C’est qu’il consiste à inscrire dans la loi française que l’animation n’est pas un travail et qu’il n’y a donc pas à payer les employés.
Qu’est ce qui te gène dans le CEE Balthazaar (en vrac)?
XXYYZZ tu ne me convaincs pas.
J’ai souvent entendu des responsables d’associations et des salariés affirmer que leurs associations est aussi une entreprise.
http://www.assistant-juridique.fr/difference_association_entreprise.jsp
J’ai bien en mémoire une grosse association parisienne qui scande son statut associatif lorsque les animateurs viennent réclamer un peu d’argent ou d’intelligence.
“vous n’êtes pas ici pour l’argent” -> même si ce discours commence à être un peu dépassé, il a fait des ravages. Avec le CEE on est en plein dedans! La moindre justification de l’existence de ce contrat fait appel au statut non lucratif des associations.
Oui Association est un statut juridique, mais Entreprise et Institution sont aussi des statuts, il y a des instances pour les contrôler.
Non ce n’est pas du vent c’est la réalité.
En effet. http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000019961059
Ceci dit j’ai bel et bien le sentiment que n’importe quelle asso peut prétendre être une entreprise… et qu’elles le disent plutôt pour signaler qu’elles auraient une certaine rigueur, notamment économique.
Quant à l’aspect Mouvement d’une assos c’est à l’ensemble des adhérents de le faire respecter. Je veux bien sur parler des adhérents actifs.
Non je pense plutôt qu’un mouvement c’est un ensemble d’idées qui ont tendance à interagir et dont on comprend qu’elles vont dans telle direction.
Lorsque les adhérents d’une association doivent militer, on ne parle pas d’un mouvement mais d’une organisation militante hiérarchisée, éventuellement.
Avé :coucoub:
Meuh! Arrête ton char!
Puisque tu parles de Char
“Les mots qui vont surgir savent de nous des choses que nous ignorons d’eux”
René Char.
Evidemment ici le mot est entreprise.
Autrement un char est aussi un véhicule ( voir pièces jointes)
Les entreprises, c’est le mot qu’on utilise habituellement en France pour parler des sociétés anonymes. Et les associations ne s’y trompent pas, elles refusent généralement qu’on parle d’elles en tant qu’entreprises.
:non:
J’ai souvent entendu des responsables d’associations et des salariés affirmer que leurs associations est aussi une entreprise.
Il ne faut pas tout mélanger. Association c’est un statut juridique, le reste c’est du vent, des belles paroles de communicants. La seule chose intéressante, c’est ce que l’association a prévu pour contrôler les méfaits de la monnaie ou des rentiers.
Oui Association est un statut juridique, mais Entreprise et Institution sont aussi des statuts, il y a des instances pour les contrôler.
Non ce n’est pas du vent c’est la réalité.
Quant à l’aspect Mouvement d’une assos c’est à l’ensemble des adhérents de le faire respecter. Je veux bien sur parler des adhérents actifs.
Mais quoi que l’on dise; une association c’est tout cela et peux être même d’autres.
je pense plutôt que “entreprise d’économie sociale” c’est du blabla savant
Là je suis d’accord les termes entreprise d’économie sociale ou entreprise économie solidaire ne veulent rien dire ,dans 90 % des cas. Cela reste des entreprises ,tout court, qui doivent vivre.
Dans mon département, régulièrement des associations ferment, en liquidation judiciaire. 😥
Le mythe de l’association qui se fait “les couilles en or” est faux. L’immense majorité rament pour s’en sortir.
Ce qui est intéressant, c’est que pour une fois, dans ces discours d’habitude lénifiant en direction des “forces vives” de cette animation sociocul, on commence à avancer découvert.
Mais enfin il n’y a rien de nouveau dans ces propos.
C’est quoi avancer découvert ?
En tenue de nudistes ?
Allez bye
Tu as peut-être raison, je ne connais pas Léo et je ne veux pas casser par principe (je le fais déjà assez, je trouve). Je préfère leur laisser le bénéfice du doute. Comme j’aimerais que chaque animateur fasse avec chaque enfant, ne pas ranger tel ou tel dans la catégorie “pourri pour toujours”, et préférer attendre quelque chose de bien de leur part.
Ce qui est intéressant, c’est que pour une fois,
dans ces discours d’habitude lénifiant en
direction des “forces vives” de cette animation
sociocul, on commence à avancer découvert.
