bon, en mĂȘme temps, entre l’avis d’un vieux bonhomme Ă©ditĂ© et des Ă©tudes et recherches de sociologues, maĂźtres de confĂ©rence…
sinon, pour ceux que le sujet intéresse :
« La féminisation du groupe professionnel des animateurs croßt fortement depuis le milieu des années 1990. Les femmes représentent 56% des animateurs en 1982 ; en 2002 (71%) des membres du groupe sont des femmes, un taux de féminisation semblable à celui des professions de la santé et du travail social (76,9%) » (F. Lebon, id., p. 48).
Le fait marquant qui apparaĂźt sous cette double focale, câest la fĂ©minisation des mĂ©tiers de lâanimation. Cette tendance va de pair dâune part avec une prĂ©carisation dâune partie de la profession, dâautre part avec une division sexuĂ©e du travail qui semble sâaccentuer tant du point de vue des activitĂ©s dĂ©volues aux hommes et aux femmes que de la division sociale du travail, qui confĂšre majoritairement les situations de responsabilitĂ© et de direction aux hommes. Lâanimation est de ce point de vue semblable Ă dâautres secteurs professionnels : fĂ©minisation comme le travail social, lâenseignement et plus gĂ©nĂ©ralement les mĂ©tiers du care, prĂ©carisation (faibles revenus, temps partiels et Ă durĂ©e dĂ©terminĂ©e) comme les mĂ©tiers des services aux personnes (mais aussi la grande distribution), division du travail favorisant les carriĂšres masculines et lâaccĂšs des hommes aux postes dâencadrement et de direction comme dans la plupart des secteurs professionnels.
Dans cet article je prĂ©senterai dâabord le champ professionnel de lâanimation et la place croissante que les femmes y tiennent. Je poserai ensuite la question de la paritĂ© professionnelle et de ses rapports avec une Ă©ducation Ă la mixitĂ© Ă partir dâun questionnement sur ce quâon pourrait nommer lâidĂ©ologie de la complĂ©mentaritĂ© homme/femme. Je ferai ensuite le constat que la proposition publique de loisirs portĂ©e par le secteur professionnel de lâanimation peut avoir pour effet secondaire de participer Ă la sĂ©grĂ©gation des garçons et des filles dans les activitĂ©s, dâencourager la construction des identitĂ©s sexuĂ©es Ă travers des pratiques culturelles non mixtes et dâinstitutionnaliser lâhĂ©gĂ©monie des garçons dans les Ă©quipements socioculturels et les espaces publics. Je montrerai en conclusion la situation paradoxale et souvent difficile des femmes dans les mĂ©tiers de lâanimation et proposerai quelques ouvertures pour tenter dâinflĂ©chir ce processus.
On peut donner de nombreuses explications Ă ce phĂ©nomĂšne (qui semble selon les chiffres les plus rĂ©cents, sâaccentuer encore) et nous aurons lâoccasion dây revenir dans la suite de cet article. Il est vrai quâune partie des animatrices recensĂ©es aujourdâhui sont issues de secteurs dĂ©jĂ trĂšs fĂ©minisĂ©s que sont, par exemple, les garderies pĂ©riscolaires et les centres de loisirs, intĂ©grĂ©s Ă partir de 2003 dans la nomenclature Insee. Mais cela nâexplique pas tout, et lâon peut noter, parallĂšlement, la fĂ©minisation des Ă©tudiant.e.s de lâIUT CarriĂšres sociales de Bordeaux (30% dâĂ©tudiantes en 1970, 85% en 2009) qui forment en principe des animateurs-trices de niveau III destinĂ©s Ă des professions dâencadrement intermĂ©diaire. La fĂ©minisation des mĂ©tiers de lâanimation apparaĂźt donc comme un phĂ©nomĂšne transversal.
La structuration progressive du champ de lâanimation sâest accompagnĂ©e, on lâa dit, dâune division technique du travail Ă la fois par secteur dâactivitĂ© et par niveau dâencadrement, nĂ©cessitĂ©e par la multiplication des emplois Ă lâintĂ©rieur dâune mĂȘme association ou dâun mĂȘme service. Bien quâil soit difficile de travailler sur des statistiques de cadre de lâanimation puisque ceux-ci sont « diluĂ©s » dans dâautres catĂ©gories7, un travail sur le groupe professionnel des cadres a pu ĂȘtre fait sur un Ă©chantillon dâanimateurs-trices ayant suivi trois formations DEDPAD et une formation Master Professionnel SIAT de 2000 Ă 2008 Ă lâIUT Michel de Montaigne de Bordeaux (E. Gallibour et Y. Raibaud, 2007, 2008). De ce travail nous retiendrons ce chiffre qui correspond grosso modo Ă ceux fournis par dâautres lieux de formation des cadres de lâanimation en France (Marly-le-Roi, Lille, Rennes, Toulouse, Montpellier, Marseille entre 1995 et 2008) : 21 femmes et 40 hommes ont suivi avec succĂšs lâune ou lâautre de ces formations, soit 1/3 de femmes et 2/3 dâhommes.
