C’est quoi un sĂ©jour qui rend l’enfant auteur et acteur!

  • Ce sujet contient 93 réponses, 17 participants et a Ă©tĂ© mis Ă  jour pour la derniĂšre fois par au84972, le il y a 13 annĂ©es et 3 mois.
20 sujets de 1 à 20 (sur un total de 94)
  • Auteur
    Messages
  • #102901
    VANDOMME
      @vandomme

      c’est vrais que je poste pas beaucoup….
      M’enfin tout Ă©volue, je me suis rendu compte que lire les sujets sur ce forum nous permettent de confronter nos expĂ©rience et de nous enrichir….
      il vaut mieux tard que jamais… je me suis enfin rendu compte que ce forum pouvait egalement etre un outil de travail….

      #103135
      Lapin
        @lapin-2

        Juste pour dire que j’admire ta retenue et ton attention, Ahcano. Tu t’inscris en janvier 2005, tu ne postes que 2 annonces en 2009 et tu reviens dĂ©but 2011. Tu dĂ©terres ce trĂšs bon sujet (qui m’avait beaucoup intĂ©ressĂ© Ă  l’époque, je l’ai relu avec plaisir).

        #103164
        VANDOMME
          @vandomme

          par rapport Ă  tout ce que je viens de lire je raconterais juste une anectode qui m’a fait largement rĂ©flĂ©chir:

          un jour alors que je dirigais un centre je vois un enfant isolĂ© du reste du groupe…je dĂ©cide d’allĂ© voir ce qui arrive et lĂ  il m’a dit une phrase qui rĂ©sume tout: “Je m’ennuie ici, on a pas le temps de s’amuser, on fait rien que jouer”

          Pour moi ça a Ă©tĂ© une rĂ©vĂ©lation en m’obligeant maintenant Ă  ecouter le dĂ©sir des enfants et essayer d’en tenir compte un maximum…mĂȘme si ils veulent faire un cache-cache dans le noir et que j’aime pas ça !!

          #192807
          nanougniac
            @nanougniac

            les Ă©ditions c’est ICEM!
            je raconte n’importe quoi!

            #192808
            nanougniac
              @nanougniac

              ce que vous dĂ©crivez n’est ni plus ni moins inspirĂ© des classes de celestin FREINET. Cette pratique est trĂšs spĂ©cifique et requiert un minimum de pratiques et de connaissances pour ne pas faire n’importe quoi!
              je vous conseille les édition de PEMF qui font des petits livrets de mise en pratique trÚs détaillé. je vous joins en piÚces jointes quelques documents glanés.

              #192863
              Marc-Antoine SCHNEE
                @marc-antoine-schnee

                Donc visiblement te concernant c’est plutĂŽt le soir.

                A quel moment exactement ? Ca dure environ combien de temps ?

                #192866
                Simon
                Administrateur
                  @simon

                  Tiens un sujet bis sur l’autonomie 🙂

                  Le consil d’enfant suit gĂ©nĂ©ralement ce schĂ©ma (6-13 ans):
                  -le groupe est en cercle afin que chacun puisse voir tous les autres.
                  -Deux points sont abordĂ©s, un “bilan” de la journĂ©e et des “propositions” pour le lendemain. En terme de bilan, il s’agit pour chacune des personnes, animateurs compris, de faire part de sa journĂ©e et ce qui l’a marquĂ© avec l’exposition de son ressenti.(ce que j’ai aimĂ©/pas aimĂ©). La proposition plus difficile pour nombre d’enfants oĂč lĂ  ils tentent plus ou moins de demander un jeu, de poser des questions sur la suite du sĂ©jour, etc… En rĂ©alitĂ© rares sont les propositions innovantes. Il s’agit souvent de demander un jeu qui dĂ©jĂ  Ă©tĂ© fait et qui a Ă©tĂ© apprĂ©ciĂ©. C’est plus de cet ordre qu’une organisation qui toucherait au sĂ©jour mĂȘme.

                  D’office le conseil d’enfant a un aspect trĂšs formel donc qui lui donne une valeur symbolique :
                  -c’est trĂšs vite perçu comme important par les enfants. Ils comprennent trĂšs bien qu’il s’agit d’un momment particulier de la journĂ©e.
                  -c’est un exercice non commun dans le sens oĂč certains n’ont jamais vĂ©cu un tel momment, formel oĂč ils peuvent s’exprimer en toute quiĂ©tude. On observe vite d’ailleurs que progressivement que l’ensemble des enfants se sentent de plus en plus Ă  l’aise. Le dernier conseil est donc beaucoup plus riche en contenu que le premier. Et les enfants ont moins d’hĂ©sitation Ă  faire part de leur sentiment.