A utiliser des “termes d’usine”. A ne plus
faire semblant.
Or moi je pense plutôt que “entreprise d’économie sociale” c’est du blabla savant pour plusieurs raisons :
-1.l’expression existe déjà depuis un moment, c’est apprécié, ils en profitent
-2.les associations dans le socio-culturel ont une réputation absolument catastrophique (de gaspilleurs, de glandeurs) tandis que “entreprise d’économie sociale” ça donne un cachet un poil moins dégénéré.
-3.si j’étais Léo, aujourd’hui je dirais que je suis une entreprise (d’économie sociale…) et demain quand je prendrai le statut de société anonyme, ça passera inaperçu.
Si j’ai visé le CEE tout de suite, c’est que c’est la seule chose qui compte à mes yeux. Quand ils auront fait ça, on pourra parler d’économie sociale. S’ils ne le font pas, c’est qu’il s’agit d’un mensonge de plus vis à vis des employés pour les maintenir encore au contrat d’engagement éducatif.
Bien entendu : il s’agit bien de sémantique,
avec des stratégies derrière. Surtout dans ce genre
de documents où chaque mots est pesé,
réfléchi selon des objectifs.
On s’adresse ici à un public donné, ces
cons d’animateurs plein d’espérance,
de croyances, de naïveté…
Ce qui est intéressant, c’est que pour une fois,
dans ces discours d’habitude lénifiant en
direction des “forces vives” de cette animation
sociocul, on commence à avancer découvert.
A utiliser des “termes d’usine”. A ne plus
faire semblant.
Sinon il n’y a rien à attendre du côté “sociale”,
tu es bien naïf. Ce serait même le contraire !
Ce sont juste des stratégies où l’on assume
ce monde de l’entreprise (enfin), mais cela
ne va absolument pas dans une direction
“plus sociale”.
Il s’agit notamment de “faire entrer dans
les moeurs.
Meuh! Arrête ton char!
Les entreprises, c’est le mot qu’on utilise habituellement en France pour parler des sociétés anonymes. Et les associations ne s’y trompent pas, elles refusent généralement qu’on parle d’elles en tant qu’entreprises.
On franchit une barrière de langage, pourquoi pas. Pour moi ça reste de la communication, il ne faut pas les croire, il faut considérer que la communication par défaut c’est du mensonge. Il faut juger les actes.
Des CEE = pas d’économie sociale.
Il ne faut pas tout mélanger. Association c’est un statut juridique, le reste c’est du vent, des belles paroles de communicants. La seule chose intéressante, c’est ce que l’association a prévu pour contrôler les méfaits de la monnaie ou des rentiers.
A mon avis les oeuvres qui mettent en place des colos ou des stages BAFA BAFD, BPJEPS ou autres sont plusieurs choses à la fois.
– Une association avec un bureau un CA , en tout cas de personnes qui dirigent.
– Un mouvement qui défend certaines valeurs.
Ensuite sur la façon de défendre ses valeurs chacun va juger entre les écrits et la réalité.
–Une Institution, dans la mesure où elles sont stables, légales, avec une valeur officielle.
Certaines ont des agréments de l’état, pour préparer des brevets ou des diplômes d’état; même si, au final ce ne sont pas elles qui décernent le diplôme.
– Une entreprise avec un budget composé de recettes de dépenses, du personne, du matériel, des locaux à gérer.
J’en oublie peux être.
Vouloir nier qu’une association, qu’elle que soit sa nature, est aussi une entreprise est à mon sens, faux.
Ensuite quel aspect va prendre le plus d’importance ? Voila la Question. 😳
C’est intéressant. Évidemment “économie sociale” pour moi c’est de la poudre aux yeux, il faut demander des gages et ne pas les prendre au mot.
Pour se donner le statut d’économie sociale il y a quelques grands principes à respecter.
Au-delà des belles déclarations, le principe consiste à faire passer les personnes avant la monnaie. J’imagine donc que chez eux, les contrats d’engagement éducatif, c’est terminé?
Un glissement sémantique courageux pour
être signalé, et qui vient de Léo Lagrange…
Ce sont des documents internes, mais leur
intérêt me semble concerner tout ce qui touche
à l’animation sociocul., documents que l’on donne aux
nouveaux arrivants.
Yann Lasanier, secrétaire général, accueille
les nouveaux salariés dans “une grande entreprise
de l’économie sociale”.