On peut donc conclure de cette brĂšve prĂ©sentation du champ de lâanimation que la structuration de la profession sâaccompagne premiĂšrement dâune prĂ©carisation des emplois les moins qualifiĂ©s (les plus nombreux), deuxiĂšmement dâune fĂ©minisation des emplois (en particulier des emplois les moins qualifiĂ©s), troisiĂšmement dâune division du travail qui amĂšnent les hommes, minoritaires dans les formations initiales, Ă ĂȘtre majoritaires aux postes de direction ou dâencadrement
sinon : une fĂ©minisation ne veut pas dire qu’Ă une Ă©poque ou une autre il y a plus de femmes que d’hommes. mais qu’il y a plus de femme en pourcentage Ă une Ă©poque donnĂ©e vis Ă vis d’une Ă©poque passĂ©e.
sinon, pour ceux que le sujet intéresserait pour débattre et non accumuler les interventions irréfléchies de ces modos :
La tendance Ă la fĂ©minisation produit alors de grandes ambiguĂŻtĂ©s. Dâune part lâidĂ©e que le milieu professionnel serait « incomplet » sans hommes accentue la recherche de compĂ©tences masculines nettement affirmĂ©es pour le partage des tĂąches (sport et autoritĂ© par exemple). Dâautre part lâassociation fĂ©minisation-prĂ©carisation provoque le sentiment que le mĂ©tier serait minorĂ© par le fait dâĂȘtre exclusivement fĂ©minin. Enfin la fĂ©minisation du mĂ©tier rejaillit sur lâimage « fĂ©minine » des hommes qui font ce mĂ©tier, ce qui constitue une barriĂšre psychologique considĂ©rable pour les autres jeunes qui sont Ă©levĂ©s la recherche dâune apparence virile, capable de consolider leur identitĂ© masculine.
Dans ces conditions le dĂ©sir de paritĂ© professionnelle devient un dĂ©sir des femmes elles-mĂȘmes Ă la recherche dâune hypothĂ©tique et culpabilisante « complĂ©mentaritĂ© » masculine et dâune revalorisation professionnelle liĂ©e Ă la prĂ©sence des hommes. Dans les faits la prĂ©sence minoritaire de ces hommes « dĂ©sirĂ©s » recompose de façon immĂ©diate les processus de la domination masculine et leurs effets dans les processus Ă©ducatifs
Une partie importante de lâanimation professionnelle (en terme dâemplois notamment) pourrait ĂȘtre dĂ©crite comme un systĂšme pĂ©riphĂ©rique Ă lâĂ©cole oeuvrant dans le temps de loisirs des enfants et les jeunes (J.-P. Augustin, J.-C. Gillet, 2000). Nous avons rappelĂ© plus haut que les dispositifs pĂ©riscolaires sont, dans le champ de lâanimation, Ă la fois les secteurs les plus faiblement professionnalisĂ©s, les moins qualifiĂ©s, les plus prĂ©caires et les plus fĂ©minisĂ©s. Au plus prĂšs du temps de lâĂ©cole ce sont les accueils pĂ©riscolaires et les interclasses, puis les centres de loisirs sans hĂ©bergement (CLSH) fonctionnant le mercredi et pendant les vacances
sinon, toujours pour ceux qui lisent en surface comme ils iraient aux chi**tes, sur ce lien que je fais entre fĂ©minisation et mĂ©diocritĂ© gĂ©nĂ©ralisĂ©e dans l’animation aujourd’hui, il pose d’abord le problĂšme des animateurs mĂąles et non des animatrices femelles.
les animateurs mĂąles les plus “riches de promesses” (et ambitieux, et …) tournant le dos Ă cette animation (lire les liens pour les raisons de cette dĂ©safection)
plus particuliĂšrement s’agissant de paritĂ© :
Au centre de loisirs, on peut se demander si le temps libre ne sert pas de temps de dĂ©compensation Ă lâobligation de la mixitĂ© vĂ©cue Ă lâĂ©cole. Comme dans la cour de rĂ©crĂ©ation, filles et garçons se regroupent, se cooptent dans des activitĂ©s communes. Les activitĂ©s proposĂ©es se font dans le sens du libre choix des enfants, mais lâĂ©noncĂ© mĂȘme de ces choix (percussions ou danse, foot ou gym, jeux dâextĂ©rieur ou activitĂ©s manuelles) oriente sĂ»rement les enfants vers des groupes de filles et de garçons homogĂšnes (E. Herman, 2006). Cette sĂ©grĂ©gation, consĂ©quence du « libre choix » est plus ou moins accompagnĂ©e par lâencadrement sâil nâexiste pas au dĂ©part une rĂ©flexion sur les pratiques professionnelles. La paritĂ© pour les directeurs et directrices de centres de loisirs consiste alors Ă trouver des hommes animateurs pour diversifier leur offre de loisirs avec des activitĂ©s « masculines » capables de rĂ©pondre aux demandes des garçons. La prĂ©carisation des mĂ©tiers de lâanimation mais aussi la « vocation » des filles pour le care work entraĂźnent, on lâa dit, une fĂ©minisation de la profession. Les animatrices se trouvent alors face Ă des difficultĂ©s considĂ©rables avec les garçons faute dâune lĂ©gitimitĂ© institutionnelle suffisamment forte et parce que lâoffre de loisirs quâelles proposent est inacceptable pour les garçons, dĂ©jĂ organisĂ©s en groupe. Le dĂ©ni de lâautoritĂ© de lâanimatrice (J. Vari, 2006) renvoie aux configurations esquissĂ©es Ă lâĂ©cole. Il renforce lâassociation autoritĂ©/homme et installe la contestation de lâautoritĂ© fĂ©minine comme une affirmation de lâidentitĂ© masculine Ă lâintĂ©rieur du groupe de pairs. Les animatrices sont parfois contraintes dâadopter des postures masculines ou de diviser le travail entre elles en rapport avec leur plus ou moins grande « fĂ©minitĂ© ».
