salut,
zoiadidier a écrit :
Ouai t’es pourtant le meilleur, tu détiens la vérité, les institutions ne font que de la m….,
toi tu fais ci ou ça mais jamais oh grand jamais tu n’aides personne !
Je ne pense pas que Moilapa soit le meilleur, et je ne pense pas qu’il se considère comme le meilleur.
IL est provocateur et nous titille sur nos savoir faire et savoir être… ce qui permet de remettre en question ce que nous faisons.
Et tu es bien place pour le savoir, car c’est aussi ce qu’on demande à des animateur pro et surtout à des formateur….
zoiadidier a écrit :
Alors un grand dégage d’ici ou ta G….. enfin !
et bien là c’est une vrai preuve de tolérance et c’est vraiment argumenté… c’est pas toi qui critiquais mes propos sur un autre sujet… ici :hammer: :hammer: :hammer: :hammer: :hammer: :ins: :ins: :ins: :ins: :ins: :ins: :ins: :ins: :ins: :ins: :ins: :ins:
zoiadidier a écrit :
non mais t’as vu ton site à deux balles, animateur vacataire, trouve un CDI qui t’occupe…. ah non ça tu sais pas faire.
euh et tu as quoi contre les animateurs vacataires ? je serai très intéressé de le savoir.
Un animateur est OBLIGE de travaillé en CDI ?
Et pour se qui est du “site à deux balles “de Moilapa c’est un site amateur fais avec des moyens d’amateur,s qui soit dit en passant est très bien, qui apporte des pistes de travail intéressantes, contrairement à certain sites qui n’ont comme utilité que de piquer du frique et de faire croire que ce qu’il propose est vraiment utile… 😉 😉
et sinon toi, tu apporte quoi ?
@+
Bonjour à tous
j’ai suivi ce post et cru comprendre que l’auteur de ce dernier avez du mal à réaliser une grille d’évaluation dans le cadre de son projet lié à sa formation BPJEPS. Je pense que c’est pas le seul car effectivement que peut -on évaluer dans l’animation? et à quoi peut servir cette évaluation ?
Une évaluation à la base doit être un instrument de mesure hors mesurer la qualité d’une action n’est pas évident il est donc plus facile d’avoir des critères liés à la quantité
Comme combien d’enfants se sont inscrits ?
Combien ressortent de ce temps d’activité en ayant eu une participation active ?
combien de temps en moyenne un enfant a participé ?
D’où la question en quoi les réponses à ces questions vont améliorer mes pratiques ? et en quoi elle vont répondre aux temps de loisirs de l’enfant?
Sinon on va se poser d’autres questions tel que
L’activité vous a-t-elle plu ?
vous êtes vous amusez durant le jeu proposé ?
As tu passé un bon moment en compagnie de tes potes ?
En quoi les réponses vont -elles me permettre de penser que mon activité est une action de qualité
On constate que l’évaluation n’est pas un outil magique qui apporte toutes les solutions aux questions que l’on peut se poser ?
Maintenant il faut savoir si ‘l’évaluation a une utilité ou si elle ne sert à rien.
En écoutant le petit reportage sur l’évolution annuelle on a cette information
”Occasion pour moi de rectifier : 90°/°, c’est pour ce qui est du “ça sert à rien”.
Et 30°/. pour “ça aggrave les choses”.
mais si on va plus loin on remarque que ce n’est pas l’évaluation qui est mis en cause mais son déroulement le fait que c’est le résultat qui est mis en avant,
que les responsables qui ont la charge de réaliser ces entretiens ne sont pas former à écouter l’autre
Que celui qui passe son entretien n’est pas préparer à cette notion d’auto évaluation
Que souvent ce temps d’échange n’est pas possible dû au rapport hiérarchique
et je pense que c’est le problème dans l’animation
Néanmoins je pense qu’une évaluation ne devrait pas être un frein car quand on regarde ce qui se passe dans l’animation il y a certaines choses à améliorer.
Voici donc une situation je souhaiterai donc savoir ce qui pour vous doit être évaluer dans le but de changer si il doit avoir changement
Nous nous trouvons dans un espace extérieur d’un centre il y a 40 enfants âgés de 6 à 12 ans deux animateurs sont en train de discuter assis sur un bang le troisième animateur propose aux enfants une balle aux priso qui s’organise il y a une trentaine d’enfants qui veulent participer le terrain est délimité les enfants se sont répartis en deux équipes
La partie commence l’animateur s’adosse à un mur et laisse les enfants entre eux
Au bout de 10 minutes certains enfants qui étaient en prison s’en vont l’animateur leur demande pourquoi ? la réponse est je n’ai pas eu le ballon ça me gave ?
