Je te remercie de ta réponse , et cela me permet de mieux analysé ma méthode et je suis tout a fait d’accord avec toi.
J’aimerais mieux ne pas avoir a faire d’évaluation surtout que le but est de m’évaluer je préférerai largement prendre l’exemple de ton outil “météo” qui a un réel but pour les enfants. Et je trouve cela super !!!
Merci de m’avoir donner ton avis en tout cas et de me faire part de ton expérience.
Je prendrais le temps de bien lire les discutions que vous avez eu plus haut 🙂
coco34680 a écrit :
Ta critique me fait plaisir
il est bien rare de lire pareille remarque ! Je suis agréablement surpris.
tu pourra donc me donner ton avis , peux tu me dire pourquoi tu trouve barbare et en plus avec une pointe de fourberie stp cela me permettra d’avoir un point de vue extérieur et d’améliorer ou de réfléchir d’avantage sur ma technique !! et cela est très important pour moi .
bien sûr. Cela me paraît fourbe parce que cette idée de déguiser quelque chose de l’ordre du travail (évaluer, apprendre…) en jeu est bien un travestissement, une forme de manipulation. C’est une pratique très courante dans de nombreux domaines (à l’école, à l’hopital, et même dans l’entreprise !).
Il faut reconnaître que l’intention est très louable puisque, c’est ton cas je pense, on veut alors rendre plus léger et agréable un moment pénible. Sauf qu’en le travestissant, on finit par se leurrer soi-même, on finit par oublier de se poser la question “qu’est-ce que je suis en train de faire ?”
Le résultat est sans appel : plutôt que de se poser la question de l’intérêt (ou on pourrait dire du danger) que représente l’évaluation dans sa forme courante (c’est-à-dire le contrôle d’objectifs), on se focalise uniquement sur “comment la rendre sympa”.
C’est comme si, au lieu de s’interroger sur l’aspect néfaste du Nutella, on se demandait comment changer son goût et son apparence pour que les gens ne pensent plus aux cochonneries qu’il y a dedans.
(Je ne sais pas si ma comparaison est très claire…)
L’évaluation de type contrôle, tel que tu le montres ici et que nous avons tous pratiqué, c’est une rationalisation effrayante des rapports humains, c’est aussi une dictature du “tout doit toujours bien se passer”, car l’idée est là derrière. Le but, c’est que chaque jour, chaque enfant mette une super note.
Mais je t’invite vraiment à lire les discussions dont je t’ai parlé juste avant…
Concernant le lancer de chaussure , que j’ai deja réaliser lors d’une évaluation sur une activité que j’avais réaliser .
Public : Elementaire , groupe de 8 enfants .
Ile se mettent tout naturellement en ligne retire une seule de leur chaussures ou je le réalise avec des stylos qu’ils lancent (pour assurer la sécurité selon les caractéres des enfants que j’ai )
en face d’eux il y a 3 ranger déssiner a la craie par exemple (Ranger 1 : trés satisfait/ Ranger 2 : Satisfait / Ranger 3 : Insatisfaisant) il lance leurs chaussure ou stylo vers la ranger qui correspond par exemple a leur ressenti que se soit sur la forme employer durant l’activité , ou bien encore le fond.A la suite de ça je me note les résultats , et leur demande d’argumenté et voir faire des propositions s’ils en ont pour me permettre de mieux répondre à leur demande pour les prochaines séances.
Dit moi ton avis 🙂
Il est impossible de juger à partir de ce que tu écris ici, car tu fais peut-être quelque chose d’extraordinaire en les écoutant, en prenant en compte leur parole. Mais ça, c’est impossible à savoir si on y est pas.
C’est bien la question de l’outil d’ailleurs : l’outil conditionne énormément, mais ce n’est pas l’outil qui fait la qualité de la relation, et donc de ton travail. C’est toi et toi seule qui va faire qu’il y a un intérêt à faire ça.