des nuances de cette féminisation :
Le diagnostic rĂ©alisĂ© par la mairie de F. (E. Maruejouls, 2006) est clair : les filles disparaissent progressivement du secteur public de loisirs Ă partir de 12 ans. Dans toutes les structures dâanimation « gĂ©nĂ©ralistes » en France (Maison de jeunes, centres sociaux, maisons de quartiers), le constat est le mĂȘme et pose le problĂšme de lâhĂ©gĂ©monie absolue des garçons dans les Ă©quipements de quartier, en continuitĂ© des espaces publics quâils occupent Ă©galement de façon dominante.
Les filles restent cependant prĂ©sentes dans les activitĂ©s culturelles fortement identifiĂ©es comme « fĂ©minines » (danse, thĂ©Ăątre) et il semble que leur participation Ă la proposition sportive organisĂ©e par le mouvement olympique se maintienne Ă un pourcentage minoritaire signifiant (environ 30%) soutenu par la non mixitĂ© organique de la plupart des sports de compĂ©tition dâune part, par la diversitĂ© de lâoffre dâautre part. Le rapport commandĂ© par le MinistĂšre de la Jeunesse et des Sports et par le MinistĂšre de lâEgalitĂ© et de la ParitĂ© Professionnelle sur les pratiques sportives des jeunes filles et des femmes dans les quartiers urbains sensibles13 fait apparaĂźtre de plus grandes inĂ©galitĂ©s encore. Il montre quâelles ne sont pas rĂ©solues, au contraire, par de nouveaux Ă©quipements sportifs dâaccĂšs libre tels que skates parcs et citĂ©s stades (ou city-stades)14 lieux exclusive ment masculins (Y. Raibaud, 2005, 2007, 2008). Que signifie lâabsence des filles de ces Ă©quipements, pourtant unanimement reconnus pour leur utilitĂ© sociale et fortement subventionnĂ©s par les collectivitĂ©s territoriales et lâEtat ?
derriĂšre ce constat de fĂ©minisation, il y a avant tout le problĂšme du regard (culturelle, sociĂ©tal…) sur la femme et la place de la femme. en premier lieu pour ce qui nous intĂ©resse sur ces acm oĂč les “clichĂ©s historiques” font lois, du recrutement, en passant par les croyances, la rĂ©partition des rĂŽles et tĂąches, les comportements des animatrices d’abord, des animateurs, oĂč l’on renforce chez les petits garçons et petites ces idĂ©es.
des idĂ©es si ancrĂ©es comme celle par exemple que la femme serait plus Ă mĂȘme de s’occuper d’un enfant (oui-oui : y’a des abrutis qui en sont persuadĂ©s, notamment parmi les lecteurs ici)
ce sont ces idĂ©es qui participent de cette mĂ©diocritĂ© gĂ©nĂ©ralisĂ©e dans l’animation, cette perte progressive d’une part de ce qui faisait la richesse de l’animation, en un temps oĂč l’animateur n’Ă©tait pas dans l’imagerie populaire l’Ă©quivalent dĂ©gradĂ© du mĂ©tier de femme de mĂ©nage.
