et puis monsieur Sellinger n’a toujours pas répondu à certaines questions…
😕
Mais il doit être occupé, sans doute (il faudrait faire des économies d’échelle pour le temps passé à bosser, on gagnerait en efficacité, on aurait moins de contact humain, ça serait plus facile, moins de conflit, moins de soucis, moins de …. vie).
sosvoyages a écrit :
Alors que selon l’INSE l’alimentation pèse pour 17,4% dans le budget des ménages, je constate avec surprise qu’elle ne représente que 11% dans le budget séjour de l’ACM que décrit gerger.
Comme j’ai l’habitude de faire les courses aussi bien en hyper, discounter que sur les marchés, je suis très au fait des prix de l’alimentaire.
Avec un budget de 5,50€/jour/enfant incluant le petit déjeuner, le repas du midi, un goûter et le repas du soir je m’interroge sur la qualité des menus servis
Cette interrogation est d’autant plus forte que ce chiffre est inférieur au budget consacré à la restauration par les clubs vacances ou villages de vacances.
Mon sentiment est que si ce chiffre était porté à la connaissance des parents nombre d’entre eux ne confieraient plus leurs enfants aux organisateurs de séjours pour mineurs.
alexis Selinger
Mouhahah. Attention Alexis, attention, tu vas te mettre à dos ma cuistot, et dieu sait qu’elle n’est parfois pas commode !
Non plus sérieusement, à moi de ne pas être d’accord.
Tu passes ton temps à nous parler d’économie d’échelle, et pourtant tu compares le budget alimentation des ménages (4-5 personnes grand max) à celui d’une colo ou l’on compte 80 rationnaires. Il est évident que pour le coup, on en fait des économies.
Tu parles ensuite de la qualité des repas… Bien sur que nos colos ne sont pas 4 étoiles mais qu’importe. Quel intérêt d’avoir des viennoiseries tous les matins ou de manger du homard ? Je peux t’assurer que les enfants n’ont manqués de rien, qu’ils ont mangés des produits frais, que les frittes étaient faites maisons avec des patates d’un petit producteur local, que les gouters étaient réalisés par notre cuistot, et je pourrais encore citer d’autres exemples…
Mais ce qui me fait le plus rire, c’est ce prétendu secret autour de ces chiffres qui feraient fuir tous les parents. Euhh, comment dire ? Ils n’apparaissent pas en première page d’un sujet de planet anim ? Ah, si…
Bref, le jour ou tu voudras avoir un véritable avis, viens donc déjeuner ! On en discutera autour d’un saumon en papillote ou d’une moussaka maison (ben oui, à défaut de homard… Encore une étoile de perdue…)
Gerger
roke17
Monsieur Salinger, ce n’est pas parce que vous êtes visiblement vide de convictions ou d’idéologie que le secteur de l’animation doit prendre exemple sur vous
En déformant l’orthographe de mon nom Salinger au lieu de Selinger tu démontres que tu m’as mal lu et par conséquent mal compris alors je vais me répéter.
Avoir des convictions n’implique pas qu’elles soient justes. Elles peuvent être un délire perso qui ne porte pas à conséquence ou pire un délire collectif comme les idéologies de droite et de gauche nous ont donné de tristes exemples.
Par ailleurs mon propos n’est pas le secteur de l’animation en général mais celui des colonies de vacances en particulier, alors restons sur ce sujet qui du reste est l’objet de l’intervention de gerger.
Il y a du vrai là dedans mais la question est beaucoup plus complexe. Oui la société a évolué mais la place de l’enfant dans sa famille a aussi beaucoup évolué, les relations entre parents et enfants aussi. Beaucoup de facteurs entrent à mon avis en compte mais je n’ai pas le temps de mener une étude sur l’instant.
A mon analyse suivant laquelle la responsabilité de la perte des parts de marché des associations de l’éducation populaire n’est pas à rechercher dans une prétendue “décomplexion” des entreprises commerciales mais dans l’inadaptation de l’offre par rapport à la concurrence, tu ne trouves à me répondre que « il y a du vrai là dedans mais la question est beaucoup plus complexe. »
Au lieu de me donner ton avis sur la complexité du problème tu me sors des platitudes sur le l’évolution de la société, de la place de l’enfant dans sa famille et de l’évolution des relations parents enfants là encore hors du sujet du fil qui est la perte ou non d’attractivité des offres des organisateurs de séjours pour mineurs.
Beaucoup de facteurs entrent à mon avis en compte mais je n’ai pas le temps de mener une étude sur l’instant.