                  Reste Ă  savoir si c’est un gage suffisant en matiĂšre d’epression. C’est indĂ©niablement un plus, mais ca dĂ©pend surtout de l’animateur, de la maniĂšre dont c’est tournĂ©, animĂ©.
                  Actuellement, le conseil d’enfant devient de plus en plus un passage obligĂ© pour les animateurs. C’est une composante institutionnalisĂ©e par la direction qu’on ne peut outrepasser. Dans ce sens c’est peut ĂȘtre une entrave Ă  la marge de manoeuvre Ă  l’animateur qui ne peut plus donc mener la journĂ©e Ă  sa guise. S’il y va Ă  reculons ou sans connaissance de cause, le conseil peut ĂȘtre relativement un Ă©chec ou n’apporter rien d’enrichissant au sĂ©jour.

                  #192871
                  Marc-Antoine SCHNEE
                    @marc-antoine-schnee

                    Est ce que les personnes qui utilisent ou ont vu faire des conseils d’enfants peuvent en donner la trame.
                    Est ce que vous respectez un ordre dans l’abordement de sujets ?

                    #194980
                    au84972
                      @au84972

                      Se sociabiliser est ce “apprendre” Ă  respecter les rĂšgles Ă©tablies par d’autres ou est ce ça MAIS AUSSI “apprendre” Ă  les discuter, les confronter, en proposer d’autres, et suite Ă  ça faire des concessions pour que chaque individu s’Ă©tant Ă©galement rendu auteur puisse s’y retrouver ?

                      C’est aussi savoir les transgresser quand cela est nĂ©cessaire!

                      est ce que le fait d’ĂȘtre en vacances ne devrait il pas permettre que l’on soit auteur Ă  la place de l’enfant ?

                      A mon sens ĂȘtre auteur n’est pas une contrainte, ce n’est pas une tĂąche contraignante car c’est la possibilitĂ© de s’autodĂ©terminer en partie, c’est en fait la possibilitĂ© d’ĂȘtre libre ou plus libre.

                      c’est cette dimension d’auteur qui me paraĂźt beaucoup plus difficilement ateignable, voir identifiable.

                      Elle est Ă©videmment plus dur Ă  atteindre dans la mesure oĂč il faut que les adultes se sĂ©parent de leur vision de toute puissance, de leur position dominante sur les enfants mais il en est de mĂȘme aussi pour les enfants qui sont eux aussi contaminĂ©s par leur milieu social. Etre auteur c’est Ă  mon sens ĂȘtre libre, Ă  savoir choisir en connaissance de cause, se dĂ©faire des dĂ©terminismes sociaux, religieux, politiques pour se rĂ©aliser et c’est une tĂąche permanente et toujours en dĂ©veloppement, il n’y a pas de point identifiable, c’est un peu le point de mire ou l’utopie de chaque sĂ©jour en mĂȘme temps que cela doit constituer aussi une partie de la rĂ©alitĂ© et une partie des possibilitĂ©s qu’ont les enfants sur un centre.

                      Je ne peux me satisfaire que sur une colo on se force et on soit “stressĂ©” et “angoissĂ©”.

                      LĂ  je crois qu’on tombe sur cette notion d’auteur Ă  savoir pouvoir s’autodĂ©terminer ou se co-dĂ©terminer sans se replier sur les dĂ©terminismes. C’est cela qu’on doit mettre Ă  jour aussi dans les sĂ©jours, ĂȘtre auteur ne passe pas forcĂ©ment ou pas uniquement par les conseils mais aussi par la prise de conscience de ses propres implications qui peuvent ĂȘtre mis Ă  jour il est vrai dans les conseils.

                      #195084
                      Simon
                      Administrateur
                        @simon

                        Je pense que chacun a son rĂŽle a jouer et qu’il ne faut pas chercher Ă  interfĂ©rer sur les “plates bandes” de l’autre sinon c’est une confusion des genres/rĂŽles.

                        Un organisme a comme mission d’organiser le sĂ©jour. Au delĂ  des aspects techniques, il tient en main un projet d’organisme, un projet associatif qui dans les grandes lignes dĂ©crit des objectifs, ce vers quoi il tend son action dans le long terme.

                        Le directeur a quant Ă  lui un projet de direction. Plusieurs projets de direction peuvent exister sous un mĂȘme projet associatif. Il reprend schĂ©matiquement les objectifs et y ajoute pour faire simple les buts, c’est Ă  dire des objectifs opĂ©rationnels qu’on peut vĂ©rifier concrĂ©tement sur le terrain. Projet de direction qu’on appelle aussi par ailleurs projet pĂ©dagogique, il est trĂšs peu souvent rĂ©digĂ© conjointement avec les animateurs, ce qui illustre peut ĂȘtre un manque de considĂ©ration.