Sur les séjours que j’ai vécu, j’ai beaucoup utilisé un outil appelé “météo”, où chaque soir, l’enfant ou l’ado discutait avec un animateur pour faire le point sur la journée. Là-dessus, 3 questions : comment je vais moi ? Comment je vais moi dans le groupe ? Comment je vais moi dans la colo ?
C’est un outil, et seulement un outil. Il peut être très bien utilisé comme très mal, et ça dépend uniquement de la personne. J’ai vu des anims qui l’utilisaient comme des robots, en ne prêtant que peu d’intérêt aux réponses. A l’inverse, j’ai vu des anims l’utiliser à outrance, en cherchant coûte que coûte à faire parler l’enfant. Il y a aussi les anims qui réussissent à discuter et connaître le ressenti des enfants sans avoir besoin de cet outil.
Ta critique me fait plaisir , tu pourra donc me donner ton avis , peux tu me dire pourquoi tu trouve barbare et en plus avec une pointe de fourberie stp cela me permettra d’avoir un point de vue extérieur et d’améliorer ou de réfléchir d’avantage sur ma technique !! et cela est très important pour moi .
Concernant le lancer de chaussure , que j’ai deja réaliser lors d’une évaluation sur une activité que j’avais réaliser .
Public : Elementaire , groupe de 8 enfants .
Ile se mettent tout naturellement en ligne retire une seule de leur chaussures ou je le réalise avec des stylos qu’ils lancent (pour assurer la sécurité selon les caractéres des enfants que j’ai )
en face d’eux il y a 3 ranger déssiner a la craie par exemple (Ranger 1 : trés satisfait/ Ranger 2 : Satisfait / Ranger 3 : Insatisfaisant) il lance leurs chaussure ou stylo vers la ranger qui correspond par exemple a leur ressenti que se soit sur la forme employer durant l’activité , ou bien encore le fond.
A la suite de ça je me note les résultats , et leur demande d’argumenté et voir faire des propositions s’ils en ont pour me permettre de mieux répondre à leur demande pour les prochaines séances.
Dit moi ton avis 🙂
merci de répondre coco,
non, rassure-toi, je ne préfère pas leur donner à tous une fiche sous forme de tableau à remplir. Mais ce que tu proposes, je le trouve tout aussi barbare (et avec une pointe de fourberie en plus).
As-tu lu les 6 pages de ce fil de discussion ? As-tu lu celui-ci ?
D’autre part, tu balances
Un lancer de chaussure sur 3 niveau par exemple , ou encore sous la forme du bateau et j’en passe bien d’autres …
tu peux expliquer encore un peu plus s’il te plaît, parce que je ne suis pas devin et je ne comprends toujours pas en quoi ça consiste…
Moi j’aurais mes différents critères d’évaluation sur une feuille pour que je puisse noté combien d’enfant sont satisfait , moyennement, pas du tout et les ferait réagir en leur demandant pourquoi afin d’amélioration et mettre en place différemment… si cela est possible 😉
Mais avant sa il existe de nombreux petit jeux rapide a mettre en place et qui ne s’éternisa pas pour créer une évaluation .
Un lancer de chaussure sur 3 niveau par exemple , ou encore sous la forme du bateau et j’en passe bien d’autres …
Tu préfère peut être leur donner a tous une fiche sous forme de tableau a remplir . Mais excuse moi si en tant qu’animatrice il me semble juste impossible de réaliser une évaluation aussi barbare 🙂
un petit coup d’enrobage ? Une sorte de strychnine dans un dragibus ?
M’enfin, ça semble être l’idée du siècle. Peux-tu décrire un peu plus comment tu fais ? Qu’entends-tu par “forme ludique” (parce que “jeux ludiques”, heu…) ?
Hey Hey ,
Je passe également le BP LTP et je dois donc mettre en place une façon pour que les enfants évalue la séance d’animation.