Durant ce temps les deux autres animateurs continuent à papoter
la partie continue soudain de l’autre coté un enfant tombe l’animateur va le voir et en même temps dans la partie de balle aux priso une dispute éclate
les deux autres animateurs reste sur leur bang en criant pour leur demander d’arrêter la partie en disant ” si vous n’êtes pas capable de jouer sans vous disputer faites autre choses le ballon est supprimé ”
Une telle situation doit -elle être évaluer ou pas ?????
Quand j’sais pas je me tais.
Moilapa je viens de lire tes posts. Mais tu n’apportes JAMAIS rien ici, tout n’est que critique, raisonnements de comptoir ou pisse vinaigre.
Ouai t’es pourtant le meilleur, tu détiens la vérité, les institutions ne font que de la m….,
toi tu fais ci ou ça mais jamais oh grand jamais tu n’aides personne !
Alors un grand dégage d’ici ou ta G….. enfin !
non mais t’as vu ton site à deux balles, animateur vacataire, trouve un CDI qui t’occupe…. ah non ça tu sais pas faire.
oui… la question étant dans celui qui écoute, dans sa volonté (capacité ?) à écouter.
ces outils ont un autre désavantage : celui d’éloigner l’animateur, de mettre à distance les enfants qui deviennent des données qui vont permettre d’obéir aux besoins de tel ou tel outil…
Effectivement il n’y a pas besoin (il ne devrait pas y avoir besoin) d’outil pour ça. l’outil ici alors est preuve d’échec, comme les “prises de paroles institutionnalisés” notamment sur les colos, les centres de loisirs, sont des aveux d’échec.
Je ne parle meme pas de l’idée encore plus conne de demander aux enfants de s’autoévaluer ici… on est au delà… on est dans une pureté s’agissant de connerie.
(Ca marche chez vous le truc de Crevette ?)
L’évaluation, telle qu’elle se pratique (se pense) dans le monde du travail, tourne autour de deux “items” : le pouvoir et l’égo, (l’un n’existant pas sans l’autre, évidemment)
Le pouvoir (et le bien que cela fait à l’égo pour “dire vite”) qu’a celui qui réclame cette évaluation (puisqu’elle ne vient pas de soi) qui tombe comme une échéance redoutée, à un moment défini et attendu (ce qui déjà ne “colle pas” avec la définition d’Ardoino) : cette évaluation a sa propre “temporalité” : elle est couperet. Et elle est dans la pratique sa propre justification ! Ce qui la rend redoutée (et qui est aussi la raison meme de son échec)
Elle est juste une expression de pouvoir : dans le centre de loisirs, le directeur va demander une évaluation et l’animateur va s’exécuter : qui plus est en suivant un plan pré établi par le maitre (grille, plan écrit façon projet d’animation…) … Comme ici où le subordonné-animateur ne s’est meme pas posé la question du sens de la démarche… Tout cela sans un quelconque rapport avec la “réalité du travail”, avec les enfants s’agissant de notre métier, avec une quelconque idée d’améliorer quoi que ce soit, de répondre à quelques problématiques que ce soit : il s’agit juste de théatre… (je ne peux plus mettre d’accent circonflexe sur les mots ; sorry)
et l’égo de celui qui se retrouve dans cette situation de “devoir rendre des comptes”, qui ne peut entendre ce qui met à mal son égo (selon ce qui se dit dans le lien que je donne)
Il s’agit alors de se défendre dans le meilleur des cas… d’avouer sa médiocrité coupable ailleurs…
du théatre… des scènes qui se jouaient déjà sans aucun doute aux temps des grecs anciens, des monarques en tous genres , dans les pièces de Shakespeare, avec les memes enjeux, les memes mises en jeux de pulsions, les memes jouissances notamment à se soumettre, les memes misérables petitesses… Ce n’est que ça, quelque soit ce que les uns et les autres veulent bien se faire croire… la suite du rapport maitre d’école-élève soumis…
C’est en partie pour ça que l”on peut dire qu’il ne s’agit pas d’évaluation mais de contrôle : à la fois contrôle sur les subordonnés (le contrôle de leur bonne obéissance et le contrôle de ce que l’on a réellement ce pouvoir sur les autres) mais aussi le contrôle de ce que l’on Maitrise : on arrive à (prétend) faire entrer dans des cases (des grilles, des normes…) tout : et ici ni plus ni moins c’est de l’humain que l’on prétend normé !!!! L’évanescence, l’indescriptible de ce qui il a eu entre deux personnes à un moment donné !