                        Les animateurs quant Ă  eux s’occupent de la mise en oeuvre Ă  proprement parler. Comment atteindre les buts fixĂ©s par le projet pĂ©dagogique. Ils rĂ©digent Ă  l’occasion(trĂšs loin d’ĂȘtre systĂ©matique) un projet d’animation qui dĂ©crit les activitĂ©s et en quoi elles s’inscrivent dans le projet pĂ©dagogique.
                        Le projet d’animation et le projet pĂ©dagogique prennent en compte des variables tel que le public, le milieu et sont donc inscrits dans une dĂ©marche de court terme.

                        Ainsi, si tout est bien dĂ©fini rien ne doit ĂȘtre confus, chacun a sa place.

                        Un enfant qui se rĂ©alise signifie texto un enfant qui se construit. Se rĂ©aliser ne signifie pas ĂȘtre ĂȘtre dans une telle posture ou une autre. La construction identitaire peut ĂȘtre tout Ă  fait chaotique bien que cela soit regrettable. Une personnalitĂ© d’emprunt ca n’existe pas. Chacun a sa personnalitĂ©, le copiĂ© collĂ© ca n’existe pas ou alors c’est le dĂ©veloppement de pathologies psychologiques et on parle alors de dĂ©doublement de personnalitĂ©, schizophrĂ©nie…
                        Non, quoi qu’il se passe, la construction identitaire passe par une relation Ă  l’autre donc une identification Ă  l’autre, c’est un processus d’affirmation. Qu’un enfant s’identifie Ă  un autre enfant dans le but d’ĂȘtre acceptĂ©, c’est normal. L’intĂ©gration Ă  un groupe passe par lĂ . Il y a groupe et groupe. Le groupe de colos et les petits groupes d’amis oĂč chacun se construit des rĂ©fĂ©rences communes, des valeurs, des signes de reconnaissance. La culture de groupe est aussi bien existante Ă  grande Ă©chelle avec la sociĂ©tĂ© oĂč l’on parle alors d’identitĂ© française par exemple et Ă  plus petite Ă©chelle, le cercle familial. L’individu se constuit tout en Ă©tant dans un groupe. Il est en permanence confrontĂ© Ă  un autre.
                        L’intĂ©rĂȘt justement des travailleurs sociaux c’est de comprendre la nature du lien qui se tisse entre les membres d’un groupe et d’en crĂ©er un nouveau s’il y a besoin par l’Ă©laboration, la mise en valeur de rĂ©fĂ©rences, valeurs communes, un intĂ©rĂȘt commun. C’est ca que nous faisons dans notre boulot. SUr les colos sur un trĂšs petit temps mais dans d’autres secteurs sur des temps infiniment longs.

                        #195110
                        Marc-Antoine SCHNEE
                          @marc-antoine-schnee

                          J’ai mis le directeur volontairement car c’est lui qui recrute (selon moi, mais lorsque ce n’est pas le cas ?) ses animateurs.
                          C’est le dĂ©nominateur commun qui permet de simplifier tout ce qui va avec lui, dont les animateurs)

                          AprĂšs je suis d’accord avec toi sur la place que tu accordes aux animateurs, mĂȘme si je reste persuadĂ© que le directeur DOIT insufler quand mĂȘme quelque chose de non nĂ©gligeable (mais ce n’est pas le cas de tous) :
                          – Un sĂ©jour oĂč le directeur est complĂ©tement inĂ©xistant peut ĂȘtre une vĂ©ritable rĂ©ussite grĂące aux anims
                          – Un directeur complĂštement con peut faire foirer un sĂ©jour en bridant ses animateurs.

                          #195112
                          moilapa
                            @moilapa

                            Salut Jongloman

                            Tu dis “…ce qui dĂ©termine la qualitĂ© et la rĂ©ussite d’un sĂ©jour sont : en premier lieu la personne qui le dirige et ensuite l’organisateur du sĂ©jour.”

                            En premier lieu : les animateurs, ceux qui vont faire vivre le projet au contact des enfants.

                            Sans une Ă©quipe d’animateurs corrects, les projets du directeur ou de l’organisateur restent du vent.

                            #195114
                            Marc-Antoine SCHNEE
                              @marc-antoine-schnee

                              frytjip a écrit:
                              Ce qui permet Ă  un groupe de vivre ce sont les rĂ©gles qu’il se fixe et tout individu qui ne respecte pas ces rĂšgles est amenĂ© Ă  ĂȘtre “socialisĂ©” c’est Ă  dire Ă  ce qu’il puisse intĂ©grer cette “conscience collective” qui est partie intĂ©grante de l’inconscient de chaque individu. Et c’est bien cette socialisation qui est au coeur de toute l’action des travailleurs sociaux.

                              J’utilise l’interrogation car je ne suis pas contre ce que tu dis, mais j’essaye d’approfondir :

                              Dans ce cas le fait d’ĂȘtre auteur/acteur se rĂ©sumerait Ă  intĂ©grer, accepter, .. les rĂšgles ?
                              Est ce qu’il ne vaudrait pas mieux que le fait d’ĂȘtre auteur offre la possibilitĂ© de participer Ă  l’Ă©laboration de ces rĂšgles, les discuter, les affronter, … les dĂ©finir ensemble ?