Si tu n’as pas trouvé du temps pour te documenter sur le sujet je me pose la question sur quelle base tu émets un avis. Au feeling ou sur tes convictions idéologiques ?
Pour ma part je dirige une association, rédige les articles qui figurent sur le site, réponds personnellement à environ 100 mails mois mais je trouve le temps de lire entre 250 à 300 ouvrages par an.
Voici quelques titres dont je viens de finir la lecture ce mois ci:
un ouvrage collectif « Pauvreté et inégalités en Grande Bretagne de 1942 à 1990 », « Terreur et martyre, relever le défi de civilisations » de Gilles Kepel, « Génération occident » de Fréderic Charpier, « Les nouveaux communistes » de Cécil Amar, la revue mouvements qui a pour thème « Crise de la politique et nouveaux militants », « Les marches de la mort la dernière étape du génocide nazi » de Daniel Blatman, j’attaque « Du bon usage de la France » de Philippe Viannay résistant, journaliste et créateur du centre des glénans …
Jamais entendu quelque chose d’aussi stupide.
Sur le forum de planet anim il y a eu des longs débats sur l’éducation, tu devrais prendre le temps de les relire et tu t’apercevras que je ne suis pas le seul « stupide » à avoir compris que l’éducation n’est pas neutre et qu’elle s’inscrit dans un projet politique.
Du reste les régimes totalitaires qui ont pour finalité l’émergence d’un prétendu « homme nouveau » sont des régimes où la pression éducative formelle et informelle sur les enfants est la plus forte.
Vous semblez aimer l’idée de consommer à tout prix. Alors oui, on ne peut être citoyen sans consommer mais il existe pourtant tellement de façon différentes de consommer.
Nul ne consomme à tout prix mais suivant son revenu auquel peut s’ajouter le découvert autorisé par son banquier ou l’utilisation du crédit revolving.
Quant à la liberté de consommer « différemment » il te suffit de lire les études de l’INSE pour t’apercevoir qu’elle est toute relative.
70% des Français font leurs achats alimentaires et équipement de la maison dans la grande distribution, ce qui veut dire que la liberté de consommer différemment se résume à faire un choix entre environ une cinquantaine de familles de produits existantes sur le marché.
L’usage des produits étant globalement le même, que tu achètes en alimentaire ou en bien d’équipement un premier prix, une marque de distributeur ou une marque nationale tu est dans le même process de consommation déclenchée par les mêmes motivations d’achat.
Monsieur salinger, je me permet de vous demande si vous avez vous même exercé en ACM, si vous avez une idée basée sur du vécu de ce dont il s’agît?
L’objet de mes posts n’est pas mon témoignage sur mon vécu en ACM, mais mon expertise en matière de tourisme.
Il te suffit de te logger sur le site associationsosvoyages.com au lien « on parle de nous » pour constater que cette expertise est reconnue tant par les médias professionnels que grand public.
Pour information l’animation m’est moins étrangère que tu ne le penses, durant 5 ans j’ai eu la charge de la direction de la communication et du marketing d’un tour opérateur industriel qui avait sous contrat exclusif une trentaine de clubs vacances sur la péninsule ibérique et ses îles.
Outre l’animation destinée aux adultes ces établissements disposaient de structures adaptées aux enfants accompagnant, baby sitting /mini club et en période de vacances scolaires clubs juniors et animation pour les ados.
Pour ce qui concerne la genèse des colonies de vacances je dispose d’une collection de plaques en verre datant du début du 20ème siècle qui étaient projetées par les pères dans les patronages et colos qu’ils animaient
Parmi ces plaques figurent des mini reportages photographique consacrés aux participants et encadrants
Sur l’apres guerre jusqu’au année 70 je dispose du témoignage direct de la vice présidente de notre association une institutrice, fille de colon, colon elle-même puis monitrice.
Pourquoi ne restez vous pas dans votre champ de compétence qui est le votre, informer, aider, quand bien même nous ne sommes pas d’accord avec vous sur pleins de choses, au moins, vous feriez ce que vous avez à faire au lieu de venir pourrir des forums en détournant les sujet.
L’éducation n’est pas un sujet qui est hors de mes compétences comme tu sembles le croire.
Pour ta gouverne si je n’ai pas le BAFAou BAFD au titre de rédacteur concepteur j’ai collaboré de 1995 à 1998 avec le service communication de l’Académie de Paris.