Or, au delà de ce que disent ces pédagogues et psychologues forts savants, pour moi il y a une question antérieure primordiale : celle de l’intérêt de cette évaluation dans notre métier si particulier !!!! ok, cette évaluation “s’inscrit dans une temporalité et fait appel à des référentiels multiples, qui s’élaborent dans le cours du processus”… mais quel en est l’intérêt, le sens quand on parle juste de rencontre humaine ??? De vivre avec l’Autre ??? De partager du temps, de juste vivre ce temps présent… etre un etre vivant parmi d’autres dans la grande farce qu’est la vie… Quand il s’agit juste de vivre ??? D’essayer chaque jour d’etre un peu moins con parmi les autres… Qu’Est-ce que cela apporte de plus par exemple qu’une grand-mère qui passe du temps avec un petit enfant à ses cotés, à juste lire, à juste etre ?
A t-on besoin de rédiger une évaluation après une soirée passée avec des amis, une sortie à la mer, un temps passé avec un bouquin ?
Evaluer pourquoi ? Améliorer quoi ? Une rentabilité ? Un cout-horaire ? Qu’y a t-il dévaluable ? De quantifiable ? De maitrisable pour que l’on puisse ainsi dire ??? Pourquoi perdre ce temps précieux à de telles aneries inutiles ?
On parle d’humain rencontrant d’autres humains durant un temps donné !!!! Qu’y aurait-il à évaluer ??? Soupeser ??? Qui pourrait prétendre savoir de quelle façon ce que nous avons été en un temps donné va etre reçu par l’autre ? Ce qu’il va en comprendre ? Ce que l’enfant va “intégrer” en lui d’une scène, d’une rencontre ? Ce qui va participer à sa construction ? Ce qu’il va rester en chacun d’un temps unique ? de cette infinitésimale détail que meme l’intéressé n’a pas éfleuré sur le moment ? Ce que vingt ans plus tard une réminescence va créer ?
Constater que l’on s’est comporté comme un con, un lache, un idiot… oui. D’accord. Mais au delà ?
Il n’y a rien d’autre à travailler que soi dans ce métier. Rien d’autre à étudier que soi. Il n’y a rien à attendre de l’Autre. Et quand on lit tel ou tel travail, il ne s’agit pas de prétendre comprendre ce que l’autre pourrait etre mais en quoi ce savoir peut enrichir celui que l’on propose aux autres.
Et s’agissant du rapport au monde, des temps partagés durant ces animations, ces temps de travail, si il y a raison à, ce qu’il y aurait à explorer, il ne s’agit pas d’évaluer mais de tout “exploser” (comme dans un jeu d’enfants) : d’avoir ce réflexe de tout remettre en question, tout le temps : ce qui a du sens subsitera toujours à la remise en question, il n’y a aucune crainte à remettre en cause. Pour faire en sorte que les “inutilités” ne s’accumulent pas années après années. Soit lutter constamment contre cet amoncellement continu de “complexifications” de ce qui est juste une rencontre !!! Annnées après années, expériences après expériences, lubies après lubies, chaque époque apportant son lot de conneries nouvelles, outils, pensées, directions… Quit à redécouvrir ensuite des outils qui reprennent sens à un moment donné pour des personnes données, un lieu donné.
Et cette “évaluation” est l’une de ces supercheries inutiles. Comme ce fonctionnement par projets, les thématiques…
Au final, il ne reste que cette rencontre, ce face à face, les gens que l’on a rencontrés et qui ont participés à celui que l’on est : tout le reste c’est du vent : tout ce qui fait l’animation sociocul est du vent, tout outil quand il ne vient pas de soi, d’un besoin qui vient de soi, et que l’on construit soi : seul importe ce temps, ce lieu où des gens se rencontrent. Qu’y aurait-il à évaluer ici ??? Qui pourrait prétendre évaluer la richesse d’un temps, d’une rencontre ? De ce que ce temps unique “construira” chez les uns et les autres ?