Mais moi au lieu de créer une grille barbare au yeux des enfants et qui les replongent dans la scolarité le jours de centre de loisirs je leur feraient faire sous forme de jeux ludique. (Ils le feront devant les évaluateurs bien entendu)
Je trouve cela beaucoup plus intéressant que se soit pour les enfants, que pour nous animateurs.
Bon courage 😉
@lejoueurfoux
Je déplore le manque de sincérité dans les relations de travail et je voudrais que ce soit différent.
Quand je dis qu’il faut écrire ce qu’on attend de nous, c’est fonction du contexte. Je pensais pourtant enfoncer une porte ouverte. Il suffit de lire des lettres de motivations, c’est rempli de ce fameux argot très faux et pompeux.
Les documents de travail avec les élus, idem.
D’un côté j’ai envie de penser que ces gens peuvent être intelligents et accepter qu’on leur parle avec sincérité. De l’autre côté, mon élue m’a récemment demandé le contraire.
Quoi qu’on fasse on est obligés de se rendre compte d’où vient le pouvoir…
@ludou
Là d’accord, on peut dire que tout est flou.
Le mélange entre la politique (organisation de la société), le pouvoir politique (issu de la constitution), le pouvoir de l’argent ne nous aide ni à nous y retrouver, ni à les contrôler plus efficacement. Le réalisme est le mot qui signifie se résigner devant le pouvoir de l’argent.
Si on veut être réaliste, il faut surtout s’apercevoir que le mode de vie promu par le magazine ne concerne que très peu de monde.
salut,
lejoueurfoux a écrit :
citation
Il ne faut jamais être sincère dans les documents de travail, il faut toujours mentir. Il faut écrire ce qu’attend l’interlocuteur, surtout s’il a du pouvoir.
C’est justement cette mentalité qui fait que certains pensent qu’une évaluation est inutile et qui fait qu’on sait plus quoi évaluer dans une action.
non, non, ce n’est pas ça du tout. Déjà, l’évaluation des situations d’animation, de rencontre n’est pas inutile, elle est néfaste, ce n’est pas la même chose. Ensuite, ce n’est absolument pas cette “mentalité” qui engendre la critique de l’évaluation dans ce contexte, c’est un chouïa plus profond que ça. Je t’invite à relire les pages précédentes.
Pour moi c’est plutôt la relation humaine et la richesse de cette relation qu’on doit essayer d’évaluer et cette évaluation doit être sincère pour être utile.
et tu fais comment ?
Sinon effectivement une évaluation basée sur des critères de rentabilité et de performance comme dans le domaine de la production industrielle, est complétement inutile et inadaptée à l’animation .
l’évaluation-contrôle ne peut être autre chose que ça. Soit les critères sont quantitatifs (comme dans ton exemple), soit ils sont qualitatifs mais totalement partiels, dénués de sens ou restrictifs : comment évalues-tu la qualité d’une relation entre deux enfants ? Quels sont les critères que tu observes ? A partir de quels indicateurs ?
Si tu réponds à ces questions (ce dont je doute), on va pouvoir analyser un peu (et non évaluer) la qualité de cette pensée du contrôle qualité…
Pour comprendre la logique globale et les enjeux que soulève la question de l’évaluation dans notre société (et donc, pour sortir un peu de notre vision très restrictive de l’animation), je t’invite à regarder à quoi ça ressemble dans le milieu hospitalier (ci-dessous), tu verras que, bien que nous n’en soyons pas là, nous en prenons franchement la direction…
Un rapport court (court!) sur l’évaluation d’une pratique médicale (chose complètement standardisée aujourd’hui)
La démarche qualité imposée par l’Etat : la certification des établissements de santé.
et un exemple de rapport de certification : l’hopital robert-debré
regarde ces beaux tableaux, ces beaux critères, ces beaux avis d’experts (p.9 par ex.). 109 pages de cette évaluation uniformisée, de ce contrôle-qualité. C’est exactement cette démarche que nous connaissons aujourd’hui dans nos centres de loisirs et de vacances. C’est la démarche généralisée par l’administration, les services publics, les grandes entreprises… En quoi, non mais vraiment en quoi ces pratiques froides, déshumanisées, angoissantes et de formatage peuvent apporter quelque chose d’intéressant à nos enfants et à nous-même ?