Mes interlocuteurs réguliers qui étaient le recteur et ses différents chefs de services n’ont jamais trouvé mes conseils déplacés.
J’étais du reste payé pour ce faire et non pas au tarif CEE mais a celui de cadre sup
Ce fil en est un exemple, dans le premier post, je ne vois ni plainte, ni quoi que ce soit qui devait amener vos réactions les pris stupides.
A aucun moment dans ta diatribe rédigée dans un français plus qu’approximatif tu n’évoques la réponse que j’ai faite à gerger sur la ventilation de ses coûts de séjour.
J’en déduis que l’explication de gerger te satisfait et bien moi elle ne me satisfait pas c’est bien pourquoi je suis intervenu.
Alors que selon l’INSE l’alimentation pèse pour 17,4% dans le budget des ménages, je constate avec surprise qu’elle ne représente que 11% dans le budget séjour de l’ACM que décrit gerger.
Comme j’ai l’habitude de faire les courses aussi bien en hyper, discounter que sur les marchés, je suis très au fait des prix de l’alimentaire.
Avec un budget de 5,50€/jour/enfant incluant le petit déjeuner, le repas du midi, un goûter et le repas du soir je m’interroge sur la qualité des menus servis
Cette interrogation est d’autant plus forte que ce chiffre est inférieur au budget consacré à la restauration par les clubs vacances ou villages de vacances.
Mon sentiment est que si ce chiffre était porté à la connaissance des parents nombre d’entre eux ne confieraient plus leurs enfants aux organisateurs de séjours pour mineurs.
alexis Selinger
merci Gerger pour les explications. En effet, si on peut éviter de dire tout et n’importe quoi sur le coût des séjours, c’est bien.
Shaaa, malheureusement ce monde du commercialo-commercial, je commence à le côtoyer depuis 2 ans, et il me semble de plus en plus inadapté au monde de demain, sauf si l’on souhaite voir perdurer et s’amplifier les inégalités sociales, les relations purement matérielles, financières et judiciaires entre les êtres humains, et d’autres choses encore fort sympathiques…
sosvoyages a écrit :
Ta vision du secteur ne correspond pas à la réalité. L’affrontement n’est pas conceptuel et encore moins idéologique comme tu sembles croire mais basiquement commercial.
Monsieur Salinger, ce n’est pas parce que vous êtes visiblement vide de convictions ou d’idéologie que le secteur de l’animation doit prendre exemple sur vous
les associations de l’éducation populaire ont perdu des parts de marché depuis une dizaine d’années, la responsabilité n’est pas à rechercher dans une prétendue “décomplexion” des entreprises commerciales mais dans l’inadaptation de l’offre par rapport à la concurrence.
Il y a du vrai là dedans mais la question est beaucoup plus complexe. Oui la société a évolué mais la place de l’enfant dans sa famille a aussi beaucoup évolué, les relations entre parents et enfants aussi. Beaucoup de facteurs entrent à mon avis en compte mais je n’ai pas le temps de mener une étude sur l’instant.
Des lors où l’éducation n’est pas neutre mais véhicule un projet politique une société d’éducation est pour le moins inquiétante pour la démocratie.
Jamais entendu quelque chose d’aussi stupide.
Ta vision duale ou tu opposes consommateurs et citoyens est étonnante compte tenu qu’il s’agit de la même personne ; les consommateurs sont des citoyens, mais par contre il est impossible à un citoyen de vivre sans consommer.
Vous semblez aimer l’idée de consommer à tout prix. Alors oui, on ne peut être citoyen sans consommer mais il existe pourtant tellement de façon différentes de consommer.
problématique à laquelle nous sommes confrontés ce n’est pas de choisir un modèle dans les poubelles de l’histoire, fusse en l’adaptant, mais de créer un nouveau paradigme.
En gros, je viens de passer trois semaines dans une poubelle de l’histoire et j’ai du rédiger un projet pédagogique poubelle …
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Monsieur salinger, je me permet de vous demande si vous avez vous même exercé en ACM, si vous avez une idée basée sur du vécu de ce dont il s’agît? Pourquoi ne restez vous pas dans votre champ de compétence qui est le votre, informer, aider, quand bien même nous ne sommes pas d’accord avec vous sur pleins de choses, au moins, vous feriez ce que vous avez à faire au lieu de venir pourrir des forums en détournant les sujet. Ce fil en est un exemple, dans le premier post, je ne vois ni plainte, ni quoi que ce soit qui devait amener vos réactions les pris stupides.