Il y a ce temps de la rencontre et ensuite le temps du retour sur soi ensuite, sans doute pour se dire qu’encore une fois on a été le dernier des cons… et qu’il est déjà pas mal d’en avoir la certitude.
Et surtout : quel intérêt ici de vouloir “évaluer” ????? C’est jouer à dieu ? En prétendant maitriser “l’immaitrisable”, l’unicité de chaque etre, comprendre le chaos qu’est chaque etre vivant ?
alors qu’il est à la fois si facile et si compliqué de juste etre : si compliqué quand l’on cherche à maitriser (ce qui ne l’est pas), si compliqué de ne pas s’etre juste comporté comme un con, d’avoir eu la bonne réaction au bon moment, le mot qu’il fallait ou le silence qui s’imposait : cette perfection impossible.
L’animation n’est pas un temps et un lieu pour ces rélfexions : c’est le temps du vivre, de l’Autre, de la rencontre. A acceptant l’idée que l’on a aucune d’idée de ce que soit apportera ou non à l’autre, résonera ou non chez l’autre aujourd’hui ou plus tard…
Ce temps de la réflexion est ailleurs. Il ne fait que préparer la prochaine rencontre : il n’a pas sa place dans cette animation à nouveau. Il suffit d’etre…
C’est un aller-retour, ce sont deux choses qui se répondent, indissociables, indispensables l’une à l’autre, mais deux choses qui ne sont pas superposables dans un meme temps.
Toutes ces singeries, ces déplacements de vents n’ont aucun sens, ces branlettes, toutes ces “logiques de l’animation sociocul, mais finalement cela n’est pas grave : parce que cela est impossible, dérisoire, que ceux qui prétendront “évaluer” ici, ne feront jamais que se persuader que ceux qui voudront bien y croire… Se faire croire qu’il puisse y avoir quoi que ce soit de maitrisable dans ce chaos qu’est l’Autre, soi…
tout repose sur du vent, de l’auto persuasion.
Tout au plus peut-on revenir à soi, se questionner sur soi : non pas avec l’idée de prétendre comprendre, mais avec l’idée de celui que l’on apporte aux autres… essayer juste d’etre un peu moins con : c’est aussi bete que ça : et il n’y a rien d’autre ici.
salut,
Pour moi la vrai évaluation qui a du sens et qui vient d’un enfant, c’est quand il dit :
– c’est nul çà !!! On ne peut pas faire ceci ou celà?
Et que l’animateur lui réponde : ah ben oui en fait tu as raison c’est nul…
mais est ce que tous les animateurs sont en capacités d’entendre de la bouche d’un enfant que leur travail est mauvais???
sinon, pour revenir à la question de départ, dans la grille d’évaluation de cette l’UC il y a en effet une case qui dit ” a présenté un outil d’évaluation de son activité…”
Et bien moi, quand j’ai passé mon BPJEPS je n’ai pas présenté cet outil, j’ai été vu comme un extra terrestre par les membre de ma formation, j’ai été soutenue par ma formatrice et j’ai argumenté devant les jury, je n’ai pas eu la petite croix dans la petite case, et pourtant j’ai validé toute mes UC du premier coup…
Et comme le dit Moilapa il est important de remettre du sens, dans notre métier en général, et dans nos animations en particulier…
@+
moilapa a écrit :
Des traces ici pour chercher plus loin (j’en ai entendu parler sur une radio, mais ça donne de bonnes pistes de réflexion ici ) :
http://lecercle.lesechos.fr/entreprises-marches/management/rh/221181310/pourquoi-entretien-annuel-evaluation-marcheOccasion pour moi de rectifier : 90°/°, c’est pour ce qui est du “ça sert à rien”.
Et 30°/. pour “ça aggrave les choses”.Sinon, pour ceux qui savent comment réécouter des émissions de radio sur internet, la radio c’est France Info…
c’est là
Il va de soi que le projet n’a ici aucun sens comme la majorité des formations BPJEPS. Et comme dans la majorité des cas d’ailleurs l’évaluation est confondue avec le contrôle…
Pour une initiation à la différence contrôle et évaluation, une petite vidéo d’Ardoino:
http://www.canal-u.tv/video/profession_formateur/controle_et_evaluation.370
Comme toujours c’est brillant et ça demande un peu plus de finesse que ce que les formateurs BPJEPS donnent à manger aux boeufs de l’animation.