La forte fĂ©minisation des mĂ©tiers de lâanimation, et lâinquiĂ©tude quâelle provoque lorsquâon estime nĂ©cessaire (Ă tort ou Ă raison) quâil y ait une paritĂ© dans ces professions tournĂ©es vers les enfants ou les jeunes, sâoppose Ă un constat surprenant : lâoffre publique de loisirs qui se dit « neutre » est essentiellement tournĂ©e vers les garçons, en particulier Ă partir de leur entrĂ©e en collĂšge. Les femmes dans les mĂ©tiers de lâanimation se trouvent ainsi face Ă une situation pour le moins paradoxale. PremiĂšrement, alors quâelles sont nettement majoritaires, le modĂšle professionnel qui leur est le plus souvent proposĂ© se fonde implicitement sur des rĂŽles de genre qui stipulent la complĂ©mentaritĂ© homme/femme dans les activitĂ©s et pour lâencadrement psychoaffectif de lâenfant. Lâabsence dâanimateurs est frĂ©quemment renvoyĂ©e Ă une « absence de pĂšre » (de re-pĂšre comme dit le « psy » de service, toujours prĂȘt Ă un bon mot) dont souffriraient les « jeunes » (on oublie de dire encore une fois que ce sont des garçons quâon parle). DeuxiĂšmement la proposition publique de loisirs portĂ©e par le secteur de lâanimation participe dâabord Ă la sĂ©grĂ©gation des garçons et des filles dans les activitĂ©s et encourage la construction des identitĂ©s sexuĂ©es Ă travers des pratiques non mixtes, ensuite institutionnalise lâhĂ©gĂ©monie des garçons dans les Ă©quipements et les espaces publics destinĂ©s aux loisirs des jeunes⊠Des animatrices face Ă des garçons en bande, qui leur « en font voir »⊠Des travailleuses prĂ©caires, sous-payĂ©es, Ă temps partiel, face Ă des groupes de garçons qui participent dâune culture virile patiemment construite sur les terrains de foot, dans les jeux vidĂ©os, lasers-parcs, cultures rock et rap, skate, activitĂ©s auxquelles ils ont Ă©tĂ© initiĂ©s et dans lesquelles ils se sont socialisĂ©s en partie grĂące au loisirs organisĂ©s dans leurs quartiers par les municipalitĂ©s et les associations
sur une mauvaise lecture et une mauvaise solution apportées à cette féminisation :
Cette situation nâest pas exceptionnelle, elle nous est signalĂ©e partout. Elle nâest pour lâinstant pas Ă©tudiĂ©e pour une raison bien simple : la variable « sexe » ne fait pas partie des variables utilisĂ©es couramment par les chercheur.e.s qui travaillent dans lâanimation, ce qui fait quâon ne sait pas (oĂč bien quâon nĂ©glige) que les mĂ©tiers de lâanimation se fĂ©minise et que les « jeunes » turbulents que lâon nous prĂ©sente Ă prĂ©sent comme les « nouvelles classes dangereuses » sont des garçons⊠Câest que de nouvelles prĂ©occupations atteignent Ă prĂ©sent le champ de lâanimation et son « univers froid » qui le dĂ©crit comme un secteur important pour le contrĂŽle social : il nây a en effet quâun pas Ă franchir pour considĂ©rer que ces « nouvelles classes dangereuses », autrefois les classes populaires, sont issues de lâimmigration (c’est-Ă -dire des jeunes rĂ©putĂ©s Ă©trangers, dâautant plus sâils sont porteurs de marques visibles telles que la couleur de la peau). La variable sexe est alors occultĂ©e par la variable classe et la variable ethnique : peu importe que ce soient des garçons, il faut « sâoccuper dâeux » en particulier de ceux qui sont pauvres ou « issus de lâimmigration ». La nĂ©gation de la variable sexe consacre dâune part une culture professionnelle non-mixte, non-paire et non genrĂ©e qui valorise les garçons en gĂ©nĂ©ral et stigmatise les garçons des classes pauvres et issues de lâimmigration, ignore dâautre part les pressions que subissent des animatrices peu valorisĂ©es dans la commande qui leur est faite de sâoccuper de ces jeunes.
Cette hypothĂšse peut ĂȘtre confirmĂ©e par un constat. Face au dĂ©ficit dâanimateurs notamment dans les quartiers oĂč les Ă©quipements et les dispositifs encadrant les jeunes nâarrivaient plus Ă contrĂŽler les bandes de garçons devenus parfois seuls « maĂźtres Ă bord » de la maison commune (comme cela a Ă©tĂ© le cas Ă plusieurs reprises dans les centres dâanimation et les centres sociaux de la Ville de Bordeaux), lâembauche dâanimateurs « grands frĂšres » a paru ĂȘtre la bonne solution. On peut Ă penser, Ă lâinverse, que lâhypersocialisation de garçons-issus-de-lâimmigration dans les cultures viriles, sous le contrĂŽle dâanimateurs recrutĂ©s pour leur capital dâethnicitĂ©, nâest pas la bonne solution pour diminuer la violence et lâethnicisation des rapports de sexe
qui ne font que confirmer ces idĂ©es (la force pour le mĂąle, le maternage pour la femelle…) qui ne donne qu’une seule nuance aux diffĂ©rences. et donc qui consolide l’image qu’aura l’animateur ou l’animatrice du rĂŽle qu’elle doit avoir, le rĂŽle qu’on attend d’un animateur ou d’une animatrice.
