Oui, évidemment que c’est de l’attention qui lui manque à ce gamin ! Dans une fratrie de 10 gosses, le père et la mère sont dépassés et ne peuvent pas donner leur attention à chacun, et c’est quand il sont encore petits qu’ils ont besoin de cette affection. Il vaut mieux faire 2-3 gamins et bien s’en occuper, l’éduquer plutôt que d’en faire 10 pour toucher les allocs.
Je pense qu’il faut justement que tu favorises la relation enfants / anims, De part mes expériences dans ce domaine c’est ce qui à marché.
J’avais un jour un enfant du secours populaire qui ne supportait pas l’autorité, il s’éclatait la tête contre les murs quand il supportait plus que je lui dise de sauter sur les lits ( à 2m de haut ça peut faire mal). Du coup j’ai changé de stratégie, j’ai créé un lien de complicité et surtout de calme. Par la suite cet enfant venait tous les soirs me raconter sa journée et comment il a maîtrisé sa colère. Il avait 7ans.. durant les jours suivants, lorsqu’il faisait une bêtise et que je passais par là (j’étais AS), un simple regard suffisait à le calmer.
C’est un exemple parmi tant d’autres mais je pense que pour ce type de public c’est justement l’affection et la prise en considération qui leur manque. Avec l’affection de l’enfant, tu peux beaucoup facilement le maîtriser, l’apaiser et le faire évoluer.
@caramiel
j’ai 5 animateurs et 1 adjoint! c’est pas si mal….
sans compter que j’ai l’espace rez-de chaussez en + ( 2 salles ados) car l’accueil jeune ferme en août….
j’aurai aimé favoriser les rencontres entre enfants et entre frateries avec un fonctionnement global mais les échanges seront peut-être moins nombreux mais de meilleurs qualités si je coupe en 2….ce sera aussi plus simple pr favoriser les activités semi-dirigées.
rien ne m’empêchera d’aller encore plus loin en fin de mois et de permettre une circulation sur tout le centre
Tu m’étonnes !!! La Fondation d’Auteuil, je connais très bien super pédagogie, et ils se donnent les moyens, c’est pas étonnant qu’ils réussissent (j’y ai travaillé vu que c’est privé…)
tu auras combien d’anims?
5 anim, 25 enfants, tu m’étonnes….super!
pr nous ce n’est pas tt à fait le cas! il y a 45 enfants et l’espace et le matériel de nous permet pas de faire des coins à jouer en coupant le groupe en 2!
quoique..en écrivant je me dis que c’est peut-être gérable…..et peut-être mieux!
45 enfants en autonomie sachant que j’ai des escaliers! je vais sûrement au casse-pipe! c’est vrai
ah lala frustration des centres de vacances avec ses salles immenses à couper en 1000 espaces et ses extérieurs utilisables en sécurité et liberté!!
j’aime pô les accueils de loisirs! là est mon problème je crois! et accueil de loisirs en ville un grande première malgré mon grand âge!
D’ailleurs j’avais fais ma première colo avec l’opcv, 1 anim pour 12 enfants en situation très délicates… résultat : impossible d’encadrer les enfants correctement, beaucoup de bagarres, des fugues simultanées pour semer les anims…
2nde colo à la fondation d’Auteil : 1 anim pour 5, 25 enfants maxi sur la colo… Résultat : une proximité entre l’anim et les enfants, des vrais liens se sont créés pour une meilleure confiance entre les enfants et les anims. Des veillées séparées en 2 groupes de 13, des moments privilégiés qui permettent de prendre en considération chaque personnalité et s’adapter à chacun.
L’aide aux devoirs : j’ai adoré, très peu d’enfant, un contexte différent mais j’étais devenu le meilleur moment de leur semaine, les filles voulaient même que je fasse des heures en plus avec elles tellement c’était un moment convivial bien qu’il y ait un contexte scolaire
Conclusion : des préjugés oui, mais c’est pas pour autant qu’on ne s’attache pas à ce public ! C’est une vocation ou non… de même que l’animation pour les personnes âgés ou public handicapé.