As-tu déjà vu, entendu et senti toute la souffrance amenée par ces usines à évaluer que sont les grandes administrations publiques et les institutions (l’école par exemple) ? As-tu, ne serait-ce qu’une fois, poussé la porte d’un bureau de poste pendant une journée pour te rendre compte de l’absurdité de nombre de démarches de contrôle (encore que là, le rapport humain ne soit pas réellement au centre du travail, alors imagine pour nos métiers !) ?
Si tu veux t’amuser, passer un bon moment poilant (mais ultra-déprimant), achète le dernier numéro de Management Magazine
Allez, je te copie ici l’édito tellement il est drôle, et tu me diras après si c’est bien dans ce monde, avec ces démarches que tu souhaites travailler, évoluer, ou juste vivre :
On apprend beaucoup de choses à l’école, mais certainement pas le réalisme. Les anciens bons élèves croient que la vie professionnelle obéit aux règles qu’ils ont toujours connues. Devenus managers, ils s’imaginent alors qu’il suffit de bien travailler pour avoir de bonnes notes. Et ils ont tout faux. Pour reprendre une expression du coach Pierre Blanc-Sahnoun (lire sa chronique page 14), «l’entreprise, ce n’est pas l’école, c’est la cour de récré». Fini, l’univers rationnel sanctionné par un diplôme ; bienvenue dans un monde qui n’est policé qu’en ap-parence et où les tableaux de bord n’ont pas l’importance des tableaux de notes ! Dans l’entreprise comme dans la cour de récré, il y a d’autres critères invisibles, l’environnement est plus opaque, plus violent aussi, une poignée de mâles dominants font la loi et il faut trouver des alliés pour survivre et grimper. A cet égard, la meilleure source d’inspiration pour les managers reste le monde politique. Il n’est pas innocent que Frédéric Mitterrand ait intitulé le récit de son passage au gouvernement “La récréation” (éditions Robert Laffont). Il y évoque, dans un style aigre-doux, la «cruauté» du monde politique, mais aussi la virtuosité de ses ténors, leur sang-froid et leur humour. Les politiques nous agacent, ils devraient nous inspirer aussi. L’invraisemblable mais méthodique culot d’une Rachida Dati est un cas d’école digne de Georges Duroy (le héros du “Bel Ami” de Maupassant) ou de Rastignac. La figure de fayot trans-gressif d’un Manuel Valls, provocateur pour exister, mais toujours béni-oui-oui avec le chef, crée un nouvel archétype d’ambitieux plus nuancé que celui qu’avait imposé Nicolas Sar-kozy auquel on le compare trop facilement. A vous d’adapter leur stratégie à votre personnalité. Car vous n’y couperez pas : plus vous progresserez dans votre carrière, plus vous devrez consacrer du temps à faire de la politique, c’est-à-dire à tisser votre toile, à développer votre influence, à soigner votre réputation. Bref, il ne faut pas se contenter de bien faire le job, il faut surtout le faire savoir … aux bonnes personnes. Pour développer ce sens politique, vous n’aurez pas forcément besoin de devenir totalement machiavélique, mais vous devrez comprendre les ressorts de ceux qui le sont. Car plus vous grimperez dans les hautes sphères, plus vous serez entouré d’adeptes du “Prince”, qui rêvent, comme vous, de le devenir…
ça laisse songeur, hein 🙄
Et page 107, il y a la chronique “philo”. Un grand moment…
citation
Il ne faut jamais être sincère dans les documents de travail, il faut toujours mentir. Il faut écrire ce qu’attend l’interlocuteur, surtout s’il a du pouvoir.