                              Se sociabiliser est ce “apprendre” Ă  respecter les rĂšgles Ă©tablies par d’autres ou est ce ça MAIS AUSSI “apprendre” Ă  les discuter, les confronter, en proposer d’autres, et suite Ă  ça faire des concessions pour que chaque individu s’Ă©tant Ă©galement rendu auteur puisse s’y retrouver ?

                              vassrohm
                              RĂ©alisĂ© implicitement par tout centre de vacances cela voudrait dire qu’il y a un cĂŽtĂ© naturellement positif Ă  tout centre de vacances, Ă  toute collectivitĂ© ce qui impliquerait alors une faible dimension des choix pĂ©dagogiques ou Ă©ducatifs, finalement tout se vaudrait et il ne servirait quasiment Ă  rien de faire un projet pĂ©dagogique. Il y a des conditions qui permettent que l’individu se rĂ©alise au sein d’un groupe ce n’est pas le fait de tous les fonctionnements et de tous les centres. Prenons l’exemple du stage sportif

                              Je pense effectivement qu’il y a un cĂŽtĂ© naturellement positif Ă  tout centre de vacances. Si je n’en Ă©tait pas persuadĂ©, je ne me serais jamais engagĂ© comme permanent d’un organisme. Je serais restĂ© uniquement comme directeur en me persuadant que mon action apportait du positif. Mais peut-ĂȘtre que je m’en persuade pour me rassurer ?
                              Mais, je pense que au delĂ  de ce qui, selon moi, se rĂ©alise implicitement, il y a l’action du directeur avec ses choix pĂ©dagogiques et Ă©ducatifs qui va encore plus loin (ou pas).
                              Cela emmĂšne d’ailleurs une autre question :
                              Vaut il mieux travailler avec un organisme ayant des intentions Ă©ducatives trĂšs fortes (ce qui va forcement “limiter” le champ d’action du directeur) ou avec un organisme qui a des intentions Ă©ducatives simples et implicitement rĂ©alisables (ce qui va donner libre champ au directeur pour rĂ©aliser ses choix pĂ©dagogiques et Ă©ducatifs (ou pas s’il n’en a pas)) ?

                              Par contre lĂ  oĂč je te rejoins c’est sur l’aspect que tous les fonctionnements et tous les centres ne permettent pas que l’individu se rĂ©alise au sein d’un groupe. C’est pour ça que j’avais mis un bĂ©mol quant Ă  l’organisme.
                              J’ai recemment Ă©crit : ce qui dĂ©termine la qualitĂ© et la rĂ©ussite d’un sĂ©jour sont : en premier lieu la personne qui le dirige et ensuite l’organisateur du sĂ©jour. Et si le second peut supplĂ©er le premier, l’inverse n’est pas possible.

                              vassrohm
                              on est toujours acteur mais pas toujours auteur ou co-auteur et le plus important est bien d’ĂȘtre auteur ou co-auteur parce que lĂ  on met ses dĂ©sirs, ses choix, ses envies en pratique, on se confronte aux autres alors que le fait d’ĂȘtre acteur est en fait terriblement passif

                              C’est lĂ  ou actuellement je n’arrive pas Ă  tout comprendre.
                              Je trouve que cette notion de “auteur” est trĂšs importante et est nĂ©cessaire pour tout enfant en construction mais :
                              – est ce que le fait d’ĂȘtre en vacances ne devrait il pas permettre que l’on soit auteur Ă  la place de l’enfant ?
                              => mais Ă  ce moment lĂ  on est plus dans une situation d’Ă©ducation mais plus de “consommation” ?
                              – je crois que c’est Moilapa qui avait dit : est ce que l’enfant Ă  les outils pour se rĂ©vĂ©ler auteur ? Lui donne t’on les moyens d’ĂȘtre auteur ailleurs ? Est ce Ă  la colo (qui est un temps trĂšs limitĂ©) de rendre l’enfant auteur ? Ne serait ce pas plutĂŽt Ă  l’Ă©cole de l’ĂȘtre et aux structures d’Ă©ducation Ă  plus long terme (centres de loisirs par exemple) ?
                              => mais Ă  ce moment lĂ  la colo ne servirait qu’Ă  apporter les bĂ©nĂ©fices de la collectivitĂ© et perdrait sa dimension Ă©ducative ?
                              Je répÚte que se sont des questions pour pousser la réflexion pas forcement ce que je souhaite mettre en place.

                              Je pense Ă©galement comme toi que l’on est toujours acteur. Et je trouve que tout ce qui Ă  Ă©tĂ© proposĂ© depuis le dĂ©but du sujet ne sert finalement qu’Ă  ĂȘtre MIEUX acteur.
                              Mais c’est cette dimension d’auteur qui me paraĂźt beaucoup plus difficilement ateignable, voir identifiable.