dire qu’il y a un problĂšme Ă cette fĂ©minisation d’un mĂ©tier de l’enfance, c’est justement lutter contre ces idĂ©es, notamment en prenant en compte :
des Ă©quipes travaillent sur les bases dâune Ă©ducation mixte et non sexiste, sur lâinterchangeabilitĂ© des fonctions entre animateurs et animatrices, sur la recherche de paritĂ©, dâactivitĂ©s sportives et culturelles mixtes, sur les performances alternatives des garçons etc
et surtout :
Mais ce qui pourrait orienter de façon dĂ©cisive les mĂ©tiers de lâanimation vers une meilleure prise en compte des problĂ©matiques de genre, est certainement dâenvisager comment lutter contre le phĂ©nomĂšne de fĂ©minisation/prĂ©carisation du mĂ©tier et son corollaire, lâabsence de paritĂ© professionnelle dans les rĂŽles dirigeants, ce qui pourrait ĂȘtre entre autre le rĂŽle des organisations professionnelles et syndicales. Certaines Ă©tudes rĂ©centes sur lâanimation montrent le cĂŽtĂ© positif de la structuration des mĂ©tiers de lâanimation par le haut, par lâencadrement : câest peut-ĂȘtre lĂ quâil faudrait dâores et dĂ©jĂ imposer une paritĂ© professionnelle pour penser ensuite Ă promouvoir un cercle vertueux de la profession, aussi bien dans la recherche de meilleures conditions de travail qui Ă©vitent le dĂ©veloppement dâun sous-prolĂ©tariat fĂ©minin du service aux personnes en pĂ©riphĂ©rie du service public, que dans la recherche de lâamĂ©lioration des rapports sociaux de sexe, du bas en haut du champ professionnel de lâanimation.
Lâanimation est aujourdâhui un mĂ©tier fĂ©minin alors que les hommes Ă©taient largement majoritaires dans la profession au milieu des annĂ©es 1970.
Ce n’est pas nouveau.
J’ai obtenu mon BAFA en 1963 et j’ai toujours connu cela, y compris au milieu des annĂ©es 70.
Saimy a Ă©crit :
Mon directeur nous avait dit: “Si on Ă 36 enfants de 6/12 ans et 4 animateurs … Eh bien, on respecte les taux d’encadrement. Si on fait une sortie Ă pied dans la foret, il est possible que seul 1 animateur parte avec les 36 enfants et l’on respecte toujours la loi. En effet, dans ma dĂ©claration je respecte le taux d’encadrement et dans cette sortie il n’y a pas utilisation de transports particuliers (car, mĂ©tro, bus, …). Seulement, on enverra jamais 1 animateur seul avec 36 enfants, parce que s’il arrive un problĂ©me c’est tout simplement une mauvaise dĂ©cision parce que je n’assure pas la sĂ©curitĂ© de mon groupe d’enfant en faisant cela. Seulement, si on suit la loi Ă la lettre, je ne suis pas en tord” !Voila ce que ce directeur nous Ă dit en reunion …
Je fais cette citation, parcequ’en lisant ce post je m’embrouille un peu.
Alors la question que je me pose est: ce directeur dit-il vrai ?
Oui, il dit vrai.
A part pour quelques activitĂ©s sportives (baignades, ski, VTT, …) il n’existe aucun taux d’encadrement minimum lĂ©gal pour les activitĂ©s.
Il reste cependant des recommandations (par exemple pour les transports en car) et l’obligation de se donner les moyens d’assurer correctement la sĂ©curitĂ© des enfants (qui fat qu’une sortie en ville en autonomie d’ados est possible aprĂšs 14 ans et qu’on n’enverra pas 36 petits dans la forĂȘt avec un seul adulte).
Mon directeur nous avait dit: “Si on Ă 36 enfants de 6/12 ans et 4 animateurs … Eh bien, on respecte les taux d’encadrement. Si on fait une sortie Ă pied dans la foret, il est possible que seul 1 animateur parte avec les 36 enfants et l’on respecte toujours la loi. En effet, dans ma dĂ©claration je respecte le taux d’encadrement et dans cette sortie il n’y a pas utilisation de transports particuliers (car, mĂ©tro, bus, …). Seulement, on enverra jamais 1 animateur seul avec 36 enfants, parce que s’il arrive un problĂ©me c’est tout simplement une mauvaise dĂ©cision parce que je n’assure pas la sĂ©curitĂ© de mon groupe d’enfant en faisant cela. Seulement, si on suit la loi Ă la lettre, je ne suis pas en tord” !
Voila ce que ce directeur nous Ă dit en reunion …
Je fais cette citation, parcequ’en lisant ce post je m’embrouille un peu.
Alors la question que je me pose est: ce directeur dit-il vrai ?
Avé tétanie
J’ai intĂ©rrogĂ© il y a 4 ou 5 ans ledirecteur de la DDJS et l’an dernier un CEPJ. Ils m’ont tous les deux dĂ©clarĂ© que les taux de 1 pou 12 ou 1 pour 8, s’appliquent aux personnels prĂ©sents sur l’accueil, et non au nombre d’anim dĂ©clarĂ©.
Maintenant je ne suis pas certains que tous les membres des diffĂ©rents DD quelques choses interprĂštent ce texte de la mĂȘme façon.
moilapa a Ă©crit :
Mais cette phrase me semble dramatiquement claire, hélas..
Dans un dialogue, nous sommes deux.
Peut-ĂȘtre que je t’ai mal compris, je l’ai reconnu et ne demande que des prĂ©cisions.
Peut-ĂȘtre que tu t’es mal exprimĂ©, mais tu te penses peut-ĂȘtre trop infaillible pour l’admettre et chercher Ă expliquer autrement.