Pour une critique de l’évaluation voir:
Roland Gori
http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=CM_081_0135
Des traces ici pour chercher plus loin (j’en ai entendu parler sur une radio, mais ça donne de bonnes pistes de réflexion ici ) :
http://lecercle.lesechos.fr/entreprises-marches/management/rh/221181310/pourquoi-entretien-annuel-evaluation-marche
Occasion pour moi de rectifier : 90°/°, c’est pour ce qui est du “ça sert à rien”.
Et 30°/. pour “ça aggrave les choses”.
Sinon, pour ceux qui savent comment réécouter des émissions de radio sur internet, la radio c’est France Info…
moilapa a écrit :
Pour ceux (rares dans l’animation sociocul) qui se posent des questions sur ce qu’ils font : deux études (anglo saxones) très récentes sur “l’entretien annuel d’évaluation” : l’une montre que cela ne sert à rien. L’autre que cette évaluation amène à une baisse des performances dans 90°/° des cas !!!!!
Pourrais-tu préciser tes sources ? Le sujet m’intéresse : je ne suis pas professionnel et m’interroge pas mal sur cet engouement pour le tout évaluatif dans l’educ’pop… Merci de ton aide.
Tout ça n’est pas propre à cette personne, évidemment.
Le fait qu’elle prétende travailler dans du “loisirs” et que ce mot n’apparait meme pas dans son projet !!! Pas de “jeux”, “plaisir”, “rencontre”… ça se retrouve partout, tout le temps.
On en est à un point où tout ce qui se fait dans l’animation sociocul est dénué de sens. Les animateurs n’ont plus rien à comparer, rien qui pourrait leur faire prendre conscience que l’on est à mille lieux de l’idée de loisirs par exemple…
Il n’y a plus sens depuis bien longtemps, le mot “animation n’a plus sens, le rapport à l’Autre n’a plus sens : un “animateur” aurait besoin d’une grille pour coucher sur papier le ressenti des participants d’un temps partagé.. . au lieu de vivre ce temps… le partagé… “d’etre avec”, d’échanger durant ce temps et éventuellement “savoir alors où il en est”, où ils en sont, chacun d’eux…
Avec ici un degré de plus dans cette connerie, où l’injonction ici s’applique aussi à ces pauvres momes…
Encore une fois, on peut regretter ici l’absence d’intérêt des parents, savoir ce qui se trame sur ces temps de loisirs” de leurs momes, secouer les puces à ces gens paumés pour leur dire de juste foutre la paix à leur gosse… les laisser jouer, les laisser découvrir les Autres… Vivre leurs loisirs…
Que faudrait-il pour que vous arretiez de faire chier les gosses ?
Oui c’est intéressant que les anglo-saxons puissent critiquer leurs propres méthodes. On devrait en prendre de la graine. L’évaluation et surtout les autres contrôles effectués par la hiérarchie sur les subordonnés ne fonctionnent pas bien dans les métiers humains.
C’est le même problème pour clowndu22. On ne fait pas ça dans l’animation ça ne devrait pas être notre travail. Ce qui embrouille ton expérience c’est qu’on te demande foncièrement de dicter aux enfants leurs faits et gestes : ce qu’ils doivent aimer, faire, penser. Si tu refuses, tu deviens une mauvaise opératrice. Si tu acceptes, ce sont les enfants récalcitrants qui seront à leur tour perçus comme des mauvaises gens.
Chatouille un peu tes formateurs, ils ne sauront même pas t’expliquer en quoi consiste “la notion d’interculturel”. Est-ce que ça existe seulement? Il existe probablement des cultures, en tout cas des us et coutumes, des mouvements sociaux, des idées politiques, des spiritualités, des goûts musicaux, etc. et quel rôle te donnes-tu par rapport à tout ça?
La page wikipedia de “interculturel” est un grand moment d’humour. J’ai cru être tombé sur la désencyclopédie. Pas de définition synthétique en début d’article, on plonge directement dans le management.
Tu ne réponds pas à la question principale : celle du sens.