J’avais fais une première colo sans préjugé, une seconde avec de l’appréhension puis j’ai fais de l’aide aux devoirs et pour me préparer j’ai eu 6h de formation en amphithéatre avec des prof de fac pour se préparer à ce public donc oui c’est un public particulier et non il ne faut pas y faire abstraction mais justement le considérer pour s’y préparer au mieux…
Heu… je crois que c’était du sarcasme comme pour répondre aux odieux préjugés que tu peux avoir sur la population des cités…
alors déjà steph quand on ne connait pas telligo on ne dit rien ! Il n’y a pas maths le matin et échec l’après-midi ! Ce sont des centres de vacances tout à fait normaux, avec des thématiques tout à fait normales et pas intellectuelles…
Dis donc celui qui bosse pr Tolligo qui me dit de sortir!!!!
ça c’est sûr t’es pas prêt d’en voir toi de ces gamins ds ton entreprises de Loisirs qui propose math le matin et échacs l’après-midi.
J”y suis dans les quartiers alors tes leçons tu te les gardes, tes pensées Lepénistes avec! Sache que les gauchos t’emmerdent!!!
En tout cas, c’est bien ce que je disais : tu pointes ton nez et le débat d’idées de fond est mort!
Qu’est-ce que tu fous aux céméa??????? rejoins l’afocal, court!
je suis comme les politiques de droite : je vous assène des vérités que vous ne voulez pas voir, je tire la sonnette d’alarme, je fais un constat du comportement d’un certain type de personnes mais vous, les biens-pensants-altermondialistes-babacool-bisounours-post68ards-fumeursdeshit vous pensez que les enfants sont des anges quel que soit leur milieu ! Faut sortir des fois…
@directeur34
“mère dépassée, père absent, grand frère louche; garçon qui ne pense qu’au foot….”
heureusement j’ai lu d’autres post de ta part et je ne suis donc pas surprise…outrée bien sûr! Je ne sais ni ce que tu fais dans le monde de l’animation, ce que les céméa Languedoc font de tes interventions; en ce qui me concerne je préfère dorénavant que tu t’abstiennes sur ce sujet. J’ai suffisamment d’autres préjugés à combattre pr ne pas perdre de temps avec les tiens.
Il serait bon que tu ailles voir sur d’autres forums ce qu’il se passe car ici à chaque fois tu interviens les contenus dérapent!
Directeurdu34 a écrit :
Le public sensible est effectivement souvent ingérable (selon mon expérience), sinon il faut changer très souvent d’activités, comme des maternelles, ils se lassent vite, les garçons ne pensent qu’au foot (donc essaye de les sortir de cette idée récurrente), la directrice de juillet n’a certainement pas tort, il faut un cadre car dans leur culture de cités ils n’en ont pas (familles trop nombreuses, père absent, mère dépassée, grands frères un peu louches qui entraînent les petits dans les combines, et dans certaines cultures dominantes dans les cités le garçon n’obéit pas à sa mère puisqu’il est un “homme” et n’obéit pas aux femmes…). Mais après tout, je suis aussi en formation CEMEA et tu peux toujours essayer les méthodes alternatives, ça serait intéressant d’avoir un retour d’ailleurs.
Évite déjà d’arriver avec ce genre de préjugés et le premier pas sera fait…
IL risque d’être plus difficile de passer au delà de ces clichés pour ton équipe que pour les gamins qui eux sont capables de s’adapter… SI l’équipe est cohérente et d’accord avec le projet il ne devrait pas y avoir de soucis.
Le public sensible est effectivement souvent ingérable (selon mon expérience), sinon il faut changer très souvent d’activités, comme des maternelles, ils se lassent vite, les garçons ne pensent qu’au foot (donc essaye de les sortir de cette idée récurrente), la directrice de juillet n’a certainement pas tort, il faut un cadre car dans leur culture de cités ils n’en ont pas (familles trop nombreuses, père absent, mère dépassée, grands frères un peu louches qui entraînent les petits dans les combines, et dans certaines cultures dominantes dans les cités le garçon n’obéit pas à sa mère puisqu’il est un “homme” et n’obéit pas aux femmes…). Mais après tout, je suis aussi en formation CEMEA et tu peux toujours essayer les méthodes alternatives, ça serait intéressant d’avoir un retour d’ailleurs.