—–
Je suis ravi d’ĂȘtre une personne Ă©ditĂ© qui cherche Ă comprendre sans crainte d’admettre qu’il peut se tromper du coup… đ
Mais cette phrase me semble dramatiquement claire, hélas.
ce qui me semble dramatiquement clair, édité par xxyyzz
Peut-ĂȘtre ai-je mal compris son propos et dans ce cas il ne manquera pas de venir le prĂ©ciser.
je pense avoir mal compris aussi
un d’entre vous a parlĂ© qu’on pouvait contacter un inspecteur pour lui demander un Ă©claircissement. si cest rĂ©alisable, ca permettrait Ă tout le monde d’avoir des infos sĂ»res
moi j’ai Ă©tĂ© “inspectĂ©e”….mais les inspecteurs sont toujours venus Ă la ferme le jour oĂč nous Ă©tions en ballade dans la foret. La responsable de la ferme lui a dis qu’il fallait venir Ă un autre jour…ils ne l’ont jamais fais alors que javais une petite liste de questions…
moilapa a Ă©crit :
”… Ainsi, on peut considĂ©rer que le dĂ©sengagement de l’Etat a entraĂźnĂ©, en partie, la fĂ©minisation du mĂ©tier. En effet, dans une conception duale et catĂ©gorisĂ©e des sexes, les femmes sont valorisĂ©es pour la maniĂšre dont elles gĂšrent l’espace domestique qui leur est assignĂ© et les hommes n’obtiennent une reconnaissance sociale que par le biais de leur activitĂ© professionnelle. Or, avant la “re-localisation”, les hommes pouvaient penser que leur mĂ©tier serait entiĂšrement institutionnalisĂ© et qu’ils bĂ©nĂ©ficieraient alors d’une certaine reconnaissance professionnelle. Mais le dĂ©sengagement relatif de l’Etat a marquĂ© une rupture en rĂ©duisant concidĂ©rablement les possibilitĂ©s de professionnalisation de l’animation. N’Ă©tant plus considĂ©rĂ©e comme une activitĂ© valorisante professionnellement, l’animation ne permet donc plus d’accĂ©der Ă la reconnaissance sociale Ă laquelle aspirent nombre d’animateurs du sexe masculin, ce qui a contribuĂ© Ă leur dĂ©saffection relative de ce mĂ©tier.”
Remarque intĂ©ressante. J’aurais aussi envie de rajouter que le BAFA rapporte des points aux instits. Beaucoup de candidates au crpe, passent d’abord le BAFA. Comme ĂȘtre instit ca reste un mĂ©tier fĂ©minin, ca renforce ce qui est Ă©crit.
“les possibilitĂ©s de professionnalisation de l’animation” : est ce que cest les concours pour ĂȘtre animateur professionnel??????
Lâanimation est aujourdâhui un mĂ©tier fĂ©minin alors que les hommes Ă©taient largement majoritaires dans la profession au milieu des annĂ©es 1970.
la mĂ©ocritĂ© gĂ©nĂ©ralisĂ©e dans l’animation socio-culturelle vient en partie de cette fĂ©minisation.
comme partout quelque que soit le sexe tu as du bon et du moins bon…
Morbac a Ă©crit :
fg63 a Ă©crit :
@ Moilapa : parler de mĂ©diocritĂ© dĂ» Ă une fĂ©minisation me semble d’un sexisme incroyable et honteux !Je ne crois pas que ce soit le discours de Moilapa (en tout cas ce n’est pas le sens de l’article initial), il y a lĂ inversion de cause et consĂ©quence. Ce n’est pas la fĂ©minisation qui a entrainĂ© la mĂ©diocritĂ©, c’est la dĂ©valorisation de la fonction d’anim qui a entrainĂ© une fĂ©minisation.
Moilapa a Ă©crit “la mĂ©ocritĂ© gĂ©nĂ©ralisĂ©e dans l’animation socio-culturelle vient en partie de cette fĂ©minisation.”, pas “la fĂ©minisation vient de la dĂ©valorisation”…
Peut-ĂȘtre ai-je mal compris son propos et dans ce cas il ne manquera pas de venir le prĂ©ciser.
Mais cette phrase me semble dramatiquement claire, hélas.
Morbac a Ă©crit :
fg63 a Ă©crit :
Le taux d’encadrement compte pour la dĂ©claration J&S (donc le recrutement), pas pour la prĂ©sence effective sur le centre (le personnel en repos reste bien membre de l’Ă©quipe, on ne le licencie pas provisoirement).Il s’agit bien lĂ de ton interprĂ©tation des textes sur laquelle nous ne sommes toujours pas en accord.
POur ma part j’ai une interprĂ©tation plus stricte des textes qui avait Ă©tĂ© confirmĂ©e par l’inspecteur de chez moi. (dommage la conversation complĂšte a disparu avec le bug)
Néanmoins je repropose que PA fasse un courrier officiel à Dédé pour avoir une confirmation écrite.