                              MĂȘme Ă  travers un “conseil d’enfant” ou tout autre nom qu’on pourrait lui donner (j’ai toujours du mal Ă  voir comment ça peut fonctionner : qui y dit quoi, qu’y dĂ©cide t’on).
                              MĂȘme si on donne au groupe les pleins pouvoirs organisationnels du sĂ©jours => comme je le disais plus haut, proposer, confronter, … et que l’on accepte toutes les dĂ©cisions qui y sont prises (sans donner son vĂ©to d’adulte), il me semble que le groupe finira forcement par Ă©craser tout ça et re-dicter SES rĂšgles (implicitement). Et l’action d’auteur de chaque membre du groupe serait alors rĂ©duite Ă  nĂ©ant (implicitement).
                              Et on sait que de toute façon l’adulte “casserait” les dĂ©cisions d’auteurs par bon sens, pour des questions de sĂ©curitĂ©, …

                              frytjip
                              Chaque individu appartenant Ă  un groupe/sociĂ©tĂ© se rĂ©alise en s’identifiant aux autres individus. Il peut s’identifier dans l’autre dans le meilleur des cas mais il se rĂ©alise aussi en s’identifiant contre l’autre, il s’agit naturellement de l’afformation de soi. Pour autant des personnes qui ne se construisent qu’en antagonisme avec l’autre dĂ©veloppent oui des pathologies de type d’angoisses ou alors oui l’autre, la diffĂ©rence est un danger, un ennemi. Pour autant il s’est rĂ©alisĂ© car il s’est identifiĂ© d’une certaine maniĂšre.

                              Cet Ă©tĂ© j’avais un groupe de 38 prĂ©-ados, ados qui venaient tous de milieux sociauxculturels divers et variĂ©s.
                              On a rĂ©alisĂ© au fur et Ă  mesure du sĂ©jour que seul une dizaine d’entre eux avaient vĂ©cu leur sĂ©jour de façon naturelle. C’est Ă  dire se comportant de façon naturelle, parlant de façon naturelle, s’habillant de façon naturelle, rĂ©agissant de façon naturelle, …
                              La majoritĂ© des autres n’ont fait que reproduire leur façon d’ĂȘtre car ils Ă©taient dans une situation de “stress” et “d’angoisse” permanente : ĂȘtre comme les autres, ĂȘtre acceptĂ© par les autres. => ils n’ont pas eu de prĂ©occupations de leur Ăąge, ils ont fait attention Ă  tout ce qu’ils faisaient Ă  chaque instant, …
                              Etait ce du fait de la collectivitĂ© ou de l’adolescence ?
                              Je ne peux me satisfaire que sur une colo on se force et on soit “stressĂ©” et “angoissĂ©”. D’autant plus que ceux qui, soit n’ont pas cĂ©dĂ© ou soit ne s’en sont mĂȘme pas aperçu, et son restĂ© naturels (gamins, maniĂ©rĂ©, s’habiller sans marque, …) ont vĂ©cu leur sĂ©jour, ont profitĂ© des bĂ©nĂ©fices et des mĂ©fais du groupe, se sont Ă©panoui (ou pas), … et les autres ne les ont pas exclut pour autant.
                              Ce qui m’ammĂšne Ă  ne pas ĂȘtre d’accord avec : “Pour autant il s’est rĂ©alisĂ© car il s’est identifiĂ© d’une certaine maniĂšre”
                              Il s’est forcĂ© Ă  se rĂ©aliser. Mais il ne s’est pas rĂ©alisĂ© avec sa personnalitĂ©. Il s’est rĂ©alisĂ© avec une personnalitĂ© d’emprunt.

                              Alors finalement en faisant se genre de constatation on remet en question ses affirmations : “Je pense effectivement qu’il y a un cĂŽtĂ© naturellement positif Ă  tout centre de vacances” d’ou le bĂ©mol : “tous les fonctionnements et tous les centres ne permettent pas que l’individu se rĂ©alise au sein d’un groupe”.

                              #195125
                              au84972
                                @au84972

                                Chaque individu appartenant Ă  un groupe/sociĂ©tĂ© se rĂ©alise en s’identifiant aux autres individus

                                Je crois que cela est faux, se rĂ©aliser implique quand mĂȘme une dimension Ă©mancipatoire non, or la rĂ©alisation de soi dans un groupe dirigĂ© militairement, sectairement c’est assez moyen non?

                                Pour autant il s’est rĂ©alisĂ© car il s’est identifiĂ© d’une certaine maniĂšre. La rĂ©lisation de soi ne signifie pas forcĂ©ment un mode de pensĂ©e plus lĂ©gitime qu’un autre.