Wouah, Alexis tu commences sérieusement à me faire peur avec tes convictions… A moins que tout cela ne soit que de la provocation ?!
michmuch a écrit :
Shaaa is back et demande l’intervention de Mr Selinger… Etonnant !!
C’est toujours intéressant d’avoir une confrontation voire de la controverse. Son approche économique est un bon exemple d’un monde que je connais pas. Je reste curieux de ses arguments. 😀
coloandco
il y a deux conceptions de l’animation qui tendent de plus en plus à s’affronter avec d’un côté l’éducation populaire avec ses associations qui, bien qu’encore gaillardes perd de plus en plus de terrain et de l’autre un capitalisme et des entreprises décomplexé qui engendre de plus en plus de part de marché.
Ta vision du secteur ne correspond pas à la réalité. L’affrontement n’est pas conceptuel et encore moins idéologique comme tu sembles croire mais basiquement commercial.
Si les associations de l’éducation populaire ont perdu des parts de marché depuis une dizaine d’années, la responsabilité n’est pas à rechercher dans une prétendue “décomplexion” des entreprises commerciales mais dans l’inadaptation de l’offre par rapport à la concurrence.
Avec l’émergence du tourisme industriel dans les années 2000 la donne en matière de concurrence a changé.
Celle-ci n’est plus limitée au seul acteur du secteur des séjours pour mineurs mais à l’ensemble des formules de vacances existantes et notamment les villages de vacances, les clubs vacances, l’hôtellerie de plein air qui, pour fidéliser leurs clientèles familiales, démultiplient d’années en années des offres incluant des animations pour les mineurs accompagnant.
Il suffit de faire un rapide comparatif entre les tarifs des ACM et ceux pratiqués par les acteurs du tourisme adulte pour constater qu’il est financièrement plus avantageux pour les parents de partir avec leurs enfants que de les envoyer en colonies de vacances.
Quoi d’étonnant dans ces conditions que le secteur des ACM régresse ou stagne alors que les villages de vacances, les clubs vacances, l’hôtellerie de plein air sont en progression malgré la crise.
Société de consommation ou société d’éducation, consommateur ou citoyen il faut choisir son modèle !
Des lors où l’éducation n’est pas neutre mais véhicule un projet politique une société d’éducation est pour le moins inquiétante pour la démocratie.
Ta vision duale ou tu opposes consommateurs et citoyens est étonnante compte tenu qu’il s’agit de la même personne ; les consommateurs sont des citoyens, mais par contre il est impossible à un citoyen de vivre sans consommer.
La société de consommation que tu critiques a malheureusement pris fin avec les 30 glorieuses, aujourd’hui le problème n’est plus la surconsommation des ménages comme dans les années 70, mais la sous consommation de ceux-ci.
Pour pouvoir choisir un modèle faut-il encore qu’il y ait un modèle, or si les problèmes de fond à l’échelle nationale, européenne, internationale demeure ce à quoi nous assistons depuis une vingtaine d’années c’est à la remise en cause de toutes les idéologies qu’elles soient de droite ou de gauche.
La problématique à laquelle nous sommes confrontés ce n’est pas de choisir un modèle dans les poubelles de l’histoire, fusse en l’adaptant, mais de créer un nouveau paradigme.
alexis Selinger
Sinon, Gerger, merci pour cet exposé mais permets-moi une question : dans quel but as-tu fait ces calculs ? Y a-t-il quelque chose que tu veux démontrer par là ? As-tu vraiment le coeur à gauche et le porte-monnaie à droite ( j’adore cette expression, merci Alexis ) ?
Il n’y a pas de volonté particulière derrière ces calculs. Simplement, à force d’entendre dire tout et n’importe quoi qur le cout de la masse salariale sur un séjour de vacances, j’ai voulu donner des chiffres concrets (et non un éternel pourcentage à la louche). Partant de là j’en ai profiter pour détailler plus précisément l’ensemble des postes budgétaires d’une colo.
Ce faisant, l’expression de M. Sellinger est un peu faussé. En effet, comme le dit si bien toutoune68, en tant que président je ne touche pas un copec. Il faudrait donc comprendre, à la rigueur, que MON coeur est à gauche, mais que le porte-monaie DE L’ASSOCIATION est à droite (si tant est que vouloir faire perdurer le fonctionnement d’une association veuille dire avoir le porte monaie à droite). Enfin de toute façon, à part des arguments toujours aussi démagogiques, je ne vois pas vraiment d’idée concrète pouvant être confrontées à la réalité dans le discours d’Alexis.