C’est justement cette mentalité qui fait que certains pensent qu’une évaluation est inutile et qui fait qu’on sait plus quoi évaluer dans une action. par exemple si la qualité d’une action dépend du nombre de participants certains n’hésite pas à tricher sur ce nombre alors qu la qualité ne dépend pas du nombre de participants. Pour moi c’est plutôt la relation humaine et la richesse de cette relation qu’on doit essayer d’évaluer et cette évaluation doit être sincère pour être utile . Sinon effectivement une évaluation basée sur des critères de rentabilité et de performance comme dans le domaine de la production industrielle, est complétement inutile et inadaptée à l’animation .
Car le choix de tes critères représente tes convictions et tes conceptions de l’animation professionnelle.
Ou plutôt “montrer que tu as compris ce qu’il faut dire”?
Il y a un décalage entre des déclarations qui seraient sincères et cette espèce d’argot vaniteux et faux qu’on utilise dans tous les documents de travail.
Il ne faut jamais être sincère dans les documents de travail, il faut toujours mentir. Il faut écrire ce qu’attend l’interlocuteur, surtout s’il a du pouvoir.
lejoueurfoux a écrit :
Car le choix de tes critères représente tes convictions et tes conceptions de l’animation professionnelle.
Hein ??! ça veut dire quoi ça ?
En quoi des critères d’évaluation d’une action seraient représentatifs de tes convictions ..?
**
Bonne année à toi et je te souhaite de réussir ta formation si tu veux de l’aide je te propose de contacter en MP les personnes qui t-ont apportées des réponses pouvant d’aider dans le choix de tes critères d’évaluations .
Car le choix de tes critères représente tes convictions et tes conceptions de l’animation professionnelle.
leclowndu22 a écrit :
Je supprimerai ce topic dans la semaine.
ça, tu ne peux pas…
Joyeuses fêtes a vous.
ouai, merci.
C’est un peu comme sa que je me sens avec vos réponse, comme une débile. merci d’avoir répondu, même si je me sens plus agressée qu’autre chose dans certaines réponses. Je ne vais même pas tenter de m’expliquer, sa ne sert à rien ici. Je sais ce que je veux et ce que je fais, et pourquoi je suis dans l’animation professionnelle. Je supprimerai ce topic dans la semaine. Joyeuses fêtes a vous.
balthazaar a écrit :
Tout y est, non? C’est à dire qu’en marketing, la qualité dépend du consommateur, pas du prestataire de services. Le prestataire lui ne recherche pas la qualité maximale mais la qualité optimale, celle qui se vend le mieux à moindre frais.
cette nuance est d’une importance extraordinaire. Merci de l’avoir souligné avec une telle clarté Balthazaar.
@lejoueurfoux
un acm c’est pas gratos . je pense que les parents veulent une prestation de qualité par rapport à leur investissement
Quand c’est un service municipal ça se rapproche de la gratuité, comme l’école publique. Pour faire court, c’est payé par les impôts.
Les politiques de droite décident de privatiser ces services donc de les rendre payants et de quitter une logique de service pour passer à une logique de profit. Une fois que ce sera entièrement privatisé, le but de la structure ne sera plus de garder des enfants ni de faire de l’animation, le but sera de rapporter un maximum d’oseille.
Aujourd’hui pour les parents on peut leur prêter beaucoup d’intentions, je ne suis pas convaincu qu’ils recherchent réellement les animations de qualité. Est-ce qu’ils changent les enfants de centre en fonction du projet pédagogique ou en fonction d’un programme d’activités, ça m’étonnerait. En fonction du prix oui, et en fonction de la qualité du rapport qu’ils ont avec l’équipe.
Tiens, regarde, la définition de la qualité du point de vue du marketing :
”un produit ou service de qualité est un produit dont les caractéristiques lui permettent de satisfaire les besoins exprimés ou implicites des consommateurs”.