                                Donc la rĂ©alisation de soi au sein d’un groupe militaire, fasciste et rĂ©actionnaire est aussi lĂ©gitime que la rĂ©alisation au sein d’un groupe Ă  visĂ©e Ă©mancipatoire, est ce cela? Curieux non? Il y a une dimension que tu oublies c’est la dimension Ă©thique autrement dit celle des valeurs que l’on porte et qui ne se valent Ă  mon avis pas toutes!

                                c’est ce concept qui explique pourquoi les individus vivent en groupe fondamentalement.

                                Vivre en goupe signifie quand mĂȘme former un groupe non, c’est Ă  dire partager des valeurs communes, avoir un projet or ce n’est hĂ©las pas le cas de tous les groupes qui sont bien souvent des collectivitĂ©s factices d’individualitĂ©s Ă©gotiques!

                                #195136
                                Import
                                  @import

                                  c'est ce concept qui explique pourquoi les individus vivent en groupe fondamentalement.

                                  Enfin bon quand t’as un gamin qui connait la collectivitĂ© (le collectivisme !) toute l’annĂ©e dans un foyer/internat, Ă  l’Ă©cole, au judo, au catĂ©chisme,… je pense que pendant ces vacances le groupe il en a un peu sa claque et que nous devons ĂȘtre Ă  mĂȘme de casser ce collectivisme forcĂ©.

                                  #195140
                                  Simon
                                  Administrateur
                                    @simon

                                    Naturaliste sĂ»rement pas. C’est purement culturel. Chaque individu appartenant Ă  un groupe/sociĂ©tĂ© se rĂ©alise en s’identifiant aux autres individus. Il peut s’identifier dans l’autre dans le meilleur des cas mais il se rĂ©alise aussi en s’identifiant contre l’autre, il s’agit naturellement de l’afformation de soi. Pour autant des personnes qui ne se construisent qu’en antagonisme avec l’autre dĂ©veloppent oui des pathologies de type d’angoisses ou alors oui l’autre, la diffĂ©rence est un danger, un ennemi. Pour autant il s’est rĂ©alisĂ© car il s’est identifiĂ© d’une certaine maniĂšre. La rĂ©lisation de soi ne signifie pas forcĂ©ment un mode de pensĂ©e plus lĂ©gitime qu’un autre.

                                    Bien sĂ»r qu’il y a des modes de fonctionnement, mais il faut distinguer ceux qui s’ont d’ordre formels, les lois, les rĂšgles dites et ceux informels qui Ă©chappent Ă  la conscience de tout individu, il s’agit alors d’une “conscience collective” et c’est ce concept qui explique pourquoi les individus vivent en groupe fondamentalement.

                                    #195142
                                    au84972
                                      @au84972

                                      Mais est ce que tout ça n’est pas rĂ©alisĂ© “implicitement” par tout centre de vacances ?

                                      RĂ©alisĂ© implicitement par tout centre de vacances cela voudrait dire qu’il y a un cĂŽtĂ© naturellement positif Ă  tout centre de vacances, Ă  toute collectivitĂ© ce qui impliquerait alors une faible dimension des choix pĂ©dagogiques ou Ă©ducatifs, finalement tout se vaudrait et il ne servirait quasiment Ă  rien de faire un projet pĂ©dagogique. Il y a des conditions qui permettent que l’individu se rĂ©alise au sein d’un groupe ce n’est pas le fait de tous les fonctionnements et de tous les centres. Prenons l’exemple du stage sportif je vois mal comment l’individu se rĂ©alise au sein du collectif lĂ  oĂč il est obligĂ© de participer Ă  toutes les activitĂ©s, Ă  se conformer Ă  une discipline imposĂ©e. Ce qui importe me semble t il c’est de permettre l’Ă©volution des rĂšgles, l’Ă©volution des modalitĂ©s du fonctionnement, le choix de ne participer Ă  aucune activitĂ©, la possibilitĂ© de remettre en cause au sein du collectif. DĂšs lors qu’on est dans la conformation collective on est dans le dressage et dĂšs lors qu’on fait primer l’individu on perd de vue la collectivitĂ©, le sens de pouvoir trouver des rĂšgles qui permettent de vivre Ă  plusieurs et qui engage la responsabilitĂ© de chaque humain face Ă  l’autre, Ă  savoir que “je me rĂ©alise uniquement quand toi Ă  cĂŽtĂ© de moi tu te rĂ©alises aussi” et lĂ  on voit Ă©videmment en quoi tout cela est Ă©minemment politique et engage une Ă©thique, une vision du monde.