”je cherche juste des moyens pour évaluer mes objectifs”
Quel est le sens ??? Chercher à créer un outil pour que des enfants évaluent un temps de loisir qui vient de finir ?????
Tout mes collègues de formation sont entrain de créer cet outil la, même au niveau des enfants,
Oui ? Et alors ? Serait-ce là ce qui justifie ???
Cette formation, ne serait-elle pas l’occasion de commencer à te poser des questions sur ce que tu fais, sur le sens de ce que tu fais ? Au delà d’un “bin, les autres le font”…
Pour ceux (rares dans l’animation sociocul) qui se posent des questions sur ce qu’ils font : deux études (anglo saxones) très récentes sur “l’entretien annuel d’évaluation” : l’une montre que cela ne sert à rien. L’autre que cette évaluation amène à une baisse des performances dans 90°/° des cas !!!!!
non seulement l’évaluation étudiée n’apport rien, mais elle est négative dans la quasi majorité des cas… intéressant, non ?
Plutôt que de penser “évaluation”, si dans le ca présent il y avait plutôt une “logique de remise en cause” par les personnes elles-mêmes, on arriverait sans doute à d’autres résultats que des gens paumés qui font parce qu’on leur a demandé de faire, sans se poser de question, sans jamais rien remettre en cause…
encore une fois tous ces outils issus du monde de l’entreprise et si présents dans l’animation sociocul, sont plus que des freins à ce qui devrait etre le cœur du métier, (celui de la rencontre, du vivre ensemble, de la découverte de l’Autre) : ils sont nocifs…
Ils sont la continuation d’une logique scolaire où vous n’etes que des teubés obéissants et apeurés…
comment expliquer.
Dans mon projet, les objectifs généraux sont:
– Faire découvrir aux enfants une autre culture
– Permettre à l’enfant d’être acteur du projet (prise de décisions collective, choix des étapes…)
– Aborder la notion d’interculturel
je cherche juste des moyens pour évaluer mes objectifs au niveau de ma structure, au niveau du projet et au niveau des enfants.
Tout mes collègues de formation sont entrain de créer cet outil la, même au niveau des enfants, et je n’arrive tout simplement pas à me l’approprier c’est pour cela que je demande juste des conseils et des exemples de grilles (pas forcément au niveau des enfants), pour pouvoir évaluer mes objectifs…
pourquoi faire ça ?
Oui c’est moi qui en ai envie et oui, c’est du loisir. Je monte un projet spectacle/création d’histoire avec des 7/10 ans. et c’est aussi dans le cadre de pon projet pour la validation de mon BPJEPS.
Je cherche juste comment créer la grille et quoi mettre dedans.
Et non les enfants ne sont pas payés. Quand je parle de grille d’évaluation c’est plutot un outil affiché dans la salle avec par exemple: Mon comportement vis a vis du groupe. Un truc qu’ils remplissent en autonomie à la fin de chaque séance et qui est en permanence affiché lors du projet afin qu’ils observent leur progression.
Dans l’Éducation Populaire, messieurs voyons ! 😀
une grille pour évaluer de l’animation ? C’est une obligation ou c’est réellement toi qui a “envie” comme tu dis …?
Les enfants sont-ils payés pour s’évaluer (car en effet, c’est un travail et non du loisir) ?
“une pour évaluer chaque séance”… Le mot séance te fait penser à quoi ? Moi, à un entraînement sportif… C’est quoi ton boulot d’anim ? Éduquer, enseigner, instruire, former…?
Pourquoi des enfants devraient-ils s’évaluer à la fin d’une animation ?
On est visiblement pas dans le loisir ici…De quel cadre s’agit-il ? Un cours ? Une étude psychologique ? Un travail d’intérêt général comme punition pour des actes délictueux ?
Bonjour,
Je suis actuellement en BPJEPS LTP option animation interculturelle.
J’ai commencé mon projet dans ma structure, mais je suis totalement perdue dans la conceptualisation d’une grille d’évaluation.
J’aimerai en créer
– une pour évaluer le projet général (projet sur la création d’un spectacle/conte avec des enfants de 6 à 10 ans).
– une pour permettre aux enfants de s’évaluer à chaque fin de séance
– une pour évaluer chaque séance
Si vous avez des conseils, ou des exemples de grilles je suis preneuse.
Merci d’avance!!!