Mais encore une fois, mon intervention ne portait que sur le cout d’un séjour, pas sur ce qu’il peut rapporter.
Gerger
Je lis les différents postes et je trouve assez interessant les prises de paroles de chacun.
Il y a cependant un truc qui m’a fait bondir “patron d’une asso”, il est le président, c’est à dire qu’il l’a représente. Il est aidé dans sa tâche par d’autres bénévoles qui font parti d’un comité. Il n’a donc pas le pouvoir absolu et est bénévole. Alors, ça me fait hurler de voir écrit “Si tu considères que ton job n’est pas assez juteux change en. Comme la nature à horreur du vide il se trouvera bien quelqu’un pour reprendre le flambeau et peut être il sera meilleur que toi en ce domaine. ”
Comment juger une personne aussi rapidement ? Comment parler de job juteux alors qu’il n’en retire aucun bénéfice financier ?
Pour le CEE, imaginez vous des animateurs à 35 heures semaines avec un SMIC (sachant que les animateurs dans quasi toutes les conventions collectives touchent plus que le SMIC)
Sur la base de 20 enfants sur 15 jours de colos, il faudrait 2 animateurs constamments présents, qui ferait 7 heures par jour, qui seraient remplacés pendant leurs pause pour que les taux d’encadrement soient respectés et durant leurs 2 jours de congés. En gros, il faudrait 8 animateurs. Si ce personnel change constamment, il faudrait aussi prévoir des moments d’échange entre eux qui s’ajouterait à leurs heures…
Sincèrement, je m’interroge sur l’avenir financier des structures mais aussi sur l’investissement des animateurs en séjour de vacances. Comment être animateur, sans être vraiment là ? Comment concevoir des projets ? Comment voir l’évolution d’un enfant ? Comment demandez aux enfants de vivre ensemble lorsqu’on assiste qu’à un tiers de la vie quotidienne ?
Au lieu de se gargariser d’éducation populaire qui n’intéresse plus que les sociologues et historiens spécialisés, il serait peut être temps qu’ils apprennent le b a ba du tourisme comme a pu le faire avec succès les dirigeants du tourisme social qui gèrent plus de 500.000 lits et accueillent annuellement dans leurs villages de vacances plus de 15 millions de clients
C’est une évidence pour tout le monde qu’aujourdh’ui il y a deux conceptions de l’animation qui tendent de plus en plus à s’affronter avec d’un côté l’éducation populaire avec ses associations qui, bien qu’encore gaillardes perd de plus en plus de terrain et de l’autre un capitalisme et des entreprises décomplexé qui engendre de plus en plus de part de marché.
Société de consommation ou société d’éducation, consommateur ou citoyen il faut choisir son modèle !
J’ai eu mal a partie sur ce site avec ce que j’appelle “l’animation alternative” mais quand je lis tes propos Alexis, cela me conforte dans mes choix et mon modèle d’animation.
sosvoyages a écrit :
Au lieu de se gargariser d’éducation populaire qui n’intéresse plus que les sociologues et historiens spécialisés, il serait peut être temps qu’ils apprennent le b a ba du tourisme comme a pu le faire avec succès les dirigeants du tourisme social qui gèrent plus de 500.000 lits et accueillent annuellement dans leurs villages de vacances plus de 15 millions de clients
alexis Selinger
Tiens Alexis, quelques associations qui se revendiquent de l’éducation populaire… Il est évident qu’elles n’intéressent que les historiens et les sociologues…
ACTION CONTRE LA FAIM
AIDES – Fédération nationale
Amnesty International-Section française
Association française des cinémas d’art et d’essai
Association ouvrière des compagnons du devoir du tour de France
Association vacances ouvertes (tourisme social?)
Centre d’information et de documentation jeunesse
Comité inter-mouvements auprès des évacués
Croix Rouge française
Cultures du coeur
Fédération des centres sociaux et socioculturels de France
Fédération des conseils de parents d’élèves des écoles publiques
Fédération des parents d’élèves de l’enseignement public
Fédération française des maisons des jeunes et de la culture
Groupe de recherche pour l’éducation et la prospective
Groupe d’information et de soutien des immigrés
Groupe français d’éducation nouvelle
Handicap International
Institut coopératif de l’école moderne-Pédagogie Freinet
Ligue des droits de l’homme
Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme
Ligue pour la protection des oiseaux
Max Havelaar France
Médecins du monde
Médecins sans frontières
Mouvement ATD Quart Monde
Mouvement du nid
Mouvement français pour le planning familial
Prévention routière
Sida Info Service
Solidarité Sida
SOS Villages d’enfants
Unicef
Union nationale des associations de parents et amis de personnes handicapées mentales
VVF Villages (tourisme social?)