                                      “Est ce que si on imagine un fonctionnement oĂč toutes les activitĂ©s seraient “imposĂ©es” cela ne serait pas plus “enrichissant” pour les enfants et la collectivitĂ© qu’un fonctionnement qui le rend acteur ?”
                                      En fait tous les fonctionnements rendent l’enfant acteur, enfin on est toujours acteur mais pas toujours auteur ou co-auteur et le plus important est bien d’ĂȘtre auteur ou co-auteur parce que lĂ  on met ses dĂ©sirs, ses choix, ses envies en pratique, on se confronte aux autres alors que le fait d’ĂȘtre acteur est en fait terriblement passif, certains crĂ©tins parlent d’ailleurs maintenant de consommacteur qui va trĂšs bien avec toutes les idĂ©ologies du dĂ©veloppement durable et du commerce Ă©quitable! Les enfants sont toujours acteurs, acteurs de leurs apprentissages, acteurs de leurs loisirs, acteurs de la consommation mais jamais auteur ce qui explique aussi Ă  mon sens les caractĂšres d’enfants “a-sociaux”, tyranniques parce qu’ils ne sont jamais confrontĂ©s Ă  l’Ă©criture de la partition, ils ne s’ennuient jamais ils sont toujours actifs, ils brassent de l’air au lieu d’ĂȘtre un souffle crĂ©ateur!

                                      Les individus créent un groupe et le groupe permet à chaque individu de se réaliser

                                      Cela est trĂšs naturaliste, tout groupe ne permet pas de se rĂ©aliser car la collectivitĂ© fasciste ou les groupes de SS ou encore les groupes ou Ă©quipes sportives par exemple ne me semblent pas constituer un mode de fonctionnement de groupe enviable. Ce qui structure ces groupes c’est par exemple la haine de l’autre, l’envie de dĂ©truire c’est Ă  travers cela que le groupe existe ce n’est pas enviable Ă  mon avis! Il y a biend es modes de fonctionnement de groupe sinon cela serait bien simple! Les rĂšgles lorsqu’elles sont imposĂ©es, indiscutables ne forment pas un groupe, elles contraignent des individus Ă  vivre ensemble et cest ce qui se passe dans certains cvl non?

                                      #195149
                                      moilapa
                                        @moilapa

                                        Salut !
                                        Frytjip dit :
                                        “Les individus crĂ©ent un groupe et le groupe permet Ă  chaque individu de se rĂ©aliser”

                                        Je suis pas sĂ»r du mot “chaque”

                                        #195152
                                        Simon
                                        Administrateur
                                          @simon

                                          “Mais est ce que tout ça n’est pas rĂ©alisĂ© “implicitement” par tout centre de vacances ?”

                                          Bien sĂ»r que si, puisque de toute maniĂšre dans tout groupe qui se forme, vit et subsiste, la “conscience collective” Ă©merge. Concept sociologique il signfie que parce que des gens vivent en groupe, se crĂ©e quelque chose de plus que la simple addition des individus. Ceci est d’autant plus vrai que sur une colo, la notion de groupe est extrĂȘmement forte car elle est vĂ©cue Ă  tout instant contrairement au quotidien.

                                          Les individus crĂ©ent un groupe et le groupe permet Ă  chaque individu de se rĂ©aliser. Ce qui permet Ă  un groupe de vivre ce sont les rĂ©gles qu’il se fixe et tout individu qui ne respecte pas ces rĂšgles est amenĂ© Ă  ĂȘtre “socialisĂ©” c’est Ă  dire Ă  ce qu’il puisse intĂ©grer cette “conscience collective” qui est partie intĂ©grante de l’inconscient de chaque individu. Et c’est bien cette socialisation qui est au coeur de toute l’action des travailleurs sociaux.

                                          Cette rĂ©gulation qui s’organise dans la relation individu/groupe est rĂ©alisĂ©e en grande partie naturellement. Parce qu’il y a des codes, une culture partagĂ©e qui nous Ă©chappe Ă  tous, un individu en contradiction avec ces codes sera mal insĂ©rĂ© et sera amenĂ© par sa propre dĂ©marche Ă  s’insĂ©rer. C’est un phĂ©nomĂšne permanent que chacun s’exerce Ă  soi mĂȘme et ceci de maniĂšre totalement inconsciente. Ainsi la mise en place de modes de fonctionnement participatifs s’inscrivent tout Ă  fait dans cette dĂ©marche.

                                          Le conseil d’enfant, c’est la formalisation, l’institutionnalisation de la confrontation de l’individu au groupe, d’une rĂ©gulation. Quoi que soit la portĂ©e de la participation, des rĂšgles seront toujours Ă©dictĂ©es et lĂ©gĂ©timĂ©es par le groupe. L’idĂ©e de temps formel, d’institutionnalisation est tout Ă  fait un phĂ©nomĂšne en vogue car tout le monde a besoin de s’accrocher Ă  quelque chose de visible. Pour autant un sĂ©jour qui n’intĂ©grerait pas un tel outil n’est pas moins lĂ©gitime qu’une autre.

