera inutile et stérile. Que peux tu faire avec un outil que tu ne maitrise pas , rien … ou plutot une perte de temps..
                                      Quand tu souhaites évaluer en interrogeant les enfants c’est déjà un outil (au passage qui n’est pas le plus adapté car tu auras toujours ds enfants qui n’oseront pas “dire” ou qui resteront caché derrière les propos des autres : evaluation faussée); mais c’est déjà un outil et une méthode d’évaluation même si tu ne veux pas l’appeler ainsi !

                                      Je reste persuadé (pour le constater au quotidien) que beaucoup d’animateur utilisent quelques outils d’évaluation (toujours les mêmes malheureusement: l’oral) et ont quelques notions de projet mais ne veulent pas aller au delà pour enrichir leur outils, par peur. Or la richesse de ces notions c’est justement l’adaptation et le CHANGEMENT.

                                      moilapa a écrit :

                                      Ce n’est pas quand l’animation est finie que l’on s’interroge sur son contenu, son rythme, son adéquation au ressenti des gamins, des ados, des adultes. C’est durant. Ce temps d’analyse, de compréhension des gens que l’on a en face, la compréhenssion de leur ressenti, c’est durant que ça passe, c’est durant que l’on s’adapte sans cesse.
                                      Faire après, c’est sans doute un échec.

                                      Heu…je ne peux q’être d’accord avec ça puisque je disais precisement : “Evaluer avant, pendant et après une activité ou un projet est l’idéal pour mesurer les écarts, rectifier si besoin, approfondir ou proposer autre chose“.

                                      N’ayons pas peur des mots ou des notions, essayons simplement de les intégrer et de les adapter à notre pratique.

                                      **

                                      #118693
                                      moilapa
                                        @moilapa

                                        ”Même si l’animateur ne peut pas mesurer son action dans la relation avec ses publics, il peut néanmoins, s’il est conscient de sa mission profonde et confiant, trouver les mots pour raconter les moments de vie, pour exprimer la chaleur humaine se dégageant des échanges autour d’un jeu (…) Car il nous semble que pour dire la dimension humaine, nous n’avons pas toujours besoin de tableaux.”

                                        Sur le coup, ce que je dis ici, fait suite au post sur la remise en cause de la méthodologie de projet.

                                        #118695
                                        moilapa
                                          @moilapa

                                          Extrait de la revue Agora débats/jeunesse
                                          numéro : animateurs : formations, compétences et valeurs

                                          débats : “Regards sur le métier d’animateur”

                                          ”… En conséquence, on observe une désafiliation entre un discours qui devait être le support d’une identité professionnelle et la réalité du travail de l’animateur qui se situe dans des espaces de relations humaines rarement décrits et éclairés. (…)

                                          Les animateurs vivant cette polarité produisent un discours très pauvre, très conventionnel sur leur métier. (…)

                                          Ce silence peut prendre deux formes : une forme pragmatique (“je peux dire que tout s’est bien passé, les enfants se sont bien amusés”) ou celle d’un verbalisme disproportionné par rapport à l’action (les lecteurs trouveront aisément des exemples de ce type).

                                          La suite disant en partie le contraire de ce que je dis un peu plus haut.

                                          Plus loin :

                                          Toute la relation à l’autre se construit autour de ce respect, de cette capacité à accueillir de manière simple et bienveillante. L’écoute et la compréhension se nourrissent du repect de l’autre.
                                          C’est une posture qui valorise l’autre, qui permet à la confiance de s’épanouir. La confiance deviendra ainsi le pilier de toute action éducative, surtout avec les jeunes, qui ont une approche beaucoup plus sensitive de la relation.
                                          en effet, le respect de l’autre nécessite de la disponibilté et de la proximité, c’est du direct, tel quel, authentique.
                                          C’est ainsi que l’autre est reçu et peut se libérer, s’ouvrir, s’exprimer, expérimenter. Avant qu’un quelconque projet ne se dégage, le travail de l’animateur se situe en pleine action, ce qui permet à la rencontre d’exister, aux échanges d’être entendus, au “vivre en société” de s’épanouir, réhabilitant ainsi la relation humaine.

                                          D’où la question qu’on peut se poser : a t-on besoin d’un outil ici, entre les enfants et l’adulte, pour savoir quel a été le ressenti des enfants au sein d’un temps où l’animateur a été présent, acteur ?
                                          Ou de la parole ? De l’humain ? Dans un métier qui en manque tant.

                                          En effet, le fondement de l’animation s’est progressivement éclipsé, soit parce que nous nous arrêtons moins devant les évidences, soit parce que le processus de professionnalisation met en avant la “production” de l’animateur, plutôt que l’essence même de son intervention.
                                          L’âme du métier se voilant de plus en plus sous des couches de discours et de regards de rationnalisation, elle se transforme en source, difficilement exprimable, de mal-être professionnel.

                                          Le coût de la professionnalisation de l’animateur est élevé, car elle a déstabilisé sa base qui est son humanité.
                                          Il est curieux de constater que l’animateur ne cherche plus à se définir comme un spécialiste de l’humain.
                                          La dimension humaine serait-elle moins porteuse de sens professionnel dans la société actuel ?


