Pour avoir déjà rencontré des situations similaires (eh oui, c’est l’occasion de se rappeler que l’alcoolisme touche toutes les couches sociales et toutes les catégories professionnelles!), je peux te dire qu’à un moment ou à un autre, la personne sera obligée de choisir entre les soins et la porte.
J’ajoute que, même si personne n’en parle, un animateur ou un responsable qui travaille alcoolisé, ça ne passe pas inaperçu, surtout auprès des parents et des enfants.
La réponse que t’a donné ton formateur est très révélatrice de la manière dont on traite l’alcoolisme au travail : on tait la chose, soit pour “couvrir”, soit pour ne pas faire de vague, jusqu’au moment où une faute grave est commise ou que la personne ne soit plus en mesure de faire son travail ; c’est seulement à ce moment que la sanction tombe. Cela peut s’observer dans tous les milieux professionnels.
Je pense que c’est avant tout à l’employeur de réagir. D’une façon générale, s’alcooliser ou être en état d’ivresse sur son lieu de travail constitue une faute professionnelle. Pourquoi attendre que la situation soit ingérable (et elle le sera à un moment ou à un autre)?
Cordialement
Titus