En effet, il existe une divergence d’interprĂ©tation sur ce sujet(au sein mĂȘme des services du ministĂšre d’ailleurs) et une clarification ne pourrait qu’ĂȘtre bienvenue.
fg63 a Ă©crit :
@ Moilapa : parler de mĂ©diocritĂ© dĂ» Ă une fĂ©minisation me semble d’un sexisme incroyable et honteux !
Je ne crois pas que ce soit le discours de Moilapa (en tout cas ce n’est pas le sens de l’article initial), il y a lĂ inversion de cause et consĂ©quence. Ce n’est pas la fĂ©minisation qui a entrainĂ© la mĂ©diocritĂ©, c’est la dĂ©valorisation de la fonction d’anim qui a entrainĂ© une fĂ©minisation.
fg63 a Ă©crit :
Le taux d’encadrement compte pour la dĂ©claration J&S (donc le recrutement), pas pour la prĂ©sence effective sur le centre (le personnel en repos reste bien membre de l’Ă©quipe, on ne le licencie pas provisoirement).
Il s’agit bien lĂ de ton interprĂ©tation des textes sur laquelle nous ne sommes toujours pas en accord.
POur ma part j’ai une interprĂ©tation plus stricte des textes qui avait Ă©tĂ© confirmĂ©e par l’inspecteur de chez moi. (dommage la conversation complĂšte a disparu avec le bug)
Néanmoins je repropose que PA fasse un courrier officiel à Dédé pour avoir une confirmation écrite.
@ Moilapa : parler de mĂ©diocritĂ© dĂ» Ă une fĂ©minisation me semble d’un sexisme incroyable et honteux !
—–
Concernant le recrutement, rien ne demande que les équipes soient mixtes, encore moins à parité.
Rien n’interdit lĂ©galement Ă un homme de s’occuper de filles, ni l’inverse, et cela Ă n’importe quel Ăąge.
Du point de vue moral ou “bon sens” je ne suis pas du tout convaincu non plus que cela soit rĂ©ellement indispensable.
Je prĂ©fĂšre un adulte compĂ©tent face Ă des enfants, sans me soucier de son sexe plutĂŽt que n’importe qui pour me lier Ă cette obligation de sexuation du recrutement.
—–
@ dr-colo : Planet’anipm s’engage dans ses annonces Ă respecter des normes Ă©dictĂ©es par PĂŽle Emploi (et pas forcĂ©ment tjs respectĂ©es dans leurs propres annonces).
Ces rĂšgles prĂ©cisent qu’une annonce ne doit pas ĂȘtre sexuĂ©e, sauf dans des cas justifiĂ©s.
Elles recommandent un recrutement sous la forme “animateur H/F” ou “animateur/animatrice”.
Pour notre part, nous considĂ©rons que la forme masculine est gĂ©nĂ©rale, sauf si elle prend une forme comme “animatEUR”, clairement sexuĂ©e.
Nous acceptons les annonces justifiant le recrutement sexuĂ© par la mixitĂ© dans l’Ă©quipe par exemple, parce-que nous ne nions pas la rĂ©alitĂ© du terrain, mĂȘme si nous pouvons individuellement trouver cela regrettable parfois.
Ces pratiques sont un choix de l’association.
Ceux qui veulent agir sur ces choix sont libres de participer Ă la vie dĂ©mocratique de l’association Planet’anim. đ
XXYYZZ a Ă©crit :
AvĂ© dr-coloTĂ©tanie dĂ©clare 37 enfants, dont certains maternelles. 1 anims pour 8 max, il lui faut 5 animateurs. L’anim sans formation est comptĂ© dans les 1 pour 8. Ok jusque la ?
Le jour oĂč il y a en 1 en congĂ©, il en restera 4, donc insuffisant.
Sauf si elle a, en plus, un adjoint ou un assitant sanitaire.
C’est une colo, donc le directeur ne peut ĂȘtre comptĂ© dans l’encadrement.
Heu, je comprend pas le calcul moi.
Le taux d’encadrement compte pour la dĂ©claration J&S (donc le recrutement), pas pour la prĂ©sence effective sur le centre (le personnel en repos reste bien membre de l’Ă©quipe, on ne le licencie pas provisoirement).
Et de toute façon, 1 non diplĂŽmĂ© avec 2 ou 3 anims, ça resterai dans le cadre lĂ©gal. đ
une pĂ©nuerie d’animateurs?
Je ne sais pas si on peut parler de pĂ©nurie d’animateurs mĂąles” mais par contre on peut dire que le mĂ©tier d’animateur s’est fĂ©minisĂ©.
en lien direct avec la dévalorisation du métier.
d’oĂč la pertinence de ta remarque :
je veux une Ă©quipe mixte mais ce n’est pas facile. DĂ©jĂ ils sont pris en grande partie pour beaucoup…Mais quand on te repond : le sĂ©jour est trop court je vais rien gagner, quand jappelle et quon me rĂ©pond “ouai quest ce que tu veux”…Javoue que cela ne me motive pas trop…
Oui à la mixité, mais cest pas gagné!