                                          Un autre regard fait jaillir cette évidence incontestable : la source du faire de l’animateur est la relation, la relation humaine, celle qui fait émerger l’être social et génère des groupes, des communautés, des sociétés.

                                          (voir post une journée comme une autre en claé et l’idée des films à réaliser par les enfants)

                                          L’animateur est un professionnel de la relation. Il doit la générer, l’entretenir, l’aprofondir, la faire évoluer, la transformer. Voilà le coeur du travail de l’animation. Sans relation avec des publics, tous les beaux discours sur les compétences et les missions sont vides de sens.

                                          J’ajoute : tous les outils.
                                          Donc, s’agissant du sujet ici : savoir quand il s’agit d’utiliser un outil, et quand on parle de l’humain, de l’échange.

                                          L’animateur part de la relation pour retourner à celle-ci.

                                          Entre des animateurs professionnels qui ne savent plus vraiment faire vivre avec des mots le support principal de leur travail, à savoir la relation, et des commanditaires qui ont du mal à écouter l’histoire des hommes et des femmes de notre pays s’installe alors une raltion qui favorise des échanges conventionnels, pauvres en humanité et riches en incompréhension et en fermetures.
                                          Il est nécessaire, nous semble t-il, de réhabiliter le souffle humain du travail de l’animateur, qui est devenu presque invisible. L’animateur est un enrichisseur de relations humaines…

                                          Donc, si tu veux savoir ce que les enfants ont ressenti, pensé de ton atelier… demande leur. Juste. Sans passer par des outils.

                                          #118698
                                          moilapa
                                            @moilapa

                                            Pour finir :

                                            Ces lieux d’animation (colo, clsh, claé, mais surtout assoc’…) ont tellement d’années de pratique d’animation, que l’on a cru qu’il fallait sans cesse “complexifier” son travail pour l’améliorer. Or c’est faux.
                                            Avec une idée comme “faire se rencontrer les gens” ou “faire ensemble”, cela suffit amplement pour proposer, créer, se projeter, trouver des directions…

                                            Les seuls outils nécessaires à un animateur, ce sont ceux qu’il se crées.
                                            Il va rencontrer sur son parours tout un tas d’outil, mais au final, ceux qui ont une utilité, ce sont ceux qu’il se construit. A partir ou pas d’outils existants (qu’il se réapproprie dans un cas), à partir de Sa méthodologie de travail.
                                            Et ça, ça se fait au fil des années, à partir notamment de sa conception de l’animation. Ces outils ne peuvent alors qu’être propres à une personne.

                                            Seul petit problème, je butte toujours sur la méthode de bilan a adopter avec les enfants, d’ou ma venu sur ce forum

                                            Cette méthode, elle va t’être propre, selon ta conception de l’animation, selon ta conception du rapport aux autres (les enfants ici), ta façon de mener…

                                            Ces recherches d’outils miracles ne sont jamais que l’expression d’une crainte, crainte de ne pas savoir faire, manque d’assurance, de maîtrise. Ici, celle de la qualité de tes animations et leur adéquation à un public donné.

                                            Et si ce bilan se faisait juste avec une discution avec les enfants, en live, dans une atmosphère de confiance, après un atelier où tu as été à leur écoute tout simplement, entre humains plutôt qu’à travers un bout de papier ?
                                            Et si au lieu de croire à la magie d’un outil qui va comme une boule de crystal te traduire ce qu’à été le ressenti de chaque enfant durant cette animation, tu t’intéressais à ces enfants ? Avant, pendant, après ?
                                            Et que ce retour se fasse naturellement au moment du coucher quand tu fais le tour des chambres sur une colo, au moment où les enfants sont apaisés sur les coussins de l’accueil du clsh, dans l’attente des derniers parents,… bref à tous moments propices, au moment où la parole se présente.

                                            Le travail n’étant pas alors d’articiellement “prendre” cette parole à un moment déterminé à l’avance, mais de savoir repérer le moment où elle peut émerger.

                                            Cessons de normaliser chaque temps avec les enfants, les avants avec le comment je vais faire, pourquoi, avec quoi… dans quel tableau, jusqu’à l’après-animation… jusqu’à ce ressenti des enfants qui lui appartient, Va t-on aussi créer des outils pour savoir si l’enfant a reçu la tendresse qu’il attendait d’adultes, ou ici créer un outil pour savoir si l’enfant s’est amusé !!! Créer un outil pour… Voir alors les autres discutions sur cette idée.

                                          20 sujets de 1 à 20 (sur un total de 31)
                                          • Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.
                                          0
                                          0
                                          color
                                          https://archive.planetanim.fr/wp-content/themes/blake/
                                          https://archive.planetanim.fr/
                                          #febf42
                                          style1
                                          paged
                                          Chargement en cours
                                          #
                                          on
                                          none
                                          loading
                                          #
                                          Trier la galerie
                                          https://archive.planetanim.fr/wp-content/themes/blake/
                                          on
                                          yes
                                          yes
                                          off
                                          off
                                          off