La qualité est donc une notion relative basée sur le besoin. On doit en générale rechercher davantage une qualité optimum, qu’une qualité maximum.
Tout y est, non? C’est à dire qu’en marketing, la qualité dépend du consommateur, pas du prestataire de services. Le prestataire lui ne recherche pas la qualité maximale mais la qualité optimale, celle qui se vend le mieux à moindre frais.
Bien évidemment le travail du commerçant est ensuite de réussir à faire croire aux parents qu’ils ont besoin de ce produit. Que l’animation est indispensable à leur enfant, que ceci, que cela.
La ministre avec son idée invraisemblable de colo labellisée est complètement dans cette démarche. Elle ne défend pas la qualité maximale des colos mais la qualité optimale, elle est donc dans une logique de profit commercial.
En tant que parent qu’est-ce qu’on veut? Connaitre les animateurs, être bien reçu, savoir ses enfants en sécurité, avoir des enfants contents de leurs journées…
Je pose la question vous en tant que parents pour qui votez vous l’animateur qui ne propose jamais rien(…)
Voter c’est renoncer.
Pour le reste je n’ai pas trop d’avis. En tant qu’animateur ma façon préférée de fonctionner c’est de mettre en place mon dispositif et de laisser les enfants venir participer comme ils souhaitent. En me libérant au maximum des contraintes idiotes genre groupes d’âge, horaires, nombre maximum d’enfants avec tel ou tel animateur, etc.
Tandis qu’avec la logique de “l’activité de qualité (optimale)” les animateurs doivent imposer aux enfants des projets “de qualité” pour qu’ils réalisent obligatoirement des choses montrables, quantifiables, spectaculaires et glorieuses. Donc là on entre à fond dans la consommation, le voyage international, tout ce qui est grand et qui s’affiche, tout ce qui se valorise en mots pompeux, etc.
caricaturer en opposants deux situations extrêmes ne fait pas vraiment avancer…
Proposer n’est pas imposer, évidemment. Mais aujourd’hui, pour de multiples raisons (égo surdimensionné, dictature de la consommation, pression hiérarchique…), l’animateur qui n’est pas suivi par une cohorte d’enfants à la moindre proposition se vexe, ou alors se sent humilié, mauvais… C’est sans doute là que se fonde aussi le problème de l’évaluation.
je sais je ne m’exprime pas avec ton aisance et que je ne possède pas ta culture des grands penseurs des gens qui vont sur le terrains et qui observent la situation . Pour toi je ne suis qu’un animateur débile et un trou du cul c ‘est surement vrai mais je me fous de ton avis moi c’est l’avis des enfants et des parents que je prends en compte et pour l’instant leur avis n’a jamais été négatif.
Sinon dire tu me parle d’un temps de loisirs alors qu’on ai sur un temps de garde que les parents que tu doit être payent un service en effet un acm c’est pas gratos . je pense que les parents veulent une prestation de qualité par rapport à leur investissement .
Je pose la question vous en tant que parents pour qui votez vous l’animateur qui ne propose jamais rien qui reste assis mais qui respecte la liberté de l’enfant
Ou celui qui propose une activité même si cette dernière ne plait pas à tous les enfants et à certains animateurs qui ne propose que des activités top comme fabriquer des personnages en mousse et qui vivent dans des endroits où les jeux d’opposition sont exclu.
”… je constate que ce temps de loisirs répond à une demande de garde, que les parents ont des attentes que certains d’entre vous jugent débiles”
Peux-tu relever le passage où quelqu’un dit trouver “débiles” les attentes des parents ???
Sur la question de la garde : bien entendu que les accueils enfants sont avant tout des garderies ! Un centre de loisirs est une garderie ! Redécouverte de l’eau tiède ! (je te renvoie sur les nombreuses discussions que l’on a eu sur le sujet pour aller un peu plus loin que le simple constat bébète)
Mais en quoi la situation de garderie (attente des parents) s’oppose à la prise à ce qui est dit ici du loisir des enfants ????