J’ai travaillé avec ce public en tant qu’intervenante (depuis 3 ans); je fonctionnais comme je l’ai tjs fait! Mais c’étaait sur des temps très “court”
C’est le discours et le fonctionnement de l’équipe du mois de Juillet qui me fait me poser des questions. Elle m’assure que ce fonctionnement n’est pas gérable, qu’ils ne st pas capables d’être autonomes, responsables etc…..
S’ils étaient moins nombreux, je ne me poserai aucune question mais à 45 avec une équipe “neuve” et un fonctionnement “différent”, on n’a pas le droit à l’erreur…. ça me parait évident, si l’équipe est discréditée et que ça ne roule pas, ce sera très difficile à récupérer ensuite!
Bref, que pensez-vs de l’activités libres à 45 enfants (on a une terrasse mais pas d’extériur). Et esst-il possible de lancer des ateliers semi-dirigés sans formaliser les choses? Merci pour les pistes crevette 76, je vais fouiller!
Si vous avez des expériences de modification de fonctionnement ou avec ce “public”, positive ou négative, je veux bien des témoignages.
salut steph1,
j’pige pas bien ce qui colle cette étiquette de “difficile” et “on n’a pas le droit à l’erreur” à ton public… et encore moins l’intérêt de cette étiquette et du fonctionnement lié…
Sinon pas mal de pistes par là :
C’est quoi un séjour qui rend l’enfant auteur et acteur!
la qualité des activités proposées
le jeu libre a-t-il un avenir ?
Faut-il faire un planning d’activités ?
Je cherche des idées originales pour des thèmes ou des projets cet été (bien lire le déroulé du fil)
!! l’enfant acteur de son séjour !!
As-tu déjà travaillé avec ce type de public ?
Bonjour,
j’effectue un remplacement de direction en Août dans un accueil de loisirs situé ds des quartiers sensibles
J’ai très envie de travailler sur le rythme de chacun (objectif nécessaire vu le contexte : on attaque le 2e mois d’accueil, enfants qui ne partent pas en vacances, ramadan et à la fin d’aout l’école commence)
Dc je voudrais permettre autonomie et liberté sans mettre en difficultés l’équipe d’animation. En sachant en +, qu’avec ces enfants on n’a pas droit à l’erreur.
ILs sont 45 enfants de 6/12 ans. Je voudrais que lors des temps-libre/calmes, ils puissent tous se mélangés pr voir les frères et soeurs, se rencontrer etc… en multipliant des espaces de jeux identifiés.
Ce que je me demande c’est comment permettre le lancement d’activités sans les forcer à “ranger à telle heure!” et sans faire une présentation d’activités formelles. bien sûr, il peut y avoir des coins de démarrage d’activités mais comment faire si le nombre d’enfants s’y rendant est trop importants , ou pas tous à la mm heure etc….
Merci de me donner des pistes de réflexion. J’ai tjs stoppé les temps libres pr présenter des activités. après réflexion avec les céméa, j’ai envie de faire autrremen mais j’ai du mal à le conceptualiser concrètement. Or, je ne veux pas mettre en difficultés les animateurs, rater le début du mois avec les enfants seraient une catastrophe. D’autant que le fonctionnement actuel est très différent (organisation par tranche d’âge 6/7; 8/9;10/11 : chacun sa salle et ses animateurs et son planning). Après discussion avec la directrice de Juillet, elle me dit impossible de fonctionner autrement : enfants trop turbulants, qui on besoin de repères, de cadres, de savoir qui sont leurs adules référents!
Il y a mm des bilans des comprtements des enfants avec distributions de soleil et nuages : au bout de 3 nuages, ils st privés de sortie!!!!
Help, je voudrais que les enfants aient des vrais vacances, avec le choix de ne rien faire, de s’ennuyer, d’expérimenter. Pr les matins avec une 20taine d’enfants, ça ne mee pose pas de pb. Mais l’après-midi , je veux bien avoir vos avis et vos exemples de fonctionnement.
Merci d’avance