                                          Quel que soit l’environnement ou le fonctionnement, l’enfant reste acteur Ă  un degrĂ© divers. C’est la nature de la place de l’enfant qui doit ĂȘtre interrogĂ©e : activitĂ© au service de l’enfant, “l’Agir” : l’enfant devient un centre de gravitĂ©. Ou l’enfant au service de l’activitĂ©, la consommation : l’activitĂ© est le centre de gravitĂ© ! D’autres schĂ©mas sont possibles ca peut ĂȘtre au coeur du systĂšme, le milieu,l’adulte etc tout dĂ©pend des conceptions.

                                          Mais on connaĂźt les dĂ©rives de chaque systĂšme dans son extrĂȘme, l’enfant roi, l’enfant consommateur, l’enfant infantilisĂ©. L’animation est avant tout un travail de tatonnement, d’expĂ©rimentation permanente et dont les enjeux ne sont jamais maĂźtrisĂ©s paarfaitement car un facteur important pĂšse dans la balance, le facteur humain dont on ne contrĂŽle ni le vĂ©cu, ni les Ă©motions. C’est pour ca qu’en vĂ©ritĂ© les modes de fonctionnement s’adaptent au contexte, ils ne peuvent pas ĂȘtre rigides.

                                          #195165
                                          Marc-Antoine SCHNEE
                                            @marc-antoine-schnee

                                            J’ai enfin pris le temps de rĂ©flĂ©chir Ă  ce sujet que j’avais suivi avec de la distance.
                                            Avec distance mais avec beaucoup beaucoup d’intĂ©rĂȘt. A tel point que je remets pas mal de points de mon organisation en question.

                                            Je vous livre ce que j’ai interprĂȘtĂ© de cette lecture et les questions que cela m’a incitĂ©. Non pas pour relancer la discussion ou tout autre chose, simplement pour verbaliser ma rĂ©flexion.

                                            Voici ce que je retiens (peut-ĂȘtre Ă  tord) d’une façon gĂ©nĂ©rale des diffĂ©rentes interventions :
                                            – Le conseil d’enfant peut pemettre de construire la collectivitĂ©, d’Ă©crire son sĂ©jour. Donc prise d’initiatives, prise de dĂ©cision (forme d’autonomie), sociabilisation, construction collective, construction de l’individu par et pour la collectivitĂ©, …
                                            – Pour autant le fait de constater qu’il est nĂ©cessaire de faire un conseil d’enfants peut ĂȘtre une forme de constation d’un echec ? Echec de la communication informelle.
                                            – Les rĂ©unions d’enfants peuvent permettre d’Ă©couter les souhaits (le mot rĂȘve a Ă©tĂ© utilisĂ© dans des posts mais me paraĂźt un peu prĂ©tentieux pour une collectivitĂ©) pour ainsi pouvoir proposer leur rĂ©alisation. Propositions sous forme d’activitĂ©s, de jeux libres ou d’ateliers. Pendant lesquels par contre on peut parler de “projets individuels” mutualisĂ©s sur un temps commun.

                                            Dans un sens les deux peuvent ĂȘtre contradictoires l’un envers l’autre : collectivitĂ© =/ individualisme
                                            Mais pour autant l’un permet l’autre : l’individu rĂ©alise la collectivitĂ© avec les autres / La collectivitĂ© permet Ă  l’individu de se rĂ©aliser individuellement.

                                            Mais est ce que tout ça n’est pas rĂ©alisĂ© “implicitement” par tout centre de vacances ? (avec toutefois un bĂ©mol quant Ă  l’organisme). Et ce, mĂȘme :
                                            – s’il est dirigĂ© par un directeur plan plan ou
                                            – s’il est animĂ© par une mauvaise Ă©quipe d’animation (en existe t’il ou n’existe t-il que de mauvais directeurs ?)
                                            – si aucun des fonctionnement Ă©voquĂ© n’est proposĂ© ?

                                            – Est ce que si on imagine un fonctionnement oĂč toutes les activitĂ©s seraient “imposĂ©es” (parmis lesquelles les enfants pourraient choisir) par les animateurs, mais que ces derniĂšres soient toutes : trĂšs enrichissante, sensĂ©es, pĂ©dagogiques, intĂ©ressantes, … cela ne serait pas plus “enrichissant” (je voulais dire bĂ©nĂ©fique mais je ne trouve pas le mot appropriĂ©) pour les enfants et la collectivitĂ© qu’un fonctionnement qui le rend acteur ?

                                            – Est ce que si on imagine un fonctionnement (un directeur ?) qui rend les animateurs acteurs cela ne serait pas plus “enrichissant” pour les enfants et la collectivitĂ© qu’un fonctionnement qui le rend acteur ?

                                            – Ne devrait on pas dire “un fonctionnement qui offre la possibilitĂ© Ă  l’enfant d’ĂȘtre acteur (s’il le souhaite)” plutĂŽt que “un fonctionnement qui rend l’enfant acteur” ?

                                            – Ne devrait on pas traiter de façon sĂ©parĂ©e l'”acteur” de l'”auteur” ?

                                          20 sujets de 1 à 20 (sur un total de 94)
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