La garderie est meme de mon point de vue la meilleur forme de ces regroupements organisés d’enfants !!! (là aussi, je te renvoie sur les échanges sur le sujet)
Avec des adultes qui sont présents sur les lieux et permettent de par leur présence non interventionniste le développement de cet entre-enfants. Qui n’interviennent que si nécessité. Ou demande.
Bien plus intéressant que le trou du cul que tu as pris pour exemple qui fait s’affronter les enfants dans une balle aux camps ! Mettant en danger les momes de par sa non maitrise.
Classique d’animateurs tellement limités en tous points… Y compris s’agissant d’animation “pure” !
J’ai remarqué in situ que les animateurs qui ont ce meme discours que toi sont aussi ceux qui proposent les animations et ateliers les plus misérables, les plus “immaitrisés”, les plus fuis par les enfants…
Juste par curiosité : peux-tu donner un exemple de ce que tu mets en place dans tel type d’accueil avec tel public ?? Que l’on puisse jauger de la crédibilité de ta parole s’agissant de mise en place et réflexion sur de l’animation…
Sur la sécurité : mais bien entendu !!!! Bien entendu que la sécurité est évaluable !!! Qui dit le contraire ici ???? C’est exactement ce qui est dit ici !!! De ce qui est effectivement mesurable, quantifiable, “vérifiable” !!! : on a rendu le mome en état à ses parents !!!
Mais Est-ce que la question de la sécurité est le cœur de ce métier ???? Est-ce là la richesse de ces temps d’accueuil ? Est-ce la question de la sécurité qui va enrichir les enfants, participer à ce qu’ils vont devenir, ou le temps qu’ils ont partagé ????
La sécurité est un sine qua none, “ce qui permet que”, mais ce n’est pas le but d’un temps de rencontre ! Ce n’est pas le cœur de ce qu’il se passe quand deux etres humains se rencontrent !!
Tout ça, c’est un procédé de quelqu’un qui se noie dans un échange, et qui va utiliser des “dires” qui n’existent pas pour conforter une “pensé porte ouverte” que personne n’a remise à cause !!! Juste pour continuer à dire, quand il n’a plus rien à dire…
Je suppose que des parents qui ont perdu leur enfants suite au fait que la sécurité n’a pas été assuré seront ravis de savoir que la liberté de leurs enfants n’a pas été entravé.
Et ça c’est carrément une pratique de trou du cul, au delà de l’échange respectueux.
Sinon puisque que l’homme est violent quand je regarde les activités proposées je me dis qu’il y a plein d’activités qu’il faut supprimer des ACM ainsi que les animateurs qui n’ont pas compris ce qu’est un temps de loisirs.
Peux-tu faire un effort minimum pour que ce que tu écrives soit compréhensible ??? Que veux-tu dire ici ??? Pourrais-tu faire des efforts pour par exemple expliquer ce qu’est un temps de loisirs pour toi…
C’est sur entre un anim qui propose un jeux et celui qui reste assis on se demande lequel choisir ?????? car l’important c’est surtout ne pas contrôler l’autre …………..
Au lieu d’écrire des conneries, tu devrais t’intéresser par exemple à la socio-anthropologie de l’enfance, à des gens comme Delalande, notamment ses écrits sur la cour de récréation…
Tu nous donnes toi-même l’exemple d’un abruti qui amène les enfants à la violence !
Les deux animatrices, là où elles n’ont pas fait leur boulot en premier lieu, c’est en ne s’opposant à l’autre débile profond… Le premier ici à qui je foutrais avec plaisir une mandale dans la tronche, ce ne sont pas les deux assises sur leur banc…
Au delà d’un certain niveau assumé, l’ignorance est de la betise. Et la betise fainéantise, irrespect pour l’autre.