Et Bruno Le Roux, président de la fédération
Léo Lagrange, dés la page de garde :
”… au sein d’une entreprise de l’économie
sociale…”
A quand des francas, ufcv et autres fol pour
juste dire qu’ils sont bien des entreprises ?
Si ça pouvait au moins nous débarrasser des
abrutis avec leur discours sur l’animation
façon “les entreprises c’est caca, vive les
associations qui elles ne veulent pas gagner
de sous…”
Harris interactive? On a du fric à la jpa dites donc!
C’est fini le bénévolat, là. On se la joue étude de marché et des opinions, la grande classe façon partis politiques ou entreprises nationales!
Eh bien c’est très bien, cela signifie clairement que ce sont les élites de la France qui vont prendre en main les animateurs du peuple. Il y avait besoin, parce que franchement il y a du laisser-aller.
La question est ridicule. Là où les communicants du volontariat s’appliquent à parler systématiquement d’animateurs “volontaires” depuis plusieurs années, la question les a remis au rang d’animateurs occasionnels. Normal puisque l’intention est de proposer un nouveau statut.
Question particulièrement vicieuse. Les animateurs esclaves occasionnels le seront tout autant lorsqu’ils auront le statut de volontaire. A ceci près qu’ils devront probablement remplir une déclaration sur l’honneur qu’ils ont choisi cette voie de plein gré.
Le sondage appuiera le nouveau statut mais ne changera rien pour les animateurs. Et ils appuient leur sondage de merde par “72% de favorables dont 69% (sur quelle base) d’animateurs occasionnels”. Ah si les animateurs occasionnels eux-mêmes demandent un nouveau statut, on va accepter.
Franchement c’est ridicule. A un moment il faut se demander si on croit en quelque chose. L’esclavage, moi, je n’y crois pas.
un “avis” du grand public sur le cee et le statut de “volontaire” (je mets des guillemets car je trouve la question posée très orientée)
http://www.jpa.asso.fr/imgs/mod_actus/140709160802_presentation_sondage.pdf
page 24
(source JPA)
Merci pour l’info Crevette.
Je pense que cette lettre est incompréhensible, ça a l’air de correspondre assez bien à ce qu’on appelle une mascarade. Ils font semblant…
50 ans/reconnaissance
peut-être un peu plus de contenu dans cette lettre ouverte…
Franchement, t’es qui toi ?
C’est quoi, ton boulot ?
Comment ça, la solidarité inter-métiers, peanuts ?
Tu sors ça d’où ?
Tu viens de Mars, toi, je pense. Retourne sur ta planète qui n’est pas d’anims.
EvaLutine a écrit :
Mais je soutiens que les conditions de travail dans l’animation ne devraient pas être ce qu’elles sont actuellement, pour la grande majorité des animateurs.
Les conditions sont pourries pour la grande majorité des gens. Mais c’est marrant parce que la solidarité inter-métiers, peanuts.
@lolotte77
Je ne comprends pas. Je préfère les idées exprimées de façon brute et sans sous-entendu.
@Evalutine
Mais je soutiens que les conditions de travail dans l’animation ne devraient pas être ce qu’elles sont actuellement, pour la grande majorité des animateurs.
Je ne comprends pas que certains clowns soutiennent le point de vue inverse.
Bien évidemment que certaines particularités de notre métier sont dégueulasses.
C’est pour ça que je trouve qu’il faudrait clarifier le message de la fête des 50 ans (?) de l’animation.
La reconnaissance ressemble à un vœu pieu. (c’est pas avec des selfies qu’on va impressionner le gouvernement)
Il s’agit peut-être d’un communicant un peu maladroit qui a cru que les gens n’étaient pas capable de lire un argumentaire de trente lignes. (L’éducation populaire ou la stupidité populaire?)
Il s’agit peut-être aussi d’un organisme de formation d’animateurs qui déclare vouloir aider les animateurs alors qu’il vit de leur précarité.
Je me suis mal exprimée. On est d’accord sur ça : la reconnaissance, on s’en fout. Et leurs revendications, y’en a pas et c’est naze.
Mais je soutiens que les conditions de travail dans l’animation ne devraient pas être ce qu’elles sont actuellement, pour la grande majorité des animateurs.
Je ne comprends pas que certains clowns soutiennent le point de vue inverse.
Quelle reconnaissance ?
parce que dans les autres métiers on en attend de la reconnaissance ?
ah bon ?
posez vous la question deux minutes …
🙄