La listes est non-exhaustives… Mais tu refuses d’entendre que pour certains d’entre-nous en aucun cas les colos de doivent prendre comme modèle le tourisme social… Tourisme social qui ne se portent pas si bien que tu peux le sous-entendre puisque plusieurs associations du tourisme social se sont transformées, il y a peu, en société de tourisme de masse… Si le tourisme social était un modèle si fantastique comment expliques-tu que tant de familles n’ont pas accès au vacances et que de nombreuses associations travaillent sur cette question (notamment vacances ouvertes, fondée par E. Maire ancien secrétaire générale de la CFDT et ancien président de VVF qui faisait le constat que même le tourisme social n’arrivait plus à brasser les populations et de que de nombreuses familles n’avait pas accès aux vacances et qu’elles n’imaginaient même pas avoir droit aux vacances…).
Tu n’aimes pas l’éducation populaire pour les colos, mais pour le tourisme social c’est pas mal, tu descends en permanence ce mouvement, cette idée mais il serait bon d’être un peu plus mesuré ou de lire un peu plus les livres d’historiens et de sociologues…
(fin de la parenthèse, je rends à cette discussion son objet initial : le coût des séjours)…
ce fil de discussion est un petit bijou 😀
Mr Selinger accuse Gerger de se plaindre.
Mr Selinger parle d’un “patron d’association” (ça pourrait presque faire pleurer de rire quand on connaît l’histoire des mouvements associatifs).
Mr Selinger n’aime pas les historiens ni les sociologues (heureusement, il reste peut-être les psys pour analyser ces propos).
Et le bouquet final :
Au lieu de se gargariser d’éducation populaire qui n’intéresse plus que les sociologues et historiens spécialisés, il serait peut être temps qu’ils apprennent le b a ba du tourisme comme a pu le faire avec succès les dirigeants du tourisme social qui gèrent plus de 500.000 lits et accueillent annuellement dans leurs villages de vacances plus de 15 millions de clients
alexis Selinger
Mr Selinger, je ne suis ni sociologue et encore moins historien, pourtant je m’intéresse au mouvement d’éducation populaire. Pouvez-vous m’aider à trouver la case dans laquelle je dois aller ? 😀
Sinon, Gerger, merci pour cet exposé mais permets-moi une question : dans quel but as-tu fait ces calculs ? Y a-t-il quelque chose que tu veux démontrer par là ? As-tu vraiment le coeur à gauche et le porte-monnaie à droite (:lol: j’adore cette expression, merci Alexis :lol:) ?
gerger à écrit :
le personnel pédagogique coute 8€60/j/e, charges patronales et salariales incluses.
– cela est obtenu pour une rémunération brute (hors charges patronales donc) de 30€/jour pour les animateurs (le directeur étant un peu au dessus).
D’accord Gerger, la je comprends mieux.
sosvoyages à écrit
Contrairement à ce que tu laisses entendre le débat ne porte pas sur la suppression du CEE mais sur la directive de la Cour de justice européenne concernant le temps de repos des animateurs.
Le texte de la cour de justice européenne mentionne plusieurs fois le CEE; dissocier les 2 choses est faussé le débat.
Ceci dit il vaut lire ça que d’être aveugle! Entre 2 maux il faut choisir le moindre.
sosvoyages à écrit
Là encore tu es hors sujet, le débat ne porte pas sur le bien fondé pédagogique ou non, mais sur le respect du Code de travail.
Pour défendre ton pré carré de patron d’une asso je note que tu te satisfait d’une dérogation qui bafoue selon la directive de la Cour de justice européenne le Code du travail.
Je signale, à tout hasard, que de nombreuses associations organisatrices d’ACMCE, utilise le CEE, qui n’est pas dans le code du travail.
De plus dans un ACMCE, je fais partie de ses vieux schnock qui pense que l’aspect pédagogique est important.
Allez bye.
Gerger
au moment où l’on parle de suppression du CEE,
Contrairement à ce que tu laisses entendre le débat ne porte pas sur la suppression du CEE mais sur la directive de la Cour de justice européenne concernant le temps de repos des animateurs.
Je te rappelle que si les bénévoles et les volontaires peuvent être mus par un même désir individuel d’engagement au service d’un projet d’intérêt général – à supposer que l’organisation de colonie de vacances soit un projet de ce type ce dont je doute- leur action s’inscrit toutefois dans un registre différent.
Le bénévolat selon l’avis du 24 février 1993 du Conseil Economique, Social et Environnemental implique le non salariat du bénévole, le volontariat par contre est un statut juridique sous lequel des personnes peuvent engager un travail pour lequel elles percevront un salaire et bénéficieront durant leur mission d’une couverture et de droit sociaux qui ne peuvent en équité être différents de ceux des autres salariés.
C’est ce qui explique la directive de la Cour de justice européenne et son examen par le Conseil d’Etat.
un doublement des équipes engendrerait fatalement une augmentation financière importante, sans même se questionner sur le bien fondé pédagogique d’un tel changement.
Là encore tu es hors sujet, le débat ne porte pas sur le bien fondé pédagogique ou non, mais sur le respect du Code de travail.
Pour défendre ton pré carré de patron d’une asso je note que tu te satisfait d’une dérogation qui bafoue selon la directive de la Cour de justice européenne le Code du travail.
Dois je comprendre qu’en tant que “militant de l’éducation populaire” tu as le coeur à gauche et le portefeuille à droite ?
on constate tout de même que le cout des animateurs représente près de 20% du cout total d’une journée.
Et alors, dans les entreprises de main d’oeuvre tel que le bâtiment où la concurrence est bien plus rude, les coûts salariaux se situent dans une fourchette de 40 à 45% auxquels s’ajoutent des charges qui ne sont pas dégrevées comme le sont celles des organisateurs de séjour pour mineurs.
Si tu considères que ton job n’est pas assez juteux change en. Comme la nature à horreur du vide il se trouvera bien quelqu’un pour reprendre le flambeau et peut être il sera meilleur que toi en ce domaine.
Certes, dans notre exemple le taux d’encadrement est bien supérieur à la réglementation,
Nul ne te demande à avoir un taux d’encadrement supérieur à la réglementation. C’est ton argument de vente vis à vis des parents, à toi d’en assurer le surcoût sans t’en plaindre.
une journée enfant coute en moyenne 50€. Néanmoins, se chiffre ne prend pas en compte l’amortissement des investissements en matériel qui peuvent être très variés d’un séjour à un autre. Achat de vélos, de literie, de matériel informatique sont autant de couts supplémentaires à lisser sur plusieurs années.
Ton prix de revient encadrement + hébergement + repas + activité est de 34,50 euros et non de 50 euros.
Pour arriver à ce chiffre tu intègres des frais d’exploitation qui doivent être en bonne logique comptable soustraits de ta marge brute et non additionnés au prix de revient.
Exemple tu vends ta journée de séjour 55 euros, ta marge brute est de 20,5 euros sur lesquels bien sûr tu as des frais. Le différentiel entre prix de revient + frais d’exploitation est ta marge nette soit 10% c’est un beau ratio.
Par ailleurs si la journée te coûte selon ton calcul 50 euros c’est dans le contexte que tu décris mais tu ne démontres pas que ta gestion est la plus efficace ni la seule possible.
En fait ce que révèle ton décompte c’est qu’en l’état ta marge bénéficiaire est constituée par l’exploitation des animateurs rémunérés au tarif CEE.
ces chiffres ne sont qu’une moyenne sur plusieurs séjours et plusieurs années et dépendent énormément du fonctionnement mis en place.
Sans porter de jugement sur l’asso que tu animes, force est de constater qu’elle n’a pas la dimension qui lui permettrait de faire des économies d’échelle.
Des économies qui lui permettraient non seulement d’accorder aux animateurs qu’elle emploie un temps de repos prévu par le Code du travail mais de les rémunérer au minima au niveau de ce qui est pratiqué dans les centres de loisirs.
aider à comprendre ce qui se cache (volontairement ou pas) derrière les prix affichés.
Ce qui se cache derrière les prix affichés c’est l’incapacité des organisateurs de séjours pour mineurs a conquérir un nouveau public qui seul leur permettrait de rationaliser leurs offres, les rendre plus compétitives et attractives au bénéfice du plus grand nombre.
Au lieu de se gargariser d’éducation populaire qui n’intéresse plus que les sociologues et historiens spécialisés, il serait peut être temps qu’ils apprennent le b a ba du tourisme comme a pu le faire avec succès les dirigeants du tourisme social qui gèrent plus de 500.000 lits et accueillent annuellement dans leurs villages de vacances plus de 15 millions de clients
alexis Selinger
Bonjour,
Je me suis mal exprimé :
– le personnel pédagogique coute 8€60/j/e, charges patronales et salariales incluses.
– cela est obtenu pour une rémunération brute (hors charges patronales donc) de 30€/jour pour les animateurs (le directeur étant un peu au dessus).
Gerger
gerger a écrit :
Bonjour,Les charges patronnales sont incluses dans le ratio indiqué. Je n’ai donné les rémunérations brutes moyennes que pour donner un ordre d’idée plus parlant.
Si dans les 30 € brut tu inclus les charges patronales, il ne reste plus grand chose pour les animateurs et le directeur.
Enc e qui concerne les emplois aidés tu as raison, mais compte tenu de leur diminution et des critiques que l’on peut leur faire, j’ai préféré ne pas les prendre en compte ici.
La je te suis entièrement. Dans notre assos nous avons un poste FONGEPS pour la secrétaire de l’association nous ne sommes pas certains de le garder en 2012.
Ta précision sur le prix de journée alimentaire est également intérréssante. Comme pour l’hébergement, le prix de journée par enfant inclu les frais liés aux adultes. Quant au montant, il est bien sur fonction des régions et du fonctionnement choisis (ainsi que du “standing” retenu).
Gerger
Oui nous sommes d’accord. la qualité du site à 38 € est largement supérieure à celui à 30 €. Apres c’est un choix.
Nous avons aussi des Campings Jeunes, ou l’hébergement seul varie entre 5 et 8 €, suivant que les marmites casseroles, couverts ou autres sont fournis ou pas.
Bonjour,
Les charges patronnales sont incluses dans le ratio indiqué. Je n’ai donné les rémunérations brutes moyennes que pour donner un ordre d’idée plus parlant. Enc e qui concerne les emplois aidés tu as raison, mais compte tenu de leur diminution et des critiques que l’on peut leur faire, j’ai préféré ne pas les prendre en compte ici.
Ta précision sur le prix de journée alimentaire est également intérréssante. Comme pour l’hébergement, le prix de journée par enfant inclu les frais liés aux adultes. Quant au montant, il est bien sur fonction des régions et du fonctionnement choisis (ainsi que du “standing” retenu).
Gerger
Avé Gerger et merci pour ton message que je trouve constructifet intêressant.
Cependant je me permet certaines remarques.
Dans les indemnités tu parles de rénumérations brutes; cela inclus donc les rénumérations nettes et les charges sociales salariales. Mais je pense qu’il faudrait rajouter les charges sociales patronales, aussi bien pour le personnel pédagogique, pour le personnel technique et pour les permanents de l’oeuvre ( secrétaire, coordonateur…). C’est donc un coût supplémentaire,d’autant plus que ces charges sont variées :URSAFF, CRR, CPR, chômage, j’en oublie surement.
En revanche pour les permanents de l’oeuvre, s’il y a des emplois aidés cela va diminuer le coût de cette catégorie de dépense.
Les autres points que je vais évoquer sont plus suggestifs car il dépendent du cout de la vie dans nos règions. l n’est donc pas question de prétendre que mes chiffres sont plus vrias ou moins vrais que les tiens.
Il me semble que le prix alimentation de 5,50 €, est sous évalué. Dans mon département cela tourne autour de 7,50 €/J/e. Dans ce prix j’inclus la nourriture des personnels. Le prix de journée alimentaire par enfant est plus élevé que le prix de journée alimentaire par personne.
A titre indicatif, chez moi les prix en pension complète ( hébergement, petit dej, déjeuner, gouter, diner, eau électrecité, lavage des draps, mais pas du linge) varie entre 30 et 38 €, suivant les lieux d’hébergement.
Au sujet des produits pour la pharmacie chez nous cela tourne plutôt aux environ de 0, 50 €/j/e.
Au sujet des “frais de siège”, d’accord avec toi, ls sont très variablessuivant la structure. Il y a de nombreux facteurs ( nombres et salaires des permanents, loyer, fonctionnement, etc ). la difficultés étant d’évaluer la part de chaque séjour, donc par enfant dans le cout global de ce que j’apelle les frais de siège. Certaines de ces dépenses étant fixe, il est évident qu’un nombre élevé d’enfant diminue le coût par enfant.
Voila ma contribution à ton message.
Allez bye.
Shaaa is back et demande l’intervention de Mr Selinger… Etonnant !!