Ă lire, “la mixitĂ© sexuĂ©e dans l’animation” dans un numĂ©ro de la revue Agora dĂ©bat (on en trouve des traces sur le forum Ă l’aide du moteur de recherche)
ou
http://www.injep.fr/Agora-debats-jeunesse-no-36.html
”… Ainsi, on peut considĂ©rer que le dĂ©sengagement de l’Etat a entraĂźnĂ©, en partie, la fĂ©minisation du mĂ©tier. En effet, dans une conception duale et catĂ©gorisĂ©e des sexes, les femmes sont valorisĂ©es pour la maniĂšre dont elles gĂšrent l’espace domestique qui leur est assignĂ© et les hommes n’obtiennent une reconnaissance sociale que par le biais de leur activitĂ© professionnelle. Or, avant la “re-localisation”, les hommes pouvaient penser que leur mĂ©tier serait entiĂšrement institutionnalisĂ© et qu’ils bĂ©nĂ©ficieraient alors d’une certaine reconnaissance professionnelle. Mais le dĂ©sengagement relatif de l’Etat a marquĂ© une rupture en rĂ©duisant concidĂ©rablement les possibilitĂ©s de professionnalisation de l’animation. N’Ă©tant plus considĂ©rĂ©e comme une activitĂ© valorisante professionnellement, l’animation ne permet donc plus d’accĂ©der Ă la reconnaissance sociale Ă laquelle aspirent nombre d’animateurs du sexe masculin, ce qui a contribuĂ© Ă leur dĂ©saffection relative de ce mĂ©tier.”
sinon :
Lâanimation est aujourdâhui un mĂ©tier fĂ©minin alors que les hommes Ă©taient largement majoritaires dans la profession au milieu des annĂ©es 1970.
la mĂ©ocritĂ© gĂ©nĂ©ralisĂ©e dans l’animation socio-culturelle vient en partie de cette fĂ©minisation.
..le sĂ©jour est trop court je vais rien gagner,…
va pourtant falloir que ces jeunes gens s’habituent Ă chercher deux postes par mois.
Depuis une dĂ©cennie nous sommes passĂ©s d’une moyenne de sĂ©jours de 30 puis 24 puis 21 et dĂ©sormais moins de 15 jours le temps de validation des stages BAFA a suivit le mĂȘme rythme.
ben voui… et…j’suis curieux de voir comment la HALDE et autres pourraient justifier le contraire !! (…teur pour filles 6/10 ans)
peut ĂȘtre qu’un avertissement gĂ©nĂ©rale dans l’annonce sur la discrimination indiquant :
– compte tenu de la spĂ©cificitĂ© des centres de vacances…….
……… nous faisons confiance aux annonceurs ……. gna gna tout ca quoi !ce qui peut ĂȘtre ferait gagner du temps Ă l’Ă©quipe de modĂ©ration !
enfin…Ă©videment ce n’est qu’une idĂ©e !
je veux une Ă©quipe mixte mais ce n’est pas facile. DĂ©jĂ ils sont pris en grande partie pour beaucoup…Mais quand on te repond : le sĂ©jour est trop court je vais rien gagner, quand jappelle et quon me rĂ©pond “ouai quest ce que tu veux”…Javoue que cela ne me motive pas trop…
Oui à la mixité, mais cest pas gagné!
Aucune obligation en matiĂšre de mixitĂ© de l’encadrement, mĂȘme si le bon sens notamment en matiĂšre de vie quot nous impose un choix !
..je suis d’accord avec toi que les filles peuvent gĂ©rer les petits “gars”….
ben voui… et…j’suis curieux de voir comment la HALDE et autres pourraient justifier le contraire !! (…teur pour filles 6/10 ans)
peut ĂȘtre qu’un avertissement gĂ©nĂ©rale dans l’annonce sur la discrimination indiquant :
– compte tenu de la spĂ©cificitĂ© des centres de vacances…….
……… nous faisons confiance aux annonceurs ……. gna gna tout ca quoi !
ce qui peut ĂȘtre ferait gagner du temps Ă l’Ă©quipe de modĂ©ration !
enfin…Ă©videment ce n’est qu’une idĂ©e !
et pour revenir Ă la question : depuis plusieurs annĂ©es il y a un fort dĂ©ficit de garçons et il est difficile d’Ă©quilibrer les Ă©quipes. Au final vu la profusion d’animatrices on trouve de trĂšs bons Ă©lĂ©ments avec de la maturitĂ© pour se charger Ă©galement des gars.
une pĂ©nuerie d’animateurs? Ah bon ca tu vois, tu me l’apprends. Je ne pensais pas que ca pouvait exister.
je suis d’accord avec toi que les filles peuvent gĂ©rer les petits “gars”. Dans ma colo ca sera des petits de 4 Ă 9 ans. Ils ne sont pas difficile Ă gĂ©rer.
Ma hantise c’est que jeunesse et sport, si je suis inspectĂ©e, puisse me le reprocher. Mais si jai le bon nombre d’anims, si la santĂ© et le bien ĂȘtre des enfants sont assurĂ©s, je ne pense pas qu’on puisse me reprocher quoi